Foi & Vie Septembre 2020

Page 1

Le soutien d’une fillette de cinq ans

AIDE L’ARMÉE p. 4

L’Armée à l’œuvre

UNE MISSION EN ZAMBIE p. 5

Foi&Vie POUR MIEUX VIVRE

SEPTEMBRE 2020

LA VICTOIRE DE

Victoria

UNE SURVIVANTE DE LA TRAITE DES PERSONNES RECONSTRUIT SA VIE AVEC L’AIDE DE L’ARMÉE DU SALUT. p. 8

armeedusalut.ca


Foi&Vie

MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF ÉNONCÉ DE MISSION

Une force intérieure

L

’auteure Shannon Wise a rencontré Victoria Morrison pour la première fois à l’occasion d’un souper, en janvier dernier. Leur conversation a duré plus de deux heures. « J’avais l’impression de discuter avec une amie que je connaissais depuis des années, remarque Shannon. Victoria était sûre d’elle, s’exprimait avec éloquence et était déterminée à relater son histoire dans l’espoir d’aider les autres. « C’est une vraie battante, poursuit Shannon. Sa volonté et sa capacité de faire part de son histoire sont remarquables. Après toute la violence incroyable qu’elle a subie, sa force de caractère est étonnante. Très peu de personnes seraient aussi courageuses que Victoria. Elle me donne de l’espoir. » Après tout ce qu’elle a traversé, Victoria a fait confiance à Shannon et lui a raconté son histoire. « Victoria nous rappelle la force que les femmes trouvent en elles, même dans les moments les plus sombres, conclut Shannon. Cette rencontre restera gravée dans ma mémoire bien après la publication de cet article. » Vous trouverez l’histoire inspirante de Victoria à la page 8. Également dans le présent numéro de Foi & Vie, vous verrez comment un voyage en mission en Zambie a changé la façon dont un homme percevait le monde.

Ken Ramstead

2 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca

Montrer Christ à l’œuvre dans la vie des gens, et offrir des ressources spirituelles aux nouveaux venus dans la foi chrétienne.

Foi & Vie est publié mensuellement par Armée du Salut 625, avenue du Président-Kennedy bureau 1700, Montréal (Québec) H3A 1K2 Quartier général international 101 Queen Victoria Street, London England  EC4P 4EP William et Catherine Booth FONDATEURS

Brian Peddle GÉNÉRAL Commissaire Floyd Tidd CHEF DE TERRITOIRE

Lcol John P. Murray SECRÉTAIRE TERRITORIAL DES COMMUNICATIONS

Geoff Moulton  RÉDACTEUR EN CHEF PRINCIPAL

Ken Ramstead RÉDACTEUR EN CHEF Brandon Laird CONCEPTEUR GRAPHIQUE

Pamela Richardson COORDONNATRICE DE LA PRODUCTION

Ada Leung COORDONNATRICE DE LA CIRCULATION

Serge Careau, Caroline Grailhe, Didier Ismar, François LeBlanc TRADUCTEURS Écritures  Sauf avis contraire, les références bibliques sont tirées de la Bible du Semeur. Pour communiquer avec nous Tél. : 514-288-2848, poste 2257 Sites Web  armeedusalut.ca salvationarmy.ca ou faithandfriends.ca Courriel  foivie@can.salvationarmy.org Abonnement d’un an, y compris les frais d’envoi et de manutention : 25 $ (Canada et États-Unis), 30 $ (autres pays) Tél. : 514-288-2848, poste 2257 foivie@can.salvationarmy.org Les articles sont la propriété du territoire du Canada et des Bermudes de l’Armée du Salut et ne peuvent être reproduits sans sa permission. Numéro de convention de la Poste-publications 40064794 ISSN 1920-9878


Septembre 2020  VOLUME 20  NUMÉRO 9

QUELQU’UN S’EN PRÉOCCUPE 4 « Pour que tout le monde

4

puisse manger » Une fillette de cinq ans obtient un soutien extraordinaire au profit de la banque alimentaire de l’Armée du Salut.

ARTICLES DE FOND

5

ARTICLE EN COUVERTURE

5

8

Faire le bien en Zambie

Un projet de tournage de vidéos en Afrique permet d’apprécier le travail de l’Armée du Salut à l’échelle internationale.

Un fragment à la fois

Victoria Morrison, survivante de la traite des personnes, reconstruit sa vie avec l’aide de l’Armée du Salut. POUR LE PLAISIR 13 Manger sainement avec Erin

Recette, sudoku, jeu-questionnaire. SIMPLICITÉ. STYLE. SALUT. 15 Beaucoup de classe

Rentrée scolaire avec style.

armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

•3


Foi&Vie

QUELQU’UN S’EN PRÉOCCUPE

« Pour que tout le monde puisse manger » Une fillette de cinq ans obtient un soutien extraordinaire au profit de la banque alimentaire de l’Armée du Salut. Tyler Evans Denrées prêtes à livrer  Kennedy Hill, âgée de cinq ans, a demandé à des voisins de faire don d’aliments non périssables à la banque alimentaire de l’Armée du Salut.

Approvisionnement complet

signaler aux résidents qu’ils collecteraient des dons pour une banque alimentaire. Lorsque la famille est sortie pour effectuer la collecte, elle a été surprise de constater que plus de 70 foyers avaient répondu à l’appel et laissé des denrées et d’autres fournitures essentielles près de l’entrée de leur maison. « C’était extraordinaire. Nous avons rempli trois fourgonnettes. J’étais très impressionnée par Kennedy, mentionne Angie. C’était probablement l’une des collectes de nourriture les plus réussies que j’aie jamais vues. » Grâce aux efforts de Kennedy, le réapprovisionnement urgent de la banque alimentaire de l’Armée du Salut a été effectué avec succès. Lorsqu’on a demandé à Kennedy pourquoi elle pensait qu’il était important de collecter des denrées alimentaires, elle a répondu : « Pour que tout le monde puisse manger. »

Kennedy et sa famille ont distribué des prospectus dans leur quartier pour

Traduction d’un texte publié auparavant dans Orillia Matters

K

ennedy Hill, 5 ans, entendait souvent sa mère, Angie Green-Hill, intervenante au service d’aide à la famille de l’Armée du Salut, parler de la difficulté d’approvisionner suffisamment la banque alimentaire pendant la pandémie de COVID‑19. « Elle m’a dit : “Tu veux que je t’apporte de la nourriture?”, ce qui m’a fait rire », se souvient Angie à propos de l’initiative de sa fille. « Je vais juste faire le tour et demander aux voisins », a poursuivi Kennedy. En riant, Angie lui a répondu : « Non! Tu ne peux pas t’adresser à des personnes que tu connais à peine. » Mais plus Angie y réfléchissait, plus l’idée de Kennedy prenait tout son sens.

4 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca


Foi&Vie

ARTICLE DE FOND

Faire le bien en Zambie Un projet de tournage de vidéos en Afrique m’a permis d’apprécier le travail de l’Armée du Salut à l’échelle internationale.

Photos : Avec l’aimable autorisation d’Aaron Bowes

Aaron Bowes

Zoom avant Aaron Bowes prépare un plan pour une entrevue au quartier général de l’Armée du Salut à Lusaka, en Zambie.

L

ors d’un des derniers jours de notre visite en Zambie, notre équipe de tournage s’est rendue sur un site où se déroulait un match de football. Pas de chaussures à crampons ni de maillots d’équipe : simplement des enfants de tous âges qui se défoulaient à cœur joie en donnant des coups de pied dans un ballon usé. Alors que nous nous apprêtions à tourner quelques séquences, un homme s’est approché. Il n’appréciait visiblement pas le fait que nous nous préparions à filmer ces jeunes. Mais

son attitude intimidante s’est évaporée dès qu’il a aperçu le bouclier de l’Armée sur nos vestes. « Oh, l’Armée du Salut, a-t-il dit en souriant. Vous pouvez venir ici autant que vous le voulez. » C’est à ce moment-là que j’ai compris que partout en Zambie, les gens sont au courant de l’œuvre de l’Armée du Salut. Aventure africaine En tant que producteur de contenu numérique pour l’Armée du Salut, j’ai été chargé d’accompagner une équipe armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

•5


Foi&Vie

ARTICLE DE FOND

Allégresse générale Des soldates de l’Armée du Salut du poste de Livingstone, en Zambie.

du service des missions mondiales à l’occasion d’un voyage d’information en Zambie, au début de cette année. Je devais aider à filmer une douzaine de vidéos qui mettraient en valeur le travail de l’Armée là-bas. Si les protocoles de tournage en public à l’étranger me rendaient nerveux, j’étais aussi très enthousiaste, car je n’étais encore jamais allé en Afrique. Des conversations avec des collègues qui avaient déjà fait des voyages semblables m’ont rassuré. Malgré le long voyage de 30 heures de Toronto jusqu’à Lusaka, capitale de la Zambie, via Addis-Abeba, en Éthiopie, j’avais hâte de commencer à travailler. La lieutenante-colonelle Brenda Murray, directrice du service des missions mondiales, ainsi que notre chef d’équipe m’ont confié plus tard que je semblais toujours avoir le sourire aux lèvres. Et c’était le cas! Pour moi, c’était davantage une aventure qu’un travail, malgré le rythme exténuant de 16 heures par jour que nous nous étions imposé. 6 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca

Respect mérité Chaque jour, il nous fallait commencer tôt, puisque nous devions visiter quotidiennement de quatre à cinq lieux de tournage pour couvrir tout ce que l’Armée accomplit. Nous nous réunissions au bar de l’hôtel pour le déjeuner, et l’équipe attendait que je lui indique le plan global de tournage. Nous avions une vague idée des personnes que nous allions interviewer, mais une fois sur place, que ce soit sur une ferme ou dans un bidonville, nous ne savions jamais qui allait se présenter ni ce qui nous attendait. Mais nous nous en sommes tenus à l’itinéraire établi et tout s’est bien déroulé. Nous avons notamment visité une église de l’Armée du Salut au cœur de la ville de Lusaka, où nous avons eu le privilège de participer à un service du culte, puis le quartier général et une école administrée par l’Armée du Salut dans un secteur de Lusaka, ainsi que des hôpitaux dans des collectivités rurales où l’Armée gère des écoles


« Les Zambiens sont conscients de l’ampleur du travail de développement que l’Armée du Salut effectue dans leur pays, et cela leur inspire du respect. »  AARON BOWES et des projets de développement. Malgré mes multiples occupations, comme l’organisation des entrevues et le tournage des « bobines B », je n’ai pas manqué de remarquer la gratitude que les Zambiens éprouvent à l’égard de l’Armée du Salut. Ils sont conscients de l’ampleur du travail de développement que l’Armée effectue dans le pays, et cela leur inspire du respect. Changer la vie des collectivités Pendant que nous travaillions à l’étranger, la pandémie de COVID-19 a contrecarré nos plans, et nous avons compris qu’il était temps de rentrer au Canada avant l’imposition du confinement. Nous avons réussi à effectuer tout ce qui figurait sur notre liste de choses à faire et sommes revenus sains et saufs.

J’étais en bonne santé et en sécurité. Mais quel enseignement avais-je tiré de cette expérience? C’est une chose de lire sur le travail que l’Armée du Salut accomplit à l’échelle internationale, mais c’en est une autre de le voir de ses propres yeux et d’en constater les bienfaits. Sur un plan plus personnel, le voyage a changé ma compréhension de certaines choses que je considérais comme allant de soi. Par exemple, l’accès à l’eau salubre avait toujours fait partie de ma vie quotidienne. Mais en Zambie, l’eau est une question de vie ou de mort, et les projets de l’Armée du Salut en matière d’accès à l’eau salubre changent la vie de collectivités rurales dans tout le pays. Je n’oublierai jamais mon voyage en Zambie, surtout quand je pense à l’incidence de l’œuvre de l’Armée là-bas. Je suis fier et heureux d’avoir été témoin de l’aide que l’Armée du Salut apporte aux gens qui en ont besoin, partout dans le monde. Un sujet d’attention Des élèves de Chikankata, en Zambie, observent Aaron en train de filmer. armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

•7


Foi&Vie

ARTICLE EN COUVERTURE

Un fragment à la fois VICTORIA MORRISON, SURVIVANTE DE LA TRAITE DES PERSONNES, RECONSTRUIT SA VIE AVEC L’AIDE DE L’ARMÉE DU SALUT. Shannon Wise EN VOYANT VICTORIA MORRISON, on ne soupçonnerait pas qu’elle a été victime de la traite des personnes. Elle est aussi sûre d’elle‑même que quiconque, et la preuve vivante qu’on peut reprendre sa vie en main et la transformer malgré les circonstances. Posée et confiante, Victoria s’exprime clairement. C’est grâce à sa forte personnalité qu’elle a pu aider d’autres personnes. Mais il fut un temps où elle était elle-même une victime. Victoria s’est enfuie sans rien d’autre que les vêtements qu’elle portait, tachés de son sang. Elle avait enduré une raclée de trop. Son instinct de survie a fini par se manifester. Elle a téléphoné à un acheteur de services sexuels pour lui demander de lui apporter un paquet de cigarettes. Victoria est sortie sur le trottoir pour le retrouver. Elle s’est rendu compte qu’elle avait une chance de 8 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca


Prise de parole Victoria Morrison raconte son histoire à l’occasion du déjeuner‑causerie annuel Espoir dans la ville de l’Armée du Salut à Winnipeg, l’automne dernier.

armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

•9


Foi&Vie

ARTICLE EN COUVERTURE

s’échapper. « Emmène-moi à un poste de police », a-t-elle supplié, tandis qu’il s’éloignait à toute allure. Volonté de survie Victoria a vécu une enfance heureuse et était une élève brillante. Mais vers le milieu de la vingtaine, elle était devenue stripteaseuse et toxicomane. Comment cela avait-il pu se produire? « J’étais à l’université, et me suis liée d’amitié avec une camarade de classe qui travaillait comme stripteaseuse. Je pensais pouvoir travailler de nuit pour payer mes études. J’ai commencé à consommer de l’alcool, et j’étais trop fatiguée pour assister à mes cours pendant la journée, ce qui a fait chuter mes résultats scolaires. » 10 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca

Photos : Mark Spowart

Témoignage « On peut refaire sa vie, assure Victoria. Il y a beaucoup de ressources de soutien et on n’est pas obligé d’y arriver uniquement par ses propres moyens. »

Victoria a vite été amenée à adopter le mode de vie associé à son milieu de travail. Elle a ensuite commencé à fréquenter un homme qu’elle avait rencontré par l’entremise d’amis communs. « Il était très gentil au début. Ils le sont tous. » C’était le couple idéal. Elle avait développé une dépendance à la drogue, et lui en vendait. Au printemps 2018, il l’a obligée à déménager à Winnipeg, en menaçant sa famille et ses amis si elle ne le faisait pas. L’homme que Victoria croyait être son compagnon est devenu son trafiquant, puis elle s’est enfoncée davantage dans la toxicomanie. « Je ne pouvais rester sobre pour accomplir ce qu’il me demandait,


L’homme que Victoria croyait être son compagnon est devenu son trafiquant, puis elle a sombré dans la toxicomanie. explique‑t‑elle. Je faisais face à la situation en me droguant. » Victoria a subi de la part de son trafiquant des sévices incroyables, trop dérangeants et pénibles à décrire. Ces mauvais traitements ont brisé Victoria sur le plan psychologique. Elle a souvent cru qu’elle allait mourir. « Je n’arrêtais pas de me dire : “S’il y a un Dieu, je jure d’utiliser ce qui reste de ma vie pour faire le bien.” » Après trois mois et demi de prostitution forcée, la possibilité de s’échapper s’est présentée, et Victoria a eu le courage de la saisir. « J’ai tout laissé derrière. Je m’en fichais. J’étais libre. » D’une ancienne victime à une autre Victoria a passé cinq jours à l’hôpital, où elle a découvert que ses reins fonctionnaient mal en raison des coups qu’elle avait reçus. C’est là qu’elle a rencontré Alice (nom fictif), intervenante des services correctionnels et de justice de l’Armée du Salut. « La police locale m’a appelée pour me dire qu’une jeune femme avait échappé à son trafiquant avec rien d’autre que les vêtements qu’elle portait », raconte Alice. L’intervenante a mis dans un sac de sport quelques vêtements, des pro-

duits d’hygiène et d’autres articles. Lorsqu’Alice est arrivée à l’hôpital, Victoria était dans un fauteuil roulant et pouvait à peine bouger et se rendre à la douche. Alice a commencé par dire à Victoria qu’elle travaillait pour l’Armée du Salut et lui a parlé de son passé et de son propre combat contre la toxicomanie. « J’ai déjà été là où tu es, lui a révélé Alice. J’ai été exploitée, et connu l’emprise de la drogue. » Un bout de son cœur L’étendue des blessures de Victoria était telle qu’elle ne pouvait même pas lever le bras pour se laver les cheveux. Après s’être confié leurs histoires respectives, un lien s’est formé. C’est alors qu’Alice a fait un geste aussi touchant que simple. « Elle a brossé mes cheveux pour les démêler », révèle Victoria. « J’ai mis du revitalisant dans ses cheveux et j’ai travaillé chaque nœud pour lui montrer que je me souciais d’elle », précise Alice. « Je n’oublierai jamais cela, aussi longtemps que je vivrai », dit Victoria. L’Armée du Salut a pris des dispositions avec un transporteur aérien afin que Victoria puisse aller retrouver sa mère et sa sœur. Victoria a pris le vol armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

• 11


Foi&Vie

ARTICLE EN COUVERTURE

avec comme seul objet tangible à son nom le sac de sport qu’Alice lui avait remis lors de leur première rencontre. « Quand Victoria est montée dans l’avion pour rentrer chez elle, un petit bout de mon cœur est parti avec elle », déclare Alice. Témoignage Victoria a commencé à reconstituer sa vie, un fragment à la fois. En octobre 2018, elle a obtenu son diplôme avec mention d’honneur d’une organisation caritative qui offre des programmes et des services aux femmes qui luttent contre la toxicomanie. Aujourd’hui sobre et épanouie, la jeune femme de 27 ans travaille pour une société de gestion immobilière et habite en appartement. « Je n’avais jamais eu mon propre logement auparavant. »

Aide offerte aux autres victimes Victoria parle régulièrement de son passé, de sa lutte contre la toxicomanie et des traumatismes qu’elle a subis.

12 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca

Victoria parle régulièrement de son passé, de sa lutte contre la toxicomanie et des traumatismes qu’elle a subis. À titre d’exemple, elle a pris la parole lors du déjeuner‑causerie Espoir dans la ville de l’Armée du Salut à Winnipeg, l’automne dernier. Elle avait été invitée à titre de conférencière principale. Victoria a fait part de son histoire à 400 personnes. Victoria aide maintenant d’autres victimes de la traite des personnes, en animant des rencontres et en créant une solide communauté de soutien. Elle compte entreprendre un programme d’études en travail social dans une université canadienne ce mois-ci. « On peut refaire sa vie, assure Victoria. Il y a beaucoup de ressources de soutien, et on n’est pas obligé d’y arriver uniquement par nos propres moyens. »


Foi&Vie

POUR LE PLAISIR

Manger sainement avec Erin BOL SANTÉ À LA MEXICAINE

Photo : Erin Stanley

PRÉPARATION  40 min  PORTIONS  4  ACCOMPAGNEMENT  trempette crémeuse

250 ml (1 tasse) de quinoa non cuit 425 ml (1 ¾ tasse ) d’eau 5 ml (1 c. à thé) d’huile d’olive 2 ml (½ c. à thé) de sel 30 ml (2 c. à table) d’huile végétale 60 ml (¼ de tasse) d’oignon coupé en dés 1 gousse d’ail émincée 250 ml (1 tasse) de poivron vert coupé en dés 250 ml (1 tasse) de poivron rouge coupé en dés 250 ml (1 tasse) de chou frisé ou d’épinards 5 ml (1 c. à thé) de chili en poudre 2 ml (½ c. à thé) de cumin 1 ml (¼ c. à thé) de paprika 5 ml (1 c. à thé) de jus de lime 500 ml (2 tasses) de haricots frits 250 ml (1 tasse) de maïs Paprika pour la garniture 1 avocat, coupé en tranches 125 ml (½ tasse) de tomates cerises, coupées en dés

1. Rincer le quinoa dans un tamis à mailles fines sous l’eau froide et laisser égoutter. 2. Verser l’eau et l’huile d’olive dans une casserole et porter à ébullition. Ajouter le quinoa et le sel. Réduire le feu, couvrir et laisser mijoter pendant 15 minutes. 3. Retirer la casserole du feu et la laisser reposer à couvert pendant 3 minutes. Enlever le couvercle, faire gonfler le quinoa avec une fourchette et le laisser reposer 5 minutes de plus. 4. Faire chauffer l’huile végétale dans une poêle, à feu moyen, et ajouter l’oignon coupé en dés et l’ail émincé. Faire cuire pendant 2 minutes jusqu’à ce que l’oignon et l’ail exhalent leur arôme. Ajouter les poivrons, le chou frisé ou les épinards et les épices, et faire cuire pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que les poivrons soient tendres. Presser le jus de la lime, remuer et mettre la poêle de côté. 5. Faire chauffer les haricots frits et le maïs dans des poêles distinctes. Ajouter une pincée de paprika pour la garniture. 6. Composer le contenu du bol, puis ajouter l’avocat et les tomates cerises.

armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

• 13


Foi&Vie

POUR LE PLAISIR

JEU-QUESTIONNAIRE

Sudoku

1. Qui a remporté l’Oscar du meilleur acteur de soutien pour son rôle dans Il était une fois à... Hollywood?

3

9

2

4

1

7

6

8

4

5

7

3

1 9 2

8

1 7

8

6

2

9

3

8

7

5

6

9 5 3 4 2 1

9 7 6 5 2 3 4

3 2 1 8 7 6 9

Réponses : 1. Brad Pitt; 2. 6; 3. Faux.

6 3 4 9 5 1 8

KEVIN FRANK

© Kevin Frank

POUR L’AMOUR DU CIEL

2

Remplissez la grille de manière à placer les chiffres de 1 à 9 dans chaque rangée, chaque colonne et chaque carré de 9 cases.

1

3

2

4

7

7

9

5

1

5

6

8

3

6

2

4

4

7

2

5

1

7

4

5

9

1

4

8

8

7

4

6

2

3. Vrai ou faux : Le cœur cesse de battre quand on éternue. 3

8

4

3

5

2

5

9

4

7

6

1

4

2. L’Amérique du Nord se compose de combien de pays et de territoires dépendants?

8

6

1

3

2

2

8

7

1

5

9

5

14 • SEPTEMBRE 2020  I armeedusalut.ca


Foi&Vie

SIMPLICITÉ. STYLE. SALUT.

Beaucoup de classe Rentrée scolaire avec style.

Septembre est synonyme de magasinage pour la rentrée scolaire. Investissez dans une nouvelle garde-robe sans trop dépenser en gardant les trois conseils ci-après à l’esprit la prochaine fois que vous entrerez dans un magasin d’occasions de l’Armée du Salut. Trouver le jeans parfait  Le jeans est l’élément de base intemporel de toute garde-robe pour la rentrée, avec la jupe et le pantalon à coupe fuselée ou à jambe évasée. Vérifiez bien la taille qui peut varier selon la marque et l’époque de fabrication du jeans. Opter pour des vêtements de détente La popularité des survêtements et des pantalons de sport ne se dément pas. Inspirez-vous de cette tendance en composant un ensemble structuré et effilé pour obtenir un look à la fois confortable et soigné, qui vous permettra d’étudier à l’aise.

Ajouter des couches de vêtements L’ajout de couches de vêtements permet de créer une tenue chic et fonctionnelle. Les cardigans et les vestes légères sont des éléments indispensables pour s’adapter aux variations de température, en automne. Essayez un cardigan avec un jeans pour un look plus traditionnel, ou une veste en denim assortie d’un pantalon de sport selon la tendance des vêtements de détente. Le magasin d’occasions de l’Armée du Salut près de chez vous est la solution parfaite aux besoins vestimentaires pour la rentrée des classes. Vous y trouverez une vaste gamme d’articles, de tailles et de styles à des prix abordables, ce qui rendra votre magasinage agréable et économique. Rendez-vous au magasin d’occasions!

armeedusalut.ca  I  SEPTEMBRE 2020

• 15


éducation

loisirs

habiletés fondamentales

nutrition nutrition nutrition

Oui, j’aimerais aider des enfants vivant à l’étranger!

PM 40064794

saworldmissions.ca


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.