2 minute read

Pour être en bonne santé, mieux vaut avoir de bons amis !

Une équipe de chercheurs internationaux a mis en évidence des associations statistiques entre nos expériences relationnelles et leurs effets physiologiques. Pour ce faire, ils ont analysé les données de 4.005 personnes aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande qui ont été soumises à des tests quotidiens. L’objectif ? Fournir des données concernant leur tension artérielle, leur fréquence cardiaque, leur stress et leur capacité d’adaptation, combinées à des informations sur leurs expériences en amitié et en amour.

Publié dans la revue « Social Psychological and Personality Science », le fruit de leurs recherches suggère qu’un maximum d’expériences relationnelles positives est associé à une diminution du stress, une capacité d’adaptation et un meilleur fonctionnement physiologique, comme la pression artérielle et la réactivité du rythme cardiaque. Et le contraire se vérifie également, puisque des expériences relationnelles négatives sont liées à une élévation de la tension artérielle, elle-même responsable de méfaits sur la santé à long terme.

A bon entendeur…

Choisir des appareils reconditionnés

L’année dernière, 1,2 milliard de téléphones neufs se sont vendus dans le monde ! Chaque appareil produit a un impact énorme puisqu’il fait, en moyenne, 4 fois le tour du monde avant d’arriver dans nos mains. De plus, leur production exploite des travailleurs dans des conditions déplorables en Afrique (phase d’extraction minière des matériaux) et en Asie (phase d’assemblage de pièces électroniques). Depuis quelques années, de nombreuses entreprises se développent pour investir le marché du reconditionné. C’est bien, mais la « seconde vie » de l’appareil reste très dépendante de l’obsolescence marketing qui pousse une personne à changer de produit même si le sien fonctionne encore. Ainsi le secteur du reconditionnement ne ré- sout en rien le problème de la surproduction, il ne fait qu’offrir un sursis aux appareils mais ne questionne pas le rythme de production, ni les pratiques commerciales. Alors quelle est la solution ? La solution la plus écologique serait de ne pas avoir de smartphone. Si nous ne sommes pas prêts à faire ce choix, il faut alors faire durer son appareil le plus longtemps possible. Il existe 3 piliers qui garantissent de faire un choix réellement impactant :

• Pilier n°1 : sélectionner un appareil qui soit plus responsable (si nous avons véritablement besoin d’un nouvel appareil). L’appareil doit être robuste pour durer dans le temps, être plus éco-conçu et avoir une excellente évaluation sur l’indice de réparabilité (9/10 ou plus).

• Pilier n°2 : faire le choix d’un modèle économique cohérent qui incite le fournisseur à faire durer l’appareil.

• Pilier 3 : privilégier des structures de l’économie sociale et solidaire qui ont un impact social positif, une lucrativité limitée et une transparence accrue (LabelEmmaüs, coopérative Commown).

Connaissez-vous le « dopamine dressing » ?

La musique, l’activité physique, la sexualité ou encore l’alimentation peuvent avoir des effets bénéfiques sur le cerveau, comme l’ont montré de nombreuses études. Mais la mode pourrait également jouer un rôle sur un neurotransmetteur, la dopamine, que l’on appelle souvent l’hormone du plaisir ou du bonheur. Une tenue aux couleurs acidulées pourrait améliorer le moral, redonner un coup de boost aux personnes en manque d’énergie ou tout simplement mettre de bonne humeur. Née pendant la pandémie, époque marquée par une morosité ambiante, cette tendance porte un nom, le « dopamine dressing » ! Son principe est assez simple à appliquer au quotidien puisqu’il suffit de mixer à souhait des vêtements ultra colorés, acidulés et vitaminés…

Autrement dit : du rose, du jaune, de l’orange, du rouge, du bleu, du vert… et si possible des teintes « peps » ! L’idée est de se détourner des couleurs ternes comme le noir, le gris ou les bruns, beaucoup moins exaltantes. Si aucune étude scientifique ne met encore en évidence un lien entre la garde-robe et l’humeur, des chercheurs ont en revanche établi une relation entre la couleur bleue et le bonheur. Une étude menée par des scientifiques de l’Université du Sussex révèle, en effet, que le bleu permettrait de stimuler l’hormone du bonheur, de réduire le stress et même d’améliorer la confiance en soi.