Mémoire professionnel

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Introduction A l’heure où certains hommes politiques comprennent l’intérêt d’utiliser au mieux les technologies qui leur sont offertes, d’autres tardent à en utiliser le plein potentiel. Ainsi, la campagne en ligne de Barak Obama, et plus particulièrement l’utilisation des médias dits « sociaux », sert pour beaucoup, d’exemple type d’un usage réussi du « web social ». On dit souvent que Nicolas Sarkozy, lors de sa propre campagne en 2007, a tenté avec plus ou moins autant de succès, d’utiliser le même type de stratégie. Mais qui donc est alors considéré comme n’utilisant pas suffisamment le potentiel offert par ses nouvelles technologies ? Les institutions européennes ont-­‐elles aussi compris qu’il y avait là une carte à jouer, mais n’ont peut-­‐être pas encore saisi son importance et son utilité réelle. La communication européenne, vaste sujet, prétend apporter des réponses aux besoins d’information du citoyen européen, mais cherche également à communiquer sur son travail, ses valeurs, sa mission et sa raison d’être, celle d’une Union Européenne. Ainsi, on peut qualifier la communication des institutions européennes de communication institutionnelle publique. Il s’agit d’une communication ne poursuivant pas un but lucratif mais d’intérêt général, orchestrée par une institution publique, les institutions européennes, et parfaitement institutionnalisée, via les marchés publics européens. Elle regroupe la communication de l’ensemble des principales institutions européennes, Commission européenne, Parlement européen et Conseil de l’UE, ainsi que l’ensemble des agences et organismes gravitant autour. Cette communication européenne se doit de répondre aux nouvelles attentes du citoyen, notamment en termes de modernité et d’innovation, des valeurs que l’Union Européenne a faites sienne depuis les débuts de sa construction. Ainsi, cette communication doit s’inscrire au centre des nouvelles technologies et notamment du web social. Le web social, « social web », mais aussi web 2.0, peut se définir comme un Internet participatif, non plus basé uniquement sur une information statique et à sens unique mais sur une véritable communication entre internautes et sites web. Ce web social est généralement associé aux réseaux sociaux type Facebook ou Twitter, qui illustrent le mieux ce que web participatif signifie. Néanmoins, cet outil se rapporte à tout ce qui constitue des moyens de communication participatifs, qu’ils soient politiques (blogs, forums, démocratie numérique, services électroniques publics), sociaux (réseaux sociaux, blogs, sites de partage de vidéos/photos) ou simplement de loisirs (communautés en ligne, plates-­‐formes participatives). Au delà du web 2.0, le web social est le liant de ces différentes interactions. Avec une présence réelle sur les différents réseaux sociaux, et notamment sur Twitter et Facebook, les institutions européennes sont incontestablement présentes sur la toile. De même, elles ont compris les différentes potentialités du web social, en investissant notamment sur Youtube avec la chaîne dédiée EU Tube. Peut-­‐on dire par cette première observation que la communication européenne est 2.0 ? Des nuances sont bien entendu à apporter, un état des lieux précis, et une étude de cette communication européenne en général et sur le web social en particulier est nécessaire.

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