Explorando las Nuevas Fronteras del Turismo. Perspectivas de la investigación en Turismo

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LAS NUEVAS FRONTERAS DEL TURISMO

divisées en catégories. Au niveau de la superficie, les structures les plus importantes sont les suivantes: - Parc national. De manière formelle, c’est un espace avec divers écosystèmes non altérés où existe un intérêt scientifique et éducatif. Ils peuvent recevoir des zones d’aménagement pour la réception des touristes et prévoir quelques sentiers et zones de camping. Pour cela, les parcs ont besoin d’un plan de gestion qui le divise en plusieurs zones selon les caractères naturels et la capacité d’accueil (sentiers, refuges, etc.). Les cinq parcs existant dans la région englobent 2 985 334 ha soit 57 % des aires protégées de la région. - Réserve nationale, considérée comme un territoire à préserver et à conserver. De manière générale, ces réserves sont soumises à des études scientifiques, mais leur utilisation n’est pas clairement définie à part le fait d’avoir un statut d’aire protégée. On trouve 12 réserves dans la région ce qui correspond à 42 % des aires protégées de la région. Sur 17 de ces aires protégées, seulement quatre comptent un plan de gestion, alors qu’ils sont considérés comme le principal document de planification des parcs et réserves. Pour une grande partie de ces aires protégées, l’Office de la Forêt (CONAF) n’est ni présente ni a fortiori gestionnaire. Pour les 13 plans de gestion manquants, un travail de mise à jour de l’information existante sur la biodiversité de chacune de ces aires protégées est nécessaire. Mais la coûteuse logistique de terrain et le besoin de recherches complémentaires des écosystèmes naturels laissent à penser qu’il n’y aura pas d’évolution dans la gestion et l’utilisation à court terme : mise en protection sans valorisation d’un côté et extraction forestière limitée ou non contrôlée de l’autre. - Le littoral marin En ce qui concerne le territoire littoral régional, la question a été posée au sein des gestionnaires de ces espaces naturels protégés, de savoir si l’ensemble de cet espace pouvait faire partie d’un réseau de réserve de la biosphère (CONAF, 2004; Rojas & Crespo, 1997). Une bonne partie du littoral régional est actuellement intégrée au système d’aire naturelle protégée. Les ressources naturelles ne sont pas ici surexploitées, du fait de la faible densité de population et il y est possible d’intervenir en gardant certaines précautions ou en respectant des normes écologiques. Des projets de concession forestière en lien avec les communautés locales de Puerto Aguirre, Melinka et Tortel existent. La Réserve de la Biosphère existante est intégralement associée au Parc National laguna San Rafael et ceci ne répond pas aux critères exigés par l’UNESCO (Etienne, 2006) puisqu’il n’est pas permis d`y développer des activités productives, autres que le tourisme. Le concept manque donc ici de perspective et la vision des partisans d’un agrandissement de sa surface semble plutôt le fait d’une vision « écologique » et de conservation d’un patrimoine naturel, que celui d’un développement et d’un usage durable des ressources (Miossec, Arnould et Veyret, 2004). • D’autres espaces naturels à la recherche de classification. Les glaciers continentaux constituent aujourd’hui un espace important à con-

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