Zone Campus 8 décembre 2008

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À ÉTUDIER L'ESPRIT TRANQUILLE AVEC NOS PROGRAMMES FINANCIERS ADAPTÉS À VOS ÉTUDES! www.bnc.ca

8 au 21 décembre 2008 | Vol. 4, No 8 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

>ARTS

Art-BorèSens : De l’expression vive PAGE 9

>SPORTS

Les PatRIOTEs terminent sur une bonne note PAGES 12-13

REQUÊTE DE DESTITUTION CONTRE JONATHAN FORTIER

LE PRÉSIDENT DE L’AGE CONSERVE SON POSTE


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8 au 21 décembre 2008

ACTUALITÉS

Les étudiants se prononcent enfin

Pavillon Pierre-Boucher 3351, boulevard des Forges, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7 Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414 Publicité: (819) 376-5011 poste 3411 Télécopieur: (819) 376-5239

Assemblée générale prise 2 tionaux a été adoptée à l’unanimité. L’entérinement de cette proposition est survenu peu après que, d’une même voix, les membres présents aient donné leur aval à l’AGEUQTR afin qu’elle se positionne contre l’application obligatoire du cours UQTR 101 à tous les nouveaux étudiants inscrits ainsi qu’en regard à l’application de frais de scolarité pour ce cours.

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières

Une équipe qui carbure au bonheur Marc Périard | Directeur général dgcfou@uqtr.ca Nadia Trépanier | Rédactrice en chef redaction@zonecampus.ca Maxime Lemieux-Laramée | Actualités actualites1@zonecampus.ca Gabrielle Ebacher | Actualités actualites2@zonecampus.ca Alexandre Gauthier | Éditorialiste alexandre.gauthier1@uqtr.ca Shawn Philip Hunsdale | Caricaturiste shawnhunsdale@yahoo.ca Mohamed Jebri | Collaborateur mohamed.jebri@uqtr.ca Audrey Tremblay | Collaboratrice audrey.tremblay1@uqtr.ca Guillaume Cholette-Janson | Chroniqueur guillaume.cholettejanson@uqtr.ca Martin Bertrand | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca Daphnie Charest | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca André Martin | Sports sports1@zonecampus.ca Felipe Antaya | Sports sports2@zonecampus.ca Patrick Laperrière | Infographe infographe@zonecampus.ca Mathieu Plante | Infographe et webmestre webcfou@uqtr.ca François-Olivier Marchand Responsable de la publicité pub.zc@uqtr.ca Sébastien Dulude | Correcteur sebastiendulude@gmail.com Photo de la une | M. Lemieux-Laramée Les textes publiés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

GABRIELLE EBACHER

Journaliste | Actualités actualites2@zonecampus.ca

Levée prématurément le 4 novembre dernier en raison d’un quorum insuffisant, l’Assemblée générale spéciale de l’AGEUQTR a finalement eu lieu près d’un mois plus tard. Rassemblés au 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin, les étudiants ont pu, à cette occasion, exprimer leur opinion. N’eut été de la présence des étudiants internationaux, le local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin aurait semblé passablement vide. S’étant déplacés en grand nombre afin de solliciter l’appui des membres et officiers de l’AGEUQTR, réunis en Assemblée générale spéciale, quant à l’augmentation de leurs frais de scolarité, les étudiants internationaux ont suscité un bel élan de solidarité chez la communauté universitaire. Exclue de l’ordre du jour initial, la proposition voulant que l’AGEUQTR se positionne contre la déréglementation des frais de scolarité des étudiants interna-

D’une façon claire, nette et précise… votre vote! A priori harmonieuse, l’Assemblée a par ailleurs donné lieu à quelques échanges musclés entre le public et les officiers de l’AGEUQTR. Ces derniers ont rencontré leur première opposition au moment de statuer sur la hausse des cotisations étudiantes. Au départ, le Conseil d’administration de l’AGEUQTR recommandait à l’Assemblée générale de fixer la cotisation étudiante, pour tous les membres de l’association, à 15$ par session; un montant qui représentait une hausse de 2$ pour les étudiants à temps plein et de 6,50$ pour les étudiants à temps partiel. La foule rassemblée considérant qu’il s’agissait de deux débats distincts, la proposition initiale a donc été scindée en deux. Faiblement représentées lors de l’Assemblée, les étudiants à temps partiel devront dorénavant assumer de débourser le même montant que les étudiants à temps plein afin de pouvoir bénéficier des services de l’AGEUQTR; ainsi en a décidé la majorité. Mince consolation pour ces derniers, le montant de la cotisation étudiante ne sera toutefois pas majoré; la proposition ayant été

Cette fois-ci, la communauté étudiante universitaire a manifestement bien répondu à l’appel de l’AGEUQTR. Photo : M. Lemieux-Laramée

clairement rejetée, il demeurera à 13$. À l’issue de ce vote, la déception était lisible sur le visage des officiers de l’AGEUQTR. En effet, l’adoption de la proposition, telle que formulée initialement, aurait permis à l’Association d’amasser annuellement plus de 60 000$ qui, sous réserve de l’approbation du Conseil d’administration, auraient servi à promouvoir l’engagement étudiant, à réaliser et soutenir les activités sur le campus, à créer de nouveaux emplois étudiants et de nouveaux services gratuits, ainsi qu’à développer d’autres projets jugés prioritaires par le C.A. Cependant, selon les dires – et le vote – des étudiants, un budget de 1,3M$, bien administré, se révèlerait amplement suffisant. De plus, une autre surprise attendait les officiers de l’AGEUQTR au moment de procéder à l’entérinement de l’abolition de la vice-présidence

aux communications. Ce qui ne semblait être qu’une formalité a connu un dénouement inattendu alors qu’une majorité d’étudiants s’y sont opposé; ce poste demeurera donc en vigueur au sein de l’AGEUQTR. En clôture de séance, la proposition recommandant à l’Assemblée générale de modifier l’article 4.14 des statuts et règlements de l’AGEUQTR au profit de l’énoncé suivant : «Pour toutes assemblées du conseil, le quorum est constitué d’un nombre d’administrateurs égal au tiers des constituantes actives (membres du Conseil exécutif exclus). Une constituante représentant plus de 500 étudiants est comptabilisée dans le calcul du quorum comme équivalente à deux constituantes actives. En tout temps, le quorum ne peut être inférieur au nombre d’officiers élus» a été adoptée à l’unanimité. Pour cette question, personne n’a demandé le vote… En fait, rares sont ceux qui y compris quelque chose…

Sommaire Actualités

2-7

Assemblée générale prise 2

2

Carnaval étudiant 2009

2

Assemblée générale spéciale 3 Doctorat honoris causa

5

Éditorial / caricature

6

Opinion

6

Vie étudiante / vox pop

7

Je vous aime moi non plus Arts et spectacles Sorti littéraire : Wariwulf

7 8 9

DJ Tremenz

10

Petites mythologies

11

Babine

11

Sports

12-15

Hockey : bilan Départ de Serge Forcier

Qui sera couronné? Dévoilée en grande pompe, le 25 novembre dernier, à l’occasion d’un 5 à 7 organisé au café bistro La Chasse-Galerie, la programmation du Carnaval étudiant 2009 ravira ses inconditionnels.

cet événement vise à promouvoir le sentiment d’appartenance des étudiants à l’égard de l’UQTR et à favoriser le développement de liens entre les différentes associations participantes», a rappelé, d’emblée, Stéphanie Desroches, coordonnatrice de l’événement; une déclaration qui a été chaleureusement accueillie par la foule rassemblée à la Chasse-Galerie, le 25 novembre dernier.

Une «joke», une bière. Un rallye nocturne. La Chope d’Or. Nul doute que le comité organisateur du Carnaval étudiant 2009 a réuni les conditions gagnantes qui lui valent sa renommée depuis maintenant plus de vingt ans. «Compétition amicale,

Au temps des chevaliers Du 26 au 29 janvier 2009, la communauté universitaire trifluvienne est donc invitée à faire un saut dans le temps, à une époque aujourd’hui révolue, celle des chevaliers. Afin de recréer cette atmosphère

GABRIELLE EBACHER

Journaliste | Actualités actualites2@zonecampus.ca

8-11

Littérature : Patrick Boulanger 8 Art-BorèSens

Carnaval étudiant 2009

12 13

Hockey

13-14

Natation

13-15

moyenâgeuse, chaque association devra rivaliser d’originalité dans la création d’une armoirie, à son effigie, qui sera trimballée aux quatre coins du royaume. Qui sera couronné au terme de ces festivités? Quelle association sera proclamée grande gagnante de ce 21e Carnaval étudiant? À l’instar des années précédentes, c’est le nombre de points accumulés lors des différentes activités qui déterminera le vainqueur. Exceptionnellement, à l’initiative des membres du comité organisateur, un ombudsman a été mandaté afin d’évaluer les plaintes qui seront formulées en regard, notamment, à l’attribution des points.

Un incontournable Formule appréciée des étudiants, les matins Bailey’s à la Chasse-Galerie seront également réitérés à l’occasion de cette édition. Quatre associations bénévoles, tirées au hasard, se relaieront durant ces 4 jours afin d’assurer le service; tâche peu ingrate puisque les profits quotidiens engendrés par la vente de cafés seront répartis également dans les coffres de l’association et du Carnaval. Alors, qui ouvrira le bal le 26 janvier prochain? Pour plus d’informations, consultez le www.uqtr.ca/carnaval


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ACTUALITÉS

Assemblée générale spéciale

Fortier reste a voté en faveur de la destitution du président de l’AGE. Le vote officiel s’est effectué à main levée, car la proposition de tenir un vote secret a été refusée par la majorité de l’assemblée.

MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Le 3 décembre dernier avait lieu, au local 2039 du pavillon Ringuet de l’UQTR, une assemblée générale spéciale traitant la proposition de destitution du président de l’Association générale des étudiants (AGEUQTR), Jonathan Fortier. La requête de destitution a été refusée par une grande majorité d’étudiants regroupés pour l’assemblée. Près d’une centaine d’étudiants se sont entassés dans le local 2039 du Ringuet pour voir Jonathan Fortier conserver son poste à la tête de l’AGEUQTR. La majorité des étudiants s’étant déplacés venaient appuyer leur président et représentant étudiants. Ceci a été démontré pendant la période de plénière, alors que plusieurs étudiants sont venus défendre le président en réfutant les allégations émises contre lui. C’est donc avec une voix presque unanime que la requête de destitution a été refusée. En effet, seulement une infime partie de la centaine d’étudiants présents

«M. Fortier a manqué à son devoir dans les dossiers du cours UQTR 101, de l’augmentation des frais de scolarité des étudiants étrangers et de l’augmentation des cotisations des étudiants.»

– Anthony Deshaies, étudiant en histoire à l’UQTR La requête de destitution du président avait été proposée par Anthony Deshaies, étudiant en histoire à l’UQTR. Ce dernier trouvait que M. Fortier avait manqué à son devoir dans les dossiers du cours UQTR 101, de l’augmentation des frais de scolarité des étudiants étrangers et de l’augmentation des cotisations étudiantes. «Je trouve effectivement que le président de l’AGEUQTR a failli à son devoir dans la gestion de ces trois dossiers importants. Toutefois, le manque de communication entre l’AGEUQTR et les étudiants de l’université reste ce que je déplore à plus forte raison», a complété M. Deshaies, rencontré préalablement à l’assemblée spéciale; propos qu’il a réitéré lors de celle-ci. À sa défense, Jonathan Fortier a souligné l’efficacité du portail étudiant de l’UQTR comme outil de

communication. «Nous affichons de l’information importante sur le portail des étudiants. Ensuite, s’ils la lisent ou non reste à leur discrétion». En ce qui concerne les dossiers importants, le président de l’AGEUQTR a expliqué : «l’Assemblée générale a voté des mandats bien précis que l’AGEUQTR a toujours suivis». L’assemblée terminée, M. Fortier a tout de même mentionné que cette requête de destitution révélait des points positifs : «Ça nous a permis de faire le bilan des dossiers importants. De plus, certains représentants d’associations étudiantes sont venus dans nos bureaux de l’AGE pour discuter de certaines de leurs inquiétudes». Teneur des attaques spécifiée En entrevue, Anthony Deshaies a répété à plusieurs reprises que sa requête de destitution n’avait rien de personnel envers Jonathan Fortier l’individu, mais était plutôt dirigée vers le manque d’efficacité dans sa représentation des étudiants. «Un travail considérable doit être effectué au niveau de la communication entre l’AGEUQTR et les étudiants de l’université. Ces derniers ne savent même pas qui sont leurs représentants» conclut le demandeur de la requête de destitution. Joanie Pothier, vice-présidente aux affaires sociopolitiques de l’AGEUQTR, approuve partiellement : «L’AGE travaille dans le but de trouver des solutions à la problématique du manque d’interactions entre ces derniers et les étudiants. Par contre, proposer la destitution de Jonathan Fortier comme président n’était pas une solution appropriée et l’assemblée en a voté ainsi».

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Symposium ECI 2008

Une nouvelle génération au service du développement durable GABRIELLE EBACHER

Journaliste | Actualités actualites2@zonecampus.ca

Du 30 novembre au 2 décembre dernier, l’Hôtel Gouverneur de Trois-Rivières accueillait près de 250 leaders et futurs leaders canadiens dans le cadre de la deuxième édition du Symposium national et pluridisciplinaire sur l’Éducation au service de la coopération internationale (ECI). Événement écoresponsable de l’heure, le Symposium ECI 2008 : une nouvelle génération au service du développement durable visait à promouvoir l'échange de connaissances et d'expériences entre la communauté universitaire en coopération internationale au Canada. Divisés en trois sphères d’activités distinctes, les ateliers-conférences ont donné lieu à des débats animés sur des sujets tels que l'économie équitable, le principe de la gouvernance, la politique internationale ainsi que la préservation environnementale. Au total, près de 20 ateliers-conférences ont captivé les participants présents qui ont pu s’entretenir avec des personnalités éminentes issues d’organisations non gouvernementales canadiennes et étrangères, d'institutions d'enseignement supérieur, d'organisations publiques et

même d'associations ou de groupes d'initiatives étudiantes. «Nous sommes privilégiés d’avoir pu rencontrer des acteurs qui font de la solidarité internationale leur quotidien. La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) nécessite un véritable engagement de la part de la communauté universitaire; tous ceux et celles qui sont réunis ici y croient», a souligné l’une des panélistes conviée à l’événement.

Divisés en trois sphères d’activités distinctes, les ateliersconférences ont donné lieu à des débats animés. Doubler le taux de communication et d'échange d'information interuniversitaire dans le domaine de la coopération internationale grâce au réseautage; créer des partenariats entre des associations étudiantes et des organismes canadiens en coopération internationale; lancer un débat sur la stratégie de financement des projets étudiants à l'échelle internationale, tels étaient les résultats espérés par la tenue de ce deuxième symposium. À quand le prochain rendez-vous? Site Web : www.uqtr.ca/eclosion


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8 au 21 décembre 2008

ACTUALITÉS

Deuxième journée écoculturelle

Tout sur l’énergie avec Steven Guilbeault MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Le 19 novembre dernier, au 1200 Albert-Tessier de l’UQTR, avait lieu la deuxième journée écoculturelle présentée par le comité de l’environnement en collaboration avec l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGEUQTR). Pour l’occasion, Steven Guilbeault, porte-parole d’Équiterre, présentait sa conférence intitulée Tout sur l’énergie. Une quarantaine de membres de la communauté universitaire et de la population de Trois-Rivières se sont déplacés pour cette conférence portant sur les impacts des changements climatiques. Les propos de M. Steven Guilbeault abordaient

Steven Guilbeault, porteparole d’Équiterre. Photo : M. Lemieux Laramée

l’obligation pour chaque individu de porter des gestes écoresponsables afin de désamorcer le réchauffement

de la planète. Pour éviter des catastrophes écologiques, le conférencier suggère deux solutions principales : adapter ses transports et réduire sa consommation d’énergie. À l’aide de graphiques, le porteparole d’Équiterre a habilement vulgarisé certaines problématiques environnementales et a démontré ce qui attendrait la population terrienne si aucun changement considérable n’advenait dans notre consommation d’énergie. M. Guilbeault a conclu en mentionnant que des défis importants liés au réchauffement de la planète attendaient les habitants de la Terre : «Les changements climatiques sont la plus grande menace contre l’humanité depuis des milliers d’années; des solutions doivent aboutir à un résultat positif. La situation alarmante nous oblige à ne pas manquer notre coup.»

Retour sur la conférence de Jean Lemire

Mission Antarctique en chiffres MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Le 22 septembre dernier, Jean Lemire, biologiste et cinéaste, donnait une conférence à la salle J-A Thompson. L’événement, organisé par le Bacc Vert et l’Association générale des étudiants de l’UQTR (AGEUQTR), devait générer des revenus qui seraient déposés directement dans le fond de développe­ment durable. Le calcul se veut simple: avec la vente de billets et l’aide des commanditaires, les revenus bruts de

la conférence atteignent 16 345$ auxquels doivent être soustraits 15 275$ pour les dépenses. Ces dernières incluent la somme significative de près de 11 300$ pour le cachet du conférencier Jean Lemire. Il ne reste donc qu’un montant de 1 070$ à déposer dans le fond. Cette somme sera effectivement injectée dans le fond de développement durable, qui servira à financer des projets en environnement sur le campus. «Nous n’avions pas réellement d’attentes quant aux revenus engendrés par l’événement puisque c’était la première fois qu’une association créait un fond de développement durable», souligne François Landry, attaché politique

de l’AGEUQTR. Joanie Pothier, vice-présidente aux affaires externes de l’AGEUQTR, assure que d’autres événements seront organisés pour renflouer le fond.

Le conférencier Jean Lemire. Photo : M. Lemieux Laramée

L’IEEE honore le professeur Adam Skorek GABRIELLE EBACHER

Journaliste | Actualités actualites2@zonecampus.ca

Professeur au Département de génie électrique et génie informatique de l’UQTR, M. Adam Skorek s’est vu décerné le prestigieux titre de fellow de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), leader mondial de l’avancement du savoir technologique. Soulignant les tions remarquables

réalisad’individus

ayant contribué de manière importante à l’avancement des connaissances techniques, le titre de fellow correspond à la plus haute distinction à laquelle peuvent aspirer les membres d’élite de l’IEEE. Deuxième professeur de l’histoire de l’UQTR à recevoir cet honneur, M. Skorek a obtenu ce titre en raison de son apport considérable à l’analyse électrothermique dans les procédés industriels. «Je suis très honoré de cette nomination par l’IEEE. C’est un immense privilège qui n’est accordé, chaque année, qu’à un très petit nombre de membres. Cette recon-

naissance, je souhaite la partager avec tous mes collègues professeurs et le personnel du Département de génie électrique et génie informatique et de l’École d’ingénierie, ainsi qu’avec les étudiants et les finissants des programmes de génie de l’UQTR, qui m’ont grandement stimulé dans la réalisation du travail acharné nécessaire à un tel accomplissement», a déclaré, par voie de communiqué, M. Skorek. Ce dernier recevra officiellement son titre lors de l’Industry Applications Society Annual Meeting de l’IEEE qui aura lieu au Texas, à l’automne 2009.


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ACTUALITÉS

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Doctorat honoris causa pour le couple Aline et Jean Chrétien

L’UQTR décerne un prix controversé MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Le dimanche 23 novembre dernier, l’UQTR décernait officiellement un doctorat honoris causa au couple Aline et Jean Chrétien lors d’une cérémonie à la salle J.-Antonio Thompson. Bien que controversée, la remise de ce diplôme honorifique soulignait la participation de ces derniers à l’essor économique, social et culturel en Mauricie. Devant la présence de quelques centaines d’invités de marque, l’UQTR, par la remise d’un doctorat honoris causa conjoint, a tenu à souligner leur engagement commun à promouvoir les intérêts de la région mauricienne. Plus spécifiquement, par cet honneur, l’Université reconnaissait la contribution du couple Chrétien, originaire de Shawinigan, à la reconversion économique de la Mauricie et

Le couple Chrétien arborant fièrement la distinction qui lui a été remise. Photo : M. Lemieux-Laramée à l’envol de l’industrie touristique dans la région. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance à la fois solennelle et joviale. L’UQTR a voulu rendre hommage au dévouement de Mme Aline Chrétien qui, auprès de son époux, a

assurée la présidence de nombreux événements sociaux et culturels. Mme Chrétien déclare: «Cet honneur me touche particulièrement parce qu’il se veut la reconnaissance d’une vie entière de travail que nous avons accompli en nous appuyant l’un sur

l’autre, dans la recherche du mieuxêtre de la communauté.» De son coté, M. Chrétien a notamment été honoré pour avoir défendu les intérêts de la Mauricie et d’importants projets de développement régional lorsqu’il occupait les fonctions de député, ministre et ensuite Premier ministre. «La Mauricie fut pendant 40 ans ma principale préoccupation», soulignait l’ancien Premier ministre lors de la cérémonie d’octroi du doctorat honorifique. Pour l’événement, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières (OSTR) dirigée par son chef d’orchestre, maestro Jacques Lacombe, assurait l’ambiance classique. L’atmosphère monotone de la cérémonie s’allégeait lors des prestations de l’OSTR; la participation de ses musiciens à la cérémonie a su choyer les distingués invités. L’envers de la médaille Une pétition dénonçant la remise

Une bonne cause pour les Fêtes

Élections provinciales 2008

Concilier fin de session et campagne électorale MAXIME LEMIEUX-LARAMÉE Journaliste | Actualités actualites1@zonecampus.ca

Enseveli sous une fin de session universitaire, Louis Lacroix a tenté d’étudier et de remettre ses travaux finaux tout en menant une campagne électorale à titre de candidat du Parti vert. Concilier études et politique demande de l’organisation et du dévouement, qualités que détient l’étudiant de troisième année au baccalauréat en histoire à l’UQTR. Rien d’évident dans la mise en branle d’une campagne électorale, surtout lorsqu’on se frotte aux grands partis politiques plus riches, renommés et mieux appuyés. Toutefois, rien ne semble décourager ou intimider Louis Lacroix, jeune candidat du Parti vert dans la circonscription de Trois-Rivières. Déjà vétéran de quatre campagnes électorales – deux au fédéral, deux au provincial –, le jeune homme originaire de Sainte-Clothilde de Horton, village près de Victoriaville, a toujours eu une passion pour la politique et surtout celle d’ici au Québec. «Je me suis toujours intéressé à l’actualité

politique. Il y a quelques années, j’ai vu dans le Parti vert des valeurs parallèles aux miennes, je ne suis jamais sorti de l’engouement politique depuis ma première implication», mentionne l’étudiant de 29 ans.

«Chaque fois qu’on a l’appui d’un nouveau membre, un regain d’énergie me motive.» – Louis Lacroix, candidat du Parti vert

Lorsque questionné sur la mode verte que les plateformes électorales de certains partis revêtent, Louis Lacroix répond qu’au moins l’environnement devient maintenant une préoccupation sociétale. «Même si je soupçonne la feinte électorale dans les plans verts des autres partis, on sent tout de même une urgence en ce qui concerne l’environnement. C’est ce sentiment d’urgence à intervenir que désire inculquer le Parti vert à la population québécoise», explique l’étudiant en histoire. En ce sens, le candidat du Parti vert n’arrive pas à comprendre pourquoi le chef de son parti et celui de Québec Solidaire n’ont pas été invités à se joindre

Louis Lacroix, candidat du Parti vert dans la circonscription de Trois-Rivières. Photo : M. Lemieux-Laramée au débat des chefs du 25 novembre dernier. Au début du mois de décembre, alors que les étudiants universitaires rédigent leurs travaux finaux et étudient pour leurs examens de fin de semestre, Louis Lacroix doit concilier campagne électorale et fin de session. «Malgré une campagne électorale déclenchée aussi subite-

de ce diplôme honorifique circule présentement au sein de la communauté universitaire trifluvienne. Marie-Andrée Gauthier, étudiante en communication sociale à l’UQTR, a entamé cette démarche parce qu’elle ne comprenait pas l’image que l’Université tentait de livrer à la population québécoise en remettant cet honneur au couple Chrétien. «La remise d’un doctorat honoris causa est une marque de distinction offerte par une université. Jean Chrétien n’a rien fait pour l’avancement du Québec. C’est à se questionner de l’image que veut véhiculer l’UQTR en lui remettant une telle mention», explique Mme Gauthier. Quelques deux cents signatures ont déjà été amassées, malgré que les démarches de dénonciation aient été récemment initiées. L’étudiante mentionne qu’elle rencontrera sous peu la haute direction de l’UQTR pour leur présenter la pétition et leur faire part de l’incompréhension de certains étudiants et membres de l’Université.

ment, on doit se dévouer nonobstant le temps que l’on doit consacrer à son parti. Chaque fois que l’on a l’appui d’un nouveau membre, un regain d’énergie me motive. Le soutien des membres et des militants est un important support moral», conclut Louis Lacroix, candidat du Parti vert dans la circonscription de TroisRivières.

À l’initiative de trois finissants au baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire de l’UQTR, un projet communautaire a été mis sur pied, en collaboration avec le Centre de service en déficience intellectuelle (CSDI) et la Fondation Le Parrainage, afin d’amasser des fonds qui serviront à offrir des services adaptés à des personnes présentant une déficience intellectuelle. Division du CSDI, le plateau de travail de l’UQTR est constitué d’usagers du centre qui participent, hebdomadairement, à des activités et à des tâches diverses, au sein de l’université, sous la supervision d’un intervenant. Dans le cadre du présent projet, ces usagers ont été sollicités afin de contribuer à la fabrication de papiers d’emballage en vue de la période des Fêtes qui approche à grands pas. Vivant avec une déficience intellectuelle, ces derniers voient là une occasion unique de développer leur autonomie et de favoriser leur intégration sociale. (G.E.)

Vente de papiers d’emballage Pavillon Michel-Sarrazin et cafétéria Ringuet 2 rouleaux (2 pi x 40 po) : 5$, cartes de Noël : 2$ l’unité


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8 au 21 décembre 2008

ACTUALITÉS

ÉDITORIAL

Pas de pavillon pour les étudiants

ALEXANDRE GAUTHIER

Éditorialiste alexandre.gauthier1@uqtr.ca

Au moment de détruire l’aile des associations étudiantes pour construire le nouveau pavillon de la santé, l’administration avait convenu avec l’AGE de construire un pavillon de la vie étudiante. Où en est le dossier du pavillon de la vie étudiante? Ce pavillon aurait dû être un lieu de rassemblement pour les associations étudiantes de chaque programme, pour les clubs étudiants (Bacc vert, Bloc de dessin, Ligues d’improvisation, etc.) et pour les bureaux de l’Association générale des étudiants. Aussi, dans le projet initial parlait-on d’une salle de maternité pour concilier famille et études et d’un bureau de défense des droits étudiants. Le déplacement des associations au sous-sol du Pierre-Boucher dans des locaux inadéquats ne devait être qu’une mesure temporaire. La deuxième année de relocalisation est entamée et aucun pavillon de la vie étudiante ne se pointe à l’horizon. Plusieurs associations ont déjà amorcé des travaux de peinture et de réaménagement de leurs locaux du Pierre-Boucher. Ne voyant pas venir le jour où les associations auront de vrais locaux, les étudiants ont entrepris de rendre la chose acceptable, en attendant que... Déjà, dans le Nérée-Beauchemin, les associations des différents programmes se plaignaient de ne pas avoir un positionnement géographique adéquat sur le campus. Effectivement, ils revendiquaient des locaux à l’intérieur des pavillons dans lesquels les étudiants ont des cours afin de se rapprocher de leurs membres. Cependant, avec la relocalisation, non seulement sont-ils plus éloignés que jamais des pavillons où se donnent les cours, mais ils sont aussi éloignés de la Chasse-Galerie, du 1012, des

bureaux de l’AGE et des médias du campus. Les locaux d’association sont isolés dans le sous-sol de l’administration. Difficile dans ce contexte de stimuler la participation des étudiants à leurs assos de programme. La construction d’un pavillon de la vie étudiante est non seulement souhaitable, mais nécessaire. D’un point de vue étudiant, il s’agit de créer un lieu stimulant d’échanges, de rencontres et d’organisation d’événements. Pour améliorer la vie de campus, il faut un point de convergence où les étudiants actifs peuvent mettre en commun leurs idées et leur savoir-faire. De plus, du point de vue de l’administration, l’implication étudiante et l’appartenance au campus sont de bien meilleurs moyens de contrer le décrochage scolaire que ne l’est UQTR 101. Ne laissons pas le temps effacer l’idée de ce pavillon-agora qui constituerait enfin une plus-value intéressante pour l’ensemble de la communauté universitaire. L’AGE possède un plan de financement de ce pavillon (en partenariat avec l’Université), mais aucune discussion entre celle-ci et l’administration ne semble porter, à l’heure actuelle, sur ce sujet.

Ne voyant pas venir le jour où les associations auront de vrais locaux, les étudiants ont entrepris de rendre la chose acceptable, en attendant que... Force est de constater qu’il faudra poser un geste concret rapidement, car d’ici deux autres années, tous les étudiants ayant connu l’aile des associations du Nérée-Beauchemin et qui se souviennent de la promesse faite par la direction auront gradué et le pavillon de la vie étudiante ira rejoindre le panthéon des projets sombrés dans l’oubli. Entretenir cette mémoire collective fait partie du devoir des associations étudiantes et des étudiants de deuxième et troisième cycles. Et dans la pérennité de l’information sur le campus, on ne saurait négliger le rôle des médias comme le Zone Campus. Il faudra faire bien des efforts si l’on ne veut pas que ce projet soit oublié comme tant d’autres.

Opinion

J’exige un gouvernement québécois qui prend position sur les vrais enjeux du monde JEAN-FRANÇOIS VEILLEUX Étudiant en philosophie

Après le mièvre débat cacophonique de la semaine passée, où l’on a prononcé ni le mot environnement ni un possible soutien aux universités, j’ai peine à croire où la politique s’en va vraiment. À l’avenir, je veux entendre parler de : …la crise du recyclage, de toxicomanie, d’itinérance, de logements sociaux, de l’abîme qui se creuse entre les riches et les pauvres, d’un développement d’un réseau de santé actif basé sur la prévention et l’éducation, de l’abolition du tabac comme drogue mortelle, de la légalisation de la marijuana, d’un débat pertinent et pressant sur le suicide assisté et la peine de mort, de la pertinence du syndicalisme, du taux de suicide chez les joueurs compulsifs de Loto-Québec, de dépendance aiguë aux médicaments, de la disparition souhaitée des armes à feu, de la dette astronomique (en milliards) de l’État, de la suppression totale des subventions militaires (en milliards aussi), d’étiquetage obligatoire des OGM, d’agriculture et de l’interdiction de pesticides, je veux entendre parler des 15 000 fermes qui ont fermé au Québec depuis 10 ans (voir à ce sujet l’excellent documentaire sur Monsanto), des dangers potentiels créés par les accélérateurs de particules, de crise alimentaire mondiale, de crise

financière et d’un capitalisme basé sur des fondements absurdes axés sur la spéculation et la peur, de l’interdiction du recrutement des Forces armées dans les écoles! Je veux entendre parler d’énergies propres et renouvelables telles l’éolien ou l’énergie solaire et du retrait des sommes accordées à l’énergie nucléaire, de financement du transport en commun (gratuité pour les étudiants?), de préservation de la faune et de la flore, de la disparition du diabolique sac de plastique, de la restauration des 700 ponts du Québec, de réforme du mode de scrutin, de solutions pour sauver les écoles publiques et promouvoir l’accès aux universités par l’anéantissement de l’endettement étudiant, du taux de chômage ou du taux d’assistés sociaux chez les immigrants ainsi que leur nécessaire intégration en français! …de la chute de l’industrie du disque, de natalité, d’identité et de renouvellement des valeurs, de discipline des jeunes, de respect entre les générations, de tolérance, de générosité, de patriotisme, de laïcité étatique, d’art et de créativité, de financement en culture et en éducation en vue d’une gratuité scolaire à tous les niveaux, du cours d’Éthique et culture religieuse, de protection de la langue française dans toutes les institutions et toutes les sphères de la société sans oublier de sa place nécessaire et primordiale à la radio de «chenous», de nation québécoise et de son droit d’avoir une place sur la scène internationale, de revendi-

cations territoriales autochtones, d’histoire et de la perpétuation de sa mémoire par l’amélioration de la réforme, de volonté et de dépassement de soi, d’indépendance du Québec comme solution pour assurer la maîtrise de tous nos pouvoirs pour voter toutes nos lois, de l’avenir de notre espèce et des moyens pour s’en sortir! Il faut mettre les chances de notre côté en appuyant ceux qui ont de l’expérience – et l’ADQ n’en fait pas partie, surtout avant qu’il nous ramène une loi contre l’avortement, ou une loi pour vendre Hydro-Québec, ou encore cette fameuse solution d’envoyer plus de médecins dans le privé, ce qui condamnerait le système public! Le Parti Québécois a 30 années de vécu dans le corps, responsable des meilleurs coups pour la préservation de notre nation et de sa langue. En tant qu’étudiant, il est important de savoir qu’il propose le gel des frais de scolarité jusqu’à l’organisation d’un grand débat national à ce sujet qui réunira tous les professionnels du domaine. Le 8 décembre prochain, je voterai donc Parti Québécois, seul moteur capable de mobiliser les troupes pour l’avoir, notre pays à nous. Car l’autonomie de l’ADQ n’existe tout simplement pas. Et si l’on veut une place sur la scène internationale, il faut être un État indépendant, fier de ses racines, de sa culture, de son histoire. Oui, nous le pouvons… Oui, Nous Vaincrons!


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ACTUALITÉS

Vie étudiante MOHAMED JEBRI

Collaborateur mohamed.jebri@uqtr.ca

Élections À l’occasion des élections provinciales, un débat électoral s’est tenu le jeudi 4 décembre de 12h à 13h30 à la Chasse-galerie. Organisé par l’Association générale des étudiants en collaboration avec CFOU, la radio étudiante, ainsi que le journal universitaire Zone Campus, le débat a permis aux étudiants de découvrir les idées des candidats du comté de Trois-Rivières et de débattre des différents dossiers et des litiges les plus préoccupants pour la région. CFOU 89,1 FM – la radio campus de Trois-Rivières Visant à enrichir et dynamiser le paysage médiatique estudiantin, la radio étudiante CFOU a lancé dernièrement sa campagne de recrutement d’étudiants désireux d’exploiter leurs habiletés en communication, de développer leur

talent et d’exprimer leurs idées sur les ondes de notre radio étudiante. Pour tout renseignement, veuillez faire parvenir vos courriels à M. Alain Lefebvre, directeur de la programmation de CFOU 89,1 FM à l’adresse suivante : progcfou@uqtr.ca.

AGEUQTR L’association générale des étudiants de l’UQTR a organisé du lundi 24 novembre au jeudi 4 décembre la Campagne de paniers de Noël. Le ramassage des dons s’est effectué dans les locaux des associations actives sur le campus en vue d’aider les étudiants démunis qui tireront profit de ces paniers et pour le cumul de 30 points pour le Carnaval étudiant du côté des associations participantes. La remise des dons glanés par ces dernières à l’AGE s’est déroulée le jeudi 4 décembre à la Chasse-galerie. D’autre part l’association organisera le 5 @ 7 LGBTA (Lesbiennes, gais, bisexuel(le)s, transsexuel(le)s et leurs amis) spécialement créé pour les étudiants aux orientations non hétérosexuelles afin de les aider à faire

des rencontres avant les vacances et le temps de Fêtes. L’événement aura lieu le vendredi 12 décembre à 17h à la Chasse-galerie.

ITR et Sciences Infirmières (Frosty party) Tous les adeptes des soirées et des partys sont invités le mardi 16 décembre à assister à l’un des meilleurs événements festifs de la fin de session automnale. Le Frosty party est l’activité organisée en guise d’apothéose qui plongera les noctambules dans l’allégresse et l’ambiance extrême. De la musique extatique ainsi que l’enjolivure apportée au décor habituel du 1012 feront fureur lors de cette soirée fignolée avec soin par l’association Ingénierie Trois-Rivières en collaboration avec Sciences Infirmières, pour la modique somme de 5$ (prévente au local de l’ITR situé au sous sol du pavillon Pierre-Boucher) ou 7$ (devant la porte du 1012) le soir même du party. Faites vite pour acquérir vos billets d’entrée car avec le Frosty party, une soirée palpitante est garantie!

Vox pop

Comment gérez-vous votre fin de session?

Evens Landreville Étudiant en génie industriel «J’étudie la nuit, parce que c’est le seul temps où je ne me fais pas déranger.»

Arianne Méthot Étudiante en communication sociale «Je suis extrêmement à la dernière minute, mais la pression, c’est la façon d’être efficace.»

Gabrielle Marin Étudiante en arts plastiques «Je fais une chose à la fois et ce qui est plus pressant en premier.»

Vincent Voyer Étudiant en psychologie «Je gère mon temps comme ça vient, sans horaire.»

Andrée-Ann Parent Étudiante en biologie médicale «Je continue au même rythme que j’avais en début de session.»

Luc Robitaille Étudiant en kinésiologie «J’essaye de gérer mon temps comme je peux. Toutes les plages horaires sont prises.»

Préparation et photographies : Audrey Tremblay

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Je vous aime moi non plus

À la prochaine fois...

GUILLAUME CHOLETTE-JANSON Chroniqueur guillaume.cholettejanson@uqtr.ca

C’est ma dernière chronique. On cherche toujours les bons mots dans de pareilles circonstances. Je vous laisse avec une petite pensée et une lettre d’adieu. Fatalisme Des amis à moi jouaient aux cartes récemment, à la Bataille pour être plus précis. Ne me souvenant plus exactement des règles du jeu, je me suis assis et je les ai regardés jouer. Étant plus jeune, je n’aimais pas ce jeu sans savoir pourquoi. Et c’est là que ça m’a sauté dans la face! À ce jeu, le gagnant est établi d’avance. Je veux dire, c’est une fatalité. Les joueurs n’ont aucun choix à faire, aucune décision à prendre. Ils ne font que tourner des cartes, constater leur victoire ou leur défaite et répéter la procédure jusqu’en fin de partie. La Bataille donne l’illusion d’une competition, alors que tout est décidé d’avance par la distribution des cartes. Tu ne peux pas «être bon» ou «être poche» à ce jeu-là. Tu es, le temps d’une partie, l’esclave du fatalisme. Le prolétaire de l’inéluctable. Le fatalisme a ceci d’ennuyant qu’il nous contraint au rôle d’acteur passif dans une histoire déjà écrite. Un peu plate de ne pas être maître de son destin. Au final, ça m’a permis de m’expliquer pourquoi je n’aimais pas ce jeu-là, mais en cherchant un peu, ça m’a aussi permis de constater pourquoi je n’aime pas écouter le hockey, la météo, les films de M. Night Shyamalan et, ces tempsci, la politique provinciale. Lettre d’adieu Jacques Brel a un jour dit: «Les plus beaux adieux sont ceux des amoureux.» C’est pourquoi je m’adresserai à vous, chers lecteurs, comme si vous étiez l’amante qui me fréquente

depuis un an et demi d’écriture. «Je sais, je sais, tu vas t’ennuyer. Mais au lieu de fondre en larmes, console-toi et pense à tous ces beaux moments que nous avons passés ensemble! Tu te souviens le jour où nous nous sommes rencontrés? Tu marchais seule dans le corridor et tu cherchais quelqu’un avec qui passer un peu de temps. Tu as d’abord vu mon copain aux actualités, il te paraissait tellement intéressant avec ses sujets chauds. Mais tu t’es lassée de lui, il devenait lourd, toujours en train de parler de politique.» «Naturellement, tu as tourné la page sur cette histoire et tu es allée voir quelqu’un de plus léger. Il te parlait de musique, de littérature, de danse et d’arts visuels, mais tu t’en es aussi lassée, il devenait parfois élitiste et tu ne comprenais pas sa fascination pour la poésie. Conséquemment, tu es tombée dans les bras du plus costaud de mes confrères, viril, il te parlait de sport, de dépassement de soi. Mais, jalouse de l’équipe féminine de soccer, tu t’en es détachée.» «C’est là que tu m’as remarqué. Je t’ai apostrophée avec un titre curieux. Puis en te parlant de mes petites colères, mes joies et mes coups de gueule, tu t’es reconnue. Tu m’as écouté doucement puis tu m’as souri dans les corridors du Ringuet la semaine suivante. Bimensuellement, nous nous retrouvions en privé, cachés dans la salle de bain, dans l’autobus ou aux pauses dans un corridor peu passant.» «Évidemment, nous avons eu nos petites chicanes. Tu me trouvais arrogant, parfois acerbe avec des gens et des institutions que tu aimais. Mais j’ai toujours dit ces choses dans ton intérêt, parfois pour te faire rire, d’autres fois pour te partager un point de vue que tu ne retrouvais pas chez mes collègues.» «Nous avons même développé une complicité et au fil du temps, tu m’as confié que tu me lisais en premier avant d’aller vers tes autres amants.» «Maintenant que je te dis adieu, tu sais bien que je te pardonne tes incartades. Pas besoin de t’en excuser. Oh, mais ne fais pas cette tête, tu le sais bien que je t’aime... moi non plus.»

Vous avez quelque chose à dire sur un sujet qui touche de près ou de loin la vie étudiante? Envoyez vos textes d’opinion à : redaction@zonecampus.ca


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8 au 21 décembre 2008

ARTS ET SPECTACLES

Sortie littéraire

Une incursion dans le monde des loups-garous Bryan Perro sortait aux éditions Les intouchables le premier tome d’une saga sur l’histoire des loupsgarous : Wariwulf : le premier des Râjâ. L’auteur de la région a en effet eu l’idée, tout comme Bram Stoker l’avait fait avant lui avec Dracula, de créer une histoire sur le premier des lycanthropes. L’histoire se déroule durant l’Antiquité, dans le berceau de la civilisation, entre Veliko Tarnovo et Babylone. L’auteur souhaitait visiblement faire découvrir les riches peuplades qui ont habité cette partie du monde en transposant le lecteur dans leurs cultures et leurs mythes.

C’est en particulier les Thraces qui semblent avoir séduit l’auteur lors d’un voyage. Sur son site Internet, Perro écrit : «À mon retour au Québec, j’avais en main les clés de ma nouvelle série. La Transylvanie m’avait fourni l’ambiance, Veliko Tarnovo un lieu extraordinaire pour y planter une histoire, les Thraces une culture à explorer, et Constanta une mythologie pouvant servir de premier ancrage à mon imagination.» À noter que l’auteur avait complété sa maîtrise à l’UQTR sur les représentations des loups-garous dans la culture. Il a donc renoué avec ses premières amours avec cette série.

Jour de l ’an

MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

L’intrigue, sans révéler les punchs L’histoire se centre sur un esclave Mésopotamien surnommé «La Bête», qui bénéficie d’une puissance exceptionnelle. Celui-ci est arraché des mains de son maître par la secte d’Iblis, souhaitant le faire courir pour elle dans les Jeux Olympiques. Il sera ensuite kidnappé par les Thraces qui le mèneront vers son destin. Il se révèlera le protégé de la déesse des loups, Börte Tchinö, dans la visée de celle-ci de créer une race supérieure alliant l’intelligence humaine et la force vitale des animaux. Le récit, qui se place entre l’historique et le fantastique, satisfera également les amateurs d’histoire et ceux en quête d’évasion. Le livre ne s’avère pas un manuel et rompt avec tant de romans historiques ayant une

volonté davantage didactique que ludique. Au contraire, l’auteur se sert de l’histoire comme d’un décor pour y mettre en place son intrigue, ce qui se révèle être une force narrative.

Photo : M. Bertrand

Poète et romancier

La double vocation NE N EW E W YO Y YORK OR O RK . N RK NE NEW EW E W YORK YO YO YOR OR RK de Patrick Boulanger RK MERCREDI 31 DÉCEMBRE 2009

porte : 25$

Y

X

Pré vente : 20$

Café bar ouverture des portes 20h.

Défilé de mode une présentation la boîte à coupe

40 mannequins tirage d'un voyage à new york à L'hotel W Manhattan

night-club : ouverture des portes 22h

animation survolté sur trois étages avec troupe de danse de brodway et échassière

Après un fameux parcours dans l’univers poétique, Patrick Boulanger a tenté en 2007 une nouvelle expérience dans un rôle de romancier. Est née de cette approche Les restes de Muriel, un roman baroque à l’intensité bien calculée. Après une profonde exploration de la poésie puis du roman, les lecteurs peuvent s’attendre à de jolies surprises pour les prochaines parutions.

Le souriant jeune homme venu discuter à la Maison Hertel-de-laFresnière avec quelques littéraires semblait satisfait à l’idée de continuer dans la lignée romanesque. Couronné par le Prix Piché de l’UQTR en 2003 – à l’âge de 26 ans – pour sa série poétique Un oiseau dans l’eau bouillante, l’écrivain qui nourrit son inspiration poétique depuis plus d’une décennie a publié l’année dernière son premier recueil, Batailles, quelques mois seulement après la parution de son unique roman. Bien que la sortie d’un deuxième recueil soit prévue d’ici un mois, Boulanger préfère pour l’heure consacrer son talent à la prose. «Il y a déjà deux ans que mon recueil de poésie est terminé. Je mets toutes mes énergies dans le style romanesque maintenant, car c’est comme ça que je m’amuse», explique l’écrivain qui reconnaît une plus grande liberté dans la création de personnages et de péripéties que dans les rimes et les images. «La poésie va à l’essentiel, tandis que dans le roman il faut développer, mettre de la chair autour du noyau.» Détenteur d’une maîtrise en créa-

Pause dans la vie mouvementée du jeune écrivain-papa-professeur. Photo : D. Charest

tion littéraire sur la phénoménologie de la perception et la poésie visuelle, l’écrivain adore jouer avec le brouillage de la réalité et du fantasme. Il désire, entre autres, obliger le lecteur à re-feuilleter le livre pour mieux comprendre et le pousser à se questionner en profondeur. Ainsi, dans Les restes de Muriel qui raconte le désespoir d’un homme dont la femme l’a quitté un beau soir d’automne, le lecteur valse constamment entre les discussions avec les personnages réels et les spectres imaginés par l’acteur principal. Dans sa prose autant que dans sa poésie, l’auteur traite beaucoup de la solitude, des perversions sociales, de l’amour, de la famille et de la violence. Malgré sa nouvelle carrière de professeur qui s’amorce au Collège Laflèche et son rôle de papa de trois jeunes enfants, le Trifluvien prévoit pour 2009 la sortie de son deuxième roman Le peintureur de cœurs, qui sera publié aux éditions Tryptique. (D.C.)


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ARTS ET SPECTACLES

Exposition mixte : Razkas

Art-BorèSens

De l’expression vive

DAPHNIE CHAREST

Journaliste | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca

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tions vivantes mettaient un brin de vie dans l’exposition. Accompagnés d’une charmante musique électro, certains artistes ont préféré démontrer en direct leur talent de peintre, sculpteur, poète et même d’amuseur public. L’exposition qui sous-entendait un thème de voyeurisme, soit par les vêtements accrochés à une corde à linge ou du lit installé sur la scène du local, encourageait le public à contribuer à l’atmosphère artistique en inscrivant par exemple ses fantasmes sur le couvre-lit ou en choisissant la position idéale que les acteurs habillés en cowboys occuperaient l’instant d’une photo.

À 18h ont débuté les performances scéniques de plusieurs artistes musicaux tels qu’Amélie Gagnon, Isabelle Jeannotte et François Potvin. Tout en chant et en danse, les spectacles étaient présentés au milieu de la salle pour permettre un contact plus direct avec les spectateurs. Désirant favoriser l’accessibilité de l’art amateur, le comité formé d’étudiants de troisième année voulait donner la possibilité d’admirer gratuitement les œuvres souvent très révélatrices de leurs confrères en récréologie. Du même coup, les organisateurs souhaitaient encourager le dépassement et l’expression par l’art.

Visite de Bruxelles

Sept des douze artistes belges qui exposent. Sept artistes belges étaient présents pour le vernissage de leur exposition collective à l’Atelier Presse Papier, au centre-ville de TroisRivières. Razkas, c’est un groupe de lithographes, infographes, graveurs et illustrateurs qui créent dans le même atelier depuis plus de 25 ans afin d’échanger leurs idées et leurs points de vue, de partager leur matériel et surtout leur expérience. Douze talentueux artistes au total parti-

Photo : D. Charest

cipent à l’exposition de Presse Papier, où certains d’entre eux exposent et proposent d’ailleurs leurs œuvres personnelles. Agréablement diversifiées et colorées, les créations du collectif rendent compte de la complexité et du travail pointu qu’exigent les techniques comme la lithographie, la linogravure et la sérigraphie. Les œuvres seront exposées jusqu’au 21 décembre. (D.C.) http://atelier.razkas.over-blog.com/

Cette année, les étudiants du baccalauréat en loisir, culture et tourisme ont présenté la troisième édition d’Art-BorèSens à l’UQTR. Le 25 novembre, les intéressés et les curieux ont pu profiter d’une exposition en formule 4 à 7 montée sur le thème des 5 sens. Spécialement conçue cette année pour stimuler la vue, l’exposition offrait un cocktail d’arts visuels divers de façon originale et attrayante.

YONKERS Avec le Théâtre des gens de la place

C’est dans le local 1012 du pavillon Nérée-Beauchemin que les spectateurs ont pu progresser dans le parcours artistique installé par sept organisateurs ambitieux. Au total, 18 artistes dont huit offrant des performances scéniques exposaient leurs œuvres. Photographies de voyage, peinture abstraite ou non, poterie, sculptures sur bois et dessins divers restaient disposés dans la salle tandis que des présenta-

Le Théâtre des gens de la place (TGP) présentera les 11, 12 et 13 décembre prochains la pièce Yonkers de Neil Simon à la Salle Anaïs-AllardRousseau de la Maison de la culture. Cette pièce a été maintes fois primée dès sa sortie en 1991, recevant le Prix Pulitzer, le Tony Award et le Drama Desk Award la même année. L’intrigue se déroule autour des

Lourde, l’absence du père

Une oeuvre de l’artiste peintre et sculpteuse Cynthia Boudreau. Photo : D. Charest

personnages de Arty et Jay que leur père, commis-voyageur de son état, doit laisser sous les soins de leur grand-mère irascible et de leur tante Bella, qui n’a pas toute sa tête. Les choses s’épicent davantage quand l’oncle Louie, dont la profession semble louche, débarque à la maison de la grand-mère avec une mystérieuse valise. (M.B.)


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8 au 21 décembre 2008

ARTS ET SPECTACLES

Portrait d’artiste

DJ Tremenz branché DAPHNIE CHAREST

Pastel à la chandelle DAPHNIE CHAREST

Journaliste | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca

La jeune chanteuse Pastel tentait le 26 novembre dernier de combler, à l’aide de ses musiciens et de sa jolie voix, le manque flagrant de spectateurs réunis à L’embuscade. Ayant déjà goûté plusieurs fois à la satisfaction de jouer devant une foule animée, Pastel trouvait difficile de performer ce soir-là vu le très petit nombre de spectateurs venus l’écouter. À 23 ans, elle taille peu à peu sa place sur la scène musicale avec son album Painting Fears dont elle a déjà interprété les pièces

Journaliste | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca

Faire vibrer les nuits de centaines de noctambules avides de plaisir et de rythmes fait partie du contrat de DJ Tremenz. En plus de projets vidéos, d’événements spéciaux et de la recherche constante de musiques originales, Jérôme exploite depuis quelques temps déjà la vague technologique de la baladodiffusion. Tremenz, du latin tremens (tremblements), désigne parfaitement le maître de la VIBE qui développe depuis l’âge de 19 ans son talent à manier les sons. Le jeune homme arrive, dix ans plus tard, à vivre de sa passion pour les platines en enflammant les pistes de danses mauriciennes. En plus de faire bouger les fiévreux du mercredi soir à la Chasse-Galerie, il agite toutes les semaines les tables tournantes du Vertigo, au centre-ville et du Broadway de Shawinigan. Réputation faite dans la population trifluvienne, DJ Tremenz se voit offrir plusieurs contrats pour des événements, des after hours ou des partys privés. Pourtant, c’est le développement du concept de la baladodiffusion qui occupe la majeure partie de son temps. En anglais «podcasting», ce moyen de diffusion permet aux amateurs de télécharger gratuitement les mix à partir de la plateforme iTune Store. En plus d’offrir une façon rapide et économique de faire connaître sa musique, le concept permet de rejoindre un plus large public et élimine les problèmes de matériel. Tous les mois donc, le deejay met en ligne un nouveau mix qu’on peut rechercher sous le nom de Tremixx. Chacun offre une heure de plaisir au-

Musique

devant plus de 20 000 personnes en première partie de Vincent Vallières à Boucherville, puis de Sylvain Cossette l’été dernier au Festirame. La chanteuse et sa voix rappelant celle de Dido, le percussionniste Éric Boudreault ainsi que le guitariste Fred Huet ont tout de même imprégné le bar éclairé aux chandelles d’une atmosphère sereine de folk-rock anglophone digne d’un souper romantique en tête à tête ou d’une soirée bien arrosée dans un cabaret branché. Le trio a interprété plusieurs compositions douces et originales ainsi que quelques pièces connues de Bob Marley, The Beatles et Damien Rice.

Pastel lors de son spectacle à l’Embuscade. Photo : D. Charest

Sortie CD Le DJ à l’oeuvre dans son studio. Photo : D. Charest ditif sans pub ni animateur, classé selon les goûts et humeurs du moment en catégories musicales telles que rock, ambiance, hip-hop, house et rétro. Si désiré, les assoiffés du son peuvent demander une mise à jour automatique des données émises mensuellement. De plus en plus populaire, la musique de DJ Tremenz fait sa place dans l’univers musical des internautes et des agités des nuits trifluviennes. Poursuivant ses objectifs promotionnels, le passionné prévoit pour la prochaine année de mettre sur disque ses mix et de les distribuer gratuitement aux amateurs de bonne musique. D’ici là, laissez-vous tenter par le maître de la VIBE! Pour connaître les pistes de danse à fréquenter pour une nuit vibrante ou pour un aperçu de ses mix, visitez son site personnel : www.tremenz.com ou la plateforme iTunes Store.

eXterio : L’album monstre (première partie : Le complot) Bien que le groupe eXterio existe depuis 1992, c’est à son single Whippet, sorti en 2003, qu’il doit la reconnaissance du public. Il a accumulé, depuis, les apparitions dans de grands événements dont le Vans Warped Tour de 2004 à 2006. Sur son nouveau CD, L’album monstre (première partie : Le complot), s’y reconnaissent aisément les rythmes costauds qui les ont rendus populaires. Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, leur style pourrait aisément se comparer à celui du regretté Groovy Aardvark ou, par certaines chansons, aux Vulgaires machins. Avec ces derniers, malheureusement, ils ne partagent pas la richesse dans l’écriture des textes. Qu’à cela ne tienne! Ils ont pour eux un rock explosif et une ambiance sonore

eXterio : rock explosif et une ambiance sonore sans pareille. Photo : M. Bertrand sans pareille. La première chanson, d’ailleurs, place tout de suite l’auditeur dans un climat angoissant qui n’a d’égal que leur pochette. À quand la deuxième partie? (M.B.)

Site officiel : www.slamdisques.com/exterio MySpace : www.myspace.com/exterio


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ARTS ET SPECTACLES

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Petites mythologies bimensuelles SORTIE CINÉMA : BABINE

L’appareil photo jetable

Deux fois par mois, et sur le même mode que les Mythologies qu’avait faites Roland Barthes en 1957, seront présentées des capsules sur différents produits de la culture de masse qui opèrent comme symboles, voire icônes, de la société contemporaine.

MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

L’appareil photo jetable, ou prêt-àphotographier, est apparu dans les années 80 et s’est depuis répandu comme une traînée de poudre sur l’Occident. Il s’agit d’un objet emblématique de la société contemporaine en ce qu’il incarne à la fois la volonté de faire durer l’instant présent et la désuétude planifiée qui marque notre mode de consommation. En effet, la photographie est un mécanisme de présentification de l’instant passé. En regardant la photo, on pose le regard sur une tranche de vie qui se raconte sous nos yeux, un moment fugace qui tout d’un coup se redéploie et se ravive. En ce sens, il s’agit d’une prise de pouvoir sur le temps qui ne paraît plus aussi inexorable. La caméra permet de dire : «Ô temps, suspend ton vol!», et celui-ci, du coup, répond à notre invocation. On raconte même que certaines tribus refusent de se faire prendre en photo, car la caméra aurait le pouvoir de voler l’âme du sujet. C’est dire à quel point l’objet s’avère fascinant, bien qu’il nous paraisse banal à nous, Occidentaux contemporains, qui sommes habitués à nous partager des photos à la tonne sur Facebook et n’en voyons même plus le merveilleux. Le jetable D’où la banalisation de son utilisation jusqu’à faire de la caméra, miracle de technique du siècle de Victor Hugo, un appareil jetable en plastique bon marché. À ce titre, nous vivons dans la première société qui considère qu’un objet qui a nécessité des années de perfectionnement, un designer industriel pour en dessiner l’esthétique, des dizaines de personnes pour en fabriquer les pièces, des convoyeurs internationaux pour qu’il se rende jusqu’à nous… doive aller aux rebuts dès qu’il ait fait l’objet d’une première utilisation. Nos ancêtres canadiens-français doivent s’en retourner dans leurs tombes, eux qui réutilisaient et rapiéçaient à peu près tout ce qu’ils avaient. Mais voilà : nous sommes passés d’une économie de la conservation à une économie de la désuétude planifiée. C’est sans doute

pourquoi l’on retrouve dans le Pacifique sud, entre la Californie et Hawaï, une plaque de déchets de matières plastiques de la taille du Texas, l’Occident entier étant tombé sous le règne du jetable et semant ses achats au gré des quatre vents dès leur utilisation. Durer ou ne pas durer La caméra jetable porte en elle une dichotomie : expirer/perdurer. Perdurer, parce que le produit de l’objet, la photo, ravit au temps des instants fugaces de l’existence. Expirer, parce que l’objet lui-même est destiné à la mort dès l’ouverture de son emballage. Il illustre donc les deux mouvements complémentaires de la vie. Cela me fait penser à la triade des dieux de l’Hindouisme : Brahma (le créateur), Vishnou (le conservateur) et Shiva (le destructeur), qui incarnent le mouvement de l’univers et lui donnent son rythme. De manière plus prosaïque, Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse, voyait en l’être humain deux pulsions fondamentales opposées et complémentaires : la pulsion de vie (Éros) et la pulsion de mort (Thanatos), qui dicteraient à l’être humain ses comportements, dont parfois les plus incongrus. C’est sans doute ces deux pulsions primaires de l’homme qui se trouvent intriquées dans l’appareil jetable. Celui-ci nous place face à nous-mêmes, êtres de la durée, et nous signifie à la fois que la technologie nous fait braver même le temps et que, malgré cela, cette bravade n’agira jamais que comme un répit arraché aux dieux. Je vous laisse sur ces vers de Lamartine qui évoquent bien l’absurde éphémère du temps : «Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse, Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur, S’envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Eh quoi! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais! quoi! tout entiers perdus! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus!»

St-Élie-de-Caxton légendaire MARTIN BERTRAND

Journaliste | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca

Le 28 novembre passé sortait au cinéma le film Babine, basé sur les personnages des contes de Fred Pellerin. Celui-ci s’était inspiré des gens qui ont vécu dans son village pour leur donner la grandeur de la légende. Babine, c’est d’abord le personnage-titre, le fou du village né de la Sorcière. C’est également les autres personnages fétiches de Pellerin : Toussaint Brodeur, l’éleveur de mouches, le vieux curé qui couche avec la veuve de Saint-Barnabé-Nord, la belle Lurette qui attend encore et toujours son amant parti à la guerre en effleurant les marguerites… Tout ce beau monde que Saint-Élie-deCaxton a vu naître.

Le Saint-Élie qui est présenté se dévoile comme un lieu mythique dans une vallée féérique, idéale pour y placer une légende. Le village semble ainsi être situé dans un coin reclus de l’univers où tout est possible. L’intrigue se situe autour de l’incendie qui a ravagé l’église et présumément emporté le vieux curé avec lui. À ce moment, il ne se trouve que Babine sur les lieux pour sonner les cloches et réveiller tout le village. Avec l’arrivée du curé neuf, retentira l’heure de l’inquisition afin de savoir qui a provoqué l’embrasement de l’église, ce qui fera l’effet d’une onde de choc sur la paisible communauté. Évidemment, les têtes se tourneront vers le fou du village, en bouc émissaire. La distribution C’est Fred Pellerin lui-même qui s’est fait le narrateur du film, ce qui s’avère un choix judicieux du réalisateur Luc Picard. Quant à la distribution, il semble que tout le star système québécois ait ressenti l’appel puisqu’on y retrouve une large brochette d’acteurs connus tels Marie-Chantal Perron, Sylvie Richer et Antoine Bertrand, pour ne nommer que ceux-là.

Fred Pellerin, dont les contes sont à la base du film Babine. La fantaisie Le film a somme toute bien réussi son pari, celui de l’adaptation, en étant à la fois suffisamment fidèle à l’œuvre de Pellerin, mais également en l’alignant sur le médium qu’est le cinéma et son approche. Le Saint-Élie qui y est présenté se dévoile comme un lieu mythique dans une vallée féérique, idéale pour y placer une lé-

gende. Le village semble ainsi être situé dans un coin reclus de l’univers où tout est possible. Le récit intrique à la fois le réalisme et le merveilleux et les personnages se montrent tour à tour extraordinairement humains et plus grands que nature. Sans compter qu’on retrouve dans leurs bouches les mots mêmes de Fred Pellerin, toujours imagés.

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8 au 21 décembre 2008

SPORTS

Le temps d’un premier bilan Les Patriotes ont complété la moitié de leur calendrier FELIPE ANTAYA

Journaliste | Sports sports2@zonecampus.ca

Avec une fiche de 14 victoires, 1 défaite et 1 défaite en prolongation, les Patriotes sont premiers de leur section et deuxièmes au pays. L’équipe profite maintenant d’une trêve d’un mois, alors le Zone Campus a demandé à l’entraîneur de dresser un premier bilan de sa troupe ainsi que ses attentes pour la fin de la saison. La fiche de l’équipe n’est pas étrangère aux succès des nombreuses recrues, qui ont su s’adapter

au jeu universitaire. «Il y a eu de belles surprises à toutes les positions, note Jacques Laporte. Tous les joueurs ont progressé au cours de la première moitié de la saison.» À ce titre, il pense aux deux gardiens, Jean-Christophe Blanchard et Michael Dupont, qui ont fait la différence en quelques occasions. Blanchard termine d’ailleurs cette portion de la campagne au quatrième rang des gardiens du circuit avec une moyenne de buts alloués de 1,92 et un pourcentage d’efficacité de 0,924. Dupont, son auxiliaire, n’a rien à lui envier avec une moyenne de 1,61 et 0,934% d’efficacité. Des défenseurs ont également haussé leur jeu d’un cran au cours de

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«Il y a eu de belles surprises à toutes les positions.» – Jacques Laporte. cette période. Louis-Étienne Leblanc et Samuel Richard en sont de bons exemples puisqu’ils sont maintenant au cœur de la brigade défensive de l’équipe. À l’offensive, Étienne Bellavance-Martin et Francis Charland se distinguent aussi. Ils sont dangereux en attaque et obtiennent maintenant de plus en plus de temps de jeu lors des avantages numériques. Les succès de l’équipe reposent de plus sur l’apport des vétérans, qui ont gagné en maturité. Par exemple, Jean-Sébastien Breton et Alexandre Demers, pour ne nommer que ceuxlà, sont aujourd’hui des rouages importants de l’équipe. D’ailleurs,

Demers (14-19-33) et son compagnon de trio, Jonathan Boutin (15-19-35), sont présentement la locomotive des Pats et trônent au sommet des pointeurs canadiens depuis le début de la campagne. Ce n’est pas fini Laporte ne prend cependant rien pour acquis. «Il faut voir comment les joueurs vont se comporter au cours de la deuxième moitié de saison parce que, par expérience, on sait que les parties qui viennent seront beaucoup plus serrées. Aussi, le fait d’être arrêtés pendant cinq semaines consécutives aura un impact. On continue de pratiquer, mais ce n’est

Photo : Archives

pas comme en situation de match», affirme-t-il. Par ailleurs, la venue d’un nouvel attaquant, Alexandre Blais, apportera sans doute d’autres options à l’entraîneur. Après avoir joué aux niveaux junior majeur (Baie-Comeau et Cap Breton) et universitaire (Moncton), Blais s’amène avec les Patriotes. Du coup, «certains joueurs vont écoper, nous dit Laporte. Nous allons donc redéfinir les rôles de chacun individuellement», renchéritil. Malgré tout, il est clair que le pilote de l’équipe se donne tous les atouts pour atteindre la marche ultime du hockey universitaire.

Hockey

Départ de Serge Forcier Le 25 novembre dernier, l’entraîneuradjoint des Patriotes, Serge Forcier, a quitté l’organisation pour tenter sa chance comme entraîneur en chef avec les Chiefs de St-Hyacinthe de la Ligue Nord Américaine de Hockey. Depuis la saison 2005-2006, il secondait Jacques Laporte en s’occupant des défenseurs de l’équipe. Il a également roulé sa bosse dans le milieu du hockey, en tant que joueur-entraîneur en France, assistantentraîneur au niveau junior majeur (Sherbrooke et Drummondville) et joueur chez les semi-professionnels (Windsor, Granby et Asbestos). Il était maintenant prêt à passer à une autre étape ; ainsi, lorsque l’occasion s’est présentée, il l’a saisie. Pour sa part, l’entraîneur des Patriotes s’est dit peiné du départ de Forcier. «Serge a rendu d’énormes services aux Patriotes. Il était ap-

Serge Forcier était avec les Patriotes depuis la saison 2005-2006. Photo : Archives précié de tous pour sa loyauté, son engagement et son sens des responsabilités. Il était un adjoint, un allié et un très bon ami. Sa présence nous manquera», mentionne-t-il.

Laporte continuera son travail d’entraîneur avec le soutien de son autre adjoint, Jean-François Brunelle, dont les nouvelles tâches seront définies prochainement. (F.A.)


zonecampus.ca

SPORTS

13

Les Pats terminent sur une bonne note Ils profitent d’une pause d’un mois avant leur prochain match

la saison», soutient d’ailleurs Laporte. Néanmoins, le premier filet des Pats, celui de Boutin, a été marqué à forces égales. Les Paladins ont ensuite répliqué avec deux buts sans riposte sur le jeu de puissance, en fin de première et en début de deuxième périodes.

FELIPE ANTAYA

Journaliste | Sports sports2@zonecampus.ca

Une semaine après avoir lessivé les Golden Gael’s de l’Université Queen’s et les Paladins du Collège militaire royal (voir autre texte), les Patriotes affrontaient ces deux équipes à nouveau, en Ontario. Cette fois, la tâche a été plus ardue, puisqu’ils se sont d’abord inclinés 2 à 1 en prolongation contre Queen’s, avant de renouer avec la victoire par la marque de 6 à 3 face aux Paladins. Dans la défaite, les Patriotes ont affronté une équipe bien différente de celle qu’ils avaient vaincue la semaine précédente. De plus, le gardien des Golden Gael’s, Brady Morrison, a fait la différence, en bloquant 48 des 49 lancers dirigés vers lui. Alors, «ce n’est pas que l’exécution était mauvaise de notre côté, mais leur gardien a été vraiment excellent», de dire l’entraîneur Jacques Laporte. Les Pats ont d’ailleurs été incapables d’acheter un but lors de leurs six supériorités numériques, eux qui

«L’avantage numérique est la clé de notre succès depuis le début de la saison.» – Jacques Laporte

Les Patriotes ont été dominants face aux Paladins en les battant deux fois consécutives. Photo : F. Antaya

sont pourtant habitués de produire dans de telles circonstances. Seul Jonathan Boutin a réussi à tromper la vigilance de Morrison, en toute fin de premier engagement. Queen’s avait préalablement pris les devants quelques minutes plus tôt. Par la suite, ce fut le calme plat à

l’attaque, jusqu’à ce Jarrod Thomson joue les héros du côté de Queen’s, à mi-chemin de la prolongation. La défaite va donc à la fiche de Jean-Christophe Blanchard, mais les Patriotes ont tout de même récolté un point puisqu’ils se sont inclinés en surtemps.

Pas deux de suite Les Trifluviens ont toutefois renoué rapidement avec la victoire. Cette fois, l’avantage numérique leur a été profitable, puisqu’il leur a permis d’inscrire quatre de leurs six buts. «L’avantage numérique est la clé de notre succès depuis le début de

C’est alors que l’attaque massive des Patriotes a débloqué. Alexandre Demers, Étienne Bellavance-Martin, Jean-Sébastien Breton et Demers à nouveau ont tous marqué avec l’avantage d’un homme. Boutin complétait finalement la marque avec son deuxième du match, en fin de troisième tiers. Les Patriotes ont d’ailleurs exercé un bon contrôle du disque lors du match, ce qui leur a permis de décocher un impressionnant total de 59 lancers sur le filet adverse. Le gardien des Patriotes, Michael Dupont, a quant à lui arrêté 23 des 26 tirs dirigés contre lui.

Patriotes natation

Une fierté à reconstruire ANDRÉ MARTIN

Journaliste | Sports sports1@zonecampus.ca

Il n’y a pas si longtemps – deux ans, en fait –, l’équipe de natation des Patriotes regroupait tellement de bons éléments qu’elle avait réussi à classer pas moins de six nageurs pour le championnat canadien. Cette année, seulement cinq athlètes représentent l’UQTR en natation. Avec une équipe en reconstruction, il ne faut pas s’attendre à trop de résultats. Par contre, il faut donner le crédit aux cinq nageurs des Patriotes, qui travaillent fort pour tenter de rivaliser avec leurs homologues des grandes universités québécoises. Parmi eux, soulignons les efforts de Shawn Campbell, qui a retranché pas moins de dix secondes à ses meilleurs chronos de 200m libre établis au début de la saison. Le nageur de 26 ans effectue un retour à la compétition après quelques années. «Shawn a nagé le 200m libre en 2,12 minutes lors de la deuxième

coupe universitaire, mais il est encore à dix secondes de ses meilleurs temps à vie, explique l’entraîneur des Patriotes natation, Martin Gingras. La forme revient dans son cas. Il a toujours du travail à faire, mais on voit des choses encourageantes, comme son 100m papillon. Pour cette épreuve, il a réussi récemment son meilleur temps à vie.» De son côté, le spécialiste des longues distances, Gregory Czaplicki, poursuit ses entraînements avec les Patriotes, mais il veut maintenant orienter sa carrière vers le triathlon. «Greg s’entraîne autant qu’avant, mais il fait plus de course à pied, souligne Gingras. Il a cependant inscrit une quatrième place à la deuxième coupe universitaire, au 1500m libre. Son objectif est toujours de retourner au championnat canadien, pour une troisième année consécutive.» L’équipe est complétée par Jennifer Carroll (voir autre texte), ainsi que par les jumelles Gabrielle et Cécile Kettere. «Les jumelles viennent de l’Île de la Réunion et elles ont du mal à s’adapter à notre climat, souligne Martin Gingras. Elles manquent un

peu de soleil. Quand ce n’est pas l’une qui est malade, c’est l’autre. Il faut dire cependant qu’elles n’ont que 17 ans et qu’elles cumulent les études, les entraînements et les changements climatiques. Elles ont connu une belle progression depuis leur arrivée, mais le calibre universitaire, c’est très fort.» Malgré sa jeune équipe, Martin Gingras est loin de regretter sa décision d’être venu s’établir à TroisRivières. «Je pense que les nageurs des Mégophias et ceux des Patriotes se sont bien adaptés à moi, lance Gingras. J’essaie de leur apporter mon énergie. Je me rends compte que je m’étais ennuyé pas mal du coaching. D’ici deux ans, des nageurs des Mégophias viendront prendre le relais chez les Patriotes. Il y en a un qui monte l’an prochain, mais il ira à Montréal puisque son programme ne se donne pas ici. On va essayer d’organiser des campagnes de financement pour attirer quelques nageurs, mais je n’en suis pas encore à cette étape dans mon plan de développement. C’est parfois long de rebâtir une équipe, mais on veut essayer d’attirer des nageurs de l’extérieur de la région.»

L’entraîneur des Patriotes et des Mégophias, Martin Gingras, ne regrette pas sa décision d’avoir effectué un retour comme entraîneur de natation. Photo : André Martin


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8 au 21 décembre 2008

SPORTS

Les Patriotes écrasent leurs adversaires

FELIPE ANTAYA

Journaliste | Sports sports2@zonecampus.ca

Les 21 et 22 novembre, à domicile, les hommes de Jacques Laporte ont vaincu les Golden Gael’s de l’Université Queens et les Paladins du Collège militaire royal (RMC), en inscrivant 7 buts et n’en concédant seulement qu’un lors de chacune de ces rencontres.

Lors de l’affrontement face à Queens, «on imposait notre rythme plus la rencontre avançait, soutient l’entraîneur. C’est sûr qu’on s’attendait à une meilleure opposition de leur part, mais dans les circonstances, c’est compréhensible.» En effet, la rencontre a débuté avec près de 20 minutes de retard puisque les Golden Gael’s ont été victimes d’un bris d’autobus. Les Pats ont d’ailleurs touché la cible cinq fois sans riposte. Posté devant le filet, Charles Bergeron a d’abord ouvert la marque, suivi de Jean-Sébastien Breton, qui a doublé l’avance des siens en fin de première période. En deuxième, à peine y avaitil quatre minutes d’écoulées que Jonathan Boutin avait déjà enfilé deux buts. Du coup, l’entraîneur de Queens a changé de gardien pour fouetter ses hommes, mais les Patriotes n’ont fait aucune distinction. Une minute plus tard, Francis Charland enregistrait un autre but.

Seule l’indiscipline des Trifluviens a permis aux Golden Geal’s de s’inscrire au pointage. Lors d’un cinq contre trois, Mike Bushby a battu le gardien Michael Dupont. Ce but n’a

«En début de saison, nous nous étions fixés des objectifs pour atteindre le but ultime. Maintenant que la machine est bien huilée, on travaille pour qu’il n’y ait pas de sable dans l’engrenage.» – Jacques Laporte

cependant pas ralenti l’ardeur des Pats, car après le filet de Queen’s, Jonathan Boutin et Étienne Bellavance-Martin ont inscrit les sixième et septième buts des leurs. Celui de Boutin lui permettait de réaliser un tour du chapeau.

Depuis le début de la saison, Alexandre Demers (absent sur la photo), Jonathan Boutin et Mathieu Gravel sont la locomotive de l’équipe. Photo : F. Antaya plus d’opposition contre les Paladins. Ils ont enregistré les sept premiers buts du match, avant que leurs adversaires ne touchent le fond du filet. De plus, la production offensive des Pats a été l’œuvre de différents éléments.

Scénario presque identique Au lendemain de cette victoire éclatante, les Patriotes n’ont pas eu

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STATISTIQUES Ligues intramuros

Équipes des Patriotes

Volley-ball mixte Équipes Groupe A

Groupe B

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Douce revanche Plus tôt dans la semaine, les Patriotes avaient également goûté à la victoire, alors qu’ils ont défait au compte de 4 à 2 les Ravens de l’Université Carleton, la seule équipe à leur avoir infligé un revers depuis le début de la saison.

Jean-Sébastien Breton, Francis Charland et Étienne Bellavance-Martin apportent également de l’eau au moulin en attaque. Photo : F. Antaya

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Alexandre Demers a marqué le premier et le troisième des siens. Les autres marqueurs ont été JeanSébastien Breton, André Joanisse, Nicolas Caouette, Jonathan Boutin et Samuel Béland. Après s’être forgés une telle avance, les représentants de l’UQTR ont quelque peu ralenti la cadence, face à des rivaux qui n’abandonnent jamais. Les Paladins ont alors réussi à déjouer Jean-Christophe Blanchard à une reprise en milieu de troisième. Malgré tout, Laporte a apprécié la constance de ses joueurs. «En début de saison, nous nous étions fixés des objectifs pour atteindre le but ultime. Maintenant que la machine est bien huilée, on travaille pour qu’il n’y ait pas de sable dans l’engrenage», souligne-t-il.

Groupe C

Les Noirs The real mixte Habs Jocelyn McClure Les Calinours Subluxateur Les Sympathiques Marmen Les carrés Beach Bob Bio Med Les amicaux

Hockey masculin Sets joués 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9

V

D

PP PC Rang

7 6 4 1 7 7 3 1 8 5 4 1

2 3 5 8 2 2 6 8 1 4 5 8

142 215 190 120 224 213 156 177 223 195 191 147

127 184 211 147 170 175 211 214 152 191 190 223

1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4

Équipes section Est UQTR Carleton Concordia McGill Ottawa

PJ 17 15 15 14 12

V 15 9 8 7 5

D 1 5 5 6 4

DP 1 1 2 1 3

BP BC +/- PTS 75 31 44 31 59 42 17 19 48 38 10 18 46 44 2 15 41 50 -9 13

Préparation : André Martin


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SPORTS

Deuxième coupe universitaire de natation

Les médailles se font rares quand Jennifer Carroll n’y est pas Montréalaise qui poursuit son baccalauréat en administration à l’UQTR avait préféré garder ses forces à l’aube de la Coupe Canada, qui avait lieu le 29 novembre, à Toronto. Le mentor des Patriotes n’a eu d’autre choix que d’accepter la décision de sa nageuse, qui s’entraîne également avec le club civil mon-

tréalais CAMO, tout comme l’Olympienne Audrey Lacroix. «Jennifer avait préparé ses entraînements en fonction de cette Coupe Canada, explique Martin Gingras. Tous les meilleurs nageurs au pays seront réunis à Toronto pour cette compétition. Si je me place dans la peau de son entraîneur civil, j’aurais

ANDRÉ MARTIN

Journaliste | Sports sports1@zonecampus.ca

Le bateau des Patriotes natation (ou plutôt la barque) n’a qu’un seul moteur cette année et on l’appelle Jennifer Carroll. Le hic, c’est que lors de la deuxième coupe universitaire de natation, présentée le 22 novembre dernier à Laval, la «Ferrari» manquait à l’appel. Cela a souvent été dit et répété, les Patriotes natation sont en grande reconstruction cette année. Seulement cinq athlètes assurent la survie de l’équipe. Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, disons qu’on est en plein dans un creux de vague… L’entraîneur-chef des Patriotes, Martin Gingras, ne pouvait compter sur les services de sa sprinteuse vedette Jennifer Carroll pour la deuxième coupe de la saison. La

Jennifer Carroll n’a pas représenté les Patriotes lors de la deuxième coupe universitaire de natation. Photo : Archives

fait la même chose en conseillant à Jennifer de se concentrer sur Toronto. J’aurais aimé voir ma nageuse en action à l’Université Laval, mais je comprends qu’il s’agit d’une situation particulière.» À l’heure actuelle, Gingras ne sait toujours pas si sa sprinteuse sera en action devant les étudiants de l’UQTR, à l’occasion de la troisième coupe universitaire, le 10 janvier prochain. «On va faire tout ce qui est en notre possible pour que Jennifer soit dans l’eau devant ses partisans, note Martin Gingras. Par contre, son entraîneur montréalais a prévu un camp d’entraînement dans le Sud au même moment. Il l’a fait sans en parler à Jennifer, alors on va essayer de s’arranger.» L’athlète montréalaise se prépare notamment pour les championnats mondiaux universitaires, une classique qui revient tous les deux ans. Il s’agirait d’une troisième présence consécutive pour Carroll à ces championnats regroupant les meilleurs nageurs universitaires au monde. De plus, cet été, Carroll espère bien retourner au Championnat du monde en petit bassin. «Jennifer vient de commencer à entraîner de jeunes nageurs et je pense qu’elle adore ça, a expliqué Gingras. Elle pense à son après-carrière. À mon avis, elle serait excellente puisqu’elle a de la gueule et qu’elle est vraiment passionnée par son sport. Dans le coaching, la passion, c’est le secret.»

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Patriote de la semaine

Photo : Les Patriotes

Semaine du 23 au 29 novembre Lors d’un récent voyage en Ontario, Jonathan Boutin, des Patriotes hockey, a profité de deux matchs pour gonfler sa fiche offensive. Le vétéran de quatre saisons avec la formation masculine de hockey a été l’unique marqueur des siens dans un des rares revers de l’équipe, 2 à 1, en prolongation, contre les Golden Gaels de Queen’s. Le lendemain, Boutin a amassé trois points dans la victoire de 6 à 3 face aux Paladins du Collège Militaire Royal. Grâce à un dossier de 16 buts et 19 aides en 17 parties (35 points), l’ex-patineur des Cataractes de Shawinigan occupe le premier rang des marqueurs universitaires au pays. Le prolifique ailier des Patriotes avait aussi récolté l’honneur du Patriote de la semaine, pour la période du 16 au 22 novembre. (A.M.)


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10/15/08

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