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31/07/19 ARCINFO www.arcinfo.ch
L’élite du tennis suisse aux Cadolles TENNIS La Ligue nationale A débarque à Neuchâtel demain et samedi. Les hommes en rose visent les demi-finales, voire les finales. Présentation des neuf joueurs de l’équipe. PAR RAPHAELE.TSCHOUMY@ARCINFO.CH V Le CT Neuchâtel - Les Cadolles est depuis plusieurs années l’invité – surprise – de la Ligue nationale A. Malgré un budget famélique d’environ 50 000 francs (contre plusieurs centaines de milliers pour les équipes zurichoises par exemple), cela fait déjà deux ans que le team emmené par Pablo Minutella accède aux demifinales de cette compétition, qui se joue au meilleur des neuf matches (six simples et trois doubles). Hier aux Eaux-Vives à Genève, les Neuchâtelois se sont inclinés 6-3. Mais l’aventure ne fait que commencer. Neuchâtel se déplacera ensuite à Nyon (ce dimanche) et en terre soleuroise à Trimbach (mardi prochain). Demain ainsi que samedi, dès 11h, l’équipe en rose recevra les Zurichois de Grasshopper et de Seeblick, les deux plus fortes équipes de la Ligue.
BERNABÉ ZAPATA MIRALLES LE NUMÉRO UN Date de naissance: 12 janvier 1997. Ranking: 230 ATP. Droitier. Sa force: la volée. Avec un nom comme ça, Zapata ne peut qu’être le numéro un de l’équipe des Cadolles. C’est l’un des joueurs étrangers engagés cette année. Il était déjà présent l’année dernière, et il a aimé l’atmosphère du groupe et de la compétition. Cet Espagnol habite à Valence. Il est engagé avec Neuchâtel lors de la première semaine de ces interclubs. Si l’équipe fonce en demi-finales, la direction du club engagera un autre étranger.
LAURYNAS GRIGELIS LE NUMÉRO DEUX
Les hommes en rose des Cadolles prêts à aller loin dans les Interclubs de Ligue A. CHRISTIAN GALLEY
MIRKO MARTINEZ LE BEAU GOSSE
DAMIEN WENGER L’ESPOIR
LOUROI MARTINEZ LE FIDÈLE
Date de naissance: 3 avril 1998. Ranking: N2/21. Droitier. Sa force: le coup droit. Il vient de disputer des interclubs en Allemagne avec une équipe qui a terminé troisième du championnat. C’est donc déterminé qu’il reprend la raquette pour son équipe favorite: «Ce n’est pas une équipe, c’est une famille», dit-il sans hésitation, lui qui a commencé le tennis au Cadolles, alors qu’il avait cinq ans. Mirko est entraîné par le Fribourgeois Adrien Bossel, qui est cette année engagé par les Zurichois de Grasshopper. Les deux joueurs pourraient donc se retrouver nez à nez demain.
Date de naissance: 17 mars 2000. Ranking: N2/24. Droitier. Sa force: le coup droit. Il est chez les pros depuis janvier et son début de saison est prometteur. Le Neuvevillois Damien Wenger est un pur produit de l‘Académie Pablo Minutella. Pour lui, ces interclubs constituent un moment unique: celui de se retrouver en équipe avec certains joueurs qu’il côtoie depuis qu’il est tout petit. Solide en simple et intelligent en double, Damien est une pièce maîtresse de l’équipe, et cela même s’il est l’un des plus jeunes.
Date de naissance: 1er octobre 1998. Ranking: N2/26 Droitier Sa force: le service. Louroi porte le même nom que Mirko, mais les deux joueurs ne sont pas de la même famille. Grand joueur longiligne, Louroi est un serveur de première catégorie. Cela fait sept ans qu’il joue aux Cadolles. Il est passé de R3 à N2 en un temps record. S’il a toujours un mot pour rire, lorsqu’il est sur un court de tennis, ça ne rigole plus. Louroi est un redoutable joueur aussi bien en double qu’en simple. Sa connivence avec Damien Wenger en double fait de cette paire une équipe redoutable.
NICOLAS URYSON L’ARGENTINO
SIMÉON ROSSIER LE COACH
SAMI BEN ABDENNIBI LE P’TIT NOUVEAU
Date de naissance: 22 juin 1993. Ranking: N3/39. Droitier. Sa force: le revers. Nicolas Uryson partage sa vie entre Buenos Aires en Argentine et Neuchâtel. En hiver, il s’entraîne six mois en Amérique latine. Et en été, il est aux Cadolles. C’est la troisième fois que le joueur participe aux Interclubs de Ligue A avec le CT Neuchâtel. Il a noué des liens très forts avec ses coéquipiers. «Jouer en équipe pour les Cadolles, c’est comme jouer en famille». Nicolas est devenu un pilier de l’équipe.
Date de naissance: 15 janvier 1995. Ranking: N3/43. Gaucher. Sa force: le coup droit. C’est le seul gaucher de l’équipe. C’est aussi le seul papa. Siméon Rossier a arrêté la compétition il y a deux ans. Mais il est toujours présent pour son équipe de cœur. C’est en effet aux Cadolles qu’il a mené son ascension fulgurante, jusqu’à devenir le douzième meilleur joueur de Suisse. Aujourd’hui, il a intégré la structure de l’école de tennis des Cadolles. Le coach façonne avec bonheur les espoirs de demain.
Date de naissance: 24 mars 2001. Ranking: N4/107. Droitier. Sa force: le coup droit. Il est encore junior, mais déjà dans l’équipe des grands. Sami vient d’avoir 18 ans. Il habite Lausanne et a intégré l’Académie Pablo Minutella l’année passée. Il ne sait pas s’il sera aligné, mais faire partie de cette équipe de professionnels l’impressionne beaucoup. «C’est un honneur d’être ligné aux côtés de tous ces gens qui ont déjà une grande expérience». Depuis une année, il partage sa vie entre le tennis et sa matu, qu’il gère par correspondance pour avoir le choix de ses horaires.
Date de naissance: 14 août 1991. Ranking: 265 ATP. Droitier. Sa force: le revers. Il est surnommé «El Grigio». Depuis l’année passée, Laurynas a su faire son trou dans l’équipe neuchâteloise. Ce double national Helvético-Lituanien est le quatrième joueur suisse derrière Federer, Wawrinka et Laaksonen. Ce qu’il aime en Interclubs, c’est tirer la force de tout un groupe. «On est si souvent seul sur les tournois», ajoute-t-il. Il a été sélectionné plus de neuf fois en Coupe Davis avec la Lituanie. C’est le numéro deux incontestable du team Minutella.
LUCA MARGAROLI LA GUEST STAR Date de naissance: 15 février 1992. Ranking: N2/20. Droitier. Sa force: le revers à une main. Severin Lüthi l’a déjà sélectionné deux fois en Coupe Davis, une expérience dont il a déjà fait bénéficier ses coéquipiers neuchâtelois ces deux dernières années. Au vu de sa progression, le club pensait ne plus le revoir. Mais chaque année, il revient taper à la porte de Pablo Minutella. Il aime l’ambiance de cette compétition, et tout particulièrement le côté détendu de l’équipe. Ce Tessinois aime la ligue A, parce que «comme en Coupe Davis, c’est le projet commun qui compte».