Le carnet du Volont'R n°111

Bureau de dépôt : 1070 Bruxelles 6 | Trimestriel (septembre-octobre-novembre 2017) | ÉR : Martine De Booseré, avenue des Arts 10-11 bte 14, 1210 Bruxelles

PB- PP B- 03497 BELGIE(N) - BELGIQUE

novembre 2017 111 septembre • octobre •

Dossier

De l’importance du jeu chez l’enfant

page 6

© Pixabay - Turpy Jlbk

Sommaire REPÈ’R

Qui sommes-nous ?

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Dossier 6 De l’importance du jeu chez l’enfant

VOLONT’R

Formations 14 Formation à l’écoute

Quoi de neuf ?

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Les nouveaux administrateurs – 1 partie re

Nouvelle personne dans l’équipe : Mélanie Thirion, animatrice Bulle d’Oxygène NAMUR Départ d’Anne-Sophie SARTORI

Régions à la Une

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PARTEN’R

Institutions 24 Être volontaire au Home de la Communauté française à Liège : pourquoi pas vous ?

Établissements scolaires

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Agenda 8 septembre → Verviers Apéro-débriefing

p. 21

21 octobre → Verviers Salon du volontariat

p. 21

21 octobre et 18 novembre → Bruxelles Formation à l’écoute

p. 15

11 novembre → Verviers Réunion des projets Solid’R

p. 21

Décembre → Namur Réunion des projets Solid’R

p. 23

Les retraites sociales, une belle expérience enrichissante !

SOLID’R

Projets solid’R

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Les projets Solid’R de Bruxelles

Colophon

Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».

Édito

Nouveaux départs Pour la plupart d’entre nous, le mois de septembre est synonyme de nouveau départ…

Pour les étudiants, c’est le retour sur les bancs des écoles dans de nouvelles classes, face à d’autres professeurs essayant de les intéresser à des matières inédites. Pour certains jeunes, c’est aussi le début d’une nouvelle période de leur vie avec l’entrée en secondaire ou dans les études supérieures.

Septembre c’est également le mois où l’on se lance dans de nouveaux projets ou de nouvelles activités. On s’inscrit à ce cours de tai-chi qui vient d’ouvrir à côté de chez soi, on passe la porte de la chorale de notre quartier ou encore on prend contact avec une association pour s’engager en tant que volontaire. C’est ce que nous constatons habituellement, après deux mois d’accalmie toute relative, le nombre de personnes nous contactant pour avoir des informations sur nos activités a tendance à augmenter. C’est également une période où une partie de « nos » volontaires décident de ne pas prolonger leur engagement.

Quels que soient vos projets, nous espérons qu’ils feront sens pour vous et vous apporteront un enrichissement personnel.

Pour Volont’R, le nouveau départ a débuté au printemps avec l’arrivée d’une nouvelle animatrice (voir rubrique « Quoi de neuf ? ») mais surtout avec un déménagement fin juin. Après plus de 20 ans passés rue de la Charité, nous avons littéralement traversé la rue pour rejoindre des bureaux avenue des Arts. Plus spacieux et plus lumineux, ces nouveaux locaux nous permettront de travailler dans les meilleures conditions, d’autant que nous en avons également profité pour renouveler une partie de notre mobilier. Nous sommes certains que ce nouveau départ et cette nouvelle dynamique au sein de l’équipe ne sera que bénéfique aux activités de l’association.

Olivier

4 Qui sommes-nous ?

REPÈ’R

Fondée au début des années 1960, Volont’R (anciennement Volontariat d’Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française.

Notre objectif principal est de promouvoir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social.

Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Région wallonne, du volontariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées…

Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement personnel au travers, notamment, d’une prise d’autonomie, d‘une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires.

Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de différentes manières : volontariat hebdomadaire dans un service hospitalier, animation d’une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche…

Nous collaborons également étroitement avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée…) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs.

Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financièrement des projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant que volontaire chez nous, vous avez ainsi la possibilité de proposer un projet qui vous tient à cœur et pouvoir le concrétiser !

(Voir rubrique Projets solid’R.)

Volont’R, c’est chaque année :

R Des volontaires de tous âges, dont près de 400 jeunes, qui s’engagent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de personnes âgées ou handicapées.

R Une centaine d’institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie.

R Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.

REPÈ’R

Qui sommes-nous ? 5

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REPÈ’R

De l’importance Comportement spontané caractérisant l’enfant dès son plus jeune âge, le jeu répond à un besoin fondamental, celui d’agir et de réagir à son environnement. C’est en jouant que l’enfant découvre le monde et apprend à se connaitre. Participant à son développement physique, psychique et social, il présente de nombreux avantages qui l’aideront à se construire en tant qu’individu à part entière.

L’encourager dans cette voie c’est donc lui permettre de développer des habilités et des attitudes qui lui serviront tout au long de sa vie parce qu’à travers le jeu, c’est bien l’adulte de demain qui se construit.

Laura Bigattini

Pourquoi les enfants jouent-ils ?

Du latin jocus, le mot « jeu » signifie plaisanterie. Activité joyeuse qui entraine amusement et rire, le jeu est la marque de l’enfance et son moteur premier est le plaisir.

Il est donc un indicateur fiable de l’état émotionnel et psychologique de l’enfant pour autant que celui-ci ne soit pas réalisé dans la contrainte, le transformant alors en un exercice, une tâche à accomplir ou une obligation à remplir.

Si jouer est donc s’adonner à une activité spontanée qui permet à l’enfant de se divertir et d’en tirer du plaisir, il n’en est pas moins essentiel à la construction des bases de son être dans l’existence. Développant et consolidant sa sécurité intérieure et ses liens d’amour, le jeu agit sur l’estime qu’il a de lui, le plaisir de la rencontre et l’envie de vivre.

À chaque période de l’enfance sa façon de jouer…

Cette activité intense, qui aux yeux des adultes peut parfois sembler anodine et incompréhensible, va en réalité stimuler et solliciter chez l’enfant plusieurs centres d’intérêt qui resteront actifs tout au long

REPÈ’R

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du jeu chez l’enfant Les premières sensations ludiques Avant sa naissance, le bébé joue déjà. Dans le ventre de sa mère il serre le cordon ombilical et le relâche, il suce son pouce ou d’autres doigts, il bouge ses pieds, il avale le liquide amniotique, découvrant là ses premières sensations ludiques.

Par des techniques de toucher, il est possible d’entrer dans un contact affectif avec le bébé dès le 4e mois de grossesse. Il s’agit de l’haptonomie, créé par Frans Veldman au début des années 80. Le bébé y répond par des mouvements, donnant la sensation aux parents de jouer avec lui. Une communication tendre et respectueuse s’établit entre eux, confirmant au bébé son existence et développant les prémices d’une sécurité inhérente à son développement futur.

Fonctions principales liées à l’activité jeu

Quelques impacts sur l’enfant

Explorer et découvrir l’environnement corporel, matériel et relationnel

R Apprentissages de savoir-faire et de savoir-être

Éprouver un sentiment de maitrise sur ses actions et son environnement

R Apprivoisement de l’échec, estime de soi grandissant

Créer, imaginer sans limites

R Recherche d’ingéniosité, développement d’une pensée originale

S’exprimer à travers l’action

R Exutoire de ses désirs et frustrations, communication de son monde intérieur, structuration de la relation à l’autre

Expérimenter le plaisir par la nouveauté, R Développement de l’intérêt à jouer l’incertitude, le défi et donc à agir

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© Pixabay - Turpy Jlbk

de sa vie mais qui selon l’âge prédomineront sur les autres. La sensorialité (de 0 à 8 mois), la motricité (de 8 à 18 mois), l’affectivité (de 18 mois à 3 ans), la sexualité (de 4 à 5 ans), la relation (de 5 à 6 ans) et le savoir (de 7 ans à plus) vont au fur et à mesure se « mettre au travail » à travers le jeu et apprendre à l’enfant à être et à devenir.

1. Les jeux sensoriels tels que mettre en bouche, sucer, goûter, toucher, regarder, mordiller, entendre, sentir, babiller. Ils stimulent les 5 sens de l’enfant et l’ouvrent à la connaissance de son corps et de son environnement. En supplément à la nourriture physique, le corps de l’enfant se nourrit alors affectivement à travers cet éveil sensoriel auquel participent également ses

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parents par un dialogue de corps à corps et une présence sécurisante. Lui permettant alors d’accéder à un état de bien-être, ces moments précieux assurent la mise en place d’une sécurité intérieure et d’un sentiment d’exister nécessaires pour soutenir l’ouverture à l’extérieur et la séparation d’avec les parents.

2. Les jeux moteurs où l’enfant se déplace, saisit, attrape, va à la rencontre de l’objet convoité, s’essayant à plusieurs reprises, repoussant les limites de l’exploration et jouissant de son être moteur. Il apprend le fonctionnement de son corps mais aussi des objets et de leur utilisation, affinant la compréhension de la relation de cause à effet. Accompagné par la voix et le regard de ses parents, encouragé dans ses ex-

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ploits, ses mouvements sont de plus en plus précis et ses acquis se renforcent. La confiance en ses capacités s’élargit, l’enfant devient de plus en plus autonome dans ses actions. Il ose s’éloigner de ses parents et se différencier d’eux, regardant autour de lui les enfants agir sans pour autant partager leurs jeux.

3. Les jeux à composante affective comme jeter, lancer, frapper, casser les objets, gribouiller, pétrir, déchirer, crier. Ils permettent à l’enfant de dompter ses peurs internes en les déplaçant dans une activité ou un objet. Grandir fait peur, tout change très vite en lui et autour de lui. Par ces jeux il peut alors se sentir fort et courageux, libre et puissant, se laissant aller à exprimer ses émotions difficilement acceptables dans les

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relations. Ils sont donc plus bruyants et actifs que les jeux précédents, amenant l’enfant à se défouler pour dépasser ses excès d’émotions. Les parents posent alors les limites pour le protéger de son immaturité et lui apprendre les règles du « vivre ensemble ». Là où l’enfant semble désobéir en confrontant l’autorité parentale, il ne fait que répondre à un besoin fondamental à son développement, celui de s’affirmer. Il est donc primordial d’instaurer un certain équilibre en posant des règles claires à l’enfant tout en lui laissant des temps d’expression et de liberté.

Il s’agit aussi de la période où l’enfant est peu enclin à partager le support de jeu avec lequel il s’amuse, découvrant la notion de propriété où l’objet lui appartient bel et

© Pixabay - Dariusz Sankowski

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Le saviez-vous ?

En répétant inlassablement la même action, l’enfant s’approprie l’expérience et tente de maitriser quelque chose qui lui échappe, qui le trouble ou qui lui déplait. Par le jeu du « Caché-Coucou », par exemple, où il joue avec plaisir à voir et à être vu, l’enfant découvre petit à petit que l’autre est bien là même s’il ne le voit pas. Il acquiert vers 18 mois la certitude du retour et craint de moins en moins la disparition en ayant la maturité psychique nécessaire pour représenter la personne absente par des images mentales lui permettant de la garder à l’intérieur de lui. Il peut alors supporter de se séparer de ses parents sans craindre de les perdre. Le doudou d’ailleurs, objet/ jouet à forte charge symbolique sur lequel l’enfant reporte toute son affectivité, l’accompagne également dans les épreuves de séparation. Il fait le lien entre lui et l’extérieur.

© Flickr - Sparth

bien. Qu’il demande de l’attention, de l’aide ou un objet, c’est tout de suite qu’il le veut.

Cette attitude laisse surgir des conflits réguliers au moment de s’associer au jeu avec ses pairs et manifeste son incapacité psychique à comprendre que les autres perçoivent les choses différemment de lui.

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4. Les jeux à composante sexuelle et relationnelle tels que jouer à papa, à maman, à l’enfant, au docteur, à se déguiser pour changer de rôle et de statut. Ces jeux d’identification débutent lorsque l’enfant découvre qu’il n’est pas uniquement un enfant mais qu’il est un enfant sexué. Le regard qu’il porte autour de lui change. Curieux, il s’interroge et va à la découverte de l’autre sexe en essayant de comprendre ce qui fait cette différence. Par la présence des parents et le rappel de leurs rôles respectifs il intègre que dans la famille les places ne sont ni symétriques, ni interchangeables.

C’est donc le moment des jeux symboliques c’est-à-dire des jeux du « on fait comme si, on dirait que », favorisant la mise en scène de scénarios imaginaires et utilisant les objets pour autre chose que leur fonction première. C’est le monde du « tout est possible » où l’enfant projette ses préoccupations enfantines et affectives l’amenant à les expérimenter à partir de représentations mentales et à les partager avec d’autres enfants de son âge. Il prend graduellement conscience des points de vue des autres et coopère dans les jeux de groupe où chacun joue un rôle.

5 Les jeux de savoir comme les jeux de raisonnement, de découverte, de construction, de société, les livres à thèmes, les visites de lieux, les découvertes de métiers.

L’enfant grandit, ses habilités évoluent et ses intérêts changent. Il s’intéresse de plus en plus au monde concret qui l’entoure et il est avide d’en comprendre le fonctionnement, se confrontant plus régulièrement au groupe et choisissant parmi ses partenaires

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de jeux du même sexe des modèles, des figures d’identification et des confidents.

Sa curiosité se transforme en s’exprimant à travers des activités intellectuelles, sportives, créatives et sociales où se mêlent la compétition et l’amitié. C’est l’occasion pour lui de comparer ses compétences à celles des autres en prenant conscience de ses habilités et de ses forces particulières.

Quelle place accorder aux jouets ?

Les jouets ne sont pas essentiels au jeu, ils n’en sont que l’instrument. C’est l’usage qu’en fait l’enfant et le plaisir qu’il en retire qui accréditeront le jouet.

Relevons quand même quelques repères qui aideront l’enfant à ne pas se détourner

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trop rapidement d’un jouet. Des jouets à matière sensorielle variable sont à privilégier dès le début de la vie où les sens sont en éveil. Ils sont à agrémenter de jouets facilement préhensibles au moment où l’enfant entre en pleine phase d’expérimentation motrice. La solidité du jouet et ses capacités de transformation sont alors utiles lorsque la période affective et sexuelle de l’enfant est à son apogée tandis que le degré de créativité et de stimulation intellectuelle du jouet peut être favorisé par la suite.

Mais n’oubliez pas : tout objet dans l’environnement de l’enfant peut devenir un matériel de jeu s’il en décide ainsi ! Un peu d’imagination, de spontanéité et de créativité vous aideront à créer des moments ludiques avec lui.

© Flickr - Ville de Miramas

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Jeu libre ou jeu structuré ?

Le jeu libre est une expérience de jeu spontané où l’enfant décide sans contrainte de ce qu’il fait avec le matériel qui l’entoure. Favorisant la fantaisie, l’imagination et la créativité, le jeune enfant s’adonne à une activité innovatrice dont il tire le maximum de plaisir. Ce n’est qu’à l’âge scolaire que le jeu structuré, comportant des règles et consignes à respecter, déterminant l’action à poser et donnant une structure précise à l’activité, trouvera ses adeptes. Avec les enfants d’âge préscolaire il faudra accepter que le jeu structuré déroge quelque peu aux règles établies, subissant les fantaisies de l’enfant.

Un préalable au jeu… la confiance !

Même s’il est naturel pour un enfant de jouer, il faut avant tout qu’il se sente assez en confiance que pour laisser libre cours à son imagination. La peur de perdre la face par exemple, de faire rire de lui ou de créer du désaccord vont indéniablement réduire les moments d’apparition du jeu. Un environnement sécurisant a donc toute son importance.

Mais encore ?

– Du temps libre pour décider à quoi jouer et comment jouer. Cela semble évident et pourtant ! Les journées des enfants sont parfois si chargées qu’ils ne disposent plus que de courts moments pour développer leur plein répertoire ludique.

– Des espaces différents pour faire des expériences nouvelles et toujours stimulantes. L’intérieur d’une maison par exemple n’offre pas les mêmes possibili-

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tés que l’extérieur où l’enfant parfois se transforme en véritable explorateur de l’infiniment petit.

– Du matériel de jeu assez varié que pour éveiller sa curiosité tout en soutenant les différentes sphères de son développement.

– Des partenaires du même âge qui le motivent à essayer lui aussi cette activi­ té. Il va alors poursuivre l’apprentissage des règles de la vie en groupe comme le respect, le partage, le contrôle de soi, la négociation et la coopération.

– Des adultes qui valorisent le jeu, convaincus de son importance dans l’épanouissement global de l’enfant et qui lui autorisent une certaine liberté d’agir en le laissant maître de son univers. À la fois présents sans être intrusifs, ils suggèrent tout en évitant de prendre le contrôle du jeu pour laisser l’enfant choisir, s’affirmer et trouver des solutions. Il importe de ne pas systématiquement transformer le jeu en activité éducative et de partager simplement le moment dans le plaisir et la complicité.

Le jeu, juste une histoire d’enfants ?

Dans le monde des grands, les loisirs représentent la version adulte du jeu s’ils sont source de plaisir, de divertissement et de délassement, permettant de se distraire de son quotidien. Activités sportives, jeux de hasard, fêtes costumées, mots croisés, lecture, peinture, musique, jardinage, bricolage… La liste des intérêts possibles de l’adulte est longue tant elle varie selon ses

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Dossier 13

Témoignages

Charlotte Defgnée et Dominique Monjoie, volontaires à la Maison de Julien de la Clinique de l’Espérance, nous livrent ces quelques réflexions… « Je me suis occupé, avec ma collègue Charlotte, de trois frères âgés de 4 à 10 ans et qui savaient que leur autre plus jeune frère frappé par une maladie incurable allait en finalité rejoindre les anges.

Le jeu a été un facteur d’apaisement et de franches rigolades car, même dans ces moments tragiques, les enfants étaient focalisés sur le moment présent. Et peu importe qui gagnait ! L’essentiel était cette communion de délicieux moments passés ensemble à se divertir dans un climat plus serein et apaisant. Ils ont permis à ces enfants de vivre des instants de bonheur et ce n’est que du positif pour panser de profondes blessures intérieures… » « Partager, être ensemble, s’exprimer ! L’enfant parfois ne s’exprime pas par des mots mais il peut, à travers le jeu, mettre en scène ses peurs, ses croyances, ses pensées comme ses joies et ses interrogations. » goûts et la période de sa vie. Comme le jeu de l’enfant, les loisirs de l’adulte ne sont donc pas une fin en soi mais un moyen éveillant et entretenant du plaisir, de la spontanéité, de la curiosité et de la créativité. Ils contribuent alors à une meilleure forme physique et psychique et maintiennent, par la réalisation d’activités aussi bien motrices

Bibliographie

qu’intellectuelles et sociales, un certain équilibre dans sa vie.

Au-delà des activités elles-mêmes c’est donc cette attitude ludique qui constitue l’essence même du jeu pour l’adulte et amène la joie de vivre à tout âge de la vie. À consommer donc sans modération !

Bedin V., Lhetere H, L’enfant et le monde, Sciences Humaines Éditions, 2015.

Deroo A., Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi, Chronique sociale, 2014.

Ferland F., Et si on jouait ? Le jeu durant l’enfance et pour toute la vie, Ed. de l’Hôpital Sainte-Justine, 2005.

Marinopoulos S., Dites-moi à quoi il joue, je vous dirai comment il va, LLL Les Liens qui Libèrent, 2009.

Marinopoulos S., Jouer pour grandir, yapaka.be, 2013.

14 Formations

VOLONT’R

Les formations chez Volont’R Quand et comment s’inscrire ?

Jusqu’à 10 jours avant le premier jour de formation, par mail à formation@volontr.be ou par téléphone au 02 219 15 62. L’inscription sera effective dès réception du paiement Désistement En cas d’annulation par un participant, Volont’R remboursera ses frais d’inscription s’il s’est ­désisté minimum 15 jours avant le premier jour de formation. Dans le cas contraire, Volont’R se verra dans l’obligation de lui facturer les frais d’inscription.

Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscrits est insuffisant ou en cas de force majeure. La totalité des frais d’inscription sera alors remboursée aux participants.

Tarif préférentiel pour nos membres Tout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préférentiel pour les formations organisées par l’association. De plus, le paiement de l’inscription pour notre formation à l’écoute est remboursé aux volontaires de notre asbl après participation effective aux journées de formation et après avoir effectué 12 fois 4 heures de volontariat.

Engagement Les participants s’engagent à assister à l’entièreté des modules concernés et à respecter les horaires.

La personne de référence pour l’organisation des formations : Séverine Galant ∙ formation@volontr.be ∙ 02 219 15 62 Vous n’êtes pas libre en semaine et avez toujours voulu suivre notre formation à l’écoute ?

NOUVEAU CHEZ VOLONT’R : une formation à l’ÉCOUTE le WEEK-END ! Ne la manquez pas !!

© Pixabay

VOLONT’R

Formations 15

Formation à l’écoute 2 jours

Les samedis 21 octobre et 18 novembre 2017 de 10 h à 16 h 30 (accueil dès 9 h 30) à Bruxelles Formatrice La formation est dispensée par Madame Emmanuelle Charlier, licenciée en psychologie, Public Certificat Européen de psychothérapie, Master Cette formation s’adresse à toute personne qui P.N.L. exerce ou qui va commencer du volontariat relationnel/d’écoute.

Objectif Cette formation a pour but de répondre aux besoins des volontaires, de découvrir comment être à l’écoute de l’autre et d’apprendre à reformuler. Elle développe la théorisation des règles d’une bonne écoute. Elle donne les clefs pour comprendre quand concrètement les volontaires sont écoutés/à l’écoute. Lors de cette formation, les volontaires apprendront, entre autre, le concept de la carte de monde qui est unique pour chacun.

Prix Le prix est de 15 euros pour les membres de Volont’R, les demandeurs d’emploi et les étudiants.

Le prix est de 40 euros pour les personnes extérieures.

Inscriptions Pour s’inscrire, il faut contacter Séverine Galant au 02 219 15 62 ou par mail : formation@ volontr.be et virer sur notre compte IBAN BE39 0682 0117 7219 les frais de formation avec en communication « FO 2017 F nom prénom ».

Quelques témoignages de participants à la formation « Vis ma vie de volontaire : gérer la pression » qui s’est déroulée en mai 2017 à Bruxelles.

témoignages

« C’est la deuxième formation à laquelle j’assiste chez Volont’R. J’ai déjà fait la formation à l’écoute et aujourd’hui c’était magnifique. J’ai appris beaucoup de choses. Emmanuelle nous a donné des astuces pour sortir du stress, rester vraiment calme. En plus, je ne parle pas très bien le français et la façon dont c’est expliqué est très facile à comprendre, c’est bien pour moi. » Tiar Rkia, volontaire à Bruxelles « J’avais déjà assisté à la formation à l’écoute avec Emmanuelle. J’avais vraiment bien aimé cette formation qui m’avait donné des techniques pour bien écouter : en tant que volontaire, c’est important. À la formation d’aujourd’hui, ce qui était bien c’est qu’Emmanuelle est partie de nos situations vécues et qui nous stressaient. Elle nous a ensuite donné quelques petits outils pour parer au stress et à la pression. Je trouvais enrichissant de partir de notre vécu, du concret. » Manon Richir, volontaire à Namur

16 Quoi de neuf ?

VOLONT’R

Les nouveaux administrateurs Première partie Lors de l’assemblée générale du 22 avril à Liège, six nouveaux administrateurs ont été élus.

Nous vous proposons de découvrir le témoignage de trois d’entre eux, et les autres me direz-vous… Dans le carnet suivant, pardi !

Anne-Alexandra FOURNIER Je suis française de nationalité mais belge d’adoption depuis 2010 : les nombreux bienfaits de la culture belge (surtout les bières et l’humour) ne m’ont pas laissé d’autres choix que de rester et d’épouser un belge histoire de m’enraciner pour de bon. Je travaille à l’Université Saint-Louis – Bruxelles depuis toujours, d’abord comme assistante en science politique puis comme chargée de projets, notamment pour le service de la coopération académique au développement : je suis la collaboratrice exécutive des professeurs et chercheurs dans leurs programmes mis en place avec nos partenaires, surtout l’Université du Burundi et les Universités de la RDC. J’espère pouvoir me rendre utile chez Volont’R et représenter au mieux les intérêts de l’association et tout le merveilleux travail effectué par ses membres et salariés.

Félix FRANCOIS Bonjour à tous, Je me présente, je m’appelle Félix François, j’ai 27 ans et de profession je suis assistant social. En gros, j’essaye de promouvoir le bien-être tous les jours. J’ai eu l’occasion de travailler avec et pour les volontaires à la Clinique Saint-Jean à Bruxelles. En quittant la clinique, je voulais faire un volontariat et ceci avec un but assez clair : être au service des volontaires. Et me voici. J’espère être à la hauteur de vos attentes.

Jérôme DERYCKE J’ai toujours eu envie, à ma façon, d’apporter quelque chose aux autres. Je suis sensible à l’éducation, la tolérance et l’ouverture d’esprit. C’est pourquoi j’ai été interpellé par la mission de Volont’R. Je suis admiratif des personnes qui œuvrent à encourager l’échange et le contact humain, et j’espère que mon temps et mon expérience seront utiles à l’ASBL !

VOLONT’R

Quoi de neuf ? 17

Nouvelle personne dans l’équipe

Mélanie Thirion – animatrice Bulle d’Oxygène NAMUR Bonjour à tous, Ancienne volontaire pour le projet « Bulle d’Oxygène », je suis de retour dans cette asbl, en tant qu’animatrice, en vue de développer ce magnifique projet dont j’ai fait partie : du volontariat auprès de jeunes atteints d’un cancer…

Psychologue et massothérapeute, je suis sensible au corps et aux émotions qui l’habitent. Je suis intimement persuadée que le corps et l’esprit sont liés. Quoi de mieux donc que d’apaiser les esprits des patients le temps d’une rencontre, d’un instant… afin d’apaiser peut-être, ou en tout cas, de leur faire oublier lors de cette rencontre, leurs souffrances corporelles.

C’est donc pour promouvoir cette philosophie que j’ai accepté de développer le projet « Bulle d’Oxygène » dans les régions de Namur, Marche et Bastogne. J’espère ainsi permettre au plus grand nombre d’entre vous, chers volontaires ou futurs volontaires, de pouvoir réaliser cette belle action…

Au plaisir de vous rencontrer et d’échanger ensemble des milliers de sourires et de rires (parce qu’on en a jamais assez…) !

Mélanie Thirion

Départ d’Anne-Sophie SARTORI Nous vous annonçons le départ d’Anne-Sophie Sartori en tant qu’animatrice de la région de Bruxelles. Dès ce mois d’août, une nouvelle personne a été engagée : Alicia De Meyer. Nous lui souhaitons la bienvenue !

18 Régions à la Une PROVINCE DU BRABANT WALLON

VOLONT’R

Rencontre inter-régionale Comme vous le savez déjà, les volontaires brabançons, de Bulle d’Oxygène et montois vont se retrouver cet automne pour une rencontre inter-régionale à Bruxelles. Au programme : un subtil mélange de découvertes de la ville, de gastronomie conviviale et de culture, sans oublier le partage avec les autres volontaires de notre association. Moi, j’y serai !

Pas encore inscrit ? Contactez-nous pour avoir toutes les infos et vous inscrire : severine@volontr.be 02 219 15 62

Envie d’aider une asbl ou une ONG ? !

Rappelez-vous, VOUS, volontaires, avez la possibilité de faire soutenir un projet de solidarité ! Je suis persuadée qu’il y a près des chez vous ou à l’autre bout du monde une association, une ONG ou une institution qui manque de moyen financier pour concrétiser ses projets.

Cette année, nous avons décidé d’organiser une réunion de présentation et de vote commune avec la province de Hainaut. La somme disponible pour le financement des projets des deux provinces s’élève à plus de 680 euros. Ne laissez pas passer cette occasion d’être solidaire et contactez-nous sans tarder pour plus de renseignements !

RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE

Départ d’Anne-Sophie Nous vous annonçons le départ d’Anne-Sophie Sartori en tant qu’animatrice de la région de Bruxelles. Dès ce mois d’août, une nouvelle personne a été engagée : Alicia De Meyer.

Nous lui souhaitons la bienvenue ! Pour tout contact : alicia@volontr.be 02 219 15 62

Développement de Bulle d’Oxygène dans d’autres régions Cela fait maintenant près de 7 ans que nous encadrons le groupe de volontaires « Bulle d’Oxygène ». Lors de leurs visites, ces volontaires apportent un peu de soleil à des adolescents et de jeunes adultes, soignés pour un cancer dans un service hospitalier. Dès la reprise de cette activité, nous voulions pouvoir la développer en dehors de la région de Bruxelles.

C’est maintenant chose faite avec tout prochainement la mise en place de ce volontariat particulier au sein de la clinique Sainte-Elisabeth à Jambes et, depuis le mois de mai, au sein de la clinique Saint-Joseph à Liège. La mise en place et l’encadrement de cette activité en Wallonie ont été rendus possible par l’engagement en janvier 2016 de Laura Bigatinni et de Mélanie Thirion en mai de cette année (voir rubrique « Quoi de neuf ? »).

Si vous désirez rejoindre cette équipe de volontaires, une formation préalable organisée en collaboration avec la Fondation Contre le Cancer se déroulera le 23 septembre.

Renseignements et inscriptions auprès d’Olivier Gerards : 02 219 15 62 olivier@volontr.be

VOLONT’R

Régions à la Une 19

Rencontre conviviale Par une belle après-midi du mois de juin, une dizaine de volontaires de la province de Hainaut ont répondu présent à notre invitation à venir passer un bon moment placé sous le signe de l’échange et du partage d’expérience. Ce fut également l’occasion de parler de l’assemblée générale de Liège, d’évoquer les projets Solid’R soutenus par la région mais aussi de discuter des projets à venir. Il a été entre autre question des moyens financiers pour le soutien de projets, d’une formation sur la « bientraitance » qui serait organisée à Mons en 2018 et d’une rencontre interrégions à Bruxelles (voir ci-dessous). La réunion s’est terminée par une visite très instructive du service des soins palliatifs, visite rendue possible par l’absence de patients suite à des travaux. Merci aux responsables et aux volontaires de la Maison Comtesse (service de soins palliatifs du CHR Mons-Hainaut) pour leur accueil. Merci également à Yvette pour ses galettes, tartes et autres gourmandises.

Rencontre inter-régionale En 2015, dans le cadre de Mons -Capitale Européenne de la Culture, quelques volontaires bruxellois engagés dans Bulle d’Oxygène avaient fait le déplacement pour participer à une journée de découvertes et de rencontres en compagnie des volontaires du Hainaut.

Vu le succès de cette journée, il nous semblait logique de rendre cette invitation. Nous nous retrouverons donc cet automne pour une rencontre inter-régionale à Bruxelles. Au programme : un subtil mélange de découvertes de la ville, de gastronomie conviviale et de culture, sans oublier le partage avec les autres volontaires de notre association.

Pas encore inscrit ? Contactez-nous pour avoir toutes les infos et vous inscrire : olivier@volontr.be 02 219 15 62

Appel à projets Faut-il vraiment vous rappeler que vous avez la possibilité de faire soutenir un projet de solidarité en Belgique et à l’étranger ? Je suis persuadé qu’il y a près des chez vous ou à l’autre bout du monde une association, une ONG ou une institution qui manque de moyen financier pour concrétiser ses projets.

Cette année, afin notamment de dynamiser les échanges, nous avons décidé d’organiser à Mons, une réunion de présentation et de vote commune avec la province du Brabant wallon. La somme disponible pour le financement des projets des deux provinces s’élève à plus de 680 euros.

Ne laissez pas passer cette occasion et contactez-nous sans tarder pour plus de renseignements.

PROVINCE DE HAINAUT

20 Régions à la Une PROVINCE DE LIÈGE LIÈGE

VOLONT’R

Des outils pour accompagner au mieux les enfants ou ados en crise À la mi-juin, des volontaires de Liège engagés auprès d’enfants se sont retrouvés pour une formation assez dense sur la thématique de la gestion de crise chez des enfants ou ados. Voici ce que les volontaires retiennent de cette journée :

témoignage

Finalement, une crise chez un jeune est toujours liée à un besoin. C’était donc intéressant de reparcourir tous les besoins, qu’ils soient plus visibles ou plus oubliés. La formation nous a permis d’apprendre à mieux identifier ces besoins… Beaucoup de notions ont été abordées mais cela demande un peu de temps pour décanter.

Une journée pour approfondir certains aspects et parler notamment du deuil sera donc programmée dans le courant de la fin d’année. Si vous êtes intéressé(e), prenez contact.

Une autre façon d’amener un parfum de vacances dans les hôpitaux Merci à Jocelyne, volontaire en revalidation à la clinique de l’Espérance, pour cette chouette idée de déco. Eh oui, être volontaire, c’est aussi apporter ses talents et toutes sortes de petites attentions aux patients. Ici, des couloirs décorés sur le thème de l’été et des vacances, pour mettre un peu de couleur et de soleil même au sein de l’hôpital.

N’hésitez pas à partager ces bonnes idées dans vos lieux de volontariat respectifs et à nous envoyer une petite photo pour notre page Facebook.

Les Bel-J de retour dans nos institutions Les Bel-J, ce sont tout simplement des jeunes originaires de Flandre ou des cantons de l’Est qui souhaitent faire du volontariat et en même temps pratiquer le français et mieux connaitre la Belgique francophone. C’est donc l’occasion de belles rencontres intercommunautaires et d’ouverture. Merci à toutes les institutions qui ont accueilli ces jeunes en leur faisant découvrir la chaleur liégeoise.

VOLONT’R

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Apéro-débriefing de septembre pour bien lancer l’année

VERVIERS

Retrouvons-nous autour d’un verre pour échanger sur nos expériences de volontariat de l’année écoulée. Ce sera également l’occasion de rencontrer les nouveaux volontaires de la région. Et cette année, on essaie une nouvelle formule : on se retrouvera donc en soirée.

Bloquez votre vendredi 8 septembre, à partir de 17 heures. Plus d’infos par mail ou courrier.

Réunion des projets Solid’R Vous connaissez la chanson : votre volontariat permet de faire d’une pierre deux coups et c’est bien précieux ! Nous nous retrouverons le samedi 11 novembre à 10 heures à la clinique Sainte-Élisabeth pour choisir les projets qui seront soutenus dans notre région.

N’hésitez pas à prendre contact avec Stéphanie : steph.stoquart@gmail.com ou avec Hélène : helene@volontr.be

Parler de son volontariat au Salon du volontariat de Verviers Eh oui, le samedi 21 octobre, c’est le Salon du volontariat à Verviers et nous cherchons des volontaires prêts à donner envie à d’autres personnes de se lancer dans cette belle aventure humaine. Venez partager ce que vous vivez en tant que volontaire le samedi 21 octobre dès 10 heures à l’hôtel Verviers.

Rencontre des chefs de service de la clinique Sainte-Élisabeth Il y a eu beaucoup de changements au niveau des services au sein de la Clinique SainteÉlisabeth ces deux dernières années. Une rencontre est donc prévue prochainement avec les chefs des différents services de la clinique pour prendre le temps de présenter à nouveau notre asbl et voir comment continuer à collaborer au mieux.

Au revoir Bénédicte et MERCI Après plus de 12 ans en tant que responsable régionale, Bénédicte Jacquet a décidé d’arrêter son volontariat.

Pour tous les jeunes dont leur volontariat a aidé à s’orienter dans leur choix d’études, les patients qui ont reçu la visite de nos volontaires et les professionnels qui ont été accompagnés, un temps, par nos volontaires, MERCI Bénédicte ! Ton engagement, ton professionnalisme, ton soutien dans le développement du volontariat sur la région et ton enthousiasme étaient précieux !

Bonne route à toi !

PROVINCE DE LUXEMBOURG ARLON ET LIBRAMONT

22 Régions à la Une

VOLONT’R

Retour d’un jeune volontaire de la clinique de Libramont

témoignage

« Ce fut une expérience géniale qui permet de bien être en immersion et de renforcer son vœux d’avenir dans ce métier. J’ai été très bien accueillie autant par Volont’R que par l’hôpital. […] Je suis ravie d’avoir pu aider et cela m’a permis de décrocher un emploi en maison de retraite grâce à l’expérience acquise. » Aurélie, volontaire à la clinique de Libramont

MARCHEEN-FAMENNE

Bienvenue !

Nous avons le plaisir d’accueillir Maud Chaboteau comme responsable régionale pour Marche-en-Famenne. C’est avec son soutien en région que nous allons encadrer les jeunes volontaires qui iront à l’Hôpital Princesse Paola, durant les vacances, pour découvrir le monde médical ou durant l’année, pour une retraite sociale en brancardage. Laissons-là se présenter :

témoignage

« J’ai 31 ans, j’habite dans la belle commune rurale de Durbuy et, depuis septembre 2016, je suis l’heureuse maman d’une petite Victoria.

J’ai étudié le droit à l’Université de Liège et j’ai exercé durant sept ans la profession d’avocat. Peu à peu, j’ai senti qu’au Barreau, il me manquait des ingrédients essentiels à mon épanouissement professionnel : de l’humanité, de l’altruisme et de l’authenticité.

J’ai alors décidé de me former au coaching, à l’école de Sonia Piret.

Aujourd’hui, en plus de mon emploi de clerc de notaire, j’exerce en tant que coach en développement personnel et coach scolaire. Ainsi, j’apporte mon aide à celles et ceux qui aspirent à accroitre leur degré d’épanouissement dans leur vie privée ou professionnelle et je réfléchis avec eux aux stratégies de changement qui leur permettraient d’atteindre cet objectif de « mieux-être ». En outre, par le coaching scolaire et d’orientation, j’accompagne les jeunes dans leur réflexion quant à leur choix d’études et dans la réussite de celles-ci.

C’est assez naturellement que j’ai été attirée par ce poste de responsable régionale bénévole chez Volont’R. En effet, j’adore l’idée, d’une part, de contribuer modestement à aider les jeunes à affiner leur choix d’études et d’autre part, de promouvoir auprès d’eux le volontariat et toutes les richesses qu’il a à apporter à qui saisit l’opportunité de l’expérimenter.

D’ailleurs, en véritable convaincue de la dimension largement « win-win » du volontariat, j’anime aussi de manière bénévole des ateliers philo-méditation en maison de repos et

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je suis responsable d’activités Hestia à la Maison Croix-Rouge Ourthe & Aisne.

C’est donc pleine d’enthousiasme, d’envie et de cœur que je me lance dans cette nouvelle aventure qui, j’en suis sûre, me nourrira et qui, je l’espère, vous apportera. »

Temps de débriefing avec les volontaires namurois Le 15 juin, nous nous sommes retrouvés à une petite dizaine dans la maison d’accueil des Sauverdias à Jambes pour un temps de partage sur l’expérience de volontariat de chacun.

Voici quelques retours de volontaires :

témoignage

« Pour moi, être volontaire aux Sauverdias, c’est une véritable école de vie… J’apprends tous les jours de l’expérience des anciens. » « En venant comme volontaire aux Sauverdias, j’ai pris conscience de ce que vivent d’autres personnes et j’essaie de leur permettre d’avoir du plaisir quand ils viennent ici. » « Moi, ce qui me marque, c’est l’accueil qu’on reçoit et en rentrant chez moi, je suis fatiguée mais je sens que j’ai rendu ma journée « utile ».

En plus de la rencontre aux Sauverdias, quelques volontaires d’autres institutions ont également pris le temps de se retrouver et de partager sur leur vécu comme volontaire.

Un beau moment d’échange de différentes expériences, que ce soit en école de devoirs, en centre pour personnes handicapées ou en hôpital psychiatrique. Merci à tous d’avoir été présents.

Les projets Solid’R, ce sera en décembre mais pensez-y déjà !

Ce fut également l’occasion de rappeler la possibilité pour les volontaires de présenter un projet et les conditions qui y sont liées. La réunion des projets solid’R aura lieu au mois de décembre et les projets doivent arriver pour début novembre au plus tard. Comme le temps passe vite, n’hésitez pas à réfléchir à des idées dès maintenant. Pour plus d’infos : envoyez-moi un mail à helene@volontr.be

À la recherche d’un nouveau responsable régional (RR) pour Namur En raison d’un nouveau boulot bien prenant, Charlène ne pourra plus continuer son rôle de responsable régionale. Nous sommes donc à la recherche d’un nouveau responsable pour la région. Pour plus d’infos, contactez-nous.

PROVINCE DE NAMUR

24 Institutions

PARTEN’R

Être volontaire au Home de la Communauté française à Liège : pourquoi pas vous ?

Le Home d’Accueil de la Communauté française (HACF) accueille des enfants de 4 à 13 ans venant en priorité de l’enseignement spécialisé.

Nous avons rencontré Sophie Derouaux, directrice du Home, qui nous parle de ce lieu et de ce que les volontaires peuvent y apporter.

Quels enfants sont accueillis chez vous ?

Nous accueillons au maximum 50 enfants dont 18 filles et 32 garçons. 90 % des enfants qui vivent chez nous pendant la semaine sont suivis par le Service d’aide à la jeunesse ou le Service de protection judiciaire (SAJ et SPJ). Nos petits pensionnaires sont soit dans l’enseignement maternel, soit dans l’enseignement primaire et nous travaillons avec une vingtaine d’écoles différentes.

Quels peuvent être les contextes des enfants ?

Dans la majorité des cas, les enfants proviennent de familles très précarisées. Ils sont dès lors placés chez nous car ils ont besoin de structure, de repères, de cadre et d’attention que leur famille ne peut pas leur offrir.

Que peut apporter un volontaire au HACF ? Quelles sont ses missions ? Étant donné le nombre important d’enfants chez nous, le volontaire apporte une aide individualisée. Voici comment il peut accom-

pagner les enfants : accueil des enfants dès le retour de l’école ; prise du goûter avec eux ; petite activité libre accompagnée ou activité avec un petit groupe si le volontaire s’en sent capable et en a envie ; prise du souper avec eux ; accompagnement à la douche ; petite activité calme le soir. Nous sommes ouverts à toutes les propositions !

Quel profil de volontaire recherchezvous ? (Ses qualités ? Son expérience ?

Sa disponibilité ?…)

Pour pouvoir s’épanouir dans notre contexte, il est préférable que le volontaire aime le contact avec les enfants qui sont réputés « remuants » et puisse faire preuve de patience à leur égard. Il doit être conscient qu’ils peuvent parfois présenter des comportements extrêmes que nous devons canaliser. Cependant, les enfants sont avides d’activités et de jeux qui leur permettent de s’extérioriser. Toutes les idées sont les bienvenues pour un accompagnement en petits groupes ou en individuel. Notons néanmoins que la communication entre les adultes est primordiale et le volontaire fera partie intégrante des échanges que nous pourrons avoir au sujet des enfants. Le Home est ouvert toute l’année, de septembre à juin.

Si ce type de volontariat vous attire, prenez contact avec Michelle Delacroix, responsable régionale au 04 371 50 82 ou avec Hélène Errembault, animatrice Liège-Verviers : helene@volontr.be

PARTEN’R

Établissements scolaires 25

Les retraites sociales, une belle expérience enrichissante !

témoignages

L’année scolaire se termine et les retraites sociales aussi !

Que retenir ? Une aventure agrémentée de découvertes, de partage et de rencontres !

Un mercredi pas comme les autres, car aujourd’hui, je suis volontaire au sein de l’hôpital de la clinique Saint-Joseph à Liège. J’étais avec trois autres amies de l’école l’IPH à Herve pour une retraite de dernière année secondaire.

Nous avons été accueillis à la limite comme des rois. Ma maman ayant travaillé là-bas il y a quelques années, j’ai fait connaissance avec ses anciennes collègues et j’ai été, comme mes amies, très bien entouré et accueilli.

Lors de cette première journée, j’ai eu peur de ne pas me sentir à ma place et ce fut tout le contraire car la relation volontaire et patient s’est passée à merveille. PenDans le cadre de nos « retraites » c’est-à-dire d’activités dant toute la journée, j’ai fait connaissance avec des qui permettent à nos jeunes de se retirer du quotidien, patients extraordinaires, gentils et agréables. Ceux-ci nous proposons un partenariat avec l’association Vome racontaient avec fierté leur vie très enrichissante lont’R. Trois jeunes se sont donc vus « enrôlés » dans une et comment ils se sont retrouvés à l’hôpital. Cermaison de repos et dans une clinique afin de se mettre tains d’entre eux y étaient pour encore beaucoup à disposition de service pendant 3 jours après avoir eu de temps et voir la détresse des gens sur leur visage un premier entretien leur explicitant leur « mission ». Les me faisait quand même assez mal. Pendant ces trois témoignages de ces 3 jeunes concernant leur évaluation jours, les brancardiers étaient vraiment contents de de cette expérience sont plus que positifs comme en notre travail et de notre volonté à vouloir absolument attestent les remarques suivantes : les aider et rassurer les patients […]. J’ai vraiment « C’était une très belle expérience très enrichissante et adoré cette retraite et c’est sans problème que je nous étions entourés par un personnel et des résidents m’engagerais à nouveau pour l’association Volont’R bien sympathiques et accueillants. » au sein de l’hôpital. Continuez votre action comme « Les activités réalisées durant cette expérience étaient cela […]. très bien et nous ont fait découvrir le monde médical. » Charles Vannerum, « Je me suis bien amusée et nous étions très bien accueilélève à l’Institut de la Providence à Herve lis. » En résumé, voici trois belles journées qui ont permis à nos jeunes de découvrir un univers et peut-être de se découvrir.

Merci à Volont’R pour son initiative et sa collaboration.

L’équipe éducative de l’Institut Saint-Roch, Theux

26 Projets solid’R

SOLID’R

Les projets Solid’R de Bruxelles Le vendredi 23 juin, ce fut au tour des volontaires de Bruxelles de voter pour leurs projets.

Comme vous le savez sûrement, depuis l’année passée, afin de soutenir l’action des projets Solid’R en lien avec notre règlement, un comité de lecture a été mis sur pied. L’objectif de celui-ci est de relire, en amont de la réunion, les dossiers de candidature des projets afin de s’assurer que ceux-ci sont complets et qu’ils répondent bien aux critères du règlement.

Après cette étape, c’est au tour des volontaires de Bruxelles de voter pour le projet qu’ils souhaitent soutenir. Ils peuvent soutenir plusieurs projets.

Grâce au volontariat des volontaires de Bruxelles, il y avait en caisse cette année : 5 187,34 euros.

Trois projets ont été retenus : R Le projet Théâtre Forum au Burkina Faso, présenté par Laurence Ackermans, via l’ONG Quinoa.

R Le projet service communautaire aux Philippines, présenté par Célia Pigeon, via l’ONG Quinoa.

R Le projet de soutien à l’apprentissage des enfants autistes, présenté par Madhu SHARMA.

SOLID’R

Suite aux votes, les sommes attribuées ont été les suivantes : R 1 052,93 euros pour le projet Théâtre Forum au Burkina Faso R 1 263,51 euros pour le service communautaire aux Philippines R 1 696,24 euros pour le soutien à l’apprentissage des enfants autistes Le total distribué est de 4 012,68 euros.

Il reste donc un peu d’argent si dans d’autres régions vous avez des projets, mais pas d’argent. N’hésitez pas à en faire part à votre animatrice-teur de région.

Lorsque les projets seront réalisés, vous aurez un témoignage de chacun d’entre eux et peut-être une petite capsule vidéo visible sur notre site… N’hésitez pas à y jeter un œil…

Via un carnet du Volont’R ultérieur, et pour le mois de juin 2018 au plus tard, vous saurez tout de la réalisation des trois projets retenus…

En primeur, voici quelques photos des deux projets Quinoa…

Projets solid’R 27

Où s’adresser ?

Siège central Avenue des Arts 10-11 bte 14 • 1210 Bruxelles T 02/219.15.62 T 02/223.33.56 info@volontr.be www.volontr.be Retrouvez Volont’R sur Facebook Coordination Martine De Booseré martine.deboosere@volontr.be Solange Deberg soladjointe@volontr.be Service comptabilité Michel Van Damme michel@volontr.be Cellule communication Delphine Crombez delphcommu@volontr.be Alicia De Meyer Bulle d’Oxygène Olivier Gerards (animateur région de Bruxelles) olivier@volontr.be Laurence Van de Werve (responsable Bruxelles) xaviervandewerve@msn.com Marie Martin (responsable Bruxelles) mm.graphologie@skynet.be Laura Bigattini (animatrice région de Liège) laura@volontr.be 0479 116 528 Mélanie Thirion (animatrice région de Namur) melanie@volontr.be 0477 588 034 Province du Brabant wallon Séverine Galant (animatrice) severine@volontr.be Marie Renson (responsable) rensonmfl@gmail.com 0474 458 503 Région de Bruxelles‑Capitale Alicia De Meyer (animatrice) alicia@volontr.be Olivier Gerards (animateur) olivier@volontr.be Province de Hainaut Olivier Gerards (animateur) olivier@volontr.be La Louvière Olivier Gerards (animateur) Mons Yvette Derbaix (responsable) yvette.derbaix@proximus.be 065 65 51 84 Province de Liège Hélène Errembault (animatrice) helene@volontr.be Delphine Crombez (animatrice) delphine@volontr.be Liège Michelle Delacroix (responsable) michelle.delacroix@outlook.com 04 371 50 82 Verviers : Stéphanie Delhez (responsable) steph.stoquart@gmail.com 087 39 87 17 Province de Luxembourg Arlon-Virton-Libramont-Bastogne Séverine Galant (animatrice) severine@volontr.be Marche-en-Famenne Maud Chaboteau (responsable) maud.chaboteau@gmail.com 0474 779 795 Province de Namur Hélène Errembault (animatrice) helene@volontr.be

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