Le carnet du Volont'R n°92

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Bureau de dépôt : 1060 Bruxelles 6 • Trimestriel (décembre 2012 - janvier - février 2013) • Éd. resp. : Martine De Booseré, 43 rue de la Charité, 1210 Bruxelles

Belgique-Belgïe PP 1060 Bruxelles 6 1/1528 P003497

r • févrie décembre 2012 • janvie r 2013 92

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Sommaire Rep’R Qui sommes-nous ? Site à la Une Formations extérieures Fais passer… Dossier Le bien-être ou la place de l’humain

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Agenda

VOLONT’R Formations 18 · Formation « Écoute et Communic’Action » · Formation « Écoute de base » · Formation « Accompagner la personne âgée lors de son entrée en maison de repos » Quoi de neuf ? 20 · Nous y étions… Régions à la Une

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15 décembre → Bruxelles Opération coup de sapin

p. 22

Janvier-février 2013 → Namur Formation « Écoute et Communic’Action »

p. 18

Fin avril, début mai 2013 → Bruxelles Formation « Écoute de base »

p. 18

13 et 21 mai 2013 → Bruxelles p. 19 Formation « Accompagner la personne âgée lors de son entrée en maison de repos »

pARTeN’R Institutions 28 Présentation de « La Clairière-Arlon » asbl Établissements scolaires 29 Retraites sociales

sOLid’R Projets solid’R 30 Du sport pour les enfants nomades du Liban Fonds Camille Lambert 31 Le comité du Fonds Camille Lambert se renouvelle !

Colophon Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos flickr, shutterstock.com, Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».


Édito Bonnes résolutions… La fin de l’année qui approche est souvent synonyme de bilan sur les mois écoulés. Que vais-je retenir de 2012 ? Quels sont les événements qui ont influencé ma route et mes choix ? Quelles sont les personnes qui ont croisé mon chemin et qui depuis m’accompagnent ? Combien de projets ont été réalisés, abandonnés ou carrément oubliés ? Décembre, c’est aussi le moment où l’on se projette dans l’année à venir… Moment où l’on peut, par exemple, rédiger une liste d’intentions… bonnes ou pas… à vous d’en juger… Être présent le 20 avril pour fêter les 50 ans de Volont’R. « Liker » la page Facebook de Volont’R. Participer une deuxième fois à l’Oxfam Trailwalker (www.oxfamtrailwalker.be). Passer plus de temps avec mes enfants et ma famille. Continuer mon engagement dans le volontariat. Manger plus de produits Bio, équitables ou de proximité. Arrêter de râler juste parce qu’il pleut ou qu’il fait trop chaud. Relativiser mes petits soucis. Trier et ranger mes photos, sans oublier de les offrir aux personnes concernées. Laisser ma voiture au garage et sortir (encore) plus souvent mon vélo. Boire moins de café et manger plus de fruits. Couper la télévision lorsqu’il n’y a rien de vraiment intéressant (c’est-à-dire souvent). p Prendre du temps pour faire des choses que j’aime, avec des gens que j’apprécie.

p p p p p p p p p p p p

Au nom de toute l’équipe de Volont’R, je vous souhaite de très joyeuses fêtes et une année 2013 débordante de rencontres et d’expériences enrichissantes. Et n’oubliez pas ! Rendez-vous le 20 avril pour fêter les 50 ans de votre asbl !

Olivier Gerards


4 Qui sommes-nous ?

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Fondée au début des années 1960, Volont’R (anciennement Volontariat d’Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Commu­ nauté française. Notre objectif principal est de promouvoir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social. Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Région wallonne, du volontariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées… Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement personnel au travers, notamment, d’une prise d’autonomie, d‘une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires. Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de différentes manières : volontariat hebdo­ madaire dans un service hospitalier, animation d’une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche… Nous collaborons également étroite­ ment avec les établissements sco­ laires dans le cadre de l’organisation de re­ traites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée…) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs. Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financièrement des projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant que volontaire chez nous, vous avez ainsi la possibilité de proposer un projet qui vous tient Volont’R, c’est chaque année : à cœur et pouvoir le concrétiser ! (Voir rubrique Projets solid’R.) k  Des volontaires de tous âges, dont près de 500 jeunes qui s’enga­gent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de personnes âgées ou handicapées. k  150 institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie. k  Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.


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Repè’r Qui sommes-nous ? 5


6 Site à la Une

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Le portail des soins palliatifs en Wallonie www.soinspalliatifs.be Nous allons vous présenter le portail complet de la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs. Cette fédération poursuit les objectifs de diffuser la culture palliative et de maximiser les soins et le soutien apportés au patient en fin de vie et à ses proches. La Fédération Wallonne des Soins Palliatifs (FWSP) organise des groupes de travail qui permettent aux acteurs des soins pal­ liatifs de réfléchir, de se concerter, d’échan­ ger sur leur pratique. Dans cette politique d’échanges de pratiques, cette fédération a déve­ loppé un portail web « www.soinspalliatifs.be », qui a été mis en ligne le 10 octobre 2008 lors d’un colloque intitulé « soins palliatifs, éthique et pluridisciplinarité ». Ce « Portail des soins palliatifs en Wallonie » est une véritable ressource pour les soignants, les patients et leur famille. Ce site est un outil repère pour tous ceux qui cherchent des infor­ mations sur les soins palliatifs en Wallonie. Ce portail est construit sur quatre fonctionnalités. Les internautes peuvent naviguer dans les rubriques : aides et soutien, documentation, formation et agenda. La rubrique « Aides et soutien » présente de manière exhaustive les mesures existantes pour favoriser au mieux le confort du patient et de ses proches. Ces aides peuvent être financières ou tout simplement pratiques. Vous pouvez également découvrir la rubrique « Documentation » qui permet d’améliorer une recherche documentaire, de confronter sa réalité à d’autres, de prendre connaissance de ce qui se fait ailleurs et de découvrir de nouvelles techniques. Les rubriques « Formation » et « Agenda » restent des rubriques classiques mais sont mises à jour régulièrement. Ce portail est ouvert à tous et si vous souhaitez écrire un article, parler d’une actualité, réagir par rapport à un événement ou une intervention, démontrer la validité d’une technique médicale, présenter une activité associative, ce portail vous en donne l’occasion. En naviguant dans le site, vous pourrez découvrir des témoignages sur les histoires de fin de vie, sur des moments particuliers, des rencontres exceptionnelles, des temps forts, des paroles et des échanges.


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Formations extérieures 7

Í Voici deux formations d’organismes extérieurs qui pourraient vous intéresser.

Le saviez-vous ? En tant que volontaire chez Volont’R, si vous souhaitez suivre une formation à l’extérieur, vous avez droit à un forfait de formation de 75 euros par an : il suffit de nous envoyer votre attestation de suivi de formation.

Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente Enfants et adolescents au comportement violent Comment faire face concrètement à la violence ? Comment développer des comportements et des attitudes adaptés ? Comment mener la prévention de la violence ? Et en cas de crise, comment agir concrètement et assurer le suivi de la situation traumatique ? La formation propose d’explorer des pistes de réflexion et d’aborder les pratiques éducatives qui apportent des réponses à la violence verbale, physique, directe ou indirecte, venant de la part d’enfants ou adolescents. R Bruxelles (dates à convenir – trois jours). De 9 h 30 à 16 h 30. 02 511 25 87 www.ligue-enseignement.be

Office de la Naissance et de l’Enfance Contes à l’envers : quand Cendrillon sème des cailloux Une formation pour jouer avec les histoires, les couper, les réassembler et former une toute nouvelle histoire, dans un beau livret artisanal ! Outil créatif pour susciter l’intérêt pour la lecture des contes, redécouvrir les grands classiques, s’approprier des outils plastiques et établir ou développer sa relation à l’écrit par l’élaboration d’un livret. R La Louvière­Hainaut. Les 4, 5, 7 février 2013. C­PAJE : 04 223 58 71 Contact : Bruxelles 02 542 12 11 www.one.be


8 Fais passer…

Repè’R

Cette fois-ci, on vous propose de découvrir les difficultés qui peuvent se poser lors d’un événement traumatique en institution mais aussi de traverser l’Atlantique pour voir ce qui se fait de beau dans la région de Québec…

Événement traumatique en institution Lorsqu’un événement violent ou accidentel surgit dans une institution, c’est tout un système qui en est impacté. Faire face à cet événement devient, dès lors, une nécessité. Qu’il s’agisse des bénéficiaires, des personnes qui y travaillent ou de l’institution elle­même, chacun sera amené à s’ajuster pour qu’un nouvel équilibre advienne et que la vie puisse reprendre son cours. Or, cela s’avère souvent difficile car la crise vient révéler les failles de tout système. Ceci peut rendre inutilisable les ressources en présence. Ce livre propose des repères pour penser la crise et ses effets pour que chacun, à son niveau, puisse inventer une façon de réagir la plus respectueuse de ses propres besoins et de ceux d’autrui. Sommaire Vivre le choc et y faire face Passé le choc, assurer la transition Veiller au retour d’un équilibre Delphine Pennewaert est psychologue clinicienne, formatrice et consultante.Thibaut Lorent, psychologue clinicien et psychothéra­ peute. Ces deux auteurs ont travaillé ensemble plus de 15 ans sur le terrain de la crise et particulièrement dans le développement et la mise en œuvre de projets de prévention dans le champ de la victimologie et de l’aide psychosociale en situation de catastrophe. Une version téléchargeable est disponible sur le site www.yapaka.be.


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Fais passer… 9

Cap sur les jeunes bénévoles Tracez votre chemin : un guide pratique à l’intention des organismes qui souhaitent faire une place aux jeunes bénévoles, par Marie-Josée Ouellet, secrétaire à l’action communautaire autonome et aux initiatives sociales. La force de nombreuses organisations repose sur les efforts de milliers de bénévoles. Le recru­ tement, la formation et la fidélisation des bénévoles posent cependant des défis importants, particulièrement dans un contexte où l’action bénévole est en pleine mutation 1. Notamment, les jeunes de 15 à 34 ans — qui composent 26 % de la population au Québec — représentent un potentiel de relève significatif, en plus de constituer un apport bienvenu au sein des organisations. Si l’apport des jeunes bénévoles est synonyme de renouveau, il oblige également les organi­ sations à adapter, voire à remettre en question leurs pratiques de gestion des bénévoles. C’est dans cette perspective que le Réseau de l’action bénévole du Québec, en concertation avec ses membres, a élaboré le guide « Cap sur les jeunes bénévoles ». Tout juste lancé, il présente une démarche simple en trois étapes. 1. Un questionnaire diagnostic permet de faire le point sur la place occupée par les jeunes bénévoles dans l’organisme. 2. Une section de prise de conscience présente de l’information sur les apports, les caracté­ ristiques et les besoins des jeunes. 3. Un processus de mise en action amène les organismes à faire les choix qui correspondent à leur réalité et à planifier le changement. Agréablement illustré, le guide est truffé de « Pratiques porteuses », qui sont des exemples concrets d’approches ayant fait leurs preuves en matière d’intégration des jeunes. On y trouve également des exercices de réflexion sur les pratiques en cours dans divers organismes, ce qui, une fois transposé adéquatement, pourrait inspirer des solutions adaptées à la réalité propre de plusieurs autres organismes. Le guide présente également de l’information sur les jeunes bénévoles en fonction de leur groupe d’âge (15 à 17 ans, 18 à 23 ans et 24 à 35 ans). On y apprend, entre autres, que les adolescents de 15 à 17 ans aiment surtout explorer leurs intérêts personnels et professionnels et tenter diverses expériences, qu’ils ne recherchent pas nécessairement d’engagement à long terme, que leurs intérêts fluctuent, qu’ils ont une disponibilité variable en raison des nom­ breuses activités qui animent leur quotidien, etc. Le fait de mieux connaître la réalité et les préoccupations des différents groupes d’âge permet aux organismes d’en tenir compte dans la façon de les recruter et de les retenir, notamment en répondant mieux à leurs besoins. Pour de plus amples informations, visitez le site internet du Réseau de l’action bénévole : www.rabq.ca 1. FORTIER Julie, THIBAULT André et LECLERC David, Bénévolat nouveau, approches nouvelles, Faits saillants de la recherche au Québec, Laboratoire en loisir et vie communautaire, Université du Québec à Trois­Rivières, 2010, 12 pages.


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Le bien-être ou

Solange Deberg

SOYONS naturels ! L’ère est à l’heure du positivisme et du cons­ tructivisme… La douleur, la peine, la tris­ tesse doivent être vite balayées au profit d’une expérience qui se veut enrichissante, enrobée d’une attitude de légèreté pour ne pas choquer. Il est bien difficile pour certains d’entre nous d’aller à la rencontre de l’autre, de l’accompa­ gner, à partir de là où il est, pour l’amener un pas plus loin… Toutes ces attitudes pseudo motivantes nous viennent d’un modèle de société où il suffit de faire pour être. We can do it ! Dès lors, le quantifiable fait place au qualita­ tif, comme si le lien humain était anxiogène, n’ayant plus appris les clefs pour y puiser sa

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Lorsque les grands de ce monde découvrent l’eau chaude, il est parfois difficile de leur dire qu’on le savait depuis le début… Et pourtant, vous verrez que votre volontariat au quotidien a permis à ceux-ci de se rendre compte de la place de l’humain et du secteur non-marchand, dans tous les systèmes (économiques, sociaux…). Nos institutions n’en sont pas en reste puisqu’elles décident également de faire le pari de l’humain au quotidien.


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la place de l’humain ri­chesse. L’autre n’est plus un bon voisin mais un enquiquineur duquel il faut se protéger. Comme si tout cela ne suffisait pas, nous avons la possibilité d’être accompagné par des formulations toutes faites qui permettraient à chacun d’avoir le pouvoir d’être soi ! D’avoir les combines pour tirer son épingle du jeu en toutes circonstances afin que personne ne décèle notre vrai NOUS, comme si nous n’étions pas assez intéressant et que donc il fallait en ajouter des tonnes pour enfin vivre le succès et être heureux… Balivernes ! Dans ce dossier, je vais tenter de vous mon­ trer comment, à partir d’indicateurs quanti­ fiables fournis par des organismes publics et servant de référence dans les différentes thé­ matiques, il est possible de découvrir ce que beaucoup de volontaires pressentent au

quotidien, c’est-à-dire la volonté de réinstau­ rer le lien dans tous les systèmes (de soins, familiaux, amicaux ou autres) et de remettre l’humain au centre. Même si le sentir c’est bien, le dire c’est mieux… Nous voyons dans notre quotidien de nombreux empêcheurs de tourner en rond qui ont le don de nous taxer de doux rêveurs ou d’idéalistes forcenés. Le lien, l’humain est au cœur même du bienêtre de chacun et c’est pourquoi, en partant du général pour aller à notre particularité, vous verrez que tout ceci a un sens et qu’il est bon de le rappeler aux durs d’oreilles qui préfèrent la fatalité.

Bonne lecture…

Chapitre 1 : Quand les grands de ce monde se rassemblent, qu’est-ce qu’ils se racontent… Des histoires de bien-être, bien sûr ! Pour la petite histoire, à l’occasion de son 50e anniversaire en 2010, l’Organisation de coopération et de développement écono­ mique (OCDE) a présenté un indice s’appe­ lant « vivre mieux » visant à mesurer le bienêtre des habitants des 34 pays riches en vue d’améliorer leur existence. Cette initiative, initiée en 2009, avait pour objectif d’améliorer l’indicateur de référence,

le fameux PIB (produit intérieur brut) qui permet de justifier les axes d’actions mis en place dans un pays pour y inclure la notion de bien-être dans les statistiques écono­ miques. « L’OCDE a voulu « s’intéresser plus précisé­ ment aux gens en mesurant ce qui compte pour eux », détaille Martine Durand (1), direc­ trice des statistiques de l’organisation. »


L’indice de l’OCDE permet aux citoyens de ses états membres de comparer leur bienêtre à partir de 11 critères : •  Le logement •  Le revenu •  Le travail •  La communauté •  L’éducation •  L’environnement •  La gouvernance •  La santé •  Le bien-être subjectif •  La sécurité •  La conciliation travail et vie privée La qualité de vie devient le centre des préoc­ cupations. La conséquence de cette prise de conscience : la prise en compte, entre autres, des activités non-marchandes (services aux personnes, volontariat), la santé… En Wallonie, l’IWEPS (Institut wallon de l’éva­ luation, de la prospective et de la statistique), institution publique scientifique, fut créée en 2004. Au milieu des années 1980 fut créé le Service des études et de la statistique – SES

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qui allait devenir en 2004, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statis­ tique. Avec la création de ce nouvel orga­ nisme d’intérêt public, ce sont les missions qui ont évolué pour regrouper aujourd’hui, outre la statistique, l’évaluation des poli­ tiques publiques et la prospective. Il se charge d’évaluer ces indices au niveau belge et Eurostat valide les résultats. Celui-ci dis­ pose de 29 autres indicateurs. Si on ne re­ prend que le PIB, la Belgique se situe en 2010 en termes de richesse et de production, hiuitième au niveau européen. Mais toutes ces statistiques répondent-elles à la question fondamentale de chacun d’entre-nous : « Est-ce que je suis heureux ? » D’après Paul-Marie Boulanger (2), socio­ logue, une des manières de l’être serait de consommer moins pour satisfaire ses be­ soins. C’est-à-dire en les satisfaisant autre­ ment, via du lien social… D’après l’IWEPS, en ce qui concerne la sphère publique, le sentiment d’apparte­ nance et le degré de participation du public

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Petit lexique Un indicateur : est une statistique qui offre l’opportunité aux citoyens d’exprimer auprès des gouvernements leurs principales préoccupations. Cela permet de comprendre les principales préoccupations des gens. PIB : est un indicateur économique utilisé pour mesurer la production dans un pays donné. Il est défini comme la valeur totale de la production de richesses (valeur des biens et services créés — valeur des biens et services détruits ou transformés durant le processus de production) dans un pays donné au cours d’une année donnée par les agents économiques résidant à l’intérieur du territoire national. C’est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production. Eurostat : est l’Office statistique de l’Union européenne. Luxembourg est son lieu de travail. Il est chargé de fournir à l’Union européenne des statistiques au niveau européen, permettant des comparaisons entre les pays et les régions. définitive, un sentiment d’isolement. Les in­ dividus socialement isolés ont du mal à s’in­ sérer en tant qu’acteur de la société et à com­ bler leurs aspirations personnelles. Près de 5 % des personnes interrogées en Belgique signalent ne fréquenter que « rarement » ou « jamais » des amis, des col­ lègues ou d’autres personnes en société. Ce pourcentage est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, qui est d’environ 7 %. Tiens tiens mais est-ce que notre type de volontariat y serait pour quelques chose ? La découverte de l’eau chaude n’est pas loin et notre ressenti au quotidien est vu par des chiffres.

G

sont élevés en Belgique. Dans l’ensemble, 94 % des habitants pensent connaître quelqu’un sur qui compter en cas de besoin, contre 91 % en moyenne dans l’OCDE. En général, les habitants de Belgique sont plus satisfaits de leur vie que la plupart des citoyens de l’OCDE. En Belgique, 74 % des personnes interrogées indiquent vivre plus d’expériences positives au cours d’une jour­ née moyenne (sentiment de repos, fierté d’avoir accompli quelque chose, plaisir…) que d’expériences négatives (douleur, in­ quiétude, tristesse, ennui…). Ce pourcen­ tage est supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE, qui s’établit à 72 %. Toujours d’après l’OCDE, la fréquence de nos contacts avec les autres et la qualité de nos relations personnelles sont donc des élé­ ments déterminants de notre bien-être. De plus, aider les autres peut rendre plus heureux. Ceux qui pratiquent le volontariat ont tendance à être plus satisfaits de leur existence que les autres. Le temps consacré à des activités volontaires contribue, en outre, à une société civile robuste. En moyenne, les belges consacrent 5 minutes par jour à des activités de volontariat, alors que la moyenne s’établit à 4 minutes par jour dans les pays de l’OCDE. Un réseau social solide ou une collectivité soudée peuvent apporter un soutien psycho­ logique pendant les bonnes comme pendant les mauvaises périodes, et peut aussi aider à trouver un travail et à accéder à des services ainsi qu’à d’autres avantages matériels. Un réseau social limité peut entraîner des possibilités économiques restreintes, un manque de contact avec les autres et, en

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Chapitre 2 : L’importance de l’humain dans le système de soins Pour poursuivre la réflexion, je vous propose de mettre en lumière la santé, et plus spéci­ fiquement les institutions qui nous ac­ cueillent au quotidien. Celles-ci ont à cœur de mettre en avant la bientraitance dans une démarche de qua­ lité afin de facilité l’accès à la santé. Dans notre pays, l’espérance de vie s’est lar­ gement améliorée au cours des dernières décennies, grâce à de meilleures conditions de vie, aux actions menées dans le domaine de la santé publique et aux progrès de la médecine. Une espérance de vie plus longue est géné­ ralement associée à des dépenses de santé unitaires plus élevées, même si bien d’autres

facteurs tels que le niveau de vie, le mode de vie, l’éducation et les facteurs environne­ mentaux jouent un rôle. Pour Christian Peroz (3), les politiques so­ ciales actuelles, les nouvelles exigences légis­ latives influencent les orientations des insti­ tutions du secteur social et médico-social. Dans un contexte à la complexité croissante, les directions ont à faire en sorte que leur mode de gouvernance favorise la bientrai­ tance. Sous la pression croissante et l’exigence, il est parfois bien difficile d’être partout à la fois. C’est pourquoi la tentation de la banalisation est présente. Mais quand on parle de banalisation, de quoi


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parle-t-on exactement ? Est-ce juste avoir oublié de dire bonjour à quelqu’un ? Ou estce plus appuyé ? Pour A. Honneth (3), la banalisation soustend la notion de réification qui pourrait être définie comme « un comportement humain qui transgresse des principes moraux ou éthiques dans la mesure où il traite les autres sujets non pas conformément à leurs qualités d’être humain, mais comme des objets dépourvus de sensibilité, comme des marchandises. » L’être humain est réifié, chosifié, considéré comme un objet. Celui-ci n’est pas le fait d’une erreur mais d’une transgression. Cette transgression peut être imposée par les conditions socio-économiques où tout de­ vient ressources, c’est-à-dire moyen ou outil de plus-value.

Selon Lukacs (3), ce processus provoque une froideur typique, frôlant l’indifférence, une mise à distance caractéristique d’une vision objective. C’est-à-dire par une absence d’engagement, de partage, de participation, de compassion. Ainsi, la banalisation de l’hu­ main désigne avant tout une transformation de nature. Souvent, le patient qui se retrouve dans cette situation n’a pas l’opportunité de s’exprimer sur ses difficultés. Afin d’illustrer cette difficulté, je vous propose de vous replonger dans l’un des textes écrits par nos volontaires lors de la création collective qui s’est faite à LIEGE en 2009… Pour rappel, ce texte avait été réalité suite à la lecture du livre « Oscar et la Dame Rose ».


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« Tu sais Dieu, je ne crois pas que t’as vraiment idée de ce que je suis devenue. Mmm… Là haut, tu as sûrement trop de boulot pour pouvoir jeter un coup d’œil au-dessus de ton épaule et voir la prison dans laquelle je vis. Oh, je t’arrête tout de suite, je sais… Je sais, j’e n’ai pas à me plaindre. On me donne à manger, on me lave, on m’habille, on me coiffe. Parfois même, les jours de grandes occasions, on sort ma plus belle robe et on me maquille même ! Et tu sais ce qu’on me dit ? « Comme vous êtes jolie Mme Darkinson ! Faut que je vous fasse une photo ! ». Les hypocrites. Si j’étais jolie, je le verrais. Je le verrais, là, dans mon miroir. Je ne suis pas encore miraud (pas encore). Ce que je vois ? Un corps. Un corps las déposé sur une chaise. Une tête trop lourde. Des yeux étonnés. Des bras, des jambes apeurées. Mais ce n’est pas le mien ce corps, je te jure. Il ne m’écoute pas. Il ne m’entend pas. Il m’emprisonne même le salaud. (Je suis ligotée de partout). Je peux à peine parler. Je peux à peine bouger. Quand je crie, quand je hurle, tu sais ce qu’on entend ? Rien. Strictement rien (de ma colère, de ma rage). Juste des larmes. Des larmes qui parviennent à traverser les murs de cette prison et à s’enfuir au plus vite. Si je pouvais être l’une d’elles. Je ne suis pas un monstre Dieu. Mais ce que je vois, là, c’est un monstre. Toute ma vie, j’ai essayé de faire au mieux. (Toute ma vie j’ai essayé d’être honnête et d’aimer qui­ conque je rencontrais.) Mais aujourd’hui, je n’y arrive plus. L’autre jour, il y a une jeune dame qui s’est présentée à moi. « Je suis volontaire », m’at-elle dit, avec sa voix enjouée, « je viens un peu discuter avec les résidents, leur tenir compagnie »….. Laura Bigattini, volontaire Je suis sûre qu’au quotidien, chacun d’entre vous peut imaginer la suite…

Chapitre 3 : Comment mettre en avant la bientraitance dans nos actions de volontariat au quotidien ? De plus en plus d’institutions mettent sur pied une charte éthique qui comporte les éléments relatifs aux droits des patients. Ceux-ci peuvent se traduire par le fait que la personne soignée est reconnue comme un être unique, qu’on lui adresse la parole avec chaleur et attention.

C’est pourquoi, en tant que volontaire, nous insistons sur les comportements facilitateurs de communication, sur l’importance de l’écoute et du contact avec autrui, aussi bien avec les patients qu’avec le personnel soignant. C’est cela qui fait notre force depuis 50 ans…


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Vous avez certainement lu très attentivement les informations données quant au temps consacré (5 minutes par jour) par les belges. Ce qui fait si je compte bien 35 minutes par semaine. C’est très en-dessous du temps consacré par les volontaires de Volont’R : de 2 à 4 heures par semaine. Lors du partage de quelques moments passés en institution en tant que volontaire, je suis certaine que vous avez vécu des moments formidables de contacts, d’écoute, d’atten­ tion, de respect à l’autre, soit avec les patients, résidents ou leur famille, soit avec les personnes responsables des institutions ou les équipes soignantes. À notre arrivée, les patients ou les résidents nous confient très vite des éléments impor­ tants pour eux ou sur eux. Que les personnes soient inquiètes ou aient simplement envie de parler d’autres choses que de leur quotidien. Nous sommes touchés par la confiance qu’ils nous témoignent. C’est ce sens du relationnel et notre faculté d’adaptation En épilogue, pour ceux qui ont trouvé à l’autre que les animateurs et les responsables régionaux ce dossier intéressant et qui voude Volont’R mettent en adéquation avec la demande qui draient aller plus loin dans la répeut varier en fonction de la spécificité de chaque insti­ flexion, je vous propose de rencontution. trer l’un des auteurs des livres Michelle Delacroix référenciés. À l’occasion de la fête de nos 50 ans, le samedi 20 avril 2013, vous aurez la chance d’écouter un exposé de Monsieur Michel Dupuis, philosophe et auteur, entre autres, du livre « La banalisation de l’humain dans le système de soins ».

Bibliographie (1)  www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/25/l-ocde-lance-un-indicateur-du-bienetre _1526948_3234.html (2)  Paul-Marie Boulanger, sociologue, Croissance et bien-être : que disent les indicateurs ?, cahier Sc no54, Oser rêver !, octobre 2010. (3)  Michel Dupuis, Banalisation de l’humain dans le système de soins, De la pratique des soins à l’éthique du quotidien, éditions Seli Arslan


18 Formations Les formations chez Volont’R Quand et comment s’inscrire ? Jusqu’à 10 jours avant le premier jour de formation, par mail severine@volontr.be ou par téléphone 02 219 15 62. L’inscription sera effective dès réception du paiement (compte 068-2011772-19). Désistement En cas d’annulation par un participant, Volont’R remboursera ses frais d’inscription s’il s’est désisté minimum 15 jours avant le premier jour de formation. Dans le cas contraire, Volont’R se verra dans l’obligation de lui facturer les frais d’inscription. Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscrits est insuffisant ou en cas de force majeure. La totalité des frais d’inscription sera alors remboursée aux participants. Tarif préférentiel pour nos membres Tout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préférentiel pour les formations organisées par l’association. De plus, le paiement de l’inscription pour la formation « Écoute de base » est remboursé aux volontaires de notre asbl en fin de formation ! Engagement Les participants s’engagent à assister à l’entièreté des modules concernés et à respecter les horaires. La personne de référence pour l’organisation des formations : Séverine Galant, severine@volontr.be

VOLONT’r

Í Formation « Écoute et Communic’Action » Formatrice : Madame Anne Francard Cette formation, basée sur la méthode Cri­ tère, donne des outils pour transformer l’écoute et la communication au quotidien. Elle permet, entre autre, aux volontaires de développer une communication vraie et d’améliorer leur écoute auprès des per­ sonnes fragilisées rencontrées lors de leur volontariat. Lieu Namur Date  janvier-février 2013

Formation « Écoute de base » Bruxelles Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, certificat européen de psychothérapie, master P.N.L. Dans notre quotidien, rien ne semble plus évident que d’écouter et pourtant… Cette formation a pour but d’aider les volon­ taires à mieux accompagner les personnes fragilisées auxquelles ils sont confrontés. Elle donne aux volontaires des outils pour aller vers une écoute plus adéquate. Partager des expériences, travailler des attitudes, découvrir ce qu’est d’être à l’écoute de l’autre, com­ ment entrer en relation avec lui, apprendre à reformuler… Voilà le programme ! Lieu Bruxelles Date  Fin avril, début mai 2013 Prix  Gratuit pour les membres de Volont’R, 20 euros pour les demandeurs d’emploi et les étudiants, 40 euros pour les personnes extérieures.


VOLONT’R

Formation « Accompagner la personne âgée lors de son entrée en maison de repos »

© Bjorn Giesenbauer

Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, certificat européen de psychothérapie, master P.N.L. Cette formation abordera l’accompagne­ ment de la personne dans son cheminement entre la maison qu’elle a dû quitter et ce nouvel endroit qu’elle va investir (ou pas). Cette formation vise à mieux cerner les en­ jeux de ce passage pour la personne, son

Formations 19

entourage et l’institution et à aider la per­ sonne âgée à mieux s’intégrer dans ce nou­ vel environnement. Cette formation tentera également de donner des pistes pour rece­ voir ce que la personne pourra exprimer de ce changement. Lieu Bruxelles Dates 13 et 21 mai 2013 Prix 20 euros pour les membres de Volont’R, les demandeurs d’emploi et les étudiants. 40 euros pour les personnes extérieures.


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VOLONT’R

Nous y étions…

témoignage

L’invitation de Monsieur le Premier Ministre Elio Di Rupo fut pour moi une agréable surprise. Surprise aussi d’avoir été choisie par Volont’R pour représenter, avec une autre collègue, notre association au grand barbecue organisé la veille du 21 juillet en l’honneur du travail réalisé par tous les bénévoles qui œuvrent généreusement à travers le pays. Quel encouragement pour nous de constater que nos efforts sont reconnus par la plus haute instance du monde politique ! Le beau temps étant de la partie, nous avons profité pleinement de cette soirée qui fut des plus réussies. L’arrivée du Premier Ministre, très attendue, ne nous a pas déçus. Après avoir salué personnellement chaque invité, le Premier Ministre a mis en lumière, dans son discours, le rôle essentiel joué par tous les acteurs du monde associatif impliqués dans le volontariat. Ce barbecue fut aussi pour nous l’occasion de rencontrer des hommes et des femmes de tous horizons qui ont compris l’importance de partager gratuitement avec d’autres leurs ressources et leurs compétences. Une magnifique fête de la solidarité ! Gaëlle Faïk Volontaire à Bruxelles


VOLONT’R

Quoi de neuf ? 21

témoignage

Le discours prononcé par Elio Di Rupo m’a fortement fait plaisir : mettre en valeur les nombreux volontaires du pays, les remercier pour leur travail, leur dévouement et insister sur l’importance de leur présence dans la société. Les membres et bénévoles d’organisations humanitaires et autres y étaient présents, l’occasion de faire connaissance et de partager des expériences avec d’autres volontaires. Plusieurs m’ont posé la même question ce jour-là, à savoir comment pouvais-je combiner mon travail et le volontariat. En fait, je ne sais pas acheter ce Bonheur qui dure, cette paix intérieure que je ressens, avec l’argent que je gagne. Grâce au volontariat, je me sens en harmonie et en équilibre avec mon intérieur et le monde extérieur. Le service désintéressé m’enrichit « humainement. Madhu Sharma Volontaire et administratrice

témoignage

Six mois après la fin de l’année européenne du volontariat, et à l’occasion de la fête nationale, notre Premier Ministre a tenu à recevoir plus de deux cents volontaires et représentants belges du volontariat à sa résidence du Lambermont pour les remercier de leur engagement et leur faire part de son soutien. Cette réception s’est déroulée de façon très décontractée, sous la forme d’un barbecue précédé d’un petit discours de circonstance. Elle fut également l’occasion de nombreux contacts personnels et de séances de pose au cours desquels notre Premier Ministre s’est prêté, non sans facétie, au jeu des nombreux participants qui souhaitaient se faire photographier à ses côtés. À la différence du sérieux qui avait marqué, quelques mois plus tôt, la réception des volontaires au palais royal, à l’occasion d’un brillant concert de Lorenzo Gatto, l’accent était plutôt mis ici sur la dimension conviviale et festive que doit revêtir le volontariat si l’on souhaite qu’il continue à attirer des vocations. Ce fut aussi, et surtout, l’occasion pour les volontaires de différentes tendances, sensibilités et milieux, de se rencontrer et d’échanger sur différents enjeux liés au volontariat. En bref, un bon moment, sans prétention, mais bienvenu pour souligner l’une des facettes du volontariat qui n’est pas toujours honorée à sa juste valeur : celle du plaisir de la rencontre et de l’engagement pour une cause commune. Patrick De Bucquois, secrétaire général Caritas catholica en Belgique francophone et germanophone asbl


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volont’r

Arlon Solid’Arlon 2012, nous y étions !

Les 21 et 22 septembre derniers s’est tenu, dans le hall polyvalent d’Arlon, le salon de la solidarité « Solid’Arlon ». Au programme de ces deux journées : rencontres du terrain associatif de la région, conférences sur des thèmes sociaux, visites des écoles secon­ daires et supérieures dans le domaine social et paramédical, bref, un événement où la présence de Volont’R avait tout son sens ! Ce fut en effet l’occasion pour nous de rencon­ trer des jeunes intéressés par nos projets mais ce fut aussi l’occasion de présenter à des élèves de la région notre célèbre expo­ sition-animation « A la croisée des Regards », l’expo photo inaugurée lors de l’AG 2011 à laquelle s’est ajoutée une animation sur le volontariat ainsi qu’une brochure pédago­ gique pour les enseignants ! Tout un pro­ gramme ! Merci à Ambroise et Olivier sans qui l’expo-animation n’aurait pu avoir lieu.

Brabant Wanted volontaire

La responsable de la crèche DOREMI à Waterloo deviendra, dès janvier 2013, accueillante autonome. Elle souhaiterait l’aide régulière d’un(e) volontaire une ou deux fois par semaine. Intéressé(e) ? Contactez-moi ! Séverine Galant : 02 219 15 62 — severine@volontr.be D’autres crèches à Waterloo, Braine-l’Alleud et une école de devoirs à Louvain-la-Neuve recherchent également des volontaires pour leur donner un petit coup de pouce avec les enfants. Vous avez un peu de temps et envie de vous investir ? Plus d’hésitation : contactezmoi ! Séverine Galant : 02 219 15 62 — severine@volontr.be

Bruxelles Opération coup de sapin

Ce 15 décembre, rejoignez-nous pour une après-midi solidaire au Silex, à Woluwe-SaintLambert ! Au programme : coup de main dans la vente de sapins de Noël. Les bénéfices iront à l’asbl Silex, centre de loisirs pour adultes en situation de handicap. Infos et inscriptions chez Irene.


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Régions à la Une 23

Collaboration avec les Facultés Saint-Louis – kots à projets

Nous avons été accueillis lors des après-midis des kots à projets organisées par les Facultés universitaires de Saint-Louis. L’occasion de présenter nos actions aux jeunes intéressés par une démarche de volontariat.

Retraite sociale:

Voici le témoignage d’une élève qui a choisi de réaliser sa retraite dans une crèche.

témoignage

J’avais choisi cette retraite car, plus tard, je voudrais travailler avec des enfants. Avant de commencer mes études je voulais tester un peu le métier. Ce volontariat a répondu à mes attentes parce que maintenant je sais quelles études je veux entamer l’année prochaine. J’ai eu l’occasion de beaucoup parler avec les puéricultrices de leur formation… Dès que nous sommes arrivées, la directrice est venue vers nous, nous a montré les endroits clés de la crèche et nous a expliqué le déroulement d’une journée. Elle nous a aussi donné quelques petits conseils pour profiter un max de cette retraite. Les membres du personnel étaient vraiment très sympas, ouverts à nous en cas de doute. On a vraiment bien rigolé avec eux. Pour les jeunes qui désireraient faire du volontariat en crèche : dès votre arrivée il faut « se lâcher », aller vers les enfants, jouer avec eux, faire « le fou »… Aucun d’eux ne jugera tes gestes, au contraire, ça les amusera énormément. Charlotte volontaire dans la crèche « La Première Escale »

Bonnes fêtes à tous ! Des volontaires solid’R

Le 16 novembre, Madame Anne-Marie Gazzola a présenté, aux volontaires de la province du Hainaut, un projet solid’R qui lui tenait particulièrement à cœur puisqu’il concernait le service de gériatrie du CHR Saint-Joseph de Mons, dans lequel elle est volontaire depuis bientôt 4 ans.

témoignage

Outre l’équipe médicale et infirmière, le service emploie une kinésithérapeute mais aussi une ergothérapeute… Elle a pour mission d’améliorer le confort de vie des patients en leur prodiguant des conseils, notamment au niveau de leur manière de manger, de se déplacer… dans l’éventualité d’un retour à domicile ou même d’un placement en maison de repos.

Hainaut


24 Régions à la Une

volont’r

Elle essaie aussi de proposer aux patients qui le souhaitent et sont en mesure d’y participer, diverses animations qui, si elles sont ludiques, ont un but « thérapeutique ». C’est ainsi qu’elle propose des ateliers cuisine, lecture, mémorisation, etc. Pour l’atelier cuisine, elle a pu, avec un peu de matériel lui appartenant en propre, préparer des crêpes, des madeleines et autres douceurs avec les patients. C’est un moment de partage qui les aide à leur faire oublier, pour un moment, les contraintes d’une hospitalisation pas toujours bien vécue, mais qui permet aussi de faire remonter des souvenirs lointains. En cherchant avec elle d’autres pistes possibles d’animations utiles, il en est une qui nous a paru intéressante. L’ergothérapeute possède des enregistrements audio et cinématographiques d’opérettes, de variétés, de films anciens mais n’a aucun moyen de diffusion. Vous savez tous combien les « aînés » aiment se replonger dans le passé. Le but du projet serait donc de permettre aux patients de pouvoir écouter et visionner ces enregistrements anciens, les incitant ainsi à faire un travail de mémoire tout en faisant revivre des moments joyeux qui font partie de leur histoire. La concrétisation du projet des « Ateliers mémoire » implique donc l’acquisition de matériel approprié à la réalisation de ceux-ci. Pour avoir déjà participé à l’une ou l’autre, je peux affirmer que ces animations sont très appréciées des participants qui peuvent ainsi sortir de leur chambre et échapper pour un moment à l’ambiance « médicalisée » de celle-ci et vivre un moment de partage agréable. Cela les aide aussi à faire un travail de « réminiscence » et permet à l’ergothérapeute d’évaluer les capacités de chacun. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas encore le montant attribué à ce projet. Un deuxième projet solid’R a également été présenté par une volontaire de La Louvière afin de soutenir une association venant en aide aux enfants défavorisés de la région. Plus de précisions sur ce projet et le financement obtenu dans le prochain carnet du Volont’R.

Liège

Chèr(e)s ami(e)s volontaire(s), nous vous souhaitons une très bonne fête de Noël, nous pensons spécialement à toutes celles et ceux d’entre vous qui ont vécu des moments difficiles en cette fin d’année 2012. Que la nouvelle année vous apporte beaucoup de bonheur familial et que vous puissiez vous réaliser pleinement dans votre volontariat. Merci pour tout ce que vous avez partagé et que vous vivrez encore avec nous. Michelle et Solange


volont’r

Régions à la Une 25

Actualité

La formation à l’écoute de base s’est déroulée ce 20 septembre 2012 et ce 1er octobre 2012. Ce fut l’occasion pour les participants de parfaire leurs expériences de volontaire et d’avoir des outils concrets et pratiques. Deux volontaires de Liège et deux volontaires de Verviers étaient présents, chacun avec des diversités d’expériences différentes… Afin de vous donner l’eau à la bouche pour les prochaines fois, voici la réaction de l’un d’entre eux…

témoignage

Sinon pour la formation… c’était juste mega génial !C’était une ambiance géniale. J’ai hâte d’y retourner le 1er octobre. D’ailleurs, je pense sincèrement faire le déplacement avec quelques amis pour la formation sur le deuil que donne également Emmanuelle ». Robert Iurevici

Projets solid’R

Le samedi 24 novembre 2012 a eu lieu la présentation des projets solid’R… De plus amples infos et tous les détails concernant la répartition des sommes dans le prochain carnet qui paraîtra au mois de mars.

Bienvenue à Nathalie Moulin !

L’équipe de Namur se renforce : une deuxième respon­ sable régionale nous a rejoints ! Nous avons le plaisir d’accueillir Nathalie parmi nous, elle assurera le suivi de la région en collaboration avec Jean-François (et Irene, of course !).

témoignage

Psychologue de formation, passionnée par le contact humain, ouverte à la tolérance et convaincue de la richesse des différences, je suis particulièrement enthousiaste à l’idée d’accompagner les jeunes et les moins jeunes dans leurs projets de volontariat. Nathalie Moulin

Namur


26 Régions à la Une

volont’r

Formation « Écoute »

Ne ratez pas la formation à l’écoute qui aura lieu à Namur dans le premier trimestre 2013 !

Salon « Volontairement Vôtre », deuxième édition La Ville et le CPAS de Namur ont organisé la deuxième édition du salon « Volontairement Vôtre ». L’occasion de rendre hommage aux volontaires, de rendre visible leurs actions, de se retrouver… Merci à Bernadette, Anne-Marie, Bernard et Marie-Noëlle de nous avoir rejoints sur le stand de Vo­ lont’R ! Rendez-vous en 2013 !

André Duchemin, un volontaire passionné et passionnant, nous a quittés

Actif à la Maison Saint-Joseph de Temploux, où il avait créé un jardin adapté aux aînés (plantes aromatiques, jardins des saveurs, anciennes variétés), il avait présenté un projet solid’R en 2011. Sa bonne humeur nous manquera. Merci Monsieur Duchemin !

Bonnes fêtes à tous !

Verviers

Stéphanie et moi vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année, qu’elles vous apportent le réconfort et la chaleur pour démarrer 2013 en fanfare et trompette pour fêter nos 50 ans d’existence.


volont’r

Régions à la Une 27

Actualité

Le 4 septembre 2012 a eu lieu l’après-midi des volontaires organisée par la Clinique SainteÉlisabeth, valorisant ainsi les volontaires des trois associations œuvrant dans la clinique, dont la nôtre. Une nouvelle direction, une nouvelle aile, voilà l’actualité de la maison de repos Sainte-Éli­ sabeth à Herve… C’est le moment d’en parler autour de vous pour faire vivre leurs nouveaux projets… N’hésitez pas à lire la région de Liège car certaines d’entre vous étaient présentes à la for­ mation à l’écoute… ! Je ne vous en dis pas plus…

Volontariat à la Résidence de Heusy

témoignage

Étant jeune de cœur et me trouvant du jour au lendemain avec un plein temps pour moi, j’avais décidé que j’avais également du temps à consacrer aux autres. Le volontariat en Maison de repos me semblait être ce qui me convenait le mieux. Après avoir assisté à la réunion d’information à VERVIERS, j’ai eu la grande joie d’apprendre que je pouvais commencer à la Résidence de Heusy. Stéphanie, notre responsable régionale, m’a présenté à la directrice et hop ! je me suis lancée. L’accueil fut chaleureux tant par le personnel soignant que par le personnel d’entretien. Quel bonheur d’être à l’écoute constructive des résidents ! Parfois, ils ont le moral en baisse, parfois ils me racontent leur vie, parfois on rit… Et quand je quitte une chambre et que je vois leurs regards réconfortés et un « j’espère vous revoir la semaine prochaine », je suis tout simplement comblée ! Ce que j’espère leur apporter, ils me le rendent au centuple ! Nous parlons des choses de la vie, toutes intimement liées ! C’est beau, c’est profond et je m’y sens comme un poisson dans l’eau. Tous mes remerciements à Volont’R qui m’a permis de m’épanouir dans ce merveilleux projet ! Je n’ai qu’un seul désir, pouvoir continuer, évoluer, et transmettre à d’autres ce volontariat épanouissant… Merci à vous. Arlette Cartigny Volontaire à la Résidence de Heusy


28 Institutions

pARTeN’R

Présentation de La Clairière-Arlon asbl C’est en 1969 que l’histoire de « La Clairière­Arlon », en Province de Luxembourg, a commencé. Son objectif était, à l’époque, d’accueil­ lir des enfants durant les week­ends et les vacances, proposant ainsi en parallèle des moments de détente à leurs parents. L’action de « La Clairère­Arlon » reposait alors sur du bénévolat. De par sa volonté de se tourner vers le service d’accompagnement de personnes adultes handicapées, l’association s’est alors profes­ sionnalisée. C’est ainsi qu’elle a progressivement créé plusieurs services d’accueil adaptés et spécialisés pour personnes déficientes, tous se trouvant sous la tutelle du Ministère wallon de la Santé, de l’Action sociale et de l’Égalité des chances, représenté par l’AWIPH (Agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées mentales). L’association « La Clairière­Arlon », agréée AWIPH, œuvre aujourd’hui en milieux institutionnels et ouverts. L’asbl d’accueil, d’accompagnement et d’encadrement d’handicapés « La Clairière­Arlon » a donc pour mission de proposer à des adultes handicapés divers cadres de vie, d’activités, d’expériences et d’appren­ tissages permettant à chacun de développer ses capacités, son autonomie et son projet d’épanouissement personnel. Afin de réaliser cet objectif, l’association : – Crée des services d’accueil de jour, mais aussi d’hébergement, et les adapte en fonction de l’évolution des besoins et des demandes des personnes handicapées ; – Elle veille également à constamment faire évoluer sa méthodologie et sa pédagogie, toujours en donnant une place centrale à la personne ; – Veille à la sensibilisation du grand public au handicap et tente de faire évoluer le regard de la société sur les personnes présentant une différence ; – Relaye les besoins des personnes handicapées vers les pouvoirs publics. « La Clairière-Arlon » est une association qui base ses actions sur quatre valeurs : – La personne au centre de son projet Chaque fois que cela est possible, placer, de façon centrale et active, la personne déficiente face à ce qui la concerne directement, c’est­à­dire son projet de vie. Il ne s’agit donc pas de chercher à la mode­ ler, mais au contraire, de veiller à l’accompagner dans son cheminement personnel. – Le respect Accepter l’autre tel qu’il est, l’écouter sans l’envahir, apporter de la considération à ses demandes, les soutenir, et susciter en lui l’estime de soi. – L’ouverture S’ouvrir, découvrir et communiquer mais aussi s’engager, prendre des risques et rebondir – Le professionnalisme Mettre en place un travail d’accueil et d’accompagnement rigoureux qui tend à l’objectivité et dans lequel chacun remplit son rôle en complémentarité avec ses collègues. Pour plus d’informations au sujet de notre asbl www.la-clairiere-arlon.be/


pARTeN’R

Établissements scolaires 29

Retraites sociales Depuis plusieurs années, Volont’R collabore avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales. Durant quelques jours, les élèves vivent une expérience enrichissante via les contacts établis avec les personnes âgées ou les personnes hospitalisées. Pour certains, c’est également une découverte du monde professionnel.

témoignage

Notre école travaille depuis des années avec l’asbl Volont’R. Cette asbl propose aux jeunes de 17 à 30 ans un accompagnement bénévole des personnes souffrantes placées dans une institution hospitalière ou des personnes âgées résidant dans une maison de repos. Dans une société où presque tout s’achète et se vend, où de nombreux engagements sont l’objet d’un calcul intéressé, proposer à des jeunes un accompagnement gratuit de ces personnes est un acte qui devient subversif. Par ailleurs, l’asbl Volont’R propose un encadrement des jeunes. Elle veille à préparer ceux­ci à ce que le service gratuit qu’ils vont rendre soit réalisé avec le maximum de compétences. La relation d’aide est en effet une relation qui demande doigté, tact, mais encore une approche bien pensée de la personne à aider. Cette qualité de l’accompa­ gnement est aussi offerte par les services de Volont’R. Pour toutes ces raisons, nous nous réjouissons toujours de travailler avec l’asbl Volont’R. Elle prépare les jeunes avant leur engagement, elle les encadre pendant leur service et elle réfléchit avec eux après sur la manière dont ils ont accompagné les personnes souffrantes ou âgées. Monsieur Deltour Professeur au Collège Sainte­Véronique, Liège


30 Projets solid’R

solid’r

Du sport pour les enfants nomades du Liban La région de Bruxelles a soutenu un projet qui a pour objectif l’achat de matériels didactiques et ludiques pour les enfants nomades de la région de la Bekka (Liban). Le Centre Social du Bon Pasteur de Deir Al Ahmar a été créé dans le but de développer la région de la Bekaa. En soutenant particulièrement les en­ fants, nos actions permettent d’éviter le vagabon­ dage, la prise et le trafic de stupéfiants, mais elles permettent surtout de leur donner les moyens de se développer pour un avenir meilleur. La plupart des activités sont centrées autour de l’aide aux devoirs (lecture, écri­ ture, calcul, sciences). Nous proposons aussi des animations et des activités de sport et de musique. Le soutien accordé par Volont’R a permis l’aménagement de la cour extérieure : deux paniers de basket-ball, un filet de volley-ball, un goal de football. À terme, il serait bénéfique pour les enfants d’être scolarisés normalement pour sauvegarder leurs droits d’enfant, pour trouver un travail décent et pour pouvoir exprimer leur opinion. Le centre a pour vocation de s’étendre puisqu’il peut toucher différentes popu­ lations. C’est pourquoi, nous créons un projet d’aide aux réfugiés syriens mais aussi à tous les travailleurs pauvres des alentours qui vivent regroupés dans des tentes de Bédouins. La situation des réfugiés dans le pays est très difficile au niveau économique comme au niveau humain… Nous prions le Seigneur pour qu’il nous épargne une guerre dans tout le Moyen-Orient. Encore une fois toute ma reconnaissance pour tout ce que vous faites pour nous soutenir dans notre mission auprès des enfants. Sœur Micheline Lattouf


sOLid’R

Fonds Camille Lambert 31

Le comité du Fonds Camille Lambert se renouvelle ! Le comité du Fonds Camille Lambert se renouvelle ! Et voici les volontaires qui ont rejoint l’équipe, avec Michel et Irene, ils complètent le nouveau comité. Bon travail à tous !

Francine Elias, volontaire et responsable régionale du Brabant wallon « J’aime l’Afrique. J’ai séjourné 15 jours dans les pays suivants : Ethiopie, Kenya et Cameroun dans la famille de mes beaux­enfants. Ceux­ci ont travaillé comme expatriés dans des pays d’Afrique. En 1992, nous avons organisé un service agricole au Rwanda. J’ai recherché des moyens financiers pour acheter des vélos qui ont servi pour les déplacements dans le cadre d’un projet d’information de la population sur les techniques d’hygiène dans les élevages de volailles. À la suite du génocide, nous étions tous démotivés. Je sais combien c’est difficile d’obtenir toutes les garanties pour des projets solidaires et pourtant, en Afrique, c’est criant de nécessité. C’est avec joie que je rejoindrai ce comité pour participer à la sélection des projets. »

Valérie Schneegans, volontaire « Les quelques années que j’ai passées en Afrique m’ont permis d’appréhender l’étendue des besoins et des attentes des populations au quotidien. J’ai également appris qu’il ne suffisait pas de donner sans compter pour aider efficace­ ment ; il faut savoir comment donner, avoir des appuis sur place pour s’assurer de la bonne affectation des aides et du suivi des projets. En cela, le Fonds Camille Lambert me semble apporter toute garantie, dans la mesure où il béné­ ficie du concours d’ONG en place. »


Où s’adres ser ?

Siège centr al 43, rue de la Chari T 02 219 15 62 té, 1210 Bruxelles F 02 223 33 56 info@volont r.be www.v olontr.be Service com ptabil Michel Van D amme miche ité l@volontr.be Cellule com municatio Delphine Cro n mbe Ambroise Thom z delphcommu@volontr.b e son ambroise @volontr.be Brabant W allon Séverin Francine Elias e Galant (animatrice) seve rin (responsable) eliasfrancine@ e@volontr.be yahoo.fr T 06 7 77 30 73 Régio Irène Sestini (a n de Bruxelles ni Olivier Gerards matrice) irene@volontr.b e (animateur) ol ivier@volontr.b e Olivier Gerards Hainaut (animateur) ol ivier@volo La Louvière et Tournai ntr.be Olivier Gerards (animateur) Yvette Derbaix Mons (responsable) yvette.derbaix @proximus.b e T 065 65 51 Liège 84 Solange Deber g (a nimatrice) sola Delphine Cro nge@vo mbez (animat rice) delphine lontr.be @volontr.be Michelle Delac Liège roix (responsab le) michelle.d elacroix@skyn et.be T 04 37 Stéphanie Del Verviers 1 50 82 hez (responsab le) stephanie. stoquart@skyn et.be T 087 39 87 17 Séverine Galan Luxembourg t (animatrice) severine@vo lontr.be Bénédicte Jacq uet (responsab Arlon-Virton le) benedicte. jacquet@skyn et.be T 063 42 N 41 76 a m u r Irène Sestini (a Jean­François nimatrice) ire Pi ne ér @ et volontr.be (responsable) Nathalie Mou jfpna lin (responsab le) nathalie.m mur@gmail.com T 0470 oulin.volontr@ 69 gmail.com T 3 737 0496 332 369

Avec le soutien de

Commission communautaire française


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