Architecture + Paysage en Aquitaine — Tome 2, de F à W

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Architecture + Paysage en Aquitaine Tome 2 — de F à W



Architecture + Paysage en Aquitaine Tome 2 — de F à W

Maison de l’Architecture d’Aquitaine


FABRE/deMARIEN architectes — 8 FabriqA — 12 flint Architectes — 16 Forma3+ — 20 Fort-Salier Architectes — 22 FrÉdérique Hoerner - Éric Ordonneau Architectures — 28 gadrat architectures & associÉs — 34 Gayet-Roger Architectes — 36 H27 architectes — 42 HARISTOY LANDSCAPE — 46 Jean-Luc Barreau Architecte — 48 KAPLAN projets architecture & paysage — 50 LABEL ARCHITECTURE — 56 Laurent GOUYOU-BEAUCHAMPS, Architecte Atelier PAYSAGES Graziella BARSACQ — 62 Lanoire&Courrian architectes — 68 Latour&Salier Architectes — 70 Let’s grow ! — 74 localarchitecture + VAAM — 78 LSDarchitec — 80 Marjan Hessamfar & Joe Vérons architectes Associés — 84 MÉtaphore — 90


Michel MOGA ARCHITECTE ETH-Z — 96 Nicolas David Architecte — 98 OOK paysage & urbanisme — 100 Patrice Tavernier Architecte — 104 pepitomicorazon collectif — 108 Pierre Bertin ARCHITECTE — 110 Pierre Marsan Architecte — 112 PLAN B Architecture & Aménagement Urbain — 118 POGGI ARCHITECTURE & SOPHIE DUGRAVIER ARCHITECTE — 120 POGGI ARCHITECTURE & ARNAUD GARRIGUE ARCHITECTE — 122 Poly rythmic architecture​ — 124 QLAADF — 130 RODDE ARAGÜES architectes — 132 Sarthou & Michard architectes — 134 SCRIPT — 136 Tartare Lab — 138 Teisseire & Touton Architectes — 140 TROUILLOT HERMEL PAYSAGISTES — 144 TWO ARCHITECTES — 146 VALLET de MARTINIS — 148 Violaine trolonge architecte — 152 why architecture — 156




FABRE/deMARIEN architectes

Clos du Clocher Réalisé / Gironde / Pomerol / Septembre 2013 Surface : 420 m² Coût travaux HT : 630 000 € Maître d’ouvrage : SC Clos du clocher Architecte mandataire : Fabre/deMarien architectes Crédit photo : S. Chalmeau

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Tasting house pour le Clos du Clocher Clos du Clocher est une propriété viticole de Pomerol – Commande privée. Les installations étaient composées d’un cuvier, d’un chai et d’une maison comprenant un logement à l’étage et une salle à manger au rez-de-chaussée. Le nouveau bâtiment vient en remplacement de cette dernière construction démolie. La nouvelle implantation du bâtiment se fait dans l’angle sud-est du site, à proximité immédiate du vignoble, simplement séparé de celui-ci par un chemin.
 Il s’agit de quatre pièces de plain-pied : une entrée, une salle à manger, un salon de dégustation et une cuisine qui délimitent un bâtiment de 14m de cotés, et d’une cinquième pièce à l’étage, une chambre. Chacune de ces pièces comporte une face complètement vitrée sur l’extérieur. Au sous-sol un chai à barriques et le bouteiller occupent l’ensemble de la surface. La charpente, composée d’étroites pannes en lamellé-collé est systématiquement mise en œuvre

dans le sens de l’ouverture et accentue la cadrage ou l’ouverture sur l’extérieur. Au centre de la toiture en zinc naturel est encastrée une terrasse délimitée par les différents pans de couverture, sur laquelle donne la chambre. Le bâtiment est construit en maçonnerie, les planchers sont en béton coulé en place, ils ne sont pas habillés, les châssis sont en aluminium naturel, au sol le plancher béton est quartzé.


— FABRE/deMARIEN architectes —


Cours de l’Yser Réalisé / Gironde / Bordeaux / Décembre 2013 Surface : 265 m² Coût travaux HT : 530 000 € Maître d’ouvrage : Domofrance Architecte mandataire : Fabre/deMarien architectes Crédit photo : Yann Rabanier

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Transformation de 2 immeubles accolés à 4 appartements dans le centre historique de Bordeaux. Marché négocié - Domofrance Réhabilitation Il s’agit de la réhabilitation d’un immeuble situé à proximité du marché des Capucins, dans le quartier Marne-Yser. Le bâtiment existant est un immeuble traversant, constitué de deux façades : l’une sur le cours de l’Yser et l’autre sur la rue de Bègles. C’est un immeuble en pierre de taille, la couverture est à double pente, en tuile canal. Enveloppe L’ensemble du cloisonnement et des escaliers intérieurs est démoli et les charpentes et couvertures sont refaites. La toiture donnant sur le cours de l’Yser, qui actuellement a une pente de 20%, est relevée à 33%, en conformité avec les règles de construction en vigueur. Seuls les planchers bois sont conservés. Les façades sont ravalées, débarrassées des enseignes commerciales existantes. L’ensemble des huisseries extérieures est remplacé par des huisseries en bois à l’identique équipées de double-vitrage. Creusement Le centre de l’immeuble est évidé pour accueillir l’escalier commun et des balcons privatifs attribués à chaque appartement. Ces derniers sont disposés en

quinconce et en recul les uns des autres afin d’éviter les vues directes d’un logement sur l’autre. Cet espace central extérieur est une sorte de « cour italienne », à la fois lieu de rencontre entre locataires, de repos, de jardinage, etc. Il est recouvert par une verrière décollée de la couverture, c’est un espace non chauffé hors d’eau. Les balcons sont équipés de garde-corps sur lesquels sont prévues des jardinières. Ainsi les quatre appartements ont une double orientation : systématiquement, les pièces de vie comprenant le séjour et la cuisine, ont une façade sur rue et une façade sur la cour centrale. Les autres pièces donnent sur la rue ou sur la cour. Toutes les pièces sont éclairées naturellement. Les façades intérieures sont en panneaux métalliques laqués de teinte jaune. La lumière zénithale glisse et se reflète le long de celles-ci jusqu’au rez-de-chaussée. Cette disposition apporte de la gaité à la cour, encadrée par deux immeubles mitoyens plus hauts. Les menuiseries extérieures sont également de la même teinte, en aluminium. L’escalier et les paliers sont en caillebotis métallique galvanisé, toujours pour permettre à la lumière naturelle de mieux pénétrer au cœur de l’immeuble. Les gardecorps sont en barreaudage d’acier vertical et laisse le choix au locataire de s’isoler ou non de la circulation commune.


— FABRE/deMARIEN architectes —


FabriqA L’étoile Filante Réalisé / Gironde / Biganos / Février 2014 Surface : 350 m² Coût travaux HT : 450 990 € Maître d’ouvrage : Ville de Biganos Architecte mandataire : fabriqA Bureau d’étude technique : AIA Ingéniérie (structure), CP3E (fluides), Efficus (environnement), Overdrive (économie + opc) Crédit photo :Julia Hasse

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Structure multi accueil petite enfance. Procédure adaptée, mission de base + OPC, labellisation effinergie Le projet consiste en le réaménagement et l’extension de la structure multi accueil petite enfance l’Etoile Filante. L’identification des trois moments de la vie de l’enfant au sein de la structure d’accueil, nous a conduit à traduire les séquences de la journée en trois univers : L’activité, univers des plus grands. Cet espace est créé dans l’extension ouvert sur le patio et le jardin. Le jeu, partagé au coeur de la structure. La salle de jeux et de vie est au centre de l’établissement. Le repos, nous proposons de regrouper l’ensemble des dortoirs pour y préserver le calme nécessaire. En considération de l’existant, nous avons proposé une extension qui crée un patio au coeur du nouveau bâtiment qui prend la forme d’un U.

L’extension est construite en prémur isolé, matricé en béton blanc côté extérieur. Ce choix de la préfabrication nous a permis de répondre à la fois au planning contraint et aux exigences de confort thermique et d’étanchéité à l’air. A l’intérieur, le parement béton brut contribue à cette découverte des matières que nous avons voulu proposer aux enfants en préservant la qualité de l’air intérieur. Les châssis bas permettent aux enfants en train de jouer d’avoir un point de vue particulier sur le jardin et le patio. Durée des études : 11 mois Durée du chantier : 9 mois


— FabriqA —

mur rideau aluminium laqué blanc verre sérigraphié

prémur matricé blanc (ext) finition béton lasuré (int.) auvent métallique blanc sous face bois

chassis aluminium laqué blanc

B

A batiment existant

extension

C


— FabriqA —

Pôle Optique Réalisé / Gironde / Lormont / Décembre 2013 Surface : 1000 m² Coût travaux HT : 778 420 € Maître d’ouvrage : Conseil Régional d’Aquitaine (Bordeaux Métropole Aménagement, mandataire) Architecte mandataire : fabriqA Bureau d’étude technique : AIA Ingéniérie (structure), Bétyle (thermie), Freelance Etudes (CFO CFA SSI), CCE (environnement), ECO (économie), Ingécobat (OPC) Crédit photo : Julia Hasse photographe

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Restructuration du Pôle Optique du Lycée Jacques Brel. Procédure adaptée, mission de base + DIAG + OPC + ENV + SSI + CEM La restructuration des locaux de la filière optique-lunetterie du Lycée professionnel Jacques Brel à Lormont, est un projet en site occupé avec une forte problématique de désamiantage. Le diagnostique de l’existant nous a amener à proposer de faire table rase pour construire le pôle optique sur une nouvelle base. En concertation avec les équipes d’enseignants et avec la direction de l’établissement nous avons travaillé sur un projet construit autour de l’atelier d’optique en portant un attention particulière à la chaine de déplacements des élèves lors de leur cours pratiques. A cet atelier s’ajoute les locaux satellites comme la salle d’examen de vue ou les salles des machines ainsi que les salles de cours et la formation continue. Nous avons également cherché au travers de cette restructuration a relier de manière directe deux zones d’enseignement enclaves de manière à proposer une meilleure répartition des flux internes.

L’optique est une discipline de précision ou la netteté du geste est au service de la création d’instrument de vue. C’est une image proche de celle du laboratoire que nous avons retenu comme fil conducteur pour travailler l’ambiance du nouveau pôle optique. Des espaces clairs avec des vues intérieures qui permettent non seulement aux professeurs de surveiller leur classe mais aussi d’apporter une profondeur aux espaces crées. Durée des études : 12 mois Durée du chantier : 10 mois


— FabriqA —

G

F

patio extérieur salle des professeurs

E

salle de cours

D

ménage

système optique

formation continue

rgt

salle de cours

circulation

salle de cours

C

circulation

patio extérieur atelier

B examen de vue machines automatiques

magasin d’application

A

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flint Architectes Rambla et esplanade des musiques Réalisé / Gironde / Bègles / Décembre 2012 Surface :rambla : 5 000 m² / esplanade : 3 850 m² Coût travaux HT : rambla 792 000 € / esplanade : 915 600 € Maître d’ouvrage : Saemcib / Ville De Bègles
 Architecte mandataire : Flint
 Bureau d’étude technique : Ingerop
 Autre intervenant : Haristoy (paysagiste), VPEAS (économiste) Crédit photo : Sylvain Raymond

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L’ancien site militaire des Terres Neuves construit dans les années 50
se prépare à accueillir de nouveaux usages. Définissant et requalifiant les vides entre les bâtiments, les projets de la Rambla et de l’Esplanade des Musiques participent à cette reconversion globale du site liée à l’extension de la ligne C du tramway. La Rambla est une voie piétonne qui traverse le site sous la forme d’un long ruban unificateur en bois. Rythmer la Rambla, diversifier les expériences et l’adapter aux contraintes du site sont les éléments clés du projet. Le séquençage de la Rambla est généré par diverses zones végétalisées, plantées de graminées, de plantes rampantes, de bambous nains, ou de pelouse, et de quelques arbres. D’autres zones en béton balayé assurent les connexions aux franchissements de voirie. Trois axes perpendiculaires viennent dialoguer avec la Rambla : deux allées piétonnes et la rue Django Reinhart. À ce dispositif viendra s’ajouter l’Esplanade des Musiques, dont l’ambition est d’accueillir des évènements avec une grande flexibilité. Connectée à la Rambla, elle s’ouvre sur la rue Georges Schuman, un des axes majeurs qui accueillera la

ligne de tramway. Elle pourra accueillir un chapiteau, et est dotée d’une scène permanente munie de gradins. Afin de répondre à la question du devenir de la place au-delà de l’évènementiel, nous proposons une occupation de celle-ci par un « paysage mobile » : tels les différents plans d’un décor de théâtre, glissant les uns derrière les autres, de grands chariots mobiles plantés, logés dans des réservations prévues dans les terrasses latérales, peuvent être déplacés et positionnés suivant la configuration désirée.



Santillane En cours / Gironde / Talence / Novembre 2015 Surface : 8 782 m² SP Coût travaux HT : 11 650 000 € Maître d’ouvrage : SNI sud-ouest
 Architecte mandataire : Flint
 Bureau d’étude technique : Khephren Ingénierie (structure), Alto Ingénierie (fluides) Autre intervenant : VPEAS (économiste) Crédit photo : 3D

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Reconstruction de la résidence Santillane Le projet s’intègre dans l’opération de réaménagement de la résidence Santilane à Talence, dont il constitue la deuxième phase. Les 8 bâtiments initiaux datant des années 60 sont soit rénovés, soit démolis pour faire place à de nouveaux édifices à la fois plus dense et plus performant. En bordure de la voie principale, qui
relie Talence à Bordeaux, la résidence Santillane est caractéristique de l’urbanisme des années 60 :
9 bâtiments en barre de 3 et 4 niveaux, regroupant 270 logements et ordonnés sur un vaste espace vert. L’opération concerne la reconstruction de l’immeuble principal, en bordure de voirie, qui regroupe 68 logements dans un long volume en R+4 et qui ne correspond plus aux normes thermiques ni d’accessibilité handicapés. Etiré sur 160 m, l’édifice forme un mur-frontière imperméable entre la ville et le cœur d’îlot, avec une écriture de façade répétitive qui accentue la monotonie de l’ensemble.
Entre la voie et le bâti, une lanière végétale abrite un parking aérien et met à distance les logements. Le projet s’oriente sur des principes de perméabilité et de transversalité et propose une

continuité de l’espace vert, de la lanière végétale sur rue au parc intérieur. En lieu et place de la longue barre, 6 volumes-maisons viennent se poser sur une butte plantée recouvrant un parking étiré. Régulièrement espacés, chaque « maison est identique en plan, mais de légères variations des volumétries de toiture, des habillages de façades, induisent une silhouette plus complexe, et renforce l’identification de chaque édifice par ses occupants.


— flint Architectes —

typologie 1

typologie 2


Forma3+

Reconstruction de la verrière et de la passerelle Lycée Jay de Beaufort Réalisé / Dordogne / Périgueux / Juillet 2012 Surface : 1 250 m² Coût travaux HT : 2 109 167,69 € Maître d’ouvrage : Conseil régional d’Aquitaine Architecte mandataire : Forma3+ Gérard Leconte, Jean-Louis Possemato Bureau d’étude technique : Intech Autres intervenants : groupement d’entreprises : Coveris, Vidal, Castera Crédit photo : Forma3+

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Suite à une défaillance technique concernant la stabilité de l’ouvrage, l’expertise a prescrit le démontage de l’ensemble du bâtiment verrière et sa reconstruction. Dépose de l’ensemble de la structure Acier et Verre. Réalisation d’une nouvelle charpente – pose de l’ensemble ainsi que le MUR-VEC de toiture composé de 500 éléments de 45 mm et pesant 600 kg chacun. Étude de désenfumage – nouveau système de traitement de l’air – démarche environnementale.


— Forma3+ —


Fort-Salier Architectes

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Maison de ville à Bordeaux Réalisé / Gironde / Bordeaux / Juillet 2013 Surface : 156 m² SHON + garage Coût travaux HT : 286 000 € Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Fort-Salier Architectes Crédit photo : Fort-Salier Architectes

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Le maître d’ouvrage, vivant en appartement, acquiert une parcelle assez longue et étroite, et décide d’y construire une maison de ville avec piscine. Au nord, coté rue, la façade relativement pleine a été traitée en pierre et aluminium de manière à s’insérer dans le bâti existant de façon contemporaine. Au RdC le garage, espace tampon, permet de se protéger des nuisances sonores et thermiques. Au sud, coté jardin, les pièces de vies s’ouvrent au contraire largement sur le jardin et la piscine. La double hauteur dans le séjour vient créer un jeu de volume, et permet à la lumière d’entrer au cœur du projet. Le bureau/mezzanine donnant sur le vide sur séjour réduit ainsi les espaces perdus tels que les circulations, et crée un espace tampon entre la partie jour et la partie nuit. La façade sur jardin reprend l’organisation intérieure par un jeu de pleins et vides, matérialisés par le bardage zinc et le vitrage. La terrasse qui entoure la piscine a été traitée en pavés gris comme pour ramener l’urbanité à l’intérieur de la parcelle. C’est dans le même esprit que le mur latéral en pierre a été laissé brut.


— Fort-Salier Architectes —


Maison à Andernos Réalisé / Gironde / Andernos les bains / Juin 2014 Surface : 115 m² SHON + garage Coût travaux HT : 240 000 € Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Fort-Salier Architectes Crédit photo : Fort-Salier Architectes

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Le maître d’ouvrage, ayant vu une de nos réalisations, nous a contacté pour construire sa maison sur le bassin d’Arcachon. Elle devait être en bois, cubique et s’ouvrir largement sur la piscine. La maison a été construite en ossature bois et répond aux critères de la RT2012. La maison se développe au maximum dans la longueur afin de faire profiter au mieux les pièces de vie de l’orientation sud et de la vue sur la piscine. Implantation compacte, contraste, architecture horizontale, le volume en Eternit noir du garage se glisse sous celui de la maison légèrement surélevée et revêtue de mélèze, tandis que le bleu de la piscine de 14m de long la frôle. Dans le séjour, vitré sur toute sa longueur, la limite dedans-dehors disparaît. Casquette et terrasse se répondent, cadrent la vue, et nous voilà les pieds dans l’eau.


— Fort-Salier Architectes —


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FrÉdÉrique Hoerner Éric Ordonneau Architectures


— Frédérique Hoerner – Éric Ordonneau Architectures —

Pôle éducatif, Eysines Réalisé / Gironde / Eysines / Novembre 2014 Surface : SU 2 110 m², SHOB 3 306 m², Coût travaux HT : 2 945 411 € EHT, 891 E/m² Maître d’ouvrage : Ville d’Eysines Architecte mandataire : Frederique Hoerner – Eric Ordonneau Architectures Bureau d’étude technique : GCI économiste, AIA ingenierie, Betyle Autre intervenant : Antoine Pradeau (assistant) Crédit photo : Jean- Christophe Garcia

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Construction d’un Pôle Educatif et Réhabilitation des Ecoles du Bourg. Présentation du pôle Educatif terminé (réhabilitations en cours). Le concours consistait en une opération tiroir intégrant la construction d’un Pôle Educatif neuf et la réhabilitation des Ecoles du Bourg situées à proximité. Le Pôle neuf accueille dans un premier temps les enfants déplacés par la réhabilitation des deux écoles du Bourg et accueillera à la rentrée 2016 les enfants du quartier amené à se développer avec la croissance constatée de la ville et avec l’arrivée du Tramway Avenue Gabriel Moussa. L’objectif du Pôle Educatif est de mutualiser les espaces, pour ouvrir pendant les vacances ou le soir ces installations qui servent 140 jours par an. Aucun bâtiment n’est placé contre les limites Sud et Est, côté zone d’habitat individuel et ancien, pour éviter les vis à vis et ne pas masquer les vues. Jardins et cours sont placés dans cette zone, munis d’écrans végétaux. Le bâti est maintenu en retrait des limites et sur un seul niveau tout le long de sa façade Ouest pour ne pas « écraser » l’ancien couvent visible en arrière plan et dégager la promenade piétonnière. Les marges non bâties entre le Pôle et les limites du terrain sont plantées de bouleaux et enherbées, créant des marges végétales au bâtiment, d’agrément et de protection thermique. Réparti en trois bâtiments reliés à cou-

vert par de grands préaux, le Pôle est accessible par deux entrées principales. Bâti, préaux, cours et jardins sont en étroite relation grâce aux larges baies vitrées et s’enrichissent mutuellement : ombrage, protection du vent, variations de lumière, impluvium, échappées visuelles, arbres,… La compacité du bâti et l’étage partiel enlèvent le moins de surface au sol possible. L’orientation, l’implantation, l’aménagement des abords, la volumétrie et la distribution intérieure sont liés aux principes de conception bioclimatiques et à la recherche du bien être des enfants et leurs encadrants. La ventilation est entièrement naturelle et se fait par le principe des cheminées à vent. Programme : 10 classes, accueil périscolaire, motricité, restaurant . Cep : 44 KWhep/m²/an


— Frédérique Hoerner – Éric Ordonneau Architectures —


— Frederique Hoerner – Eric Ordonneau Architectures —

18 logements, Angresse Réalisé / Landes / Angresse / Avril 2014 Surface : SHAB 1 262 m² Coût travaux HT : 1 576 001 € EHT, 1 248 E/m² Maître d’ouvrage : OPH des Landes Architecte mandataire : Frederique Hoerner – Eric Ordonneau Architectures Bureau d’étude technique : GCI économiste, AIA ingenierie, Math Ingenierie Autre intervenant : Antoine Pradeau et Charlotte Wibaux (assistants) Crédit photo : Frederique Hoerner – Eric Ordonneau Architectures

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Construction de 14 logements locatifs et de 4 logements en accession Les logements sont à ossature bois et bardage en pin des Landes brut sans entretien. La construction sèche bois fait appel à la filière bois locale et le bilan carbone du projet est positif. Plus de 25% du terrain est dédié aux espaces communs : stationnement et parc arboré. Accessible depuis les logements sans traverser de rue, il est visible et largement ouvert sur la rue pour permettre une bonne perméabilité avec le voisinnage. L’ensemble s’insère dans le contexte pavillonnaire diffus par la réalisation des pavillons indépendants en première ligne, tandis que les locatifs en bande créent des façades au parc commun. Ils lui donnent une urbanité tout en ménageant des percées visuelles vers la forêt. Les logements sont tous individuels en bande plutôt que superposés, ce sont des villas avec coin nuit à l’étage et jour en bas, avec une terrasse et un jardin en prolongement du séjour. Les pièces de service forment tampon côté entrée et

côté Nord. Chaque logement possède un jardin privatif enherbé avec un arbre et une « pièce en plus » : une pergola appropriable pour les locatifs et un jardin d’hiver au-dessus du garage pour les accession. Les logements sont traversants et ouverts sur deux façades au moins, les séjours sont tous Sud ou Ouest. Programme 3 T2, 6 T3, 9 T4 Consommation énergétique THPE renforcée


— Frederique Hoerner – Eric Ordonneau Architectures —


gadrat architectures & associÉs

Maison de l’enfance Réalisé / Landes / Grenade-sur-l’Adour / Novembre 2013 Surface : 1 050 m² SHON Coût travaux HT : 2 160 000 € avec aménagements extérieurs Maître d’ouvrage :Communauté de communes du Pays Grenadois Architecte mandataire : Gadrat architectures & associée Bureau d’étude technique : Cetab ingénierie Crédit photo : Maïtetxu Etcheverria

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Nous nous trouvons en sortie de bourg, dans un environnement au tissu peu dense, au milieu de pavillonnaires. Le projet a pris le parti de recomposer cette vision en réinterprétant un paysage de maisons, cela permet aussi aux enfants d’identifier par un archétype, une forme, une volumétrie, celle de la maison, réinterprétée. Ces formes sont à la naissance du projet, sur les façades, dans les salles, mais aussi dans les couloirs, dans les mobiliers, la reconnaissance par l’enfant de cette forme et la transformation de cette forme, a été le point de départ de notre réflexion, elle s’est déclinée à différentes échelles dans le bâtiment, et du coup il nous semble qu’en la réinterprétant, ce n’est plus le simple reflet dans le miroir, on ré-interroge cette forme et on lui fait dire autre chose, l’on crée ainsi l’identité de cet équipement, sa forme architecturale une forme singulière et en même temps si proche du référent collectif. L’enjeu du projet est de créer une forme architecturale, à la fois contemporaine et en adéquation avec le programme contenu dédié à la petite enfance. De petites maisons dessinées pour chaque salle animent le projet, les plafonds intérieurs suivent

les pentes des baies de façade et se poursuivent en extérieur. En toiture, ces évènements soulèvent le toit pour créer un vaste origami généré par la succession des salles. Le bâtiment est un vaste volume blanc animé, percé de noir et soulevé par des petits événements à l’échelle des salles et des enfants. Ces évènements sont traduis par un traitement de façade en bardage de bols peint en ton foncé qui contraste avec l’emploi des panneaux enduits blanc et une toiture en membrane d’étanchéité blanche. Au Sud et à l’Est, devant le bâtiment se déploient des auvents brise-soleil en charpente métallique et tôles d’acier perforé. Les perforations des brise-soleil sont identiques à celle des plâtres acoustiques intérieurs qu’elles prolongent sur le jardin. Leur forme et leur hauteur sont étudiées afin de protéger des rayons solaires d’été tout en profitant du soleil en hiver.


— gadrat architectures & associÉs —

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Gayet-Roger Architectes

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Maison municipale Sardine Réalisé / Gironde / Pessac / Janvier 2014 Surface : 210 m² SHON Coût travaux HT : 370 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Pessac Architecte mandataire : Gayet-Roger Architectes Bureau d’étude technique : MATH Ingenierie (TCE), EUGEE (HQE) Autre intervenant : Michel Sarrazin (économiste) Crédit photo : Julien Fernandez

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Le projet avait pour objectif de : - Mettre à disposition des associations du quartier un équipement confortable et flexible, - Signaler l’entrée du quartier Sardine, - Jouer un rôle de transition entre le nouvel éco-quartier (bâtiment R+5) et le tissu pavillonnaire. Clairement identifiable depuis l’espace public et l’arrêt de tramway qui la desservira, la maison de quartier Sardine vient s’implanter dans une zone en pleine mutation, à l’interface entre le nouvel écoquartier de l’Artigon et le tissu pavillonnaire existant. Le programme est contenu dans un monolithe en bois, déformé pour s’adapter à l’angle des rues dans les reculs imposés par le PLU, et pour profiter au mieux de toutes les vues et orientations qui lui sont offertes. Les reculs sont végétalisés en réponse aux aménagements de l’Artigon et habités par un mobilier intégrant garage à vélo, local poubelle, lampadaires, coffrets techniques… Le bâtiment très compact est divisé dans son aménagement intérieur en deux entités : d’un côté les salles d’activités et de l’autre les locaux techniques et la circulation. L’espace de distribution central sert de lieu d’accueil et d’office. Il s’ouvre sur

une cour minérale pouvant accueillir la fameuse «  sardinade  » annuelle. Chaque salle intègre du mobilier sur-mesure dans l’épaisseur des murs ou cloison afin de libérer un maximum les espaces d’activités. L’esthétique extérieur et intérieure est volontairement épurée : bois et aluminium en façade, bois, acier galvani-sé et béton en intérieur. Un puit de lumière identifié anime la toiture et apporte à la grande salle une lumière diffuse. Aucun équipement technique, ni descentes d’eau pluvial ne sera visibles en toiture ou façade, ce qui participe à l’aspect monolithique du projet.


— Gayet-Roger Architectes —


— Gayet-Roger Architectes —

Office de Tourisme du Marsan Réalisé / Landes / Mont-de-Marsan / Novembre 2012 Surface : 601 m² SHON Coût travaux HT : 793 400 € Maître d’ouvrage : Le Marsan Agglomération Architecte mandataire : Gayet-Roger Architectes Bureau d’étude technique : IDC (structure), BETEL (fluide), Emacoustic (acoustique) Autre intervenant : Michel Sarrazin (économiste) Crédit photo : Julien Fernandez & Jérémy Buchholtz

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Le projet consiste en la restructuration de la Minoterie, patrimoine historique et bâtiment emblématique de Mont-de-Marsan, afin d’y installer l’Office de Tourisme du Marsan. Le projet avait pour objectif de : - Représenter la vitrine touristique des 18 communes du Marsan ; - Intégrer un espace d’accueil, des bureaux administratifs et une salle de réunion pour l’Office de Tourisme, une galerie d’exposition et le musée des anciens combattants ; - Mettre en conformité le bâtiment vis à vis de la réglementation s’appliquant aux ERP. Notre intervention vise à moderniser la Minoterie de manière à réaliser un programme attractif et visible tout en préservant l’unité architecturale du site. Le bâtiment existant est conservé pour ses qualités et dans un souci d’économie, tout en améliorant son fonctionnement et sa relation au site restructuré.

Une façade rapportée pliée à la manière d’un origami, permet d’identifier l’office et de redonner au soubassement une présence sur l’angle de la place, les ouvertures étant conservées. La nouvelle vitrine de l’Office de tourisme en verre sérigraphié est conçue comme une façade transparente animée mettant en interaction l’intérieur de l’office avec la place. À l’intérieur, un mobilier ruban conduit le visiteur aux différents points de l’office, l’accueil, la boutique, l’accueil numérique. Une galerie sur le Midou offre un espace polyvalent de détente, de libre consultation et d’exposition.


— Gayet-Roger Architectes —

Musée des Anciens de la Résistance

Bureau annexe

Salle de réunion

Bureaux

Office de Tourisme

Archives


H27 architectes

Poste de secours vendays montalivet Réalisé / Gironde / Vendays Montalivet / Juin 2014 Surface : 100 m² Coût travaux HT : 180 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Vendays Montalivet Architecte mandataire : H27 architectes Bureau d’étude technique : ETBA (structure) Crédit photo : Marc Benayoun

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Sur candidature. Création d’un poste de secours fixe pour coordination des secours sur les plages de Montalivet entre les différents systèmes de surveillance et d’intervention (mobile, fixes, etc…). Implantation à proximité de la piste pour hélicoptères, vigie pour organisation de le surveillance, vestiaires et zone de repos pour les sauveteurs, douches publics, stockage de matériel et abris pour véhicules d’interventions.


— H27 architectes —


— H27 architectes —

Restaurant scolaire vendays montalivet Réalisé / Gironde / Vendays Montalivet / Juin 2014 Surface : 650 m² Coût travaux HT : 1 136 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Vendays Montalivet Architecte mandataire : H27architectes Bureau d’étude technique : ETBA (structure), MC2e (fluides), Cuinsinorme (cuisine) Crédit photo : Marc Benayoun

Sur candidature. Réalisation d’un restaurant scolaire, batiment RT2012 livré Aout 2013, 350 couverts, pour écoles maternelle et élémentaire, plus fabrication des repas pour crèche attenante.

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— H27 architectes —


HARISTOY LANDSCAPE

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— HARISTOY LANDSCAPE —

Parc du ruisseau En cours / Gironde / Le Haillan / Septembre 2014 Surface : 3,6 ha Coût travaux HT : 1 600 000 € Maître d’ouvrage : Ville du Haillan Architecte mandataire : Sabine Haristoy paysagiste Architecte associé : Mercurio&Oudor architectes Bureau d’étude technique : Cetab Autre intervenant : Eau Mega (conseil environnement)

Dans le cadre de son proiet de ville figurant au Proiet d‘Aménagement et de Développement Durable du Plan Local d’urbanisme communautaire, la ville du Haillan a inscrit la sauvegarde de la trame paysagere héritée du Haillan rural du XlXème siècle. La traduction opérationnelle de ce choix urbanistique, est la décision de créer un parc linéaire en centreville développé le long des ruisseaux du Haillan et de la Morandiére dans une logique de continuité à l’échelle communale et intercommunale (corridor ecologidue, trame verte et bleue). ll s’agit également d’une opportunité en matière de sensibilisation de la population, des scolaires… pour revaloriser la nature ordinaire, appréhender la notion de biodiversité et découvrir les nouvelles pratiques de gestion. Il s’agissait de : - Aménager un nouvel espace public au coeur du centrebourg, - Développer des liaisons inter-quartier, - Créer une voie de circulation douce, - Aménager des espaces de détente, de convivialité, de jeux, - Conforter le cadre environnemental de la ripisylve - Créer un parcours didactique sur la faune, la flore, l’activité humaine liées au ruisseau


Jean-Luc Barreau Architecte

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WSB_agence digitale Réalisé / Gironde / Bordeaux / 2012 Surface : 300 m² Coût travaux HT : 167 000 € Maître d’ouvrage : WSB agence digitale Architecte mandataire : Jean-Luc Barreau / Bordeaux Architecte associé : Jean Badie Dessus / Coarraze Conception lumière : agence Anne Bureau, Wonderfulight / Bordeaux Crédit photo : Jean-Luc Barreau architecte

Fondée en 2003, l’agence WSB s’est rapidement développée dans le monde du digital. Début 2010, l’équipe compte environ 20 salariés et se trouve à l’étroit dans des locaux de 100 m² donnant sur une cour du quartier Pey-Berlan. En avril 2010 WSB décide d’acquérir un ancien immeuble de bureaux, proche de la place des Quinconces à Bordeaux pour y établir ses bureaux et développer son espace de travail. L’immeuble compte trois étages doublés, moquettés, cloisonnés, surbaissés et plutôt sombres. Le projet doit prendre à revers cet état des lieux pour donner un sens à l’espace de travail : l’ouvrir, l’orienter, l’éclairer. Les délais sont brefs, un premier plateau doit être opérationnel en novembre 2010, pour une livraison de l’ensemble au troisième trimestre 2011. Passée la réalisation des premiers relevés d’état des lieux, le projet connaitra peu de croquis préalables mais un ajustement régulier de ces états, selon l’avancement mesuré des ouvrages de déposes et de démolitions. Le relevé initial se complète de façon stratigraphique des éléments découverts ou disparus révélés par le laborieux démontage des épaisseurs de doublages qui les occultaient. La disposition symétrique du bâti initial impose une progression au sol selon l’axe horizontal et selon l’axe vertical de l’escalier balancé qui dessert les étages. Depuis la pénombre irradiée du cœur_réseau vers le flot de lumière naturelle distribué par la verrière sur le moyeu excentré de l’escalier. Le brut et le net : contacts, limites, brisures guident l’économie du projet. Espaces de réunion, de projection, aires de travail ouvertes ou partagées, expérience répétée des salles d’eau et du calme retrait dans la cour centrale longée de claustras en carrelets de chêne brut. Le temps des démolitions révèle le déjà là, dessine une archéologie du réemploi. Le projet prend pour matière la tension entre un lieu et les réseaux qui l’irriguent, un espace livré brut à la palpitation des flux qui le parcourent.

WEBSITEBURO Ré-aménagement d'un immeuble de bureaux - 6 rue d'Enghien - 33000 Bordeaux - JUIN 2010

PC 6

Jean Luc Barreau Architecte DPLG - 5 place du Palais - 33000 Bordeaux - 06 88 39 14 91 Jean Badie-Dessus Architecte DPLG - 1 rue d'Espagne - 64800 Coarraze - 06 12 25 35 44


KAPLAN projets architecture & paysage 50



— KAPLAN projets architecture & paysage —

Aire d’accueil des gens du voyage Saint Astier Réalisé / Dordogne / Saint-Astier / Novembre 2013 Surface : 450 m² (SHON Modules + bâtiment accueil) + 33 000 m² paysage + VRD Coût travaux HT : 1 064 889 € dont 674 000 € paysage + VRD Maître d’ouvrage : CCAIV de Saint Astier Architecte mandataire : Kaplan Projets, Emmanuelle Crouzet - Courrech Paysagiste Architecte associé : Kaplan Projets, Yann Courrech Architecte Bureau d’étude technique : Artelia Crédit photo : Kaplan Projets

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Commande publique : il s’agit de concevoir une aire d’accueil des gens du voyage dans un site remarquable au bord de l’Isle. Le site du projet se situe au bord de la rivière Isle à Saint-Astier, en contrebas des infrastructures routières majeures que sont la RD6089 et l’A89. Le projet se développe en linéaire face à la vallée de l’Isle, permettant de ce fait une meilleure insertion paysagère. Le paysage est caractérisé par la présence en arrièreplan des coteaux calcaires qui dominent le site à l’Est et d’une ouverture visuelle très large vers l’Ouest, sur l’Isle et sa vallée. Le site s’inscrit dans une lanière de paysage, étroite, organisée en bandes parallèles à la rivière. Le projet s’implante de manière à préserver au maximum la végétation existante. Les strates arborées et arbustives sont renforcées et participent à la

lisibilité des espaces : les trames végétales suivent les parcours et s’appuient sur les lignes de niveau. Des noues et des haies champêtres forment des filtres entre les emplacements et permettent d’isoler le site des alentours. Une trame arborée perpendiculaire aux courbes de niveaux permet de conforter les limites du site et de repérer l’espace central sur lequel donnent les aires de jeux pour enfants et de détente. Chaque emplacement est relié à un chemin bas connecté au chemin blanc restitué pour desservir les parcelles agricoles et la berge de l’Isle. Le bâti développé tourne le dos à la nationale ; les ouvertures sont toutes orientées vers la rivière. La vue paysagère est privilégiée. L’implantation des modules se fait en référence au hameau. Les emplacements s’orientent grâce à leur auvent extérieur vers la rivière, et cadrent le paysage.



— KAPLAN projets architecture & paysage —

À ciel Ouvert Réalisé / Gironde / Bordeaux / Mai 2014 Surface : 373 m² Coût travaux HT : 560 000 € Maître d’ouvrage : SCI Trilogie, M. Veaceslav et Mme Aliona Tataru / Société SECO Architecte mandataire : Kaplan Projets, Yann Courrech Architecte Bureau d’étude technique : SERC / David N`Guyen Crédit photo : Roman Tataru-Boistean

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Commande privée : il s’agit de concevoir un bâtiment mixte logements locatifs et habitation principale du maître d’ouvrage. Le maître d’ouvrage est entrepreneur du bâtiment, il a réalisé le projet en respectant totalement la conception projetée. Cette maison en triplex répond à la volonté du propriétaire de disposer de deux logements locatifs adjoints à sa propre habitation. Le parti pris architectural consiste à utiliser l’emprise constructive maximale possible du terrain au niveau horizontal et vertical. Le résultat obtenu est un monolithe à la façade en bois percé de manière rigoureuse de plusieurs ouvertures généreuses calepinées en hauteur sur la dimension des panneaux de bardage (2,40m). Au dernier niveau, ces découpages donnent sur « des loggias à ciel ouvert ». Les deux logements locatifs sont disposés sur la rue. Les chambres sont au premier niveau et les séjours sont disposés au dernier niveau : ils s’ouvrent entièrement sur les loggias. La maison et le bureau du propriétaire sont orientés sur

le jardin. Les volets bois sont conçus dans le même matériau (panneau de pin rétifié) que le bardage afin d’homogénéiser la façade et le volume du bâtiment à l’échelle d’un micro collectif d’appartements. Des gardes corps en verre donnent l’impression que l’ouverture est totale. Le sous bassement du bâtiment est construit en pierre calcaire semi-massive. Les joints de la pierre sont posés verticalement pour s’aligner avec les joints creux du bois. Le traitement de façade est identique sur la rue, sur le jardin et sur les deux pignons. Le bâtiment intègre des dispositifs énergétiques performants : isolation thermique par l’extérieur, VMC double flux, ECS solaire, toiture terrasse végétale.


— KAPLAN projets architecture & paysage —


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LABEL ARCHITECTURE


— LABEL ARCHITECTURE —

Gymnase Henri Arnoud

Réalisé / Gironde / Le Haillan / Octobre 2013 Surface : 1 665 m² Coût travaux HT : 848 000 € Maître d’ouvrage :.Ville du Haillan Architecte mandataire : Label Architectures Bureau d’étude technique : ECCTA Crédit photo :.Arthur Péquin

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Construit à la fin des années 80, le bâtiment existant abritait 2 courts de tennis. Le programme prévoyait la réhabilitation complète du bâtiment (équipements techniques, enveloppe, cloisonnements, …) avec création d’une salle de gymnastique d’entrainement équipée, une salle multisports et la refonte des vestiaires. L’ouvrage d’origine est de forme simple : un profil de ferme extrudée, linéaire et symétrique, avec 2 espaces sportifs à ossature métallique se développant en long de part et d’autre d’un noyau maçonné distribuant vestiaires, bureau associatifs et espaces sportifs. Le bâtiment borde à l’Ouest un terrain de football et à l’Est forme une frontière nette avec le parc du château du club des Girondins de Bordeaux. Au premier temps de la démarche le déshabillage de tout ce qui est suranné, de ce qui n’a plus de sens ou de fonction. Laisser révéler la nature imposante et longiligne de ce squelette métallique. Garder en tête l’enjeu simple, celui de donner l’usage et le confort. D’abord celui de l’éclairage, essentiel, qui ne doit pas souffrir de contre-jour, ne pas produire d’ombre, être uniforme. Puis vient la mémoire de cette architecture industrielle, de ces sheds que l’on ne fait plus, par économie ou par abandon, de ces ateliers ancrés dans

notre imaginaire, de l’usine. Une forme à la beauté fonctionnelle. L’expression plastique d’un besoin de lumière, au Nord, sans ombre, uniforme et diffuse. Et l’intervention prend place, la forme se dessine posée au faitage en demi-shed ponctuant les travées. Une intervention presque minimale par l’ajout du volume le plus primaire. Une économie de moyen qui métamorphose l’édifice. Le reste du projet se construit presque naturellement reprenant les composants des bâtiments industriels et leur économie : bardage double peau sur plateaux perforés, couverture étanchée, polycarbonate. A l’Est, le projet définit une frontière physique nette. La façade est réalisée en Aluzinc aux reflets diffus prolongeant les ombres du site des Girondins. A l’Ouest la façade anime le stade en se parant d’un bardage en bois brut avec même traitement répété, vertical aléatoire de planches ponctuées de touches réflectives brillantes.



— LABEL ARCHITECTURE —

Tennis couverts Réalisé / Gironde / Le Haillan / Avril 2013 Surface : 1 350 m² Coût travaux HT : 650 000 € Maître d’ouvrage : Ville du Haillan Architecte mandataire :Label Architectures Bureau d’étude technique : ECCTA Crédit photo :.Arthur Péquin

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Le projet est situé dans l’enceinte du stade Abel Laporte jouxtant le site des Girondins de Bordeaux. Il consiste en la création d’une salle abritant 2 courts de tennis. Nous avons proposé au maitre d’ouvrage de réaliser un bâtiment constitué d’une ossature légère de type lamellé collé. L’enveloppe (couverture et parois latérales) est réalisée en membrane textile translucide qui apporte l’éclairage naturel des terrains. Les façades font l’objet d’un traitement architectural spécifique. La toile placée en double peau à 50cm de la façade du bâtiment sur sa partie haute est constituée d’une membrane textile micro-perforée de teinte gris anthracite. Celle-ci est tendue autour d’un cadre métallique en acier galvanisé fixé par potelet à l’ossature du bâtiment.

Cette toile vient draper le bâtiment, laissant apparaitre en transparence la façade blanche de sa peau intérieure. Sur sa partie basse, un bardage en bois brut non traité et posé verticalement à claire-voie est mis en œuvre. Il est constitué par des lames de largeurs variables.


— LABEL ARCHITECTURE —


Laurent GOUYOU-BEAUCHAMPS Architecte 62


Atelier PAYSAGES Graziella BARSACQ


— Laurent GOUYOU-BEAUCHAMPS, Architecte / Atelier PAYSAGES Graziella BARSACQ —

Aménagement du centre ville d’Eysines Réalisé / Gironde / Eysines / Juin 2014 Surface : 30.000 m² Coût travaux HT : 4 500 000 € Maître d’ouvrage : Ville d’Eysines et La Cub
 Architecte mandataire Ville : Laurent Gouyou-Beauchamps, architecte associé Architecte mandataire CUB : Atelier Paysages Graziella Barsacq, Paysagiste Autre intervenant : Chareles Bernichtein- RAL 1033 (architecte associé ville), Géraud Périole (concepteur lumière) Crédit photo : ALGB et APGB

L’aménagement du centre ville d’Eysines est un projet singulier, représentatif d’une politique volontariste de l’espace urbain partagé et d’une requalification du coeur de ville autour de la valorisation de l’identité rurale de cette commune péri-urbaine de l’agglomération de Bordeaux. 2 maîtres d’ouvrage : La Cub et la Ville d’Eysines, et une étude de programmation urbaine ; Un projet d’aménagement sur 8 ans qui évolue avec la commande (2006 – 2014). Un projet d’aménagement d’espaces publics comme levier de développement du centre ville et de réécriture d’un quartier plus dense et plus contemporain autour de l’hybridation rurale/urbain. Une volonté d’expérimentation des questions de la nature en ville en revendiquant la culture paysagère et maraichère de la commune. 64

Eysines est une ancienne commune rurale peu à peu englobée dans l’urbanisme diffus de l’agglomération de Bordeaux. C’est tout un îlot piétonnier qui est reconstruit autour d’un héritage paysager et d’une identité maraîchère, présents dans sa typologie urbaine, ses horizons boisés ou son agriculture périurbaine. Ce socle d’espaces publics est complété par les deux premières rues partagées de la CUB qui sont

ici expérimentées. La venue prochaine d’une station tram-train conforte ces choix.
Ici, l’humain affirme sa place dans la ville, de nouveaux usages prennent peu à peu place.


— Laurent GOUYOU-BEAUCHAMPS, Architecte / Atelier PAYSAGES Graziella BARSACQ —


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— Laurent GOUYOU-BEAUCHAMPS, Architecte / Atelier PAYSAGES Graziella BARSACQ —

Aménagement de la Traverse du Bourg de La Roque-Gageac Réalisé / Dordogne / La Roque-Gageac / Juin 2014 Surface : 9 200 m² Coût travaux HT : 2 100 000 € Maître d’ouvrage : Commune de La Roque-Gageac BET mandataire :
Artelia Eau & Environnement Architecte associé 1 :
 Atelier Paysages Graziella Barsacq, Paysagiste Architecte associé 2 :
 Laurent Gouyou-Beauchamps, Architecte Crédit photo : ALGB et APGB

Au cœur d’un site majestueux dominé par la falaise surplombant le village de
la Roque-Gageac et la sinuosité de la Dordogne, le projet d’aménagement du Bourg a pour objectif la création d’une véritable traverse dégageant la façade historique, par l‘élargissement de la voirie existante sur la rivière, s’appuyant sur l’ampleur du méandre. Il s’agit d’améliorer et de sécuriser les flux de circulation et d’offrir confort et sécurité aux piétons, tout en améliorant l’articulation du front bâti et de la traverse avec les ruelles qui desservent la rue de la Falaise située en partie haute du Bourg. Le nouveau mur de soutènement, assise principale du projet, est composé d’éclats de roche, posés en parement sur un soutènement en béton, et surlignés de joints horizontaux évoquant la planéité de l’eau. La matière brute de la pierre calcaire est comme l’écho, la réinterprétation de la roche de la falaise ; Elle accroche la lumière du matin, du midi ou du soir, elle s’irise des couleurs des heures de la journée, elle reçoit le chatoiement des nuances du temps réverbérées par l’onde.
Longeant le parapet, le trottoir généreux de 2,00 m de large, permettant le croisement des piétons et l’adossement des flâneurs, devient un vrai promenoir en balcon sur la Dordogne.
Face à l’une des ruelles, le trottoir s’élargit en surplomb sur la rivière, formant un véritable balcon sur la Dordogne et sur ses flots ondoyants de reflets. Un gardecorps en fer forgé évoque ce miroitement de l’onde. Le trottoir en pied des façades, de largeur variable selon l’avancée ou le recul des façades, est constitué d’un jeu de “plaques“ de moellons de calcaire blond festonné d’une fine bordure, disposées devant chaque maison,
au rythme des façades, et d’un ourlet de moellons de pierre de calcaire brun jusqu’au caniveau de la chaussée. Les moellons créent une texture, une vibration de lignes perpendiculaires aux façades. Les seuils des maisons sont surlignés de dalles calcaires flammées.


Lanoire&Courrian architectes

Arênes de Pontonx Réalisé / Landes / Pontonx sur l’Ardour / Novembre 2013 Surface : 3 000 m² Coût travaux HT : 3 600 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Pontonx Architecte mandataire : Lanoire & Courrian Architectes Bureau d’étude technique : VPEAS (économie), Terrell (structure), SETEC (fluides), Scène (scénographie), Idb (acoustique) Crédit photo : E.Decam

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Les Arènes existantes, bâties au début du 20e siècle, sont situées sur la Place des Arènes, qui se trouve en centre ville de Pontonx, derrière la Mairie. Le projet concerne la transformation de ces arènes en salle de spectacle multifonctionnelle (1544 places assises, avec une capacité maximale de 2202 personnes) permettant ainsi d’accueillir des spectacles de types variés, les courses landaises. Le déambulatoire fait office de salle de réception pour les activités associatives et communales. La façade principale et les gradins ont été conservés et, en partie haute des gradins, une coursive est ajoutée. L’emprise du bâtiment qui conserve sa forme de fer à cheval est d’environ 52 m par 55 m.

Une façade est créée sur la périphérie du bâtiment et six escaliers extérieurs sont implantés régulièrement, afin de desservir les gradins. L’accès principal est conservé par la façade principale existante. Une toiture est créée sur l’ensemble de la salle, de type complexe bac-acier multi-couches. La hauteur totale du volume de la salle est d’environ 13m.


— Lanoire&Courrian architectes —


Latour&Salier Architectes

Ilot B1.2b Non Réalisé / Gironde / Bordeaux / 2015 Surface : 3 266 m² Coût travaux HT : 4 000 000 € Maître d’ouvrage : Mésolia Habitat Architecte mandataire : Latour&Salier Architectes Bureau d’étude technique : Math Ingénierie, AUIGE, SERC, ATEC Ingénierie Crédit photo : Latour&Salier Architectes

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Le projet a été initié par le futur exploitant de l’Ehpad actuellement en construction sur le même îlot, désireux de concevoir un équipement complémentaire à cet établissement, dédié aux personnes âgées, orienté vers la prévention, et associé à des logements sociaux. Le projet pris en main par Mésolia Habitat doit également satisfaire au cahier des charges de l’écoquartier Ginko dans lequel il s’implante, tant au niveau de la répartition et de la conception des logements qu’au niveau des performances énergétiques et environnementales. Le projet abrite une maison de la santé et un

centre de prévention qui occupent en partie le RdC et intégralement le R+1, et 31 logements collectifs locatifs, RT2012 labellisés H&E profil A, qui se déploient dans les niveaux supérieurs. Le bâtiment est conçu comme un bâtiment signal au droit d’un des canaux qui structurent l’écoquartier. Son enveloppe extérieure en résille bois surplombe un rez-de-chaussée massif, traité à échelle du piéton. Ce bâtiment en résille bois fait un contrepoint avec l’architecture mitoyenne de l’EHPAD plus massive en béton gommé.


— LATOUR & SALIER ARCHITECTES —

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— Latour&Salier Architectes —

Maison Dino Non réalisé / Landes / Mezos / 2015

PLAN

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Surface : 191 m² Coût travaux HT : 541 600 € Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Latour&Salier Architectes

garage

Bureau d’étude technique : BE Vivier

sde chambre 1 buanderie

Le projet est né du désir d’un couple de construire une maison de vacances au bord de leur étang au coeur des Landes. Le projet a été conçu dès l’origine tel un abri naturel « furtif » au bord de l’eau entre palombière et tente berbère, un abri en tenue camouflage, aux couleurs des pins, posé sur pilotis aux abords de l’étang. En harmonie avec son environnement, la maison s’ouvre largement à l’ouest, offrant une vue panoramique sur le paysage aux pièces de vie, séjour, cuisine, bureau. L’intimité des chambres est préservée par un principe d’ouïes à l’est. La peau est réalisée en zinc tin marron foncé, un petit belvédère domine le paysage.

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sdb chambre 2

entrée + dgt

pool house

wc cellier salon/séjour cuisine

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— Latour&Salier Architectes —


Let’s grow ! îlot pilote « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs » En cours / Gironde / Mérignac Surface : 30 000 m² Coût travaux HT : 19 000 000 € dont 2 000 000 € paysage Maître d’ouvrage : Crédit Agricole Immobilier Architecte mandataire : Philippe Gazeau architecte Bureau d’étude technique : Betri (structure, VRD et économiste), Vivien (fluide et calcul thermique), Le Sommer Environnement Crédit photo : Yam studio

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La démarche « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs » lancée par La Cub en 2010 vise à inventer une nouvelle fabrique de la ville, à engager une politique pionnière de transformation d’un territoire existant par le logement. A la demande de La Communauté urbaine de Bordeaux et des communes concernées, la société publique locale La Fabrique Métropolitaine (La Fab) a identifié 18 premiers ilots témoins -dont le site Langevin- pour activer cette démarche « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs ». Si ces 18 ilots invitent chacun à concevoir un projet singulier suivant les acteurs en présence, les spécificités de chaque site, leurs situations foncières, ils contribuent collectivement à l’atteinte des objectifs de l’appel à projets « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs ». Premières pierres d’un processus ambitieux, ces premiers logements « 50 000 » auront une forte valeur démonstrative. Le site Langevin, implanté à proximité immédiate de la rocade Bordelaise et à quelques minutes à pied du centre de Mérignac, représente une réserve foncière de trois hectares au cœur de la ville. Avec les « 50 000 » nous entrons dans une nouvelle ère, celle de la ville nouvelle, de la ville dans la ville, où les problématiques de la qualité de vie, de l’habitat, de la mobilité et du paysage sont au cœur des préoccupa-

tions des acteurs qui font la ville mais également de ceux qui la pratiquent au quotidien. L’extension de la ligne A et la suppression du collège Langevin représentent une formidable opportunité de repenser ce morceau de territoire. Conscient du phénomène d’étalement urbain, les « 50 000 » offrent l’occasion de faire de la ville dense mais maîtrisée. Cette densité doit être accompagnée de contrepoids : la qualité du logement, l’insertion et les relations de cette nouvelle pièce urbaine dans son contexte urbain, social et paysager, la qualité des espaces extérieurs et de ce qu’ils offrent aux riverains présents et futurs. Dans cet environnement largement pavillonnaire de périphérie urbaine, nous optons pour une typologie alliant « l’habitat » et « le paysage » : la cité jardin(s). Pour atteindre cet objectif nous nous sommes attachés à : limiter la présence de la voiture, favoriser les liaisons douces et les itinéraires traversant inter quartier, définir le statut des espaces pour éviter les conflits d’usage, hiérarchiser et multiplier les espaces paysagers polyvalents/intergénérationnels, respecter et prolonger le patrimoine végétal en place. Notre projet se nourrit d’une volonté commune portée par les acteurs locaux, celle de faire une ville durable où le cadre de vie est le support d’une vie sociale, d’échanges, de détente, de déambulation et de loisirs.



— Let’s grow ! —

Complexe aquatique de Pau Réalisé / Pyrénées-Atlantiques / Pau / 2014 Surface : 1.45 ha (espaces publics) Coût travaux HT : 1 200 000 € (espaces publics) Maître d’ouvrage : SEPA Architecte mandataire : Brochet Lajus Pueyo Paysagiste associé : Let’s Grow ! Bureau d’étude technique : SNC Lavalin (structure / VRD), Ethis Ingénierie (fluide/ piscine), Lignes Environnement (HQE), Emacoustic (acousticien) Autre intervenant : Overdrive économie (économiste) Crédit photo : Let’s Grow !

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Le projet s’insère dans le cadre de la démolition reconstruction de l’ancienne piscine située Avenue Nitot à Pau. L’implantation du projet du complexe aquatique dans la pente du terrain d’assiette a permis la conservation et la mise en valeur de la promenade piétonne publique présente au nord du site. Les parties administratives et les vestiaires du complexe se glissent sous la promenade ne laissant émerger que les éléments emblématiques de la piscine (halle et grand bassin extérieur). Au niveau du toit des vestiaires la promenade devient un généreux jardin en belvédère qui permet de profiter du panorama sur les Pyrénées. Le jardin permet de connecter les différentes entités du projet et notamment les nombreux itinéraires piétons menant à la piscine depuis le parc Beaumont ou l’avenue du Stade Nautique. Des bandes plantées sillonnent le jardin, ménageant des espaces de pelouse abrités.

Le bâtiment s’implante de manière à préserver la majeure partie des arbres remarquables présents sur le site et le projet d’aménagement des aires de stationnement tente de minimiser au maximum l’impact des aménagements routiers. Pour ce faire les stationnements sont divisés en deux espaces : - un parking « quotidien » de 32 places sur la façade principale en liaison directe avec le parvis sur l’avenue Nitot. - un parking « occasionnel » de 100 places à l’ouest de l’équipement permet un accès direct aux gradins du bassin de plein air en cas de manifestation. Les espaces des plages extérieures sont séparés de l’espace public par une clôture intégrée dans une large bande plantée d’arbustes et de vivaces sous les arbres existant conservés.


— Let’s grow ! —


localarchitecture + VAAM

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— LOCALARCHITECTURE + VAAM —

Bègles ilôt Labro En cours /Gironde / Bègles / Concours Lauréat Surface : 13 200 m² Coût travaux HT : 20 000 000 € Maître d’ouvrage : Immobilière Sud Atlantique et le Logement Français Architecte mandataire : LOCALARCHITECTURE Architecte associé : VAAM - Aude Mermier & Vincent Arné Bureau d’étude technique : Alto Ingénierie, Kephren Ingénierie Autre intervenant : Base (paysagistes) Crédit photo : Marco da Francesco

Projet Lauréat pour 50 000 logements autour des axes de transports. 192 logements. Mixité logement social, promotion à prix modérée et promotion classique. Habiter le Parc, îlot Labro, Bègles L’îlot Labro, en lisière du parc de Mussonville, bénéficie d’une extraordinaire opportunité urbaine : celle d’habiter le Parc. Habiter le Parc, c’est bénéficier d’un paysage emblématique et protégé, les pieds dans le delta, une fenêtre ouvrant sur les coteaux de Garonne, l’autre vers le centre-ville ; c’est jouir quel que soit l’appartement, d’une terrasse dans le parc, dans les frondaisons, dans les cimes ou dans le ciel. Habiter

le Parc c’est aussi positionner son logement à un croisement optimal en termes de mobilité, combinant les différentes échelles du territoire : 15 minutes de la gare en tram, cinq minutes du Lycée, neuf minutes de l’école primaire en vélo, cinq minutes de la rocade en voiture. Nous proposons une transition en douceur - cinq volumes dont la hauteur augmente progressivement - entre échelle du quartier et celle du territoire. Les nouveaux bâtiments s’immiscent librement dans le parc boisé, dialoguant autour d’une clairière, futur espace de rencontre et de jeux pour tout le quartier. L’image donnée par l’opération s’attache à ménager les perméabilités visuelles en inscrivant le parking de manière à ce que les passagers du tram et les cyclistes aient toujours la perception de la frondaison et de la continuité de sol vers le delta. La définition

d’une clairière centrale, l’utilisation d’éléments préexistants dans le paysage du delta, essences, gestion des eaux de ruissèlements, feront en sorte de donner une image naturelle en cohérence parfaite avec son environnement.


LSDarchitec

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Construction d’un restaurant scolaire avec une salle multi-usage, élévation en conformité et création d’un parvis pour la « Grange du LUY » Réalisé / Landes / Garrey / Mars 2014 Surface : 202 m² hors Grange & VRD Coût travaux HT : 428 538,33 € Maître d’ouvrage : Mairie de Garrey Architecte mandataire : LSDarchitec Bureau d’étude technique : NC Crédit photo : LSDarchitec

Marché public. L’histoire d’un artefact ! Qu’est-ce que le paysage ? Le paysage, c’est une accumulation de couches et d’époques composées de la manière suivante : - la couche géologique : sols qui conditionnent l’investissement du territoire et son appropriation - la couche végétale : induit la répartition des hommes. - la couche anthropologique : couche faite par l’homme. - la couche transversale : rapport entre ces couches, mais aussi entre elles-mêmes et les hommes ; de cette relation dépend l’équilibre. Quelle action ? Accepter de construire avec l’ensemble de ces couches afin de retrouver un regard innocent, un regard sensible en rapport au lieu. Ce cheminement doit passer par l’identification et la compréhension de la véritable matière, composée d’un lieu, d’un individu ainsi que d’un objet (production architecturale), et de la notion d’échelle. Cette réflexion a pour dessein de rappeler que « l’Architecture » possède ce pouvoir de participer à

l’attachement ou au rattachement de l’individu aux réalités de son extérieur et de son ouverture à cette Terre, de son habiter ». Dans cet esprit uniquement, l’idée de pouvoir pour le créateur doit être comprise. Ce pouvoir d’association par le surgissement de choses ou artefacts répondant aux appels du Génius Loci. A GARREY L’homme a creusé la terre L’homme s’est enfoncé dans cette terre L’homme a touché cette terre L’homme a sculpté cette terre avec du béton L’homme a sculpté le béton L’homme a tissé le bois L’homme a investi cet espace L’homme s’est laissé apprivoiser par cet espace L’homme regarde son histoire L’homme caresse la brutalité de la matière L’homme réconcilie passé et avenir L’homme renaît et chemine vers l’avenir…


— LSDarchitec —

Extension, rénovation et mise en conformité de l’école communale, de la mairie, Aménagement d’un parvis et mise en valeur des espaces publics – Aménagement d’un logement T5 locatif et construction d’un logement T3 locatif Réalisé / Landes / Poyanne / Octobre 2013 Surface : 342,43 m² Coût travaux HT : 448 553,40 € Maître d’ouvrage : Mairie de Poyanne & OPHLM des Landes Architecte mandataire : LSDarchitec Bureau d’étude technique : NC Crédit photo : LSDarchitec

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Marché public. L’histoire d’un surgissement ! Les cibles du projet : - exprimer une démarche architecturale contemporaine et intégrer la construction dans son environnement autant historique, de part le vis-à-vis avec le château classé parmi les grands châteaux classiques de l’époque Louis XIII, qu’artistique au travers de l’œuvre du sculpteur poyannais (1932-2012) appartenant au groupe « Co-Mo » (travail de la pierre, de la terre et de l’acier) - répondre aux exigences d’un tel programme tant en matière de confort, de surfaces et d’usages : orientation, matériaux, dépense énergétique, accessibilités… - requalifier la dent creuse entre l’ancien logement de fonction et l’habitat privatif en limite de propriété. - assurer une continuité urbaine avec une identification de la notion d’habitat, de bâtiment public et d’espaces communs pour l’ensemble de l’aménagement. - respecter le contexte historique où entre bâtit existant, place de la mairie et château (monument classé), un discours doit suggérer sans brutaliser les différentes strates… - récupérer des matériaux déposés tels que pierre, grilles…

4 principes fédérateurs du projet - conserver et faire découvrir la façade Nord à travers des jeux de perspectives et le jaillissement de la matière tellurique par des « rochers » en « acier autopatinable » - exploiter les atouts du jardin au Sud afin de libérer la façade Nord en vis-à-vis avec le château classé et mettre en valeur les accès mairie puis école comme si ils avaientt toujours été là - créer une façade urbaine et contemporaine au Sud - jouer avec les matériaux : métal (type acier corten), béton désactivé et pierre récupérée pour l’espace public du parvis et bardage Eternit et pin des Landes pour les aménagements au Sud.


— LSDarchitec —


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Marjan Hessamfar & Joe VĂŠrons architectes AssociĂŠs


Résidence Rives de Gravette Réalisé / Gironde / Floirac / Septembre 2013 Surface : 3 753 m² shon Coût travaux HT : 4 390 000 € Maître d’ouvrage : Aquitanis OPHLM Architecte mandataire : Marjan Hessamfar & Joe Vérons architectes associés Paysagiste associé : Signes paysagistes Bureaux d’études techniques : OTCE bet, Crédit photo : Arthur Péquin

36 logements collectifs - Aquitanis Le terrain d’assiette du projet « Rives de Gravette » à Floirac, se situant aux portes d’entrées de l’avenue de la Libération, l’opération se devait d’être ambitieuse et comme un signalement à l’entrée du quartier, porteuse de la volonté politique de rénovation urbaine de ce territoire. Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et celle intermédiaire de l’espace collectif. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Les figures de l’immeuble sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées, permettant la transition douce des tissus individuels des coteaux de Floirac au quartier d’habitat collectifs.

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Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2, 1T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, aux commerces et aux box privatifs. Entre les différents logements, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs mul-0m tiples capacités d’usage et d’appropriation. A la manière d’un « millefeuille d’habitats individuels groupés » nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Les terrasses, prolongement de l’habitat, sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconces, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière.

plans d’aménagement des appartements

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— Forma3+ —


— Marjan Hessamfar & Joe Vérons architectes associés —

Centre de formation des apprentis Réalisé / Landes / Mont-de-Marsan / Février 2014 Surface : 6 404 m² shon Coût travaux HT : 10 265 000 €

coupe sur talus végétalisé

Maître d’ouvrage : Chambre des métiers et de l’artisanat des Landes, SATEL moa mandataire Architecte mandataire : Marjan Hessamfar & Joe Vérons architectes associés

coupe sur talus végétalisé

Paysagiste associé : Sabine Haristoy Bureaux d’études techniques : OTCE, Inddigo (hqe), Cuisinorme (cuisiniste) Crédit photo : Arthur Péquin

La vétusté de l’ancien CFA, initialement situé en centre de Mont-de-Marsan, a conduit la Chambre des Métiers des Landes à lancer un projet de construction neuve. Le bâtiment s’est donc implanté sur un site stratégique en devenir au Nord Est de la ville, dans une zone principalement boisée et protégée, à proximité d’équipements sportifs et scolaires, et d’une future zone d’urbanisation au nord. Le Centre de Formation des Apprentis de Mont de Marsan est un bâtiment d’enseignement qui accueille 600 élèves. 6 pôles d’apprentissage sont dispensés et forment les étudiants aux métiers de l’alimentation (boucherie / charcuterie / pâtisserie / boulangerie / chocolaterie / glaces), de l’esthétique (coiffure / onglerie / maquillage), de la fleuristerie, la vente et de la tapisserie. 88

coupe sur entrée

Adossé à une forêt classée NATURA 2000, le bâtiment se glisse sous une strate végétale pour se fondre dans le bois. Constituant un talus végétal, il laisse ponctuellement en suspens des boîtes, comme posées sur le paysage. La silhouette de 128m de long ainsi brisée, crée une ligne basse où l’équipement est signalé par la présence de volumes saillants dont l’échelle est maîtrisée. De plus, le talus permet de protéger le bâti des aléas climatiques, d’apporter un confort thermique mais aussi d’assurer la rétention des eaux de pluie en les intégrant dans l’aménagement paysagé. Ce parti

pris, au-delà de l’esthétique du projet, participe à la création d’un équipement à faible impact environnemental. coupe sur entrée Le bâtiment privilégie la filière locale bois à travers l’utilisation du pin des Landes, et ce grâce à la technique ABOVE, pour les vêtures et bardages extérieurs. Paysage, architecture, maîtrise environnementale et techniques innovantes sont liées afin de créer un équipement singulier, établissant un dialogue et un rapport d’échelle juste avec son environnement.



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MÉtaphore


— mÉtaphore —

AMÉNAGEMENT DES PLACES DU CENTRE-VILLE DE BISCARROSSE Réalisé / Landes / Biscarrosse / Juin 2013 Surface : 40 370 m² Coût travaux HT : 3 780 000 € Maître d’ouvrage : Commune de Biscarrosse Architecte mandataire : Agence Metaphore, ArchitectesUrbanistes-Paysagistes Bureau d’étude technique : C3R ECCTA Ingenierie Crédit photo : Agence Metaphore

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Lauréat d’un marché de définition L’aménagement de la Place de l’Eglise (ou place de Gaulle) constitue une priorité dans la stratégie de confortement du centre-ville. Associé à l’aménagement de la place du Marché adjacente, cela dynamise l’activité des commerces sédentaires, encouragée également par la constitution d’un vaste plateau polyvalent et semi-piéton. Un parvis minéral (béton désactivé, agrégats mixtes), traversé par des lignes de pavés et bordures en matériaux naturels (granit gris clair) contrastant légèrement constitue une confortable surface d’accueil, pivot de la liaison avec les espaces publics alentours. Le projet vise à renforcer l’identité du centreville de Biscarrosse en tant que ville du littoral landais : - évocation du territoire forestier, des horizons de pinède, des parcs aux essences mixtes par des plantations d’arbres majeurs ;

- évocation de la proximité de l’océan par la création de petites « dunes » plantées de graminées, de grands arbustes ou de petits arbres aux ports tourmentés et aux formes libres. La valorisation de certains éléments existants contribue à donner du sens au lieu : un vieil orme est célébré par la création d’une œuvre artistique, les arbres majeurs sont conservés, intégrés dans des alignements structurants ou dans des massifs aléatoires. L’éclairage discret du parvis s’effectue à l’aide de hauts mâts dont le design participe à l’ambiance poétique du lieu. Une mise en lumière de la végétation des « dunes » et de l’église crée un fond de scène, et une ambiance plus intime de parc.


— mÉtaphore —


— metaphore —

CONSTRUCTION D’UN PÔLE CULTUREL AU TEICH - L’EKLA Procédure adaptée à 2 tours avec note méthodologique La COBAS (Communauté d’Agglomération du Bassin d’Arcachon Sud), dans ses missions de développement de l’action culturelle, a décidé de construire un Pôle Culturel au Teich comportant une Médiathèque, une Ecole de Musique et une Salle de Spectacle de 222 places assises sur gradins mobiles dont 6 PMR ou 560 places en spectacle debout. Le Pôle Culturel du Teich se veut un lieu emblématique marquant la pluralité des expressions allant de l’écrit de l’image du spectacle vivant, à la musique ; l’ensemble est décloisonné par un brassage faisant appel à des inspirations très éclectiques entremêlées : « la culture à plusieurs facettes ».

Réalisé / Gironde / Le Teich / Mars 2014 Surface : 1 405 m² Coût travaux HT : 2 615 000 € Maître d’ouvrage : Communauté d’Agglomération du Bassin d’Arcachon Sud Architecte mandataire : Agence Metaphore Bureau d’étude technique : Competences Ingenierie Autre intervenant : Emacoustic (acousticien) Crédit photo : Agence Metaphore / Philippe Roy

ECOLE DE

MUSIQUE

SALLE DE SPECTACLE

UE

THEQ MEDIA

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PLAN DU REZ DE CHAUSSEE

Le Pôle Culturel a pour vocation de s’adresser à différents publics et différents âges pour apprendre, découvrir, partager, d’où le choix d’un bâtiment unique regroupant depuis un hall commun une Médiathèque, une Ecole de Musique et une Salle de Spectacle. Le Pôle Culturel est un monolithe à facettes couleur « écorce » en zinc pré-patiné, assis dans un écrin végétal d’une chênaie avec un patio central.


— metaphore —


Michel MOGA ARCHITECTE ETH-Z

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COUTURE URBAINE CONSTRUCTION D’UNE SURFACE COMMERCIALE ET DE 17 LOGEMENTS COLLECTIFS Réalisé / Gironde / Bordeaux / Mai 2014 Surface : 1 692 m² Coût travaux HT : 3 400 000 € Maître d’ouvrage : SNC MERCI – Groupe Thierry Oldak Architecte mandataire : Michel Moga Architecte associé : Cécile Moga, Thomas Chlebowsky – Chef de projet Bureau d’étude technique : BETRI (structure), Betafluides (fluide) Atre intervenant : 2EC (économiste) Crédit photo : Arthur Pequin

avant

après

Au cœur du périmètre sauvegardé, rue de la Merci, dans le Centre historique de Bordeaux, l’édifice doit proposer une architecture à la fois contemporaine et en harmonie avec son environnement classique. Un bâtiment en structure béton, datant de l’avant-guerre était présent sur l’ensemble de la parcelle d’assiette du projet. Les journalistes de Sudouest l’utilisaient comme parking. En alignement des emprises publiques, le projet propose la construction de 17 logements avec terrasses au-dessus de deux doubles niveaux de commerces. Le projet est contemporain et singulier, dans le respect des règles définis par le règlement du Secteur Sauvegardé. La construction présente une simplicité de volume, une unité d’aspect et de matériaux. La pierre sur rue de la Merci sera implantée à différents nus, plus ou moins en retrait et permettra ainsi de créer une façade animée avec un jeu d’ombres. Ces matériaux sont compatibles avec l’harmonie du paysage urbain du centre historique de Bordeaux. Sur la rue de la Merci, les ouvertures sont implantées de manière « ordonnée et systématique » afin de retrouver le rythme vertical des immeubles anciens ; les ouvertures sont généreuses au niveau rez-de-chaussée et permettent ainsi d’affirmer les vitrines et les entrées du commerce.


Nicolas David Architecte

AVIA – Aire de l’Océan Réalisé / Landes / Juillet 2013 Surface : 1 335 m² Coût travaux HT : 3 828 000 € Maître d’ouvrage : Avia Picoty Autoroute SAS Architecte mandataire : Nicolas David Architecte Bureau d’étude technique : Beterem Crédit photo : Jean François Tremege

Dans le cadre du renouvellement de concession et à l’occasion de la privatisation de l’autoroute A63, AVIA a été désigné attributaire du site. Le bâtiment existant étant obsolète, un projet de reconstruction sur le thème de l’océan a été envisagé. Construction d’une aire de service autoroutière intégrant une distribution de carburant, une boutique, un restaurant et des zones sanitaires et techniques. L’image de l’océan souhaitée par le concessionnaire se traduit dans le projet par 3 vagues de toiture, un bardage assimilable aux clôtures de dunes et les traitements paysagers.

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— Nicolas David Architecte —


— OOK paysage & urbanisme —

OOK paysage & urbanisme Parc des Bords de Jalles à Saint-Medard en Jalles En cours / Gironde / Saint Médard en Jalles Surface : 15 ha Coût travaux HT : 800 000 € Maître d’ouvrage : Commune de Saint-Médard en Jalles Paysagiste mandataire : Valéry Brandela paysagiste et urbaniste opqu Paysagiste associé : Hervé Gastel paysagiste associé OOK Paysagiste en charge du projet OOK : Caterina Orsecci

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Première ville de l’agglomération de Bordeaux par sa superficie, Saint Médard en Jalles s’est construite aux marges du vaste massif de la pinède -chénaie atlantique, à partir des hameaux nés de l’activité agricole et de l’industrie poudrière, au croisement des routes et des Jalles. Le rapport à la vaste forêt, et aux visages multiples de la jalle, constitue pour la commune un lien très fort, à la fois au territoire et à son histoire, et s’avère de fait le fil rouge de la démarche de notre équipe, mandatée pour aider la commune à programmer et réaliser plus d’une cinquantaine d’hectares de nouveaux parcs et jardins publics, répartis sur l’ensemble de ses 9 quartiers, de créer de nouvelles promenades et pistes cyclables pour y aller, et enfin de réaliser une charte paysagère et environnementale où chacun aura trouvé conseils et idées pour valoriser à la fois la nature et les paysages de son quartier. Sur les phases de chantier prime, comme lors des phases d’études préalables, cette démarche partenariale propre à l’ensemble de l’opération : partenariat maître d’œuvre/ service des espaces verts ; par-

tenariat service des espaces verts/ CAT ; partenariat maître d’œuvre/ entreprises locales. Partenariat signifie en l’occurrence exigence mutuelle : rigueur de conception, soin de réalisation, recherche conjointe de solution.Pour toutes ces raisons, le chantier, malgré les inévitables aléas, avance et se passe bien. Le parc des bords de jalles se développe sur 15 ha sur les rives inondables de la jalle, dans le bourg de Gajac, à quelques centaines de mètres du centre ville. L’idée principale du projet consiste à adjoindre aux équipements sportifs réhabilités des parcours variés, surprenants, écologiques et oniriques, jouant de la dialectique de l’ici et de l’ailleurs ; mis en scène à l’aune de la surprise, ces dialogues entre endémiques et anciennes acclimatées, renouent avec le fil de jalle, et cette idée diffuse que l’art du paysage, c’est d’abord un art du voyage ; Nous souhaitons ainsi que la jalle, dans sa course qui la porte vers le fleuve, et par delà, l’océan, emmène ainsi de nouvelles histoires nées à Saint-Médard sur ses rives, d’ici, et d’ailleurs.



— OOK paysage & urbanisme —

Aménagement de la place du marché à Mimizan Réalisé / Landes / Mimizan / Mai 2012 Surface : 800 m² Coût travaux HT : 1 000 000 € Maître d’ouvrage : Commune de Mimizan Paysagiste mandataire : Valéry Brandela paysagiste et urbaniste OPQU Paysagiste associé : Hervé Gastel paysagiste associé OOK Paysagiste en charge du projet OOK : Caterina Orsecci Bureau d’étude technique : J2C (VRD)

La commune de Mimizan, environ 7 000 habitants, bénéficie d’un cadre de nature exceptionnel. Située à moins de 200 m de l’océan, cette station balnéaire de la côte d’Argent est appréciée des touristes pour son littoral typique des côtes landaises, ses plages et son centre-bourg d’où pointe le clocher-porche datant du 11ème siècle. Pour répondre aux afflux touristiques en été et proposer un cœur de village plus attractif, la commune a décidé de réinterpréter la place du marché devenue vétuste et dominée par la circulation automobile. « Il fallait donner une véritable identité à cet espace tout en proposant un aménagement fonctionnel pour accueillir le marché hebdomadaire, les nombreuses manifestations estivales et convier les touristes aux terrasses des restaurants ». L’objet du programme consistait à offrir et développer, au coeur de cette station balnéaire très prisée en été, un espace public identitaire, fonction102

nel, sachant conjuguer une image contemporaine au respect du patrimoine remarquable existant. Plus concrètement, il s’agissait de transformer un ce qui n’était alors qu’un parking, entièrement minéralisé, en une véritable place publique, une agora contemporaine, ouverte, simple et lisible, adaptée à une pluralité d’usages : ludiques, culturels et récréatifs, intenses en été, le jour comme la nuit, calmes et tranquilles hors saison. De la brique et du béton : Caractérisée par une monotonie minérale et un enrobé noir vieillissant, la place du marché a été décaissée sur 20 à 30 cm pour être entièrement habillée de béton désactivé. Ce revêtement s’agrémente de lignes parallèles de briques étirées de façade à façade. Posées en chevrons pour donner un rythme à la place, les briques servent également de joints de dilatation. Ces matériaux atypiques sont très résistants et apportent une touche patrimoniale en référence aux constructions passées des maisons landaises ». La brique est également utilisée dans la composition des emmarchements au sud de la place. Ici, des briques anthracite délimitent la première et la dernière marche conformément aux réglementations PMR. Par ailleurs, un plateau surélevé, sorte de gradins de briques, constitue une ‘scène d’été’ pour accueillir des groupes de musique et des manifestations festives. Pour apporter un peu de fraicheur esti-

vale, une fontaine sèche animée de 10 jets de 40 cm de haut est mise en œuvre. Dans le prolongement de la place, à proximité des terrasses des restaurants, le béton désactivé est complété par des lignes de béton matricé surélevées de 40 à 60 cm depuis la surface du sol. « Le béton matricé permet d’intégrer des motifs ‘bord de mer’ en surface. Nous avons opté pour des dessins représentant les mouvements du sable sous les battements des vagues. Encore une référence au patrimoine naturel… ». Ces lignes géométriquement incomplètes mais ouvertes sur le centre de la place, sont couvertes par des lattes de bois Douglas dont les nervures rappellent judicieusement les motifs du béton matricé. Les luminaires se veulent, quant à eux, très discrets tout en répondant aux exigences fonctionnelles et réglementaires. Trois mâts en bois lamellé de 9m de hauteur, équipés de 4 feux chacun, s’intègrent au milieu des îlots de plantation de part et d’autre de la place. La scène d’été : Point fort de l’aménagement, le dévers existant entre le plan du marché et le nivellement général de la place, de l’ordre de 1m, a été utilisé et conçu pour constituer une vaste estrade, qui accueille une haute et élégante scène d’été, constituée de mâts de 6 m de haut, supportant des toiles triangulaires et assymétriques. L’ensemble est réalisé pour être entièrement démontable à la morte saison.


— OOK paysage & urbanisme —


Patrice Tavernier Architecte

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Château d’Arsac – WSBRS Réalisé / Gironde / Arsac / Juin 2013 Surface : 218 m² SHAB. Coût travaux HT : 936 245 € Maître d’ouvrage : Château d’Arsac Architecte mandataire : Tavernier Patrice Architecte associé Bureau d’étude technique : Assainiconseil, Géofondations, Atelier Thermique, SOEnergies Infiltrométrie, Idb, ETBA Autre intervenant : Socotec Crédit photo : Positif

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Domaine viticole de 250 hectares dont 112 hectares de vignes, le Château d’Arsac est situé à Arsac dans le Médoc à 25 km de Bordeaux. Les locaux existants étaient dispersés sur le site, cette dispersion occasionnait un fonctionnement empirique de l’organisation de l’activité professionnelle. Aucune unité architecturale ne caractérisait ces locaux, ils résultaient d’un précédent programme d’aménagement pour les sanitaires et les bureaux, d’un aménagement provisoire faisant suite à l’évolution des pratiques de vente pour le wine-shop. Ces locaux ne correspondaient plus aux besoins d’une exploitation moderne (visite du public, réceptions, image de l’entreprise), aux réglementations actuelles (énergétique, accessibilité handicapés).
 Programme : wine-shop, bureaux, réunion, sanitaires. Après analyse du programme, des réglementations, du site, du fonctionnement de la propriété, il a été décidé de transformer une halle existante pour accueillir le projet. Le terme « transformation » désigne une réhabilitation qui comporte un changement de destination ou du mode de fonctionnement de l’ouvrage. Située à proximité des chais, en bordure d’une voie qui dessert l’ensemble de la propriété, la

halle est un espace ouvert et couvert de 70ml de long par 10 ml de large. L’idée de départ est !
de ne pas intervenir sur la halle, mais de venir s’inscrire à l’intérieur en posant des caisses en bois pour abriter les fonctions !
du programme. Le wine-shop et les bureaux se sont insérés dans une boîte, la salle de réunion dans une autre. Les espaces résiduels se sont transformés en coursives et parvis qui donnent accès aux fonctions. De largeur (4,65 ml) et de hauteur (3,35 ml) identiques, de longueurs différentes (31,65ml pour le wine-shop et les bureaux / 16,00 ml pour la réunion), les boîtes sont partiellement enterrées dans le sol. Les façades sud opaques en extérieur font en intérieur office de cimaise pour le wine-shop et la réunion et de meuble de rangement pour les bureaux. Les façades nord vitrées ouvrent les espaces intérieur sur la galerie et au-delà sur le vignoble. Hormis la dalle et le soubassement en béton, les boîtes sont construites entièrement en bois (chêne pour l’ensemble des parties apparentes en intérieur et extérieur)


— Patrice Tavernier Architecte —

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pepitomicorazon collectif

Un quartier campagnard durable à Targon Non réalisé / Gironde / Targon / 2014 Surface : 4 700 m² Coût travaux HT : estim 7 776 000 € Maître d’ouvrage : Commune de Targon Architecte mandataire : Sébastien Guéniot Architecte associé : Véronique Abadie, James Augier, Gayet Autre intervenant : Arcadie paysagistes, Arcus sociologues, HSEN, IDE environnement Crédit photo : Pepitomicorazon et Bamg

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Début 2014, la commune de Targon et l’association « Campagne pour la Vallée du Dropt » ont lancé un appel à idées pour expérimenter les ruralités de demain, trouver une alternative aux lotissements pavillonaires et respecter les paysages de l’Entre Deux Mers. La démarche doit pouvoir être reproductible et adaptable
sur d’autres sites. Sur une emprise de 2.5 ha, le programme projeté comprend 42 logements, 6 logements habitats jeunes, des locaux de co-working, des locaux associatifs, un café, une halle.
Le projet s’appuie sur : - des logements compacts au bénéfice de jardins partagés et de vergers.

- la mise en place d’un système de gestion (fauche) qui dessine le paysage,
 - la conception d’unités de voisinage avec des services mutualisés (remise, laverie, livraison de bois commune, accès au réseau…) - des logements avec une « sur-surface » extérieure, à moindre coût pour doubler la dimension du séjour
dès la mi-saison.


— pepitomicorazon collectif —


Pierre Bertin ARCHITECTE

Réhabilitation d’une échoppe Réalisé / Gironde / Bordeaux / Janvier 2013 Surface : 127 m² Coût travaux HT : NC Maître d’ouvrage : M. et Mme P. Architecte mandataire : Pierre Bertin Crédit photo : Pierre Bertin

M. et Mme P. venait d’acheter une échoppe en mauvais état. L’envie de garder l’essence de l’échoppe et sa beauté intrinsèque furent le fil conducteur de ce projet de réhabilitation. Ce projet ce définit en trois mots : malin, intelligent et fin. Le bâtiment initial était en très mauvais état, peu lumineux avec des volumes segmentés.. Le travail de l’architecte a été de sublimer les forces du bâtiment pour en dégager de vastes espaces clairs et fluides inondé de lumière. Les constants allers-retours entre l’architecte et le client ont permis d’avoir un projet sur mesure pour leur donner une entière satisfaction. Le programme de ce projet était d’avoir 1 grande pièce de vie avec un bar américain, 3chambres et 2 salles de bain.

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— PIERRE BERTIN ARCHITECTURE —

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Pierre Marsan Architecte


— Pierre Marsan Architecte —

Restructuration et extension du collège à Montfort-en-Chalosse Réalisé / Landes / Montfort-en-Chalosse / Janvier 2012 Surface : 1 788 m² Coût travaux HT : 2 355 000 € Maître d’ouvrage : Conseil général des Landes Architecte mandataire : Pierre Marsan Architecte associé 1 : Abadie Courtois Architecte associé 2 : Thal Archi Bureau d’étude technique : Bernadberoy, Setah, F. Aubert Autre intervenant : Pays Paysage Paysagiste Crédit photo : Arthur Pequin

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Concours d’Architecture. Le sujet du projet de Monfort-en-Chalosse est la requalification d’un collège
issu de la politique des modèles architecturaux, et composé de divers bâtiments hétérogènes. Nous avons privilégié l’insertion de bâtiment d’écriture volontairement synthétique, et un travail sur les matériaux mis en œuvre, pour créer un lien architectural, à l’échelle de la ville, comme à l’échelle du grand paysage. Le traitement paysager alterne surfaces perméables et surfaces de rétention d’eau, jouant sur

l’écoulement des eaux de toitures pour la gestion des eaux de pluie de la parcelle. Ce projet comprend également la mise en œuvre et la réalisation de signalétiques ludiques adaptées à l’accessibilité des locaux. Ce projet réalisé en site occupé à nécessité un phasage très précis des travaux, sur une durée de 18 mois, suivant un système tiroir sequencé par les périodes de congés scolaire.


— Pierre Marsan Architecte —


— Pierre Marsan Architecte —

Accès Parking Aragon Non Réalisé / Pyrénées-Atlantiques / Pau / Avril 2012 Surface : 1 350 m² Coût travaux HT : 5 000 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Pau Architecte mandataire : Pierre Marsan Architecte associé : Catherine Duret Architecte associé : Estudio Guadiana Bureau d’étude technique : SETAH, ECTA Autre intervenant : DVA Paysagiste Photos : Agence Pierre Marsan

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Concours d’architecture. Il s’agit ici de construire un accès au Parking Aragon, situé sous le Boulevard des Pyrénées, élément patrimonial majeur de la ville de Pau. Cette véritable « ponction urbaine » a pour objectif d’évacuer, en partie, la circulation automobile du centre-ville. L’entre-deux du flanc du coteau devient
un espace de rencontres, futur carrefour d’agitation urbaine, qui ponctue, par sa présence dominante, ce territoire en mutation. Porteur d’une dimension stratégique et patrimoniale, le projet milite en faveur d’un esthétisme assumé. Le site appelle l’élégance.

De notre infrastructure, apparaît seulement l’architecture nécessaire. Le nouvel objet permettant l’entrée et la sortie des véhicules se lit comme un élément posé, réversible. L’approche paysagère combine le maintien des vues remarquables et la proposition
de nouvelles perspectives, pour une recomposition du site, en harmonie avec les existants.


— Pierre Marsan Architecte —


PLAN B Architecture & AmĂŠnagement Urbain

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— PLAN B Architecture & Aménagement Urbain —

Cabinet dentaire « Dans son jardin » Réalisé / Landes / Hossegor / Juin 2014 Surface : 154 m² Coût travaux HT : 251 162 € Maître d’ouvrage : SCI du Caminel Architecte mandataire : Léo Mary Architecte associé : Nathalie Giret Bureau d’étude technique : Helioprojets – Energie et Environnement Crédit photo : Nathalie Giret

Le maître d’ouvrage du projet, après une tentative avortée de regroupement avec différents spécialistes du corps médical, a finalement acquis un terrain très en vue depuis un axe passant mais au sein d’un lotissement communal destiné à l’habitation, en entrée de ville sur la commune de Soorts-Hossegor. Son souhait de créer un bâtiment « contemporain » à la fois très intégré d’un point de vue paysager et très identifiable nous a conduits à nous interroger sur la réinterprétation d’une esthétique locale (paysage comme architecture) tout en proposant une identité affirmée et assumée. Nous avons eu également à cœur de créer des séquences douces pour tenter de rassurer le patient à l’approche de son rendez-vous chez le dentiste : ambiance nature à l’extérieur, lumière naturelle dès l’accueil, cadrages sur le paysage depuis les espaces d’accueil, soins « avec vue ». Le dessin du bâtiment, de formes et contours simples, est issu des fonctions primaires :
2 espaces d’accueil (prise en charge, radio, attente, sanitaires),
laboratoire de préparation d’implants, salles

de stérilisation et préparation des plateaux de soins, 3 cabinets équipés, 1 salle de chirurgie (implantologie), espace post-chirurgie,
espaces personnels et local technique, parking d’une quinzaine de places. La construction présente 4 façades répondant directement au contexte à proximité immédiate, à savoir : - lisse côté accès/parking avec 2 « boîtes » saillantes entre lesquelles est inscrite l’entrée, en creux, -une composition de type « domestique » tournée vers l’intérieur du lotissement, - une vêture bois côté mitoyen des habitations, adaptée à partir d’un bardage traditionnel (planches mises en œuvre verticalement bord à bord avec couvre-joint resserré), - une façade filtre côté avenue principale exprimant les deux aspects du projet, visible et caché/intégré… Cet ensemble, profond dans ses deux dimensions, s’articule autour d’un petit patio nécessaire pour l’apport en lumière naturelle. L’inscription de cette architecture dans ce contexte végétal et architectural « local » réside dans le projet de paysage : parking en cailloux, chemins de sable traversant deux prairies de graminées, haies d’arbousiers, plantations de chênes liège, un bâtiment dans son jardin.


POGGI ARCHITECTURE & SOPHIE DUGRAVIER ARCHITECTE

PESSAC CITé DES MéTIERS 150 logements et un parc relais En Cours / Gironde / Pessac / Octobre 2017 Surface : 4 410 m² SU Coût travaux HT : 5 800 000 € Maître d’ouvrage : Eiffage Immobilier Vefa pour Aquitanis Architecte mandataire : Poggi Architecture & Sophie Dugravier Architecte Crédit images de synthèses : JM Emy

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Concours lauréat LA FAB : Ilots témoins « 50 000 logements autour des axes de transports collectif » Pessac – Cité des Métiers 2013 Vivre au dessus d’un parc relais L’opération résidentielle Cité des Métiers, destinée à des jeunes et des adultes en formation, seuls, en colocation ou en couple, est conçue en intégrant la présence d’un Parc Relais : - 96 logements en résidence sociale - 44 logements pour des jeunes travailleurs - 15 logements pour des chercheurs - 1 Parc Relais de 154 places. Le végétal vient infiltrer le Parc relais par deux découpes franches Nord/Sud et Est/Ouest : sources de lumière naturelle dans le parc de stationnement, elles créent des percées visuelles permettant repérage et orientation. Au niveau de la rue, le long du parvis et à proximité de la station du tramway, commerces de proximité et hall d’accueil marquent la limite entre l’espace public et le Parc Relais. Ce volume transparent, d’une double hauteur, est animé par le mouvement des habitants.

Au-dessus du Parc, la résidence est fractionnée en petites unités de logements sur 3 niveaux. Ces petites unités sont positionnées en périphérie et dessinent une place intérieure commune. Les bambous plantés dans la croix verte créent des écrans protecteurs entre les bâtiments. Les espaces communs sont organisés au cœur du projet : des petites salles ouvertes sur des terrasses…un jardin suspendu, pour travailler en groupe ou partager des moments de convivialité et de détente.
Le garage/atelier vélos, proche des habitations, est habillé d’une maille métallique jaune ajourée. La rationalité inhérente au parking s’étend à la conception de la structure constructive : petite trame répétitive, poteaux et poutres B.A faciliteront le chantier et la maintenance. Les façades sont des parois légères composées de modules réalisés en usine.



POGGI ARCHITECTURE & ARNAUD GARRIGUE ARCHITECTE L’éTOILE D’ARGENT Réalisé / Gironde / Lacanau océan / Janvier 2014 Surface : 603 m² SHAB Coût travaux HT : 910 000 € Maître d’ouvrage : Jérôme Blanc & Rey Promotion Immobilière Architecte mandataire : Poggi Architecture & Arnaud Garrigue Architecte Chef de Projet : Patxi Bougès Bureau d’étude technique : Actibat Crédit photos : Arthur Péquin

Laissé à l’abandon depuis de nombreuses années, l’Hôtel l’Etoile d’Argent a retrouvé une seconde jeunesse grâce à Arnaud Garrigue architecte, Jérôme Blanc et Rey Promotion Immobilière Maîtrise d’Ouvrage. 11 appartements, tous différents, avec vue sur mer, de grandes terrasses ou des jardins, sont glissés dans la structure existante et l’extension latérale. L’extension est vêtue d’un bardage ajouré en mélèze. Elle vient se greffer sur l’ancien corps de bâtiment qui est conservé et restauré. Cette intervention s’est faite en collaboration avec les bâtiments de France la résidence se trouvant à proximité d’une villa classée. Marché privé. Accession libre. Études : 2010-2012 / Chantier : 2012-2014 122

avant

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— POGGI ARCHITECTURE & SOPHIE DUGRAVIER ARCHITECTE —


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Poly rythmic architecture​


— Poly rythmic architecture​—

MAISON BASSE CONSOMMATION, BORDEAUX-BASTIDE Réalisé / gironde / Bordeaux / 2012 Surface : 118 m² Coût travaux HT : 140 000 € Maître d’ouvrage : Emmanuelle Jutan et Ludovic Lachavanne Architecte mandataire : Poly Rythmic Architecture (Emmanuelle Jutan et Ludovic Lachavanne, architectes) Bureau d’étude technique : Noléo (étude thermique RT2005 / BBC) Crédit photo : Ludovic Lachavanne & Richard Noury

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Une Maison Bois Sur Pilotis Dans Un Quartier D’echoppes. Projet Laureat Du Palmares Aquitain De La Construction Durable 2013, organisé par CDPEA, Catégorie maison individuelle. La parcelle s’inscrit dans le quartier d’échoppes de Bordeaux-Bastide. Ne pouvant guère s’ouvrir en façade, l’habitation se développe autour d’un patio. Les larges baies vitrées de ce dernier offrent l’apport solaire nécessaire au sud. L’orientation des baies et l’importante épaisseur d’isolant dans les murs, permettent à la maison de viser le label BBC. Posée sur ses pilotis, la maison flotte au dessus d’un jardin d’ombrage, et échappe aux risques d’inondations. Elle offre sur son toit, un potager et un jardin des senteurs. La contrainte initiale, qui était la surface réduite de la parcelle (138 m²), a été dépassée et mise à profit : une emprise au sol de 100% était autorisée, il ne restait plus qu’à réinterpréter l’idée du jardin mais en vertical !

Un jardin sous la maison avec cabanon, voiture, jeux d’enfants ! Un jardin au cœur de la maison, dans le patio à ciel ouvert, au 1er étage ! Un jardin sur le toit avec vue sur Bordeaux ! Les espaces s’organisent naturellement autour du patio : Séjour / cuisine / chambres / salle de bain. Le patio est une véritable pièce à vivre, exploitée 8 mois de l’année, à l’abri du vent, et bénéficiant de voiles d’ombrage en été.


— Poly rythmic architecture​—


— Poly rythmic architecture​—

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— Poly rythmic architecture​—

COMPLEXE CULTUREL ET SPORTIF DE SAUCATS Réalisé / Gironde / Saucats / 2014 Surface : 2 650 m² Coût travaux HT : 3 000 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Saucats Architecte mandataire : Poly Rythmic Architecture Bureau d’étude technique : ITH Crédit photo : Ludovic Lachavanne

Commande suite à concours lauréat Le parti architectural se veut en partie dicté par la contrainte économique donnée par le maître d’ouvrage : rationalisme de la structure, compacité de l’enveloppe, matériaux peu luxueux. Le bâtiment s’apparente à une « boîte » simple et compacte de 58m x 36.6m x 10m de hauteur, divisée en deux hauteurs : un volume « bois », irisé de

lames de bois verticales, survole un autre volume, plus sombre, bardé de métal gris foncé, constituant le sous bassement du bâtiment. L’alternance de parties transparentes, translucides, opaques, ou persiennées créent la richesse de la façade. Sur le plan fonctionnel, trois « nefs » en charpente bois séparent la salle de spectacles, le dojo, et la salle de sports, chacune étant construite selon une succession de portiques permettant de grandes portées. Sur le plan paysager, le parking, se décline selon un vocabulaire rustique, économique, sans connotation routière : places de stationnement en sol poreux couvertes d’écorces de pin. Sur le plan environnemental, le bâtiment se veut en phase avec le site naturel, économe en éner-

gie, privilégiant des matériaux durables, et apportant tout le confort thermique et acoustique aux utilisateurs. Les moyens pour y arriver ont été : - une enveloppe compacte, presque « cubique », très bien isolée (20 cm d’isolant en ouate de cellulose dans les façades ossature bois), - une étanchéité à l’air maîtrisée, - une orientation au sud pour la salle de sport de sport, couplée à des cheminées à effet de serre. - des lames de bois brises soleil au Sud, à l’Est et à l’Ouest pour éviter les rayons directs du soleil d’été, - de l’inertie thermique par une dalle béton et des murs de cloisonnement maçonnés Matériaux utilisés : charpente bois, façades ossature bois, bardage bois, bardage métallique, murs rideaux vitrés, murs rideaux polycarbonate.


— QLAADF —

QLAADF

Beauval au bois dormant Non réalisé / Gironde / Bassens Surface : 15 Ha Coût travaux HT : 1 000 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Bassens
 Paysagiste mandataire : QLAADF / Sébastien Riquois Paysagiste associé : Avec + Paysage / Marina Thon HON Architecte associé : Jean-Luc Veyret Bureau d’étude technique : OGEO
 Crédit image : Sébastien Riquois

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Aménagement paysager du parc Beauval Sélection sur intention architecturale : procédure classée sans suite. Il était une fois, Beauval au bois dormant, un grand parc boisé avec en son centre, un beau château XVIIIe, une ferme avec dépendances et tout au sud du parc, de profondes et mystérieuses douves, derniers vestiges du Moyen Age… Passant de main en main, de démolitions en reconstructions, abandonné puis décimé par des tempêtes successives, le parc, aujourd’hui public, attend une nouvelle page d’histoire… Cultiver l’imaginaire médiéval ! Devant l’absence de certitudes, sous le charme du mystère et de la confusion végétale, nous avons choisi de jouer avec… d’invoquer l’imaginaire et le merveilleux de la pensée du Moyen Age. C’est par des « apparitions », objets ou animaux fabuleux évoquant cette époque, que se crée le lien avec l’histoire, en faisant appel à l’imagination des promeneurs. Jouant avec la végétation et surgissant de façon impromptue dans tout le parc, ces apparitions sont autant de facéties en hommage aux fables de l’époque !

De terrasse en terrasse, une succession de jardins au fil du temps : médiéval, classique, contemporain. Un jardin médiéval en cinq hortus : autour de l’arbre de vie, jardin de simples aux tons de verts, jardin bouquetier coloré de fleurs, potager expérimental et jardin courtois… Les douves : une découverte progressive… Acte 1 : Dragons fantastiques Acte 2 : Traversée sur un pont-herse symbolique, Acte 3 : Trouée en cotte de maille dans ce corps de dragon végétal, Acte 4 : Accéder aux douves… qui ne se traversent pas. Oser ne pas traverser, pour cultiver le désir ! La conciergerie multimédia et postes d’observations : - exploiter la position d’observatoire et de défense à l’entrée sud. - Bois et verger à cultiver, une véritable économie de domaine agricole ! - À l’horizon il y avait… la promenade d’Éole, profiter de la formidable position de crête avec vue panoramique…


— QLAADF —


RODDE ARAGÜES architectes Villa Hourticq Réalisé / Pyrénées-Atlantiques / Anglet / Mai 2014 Surface : 252 m² Coût travaux HT : NC Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Patrick Aragües Architecte associé : Nathalie Rodde Aragües
 Crédit image : Denis Lacharme

Commande privée. Un terrain en longueur, en surplomb de 1,5 m au-dessus de la rue de Hourticq, face au golf de Biarritz. Le programme est de deux villas, une petite et une grande avec piscine, garage et jardin, pour une superficie à construire de 250 m². Des bandes de 5 m, parallèles à la voirie, sont mises en places pour rythmer alternativement les vides et pleins depuis l’accès à la parcelle vers le fond de celle-ci. Cette implantation permet notamment de s’affranchir des rigueurs des intempéries venant de l’exposition ouest. La maison sur rue est accessible de plain pied, et se développe sur deux niveaux, avec une terrasse cachée à l’étage dans le volume bâti. La maison arrière en surplomb est accessible par une longue rampe depuis l’entrée des villas. Cette

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PLAN DE MASSE

villa, la plus grande, est longée par le jardin principal et comporte deux niveaux sur un sous-sol.
Les implantations de volumes bâtis sont définies afin d’organiser et d’intimiser les parties du jardin : cour intime de la suite parentale, terrasse du bureau et jardin de la piscine. Les pièces de vie profitent des jeux de volumes en creux sur la longue façade sud pour être abritées de l’ensoleillement direct l’été.



Sarthou & Michard architectes Maison SL281 Réalisé / Gironde / Bordeaux / 2012 Surface : 180 m² Coût travaux HT : NC Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : S&M Architectes Crédit Photo : Philippe Caumes

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Réalisation d’une maison individuelle sur terrain nu. Le projet se situe à proximité d’une voie passante et bruyante. La réglementation impose un retrait de 4 mètres depuis la rue, un mur de clôture peu élevé et l’obligation de construire sur les limites mitoyennes. La façade sur rue étant orientée plein sud, l’enjeu du projet et de faire pénétrer la lumière dans la maison tout en se protégeant du bruit et des regards extérieurs. La maison est en R+1 avec un garage en soussol pouvant recevoir 2 ou 3 voitures et un atelier de mécanique. Le système constructif de la maison est mixte : un sous-sol et deux murs latéraux en maçonnerie entre lesquels viennent s’accrocher une structure et une charpente en bois. Le remplissage des façades est soit en verre avec des menuiseries aluminiums thermolaquées couleur argent satiné, soit en ossature bois sur laquelle se fixe un bardage vertical rainure languette bois en Red Ceddar. La façade Sud sur la rue est presque aveugle afin de préserver l’habitation du bruit mais aussi des visà-vis. Les seules ouvertures que l’on trouve sont celles de la cuisine et de la porte d’entrée afin de pouvoir ventiler et apporter un peu de rayonnement solaire direct.

Le rez-de-chaussée est habillé de panneaux compacts laqués en gris perle. L’étage est dissimulé derrière « un grand panneau de bardage uni » sans aucune ouverture afin de préserver l’intimité des chambres. Néanmoins la lumière est le rayonnement solaire direct pénètrent largement dans les chambres et même l’espace de vie par le biais d’un patio aménagé à l’étage. La façade Nord s’ouvre largement sur le jardin, on retrouve le principe du « grand panneau de bardage uni » à l’étage, mais qui cette fois est percé de deux ouvertures. La toiture est du type 2 pentes, en zinc quartz à joint debout, et les chéneaux sont encastrés à l’arrière des façades avec des descentes d’eau pluviales intégrées à l’intérieur du bâtiment afin de préserver le caractère minimaliste et « lisse » des façades. Le jardin arrière est planté et agrémenté d’une piscine maçonnée et d’une terrasse en hauteur par rapport au jardin. Un plancher chauffant avec PAC permet de chauffer le rez-de-chaussée. A l’étage, des radiateurs électriques dans chaque chambre permettent de chauffer en hiver.


— Sarthou & Michard architectes —

1. Entrée 2. Garage 3. Cuisine 4. Salon 5. Séjour 6. Terrasse 7. Piscine

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5 6 7

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4 3 0m

2m

N


— SCRIPT —

Maison Bastille Réalisé / Pyrénées-Atlantiques / Biarritz / Octobre 2013 Surface : 240 m² Coût travaux HT : 380 000 € Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Script Bureau d’étude technique : Vivien/Iqarla Crédit Photo : Agnès Clotis

Mission complète de maîtrise d’œuvre pour la construction d’une maison individuelle, au Pays Basque, quartier Pétricot à Biarritz. Le bâtiment, de langage contemporain, répond, autant par ses matériaux de construction (maçonnerie) que par le dessin de ses façades principales, à l’architecture traditionnelle des fermes basques, avec leurs grandes façades faussement symétriques, leur grande masse blanche perforée par des petites ouvertures qui se répètent.
 Aux deux extrémités du volume sont creusés des auvents mis en valeur par leur couleur rouge basque. On peut lire dans ces dents creuses dans la maçonnerie une référence au lorio traditionnel. Le bâtiment assume son aspect massif. C’est un objet compact dont l’emprise au sol est relativement modeste ; le site qui l’entoure pénètre le bâtiment par les percements qui le ponctuent (baies et terrasses). Cet objet poreux permet un dialogue permanent entre site et objet architectural. Dans cette même logique, le bâtiment est implanté le plus possible vers le nord du terrain (en limite de zone constructible) de manière à bénéficier au maximum de la lumière du sud. La prairie boisée, ensoleillée pénètre l’espace du séjour en envahissant visuellement l’espace intérieur du rez-de-chaussée.

SCRIPT

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— SCRIPT —


Tartare Lab

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— Tartare Lab —

Tree lodge Réalisé / Gironde / Lacanau-Longarisse / Février 2012 Surface : 75 m² Coût travaux HT : 126 000 € Maître d’ouvrage : Privé Architecte mandataire : Tartare Lab
 Crédit photo : Tartare Lab

Réalisation issue d’un concours privé pour la conception et construction d’une maison secondaire. Maison de vacances en ossature bois, composée de trois volumes d’activités :
living – suite parentale – chambres d’enfants, connectés par une terrasse en caillebotis réalisée avec des traverses de chêne. Le projet se glisse entre les pins et déforme son origine orthogonale à la faveur des interstices et des vues particulières. La terrasse, vraie pièce de vie, connecte et centralise les activités en offrant trois possibilités d’accroche avec le sol sablonneux. De la structure aux finitions seul
le bois a été employé. Le bardage au mouvement vertical, et ajouré, dessine une peau vibrante qui s’interrompt uniquement à l’occasion des ouvertures vitrées.


Teisseire & Touton Architectes

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— Teisseire & Touton Architectes —

Ciel’O Réalisé / Gironde / Bordeaux / Mars 2013 Surface : 2 452 m² (SHON) Coût travaux HT : 3 740 000 € Maître d’ouvrage : Aquitanis Architecte mandataire : Teisseire & Touton Bureau d’étude technique : OTCE Aquitaine Autre intervenant : IN-EX (économiste / OPC) Crédit photo : Denis Lacharme

La demande à l’origine du projet est assez inhabituelle : faire projeter puis construire par deux équipes d’architectes différentes deux programmes différents, l’un au-dessus de l’autre : une opération de logements au-dessus d’un EHPAD. Sur la vaste toiture de l’EHPAD, notre projet met en place quatre « lanières » bâties, perpendiculaires à la résidence Condorcet voisine, reprenant l’implantation en peigne de l’EHPAD. Les principes généraux sont les suivants : - Une desserte à l’air libre de tous les logements rassemblés en hameau surélevé où la végétalisation des espaces collectifs agrémente les parcours et filtre les vues ;

- Les logements individuels T3 et T4 tous en duplex – répartis dans les lanières extérieures du projet, sont tous directement accessibles par les promenades ; - Les logements collectifs sont au-dessus du corps central de l’EHPAD. Au R+3 leur accès se fait par les promenades paysagées et au R+4 par un dispositif de passerelles laissant la lumière naturelle circuler. Chaque logement bénéficie d’un généreux espace extérieur privé, tantôt posé sur le jardin suspendu et enclos, tantôt lancé en porte-à-faux en prolongement du séjour, mais toujours protégé des regards extérieurs par des gardes-corps en lames de bois massif de hauteurs et de resserrements variables. Ces terrasses constituent d’amples loggias nichées sous les avant-toits des logements.


— Teisseire & Touton Architectes —

Bègles Labro Non réalisé / Gironde / Bègles / Juillet 2013 Surface : 17 800 m² Coût travaux HT : NC Maître d’ouvrage : Groupe Pichet Architecte mandataire : Teisseire & Touton Autre intervenant : Freddy Charrier / paysagiste Crédit photo : Laurent Rémy et 13ruemadon

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Concours conception/promotion réalisé pour un « îlot témoin » organisé par LA FAB dans le cadre des 50 000 logements de la CUB. Programme Construction d’environ 280 logements répartis en 5 tours + 1 parc paysager. Principe architectural et urbain. « Renforcer le delta vert et proposer par làmême un cadre d’habiter exceptionnel. Poser pour ce faire la question de la hauteur. » Le projet propose cinq résidences de caractère différent, tournées vers le midi, de hauteurs variées du R+9 au Nord au R+18 au Sud, jouant sur une écriture architecturale qui singularise chacune tout en

gardant à l’ensemble sa cohérence grâce à cette mise en avant de généreuses terrasses saillantes du plan des façades. L’ombre portée des bâtiments ne touche pas le tissu résidentiel avoisinant et le pied de ces résidences protégé par l’environnement naturel et bâti ne risque pas d’être exposé à des vents trop violents. Pour poursuivre l’idée d’une grande porosité visuelle de l’îlot, les rez-de-chaussée des bâtiments sont le plus réduit en surface et le plus transparent possible. La position des résidences permet un accès direct aux immeubles par un parvis en continuité de l’espace public.



— TROUILLOT HERMEL PAYSAGISTES —

TROUILLOT HERMEL PAYSAGISTES

LYCéE VACLAV HAVEL DE BèGLES Réalisé / Gironde / Bègles / Septembre 2013 Surface : 3,5 ha paysager – 20 000 m² shon Coût travaux HT : 3 000 000 € espaces extérieurs – 34 000 000 € Maître d’ouvrage : Conseil régional d’Aquitaine Architecte mandataire : Philippe Veron architecte – Agence Ersol Architecte associé : Alain Ducasse, Dominique Gorse Bureau d’étude techniques : Etba, Cesma, Cap Ingelec, Tribu, Emacoustic, Vrd Conception Crédit photo : Trouillot – Hermel Paysagistes

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Concours d’architecture européen pour la construction d’un Lycée d’enseignement général et technologique dans le nouvel écoquartier Terre Sud de Bègles par la région Aquitaine. Le programme général de la commande du lycée accueillant 1200 élèves comprend la construction d’un internat, d’une restauration, d’un stade, d’un terrain de sport et de 14 logements enseignants sur une parcelle boisée inondable de 3.5 ha : Le projet proposé tend à répondre aux exigences suivantes : - Donner une image valorisante et représentative de la démarche environnementale - Avoir un engagement fort dans la maîtrise des énergies et l’utilisation d’éléments basse consommation - Intégrer l’accessibilité pour tous - User de manière importante et cohérente du bois et de matériaux locaux - Assurer la pérennité des dispositifs techniques et architecturaux - Proposer une exploitation, un entretien et une maintenance à coût maîtrisé - Réfléchir sur la gestion des flux et favoriser les transports doux.

En conclusion, créer un lycée exemplaire en terme environnemental. L’intervention paysagère consiste à conserver et valoriser au maximum le patrimoine végétal remarquable existant (200 chênes centenaires), à la gestion de l’eau alternative sur la parcelle de zone inondable par la conservation des noues et la création de bassin de rétention et d’infiltration. Le traitement des différents espaces et des circulations piétonnes comme prolongement du bâtiment pour permettre l’intégration du lycée dans son milieu, tout en répondant aux besoins de la vie sociale étudiante et à la demande de haute qualité environnementale


— TROUILLOT HERMEL PAYSAGISTES —


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crèche saint exupéry En cours / Landes / Tarnos / Juillet 2014 Surface : 665 m² Coût travaux HT : 1 248 000 € Maître d’ouvrage : Mairie de Tarnos Architecte mandataire : Two architectes Bureau d’étude techniques : Cobet (structure), BSR (fluides + économie du projet), Convergo (ergonomie) Crédit photo : Two architectes

Crèche municipale 30 places, comprenant 3 sections, 1 salle de motricité, 1 salle des repas, 1 salle des rêves, 1 salle d’eau, bureaux et locaux techniques. Parsemé de pins, le site du projet est propice à l’épanouissement des enfants. L’ensemble du programme est formé d’un jeu de 3 lanières en zinc sous lesquelles viennent se glisser les éléments du programme. Le point fort du projet est son organisation autour de deux patios centraux qui apportent une

qualité d’espace à l’ensemble de la crèche : confort d’éclairage, ventilation naturelle du bâtiment aisée, et création d’une diversité visuelle pour les enfants. Les trois sections des enfants s’ouvrent sur une zone d’Espace Boisé Classé, et bénéficient d’un espace extérieur aménagé (potager, zone de jeux).


VALLET de MARTINIS

Crématorium et Funérarium de Mont-de-Marsan Réalisé / Landes / Mont-de-Marsan / Avril 2013 Surface : 1 100 m² Coût travaux HT : 1 800 000 € Maître d’ouvrage : Ville de Mont de Marsan Architecte mandataire : Vallet de Martinis Bureau d’étude techniques : Cétab Ingénierie Crédit photo : Charly Broyez

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Procédure adaptée lancée par la mairie de Mont-de-Marsan en vue de la création d’un crématorium et de l’extension du funérarium existant. Au-delà des problèmes de pure fonctionnalité du programme, au-delà des scénarii envisagés, audelà des techniques de mise en œuvre, des questions urbaines ou environnementales le projet de crématorium de Mont de Marsan est un sujet singulier. Il touche à un des moments les plus douloureux de notre existence, celui de la disparition d’un proche.

Pour faire face à la violence cet acte nous projetons une construction lumineuse et épurée. Elle doit ménager la diversité des réactions humaines dans un cadre digne et apaisant. Il s’agit donc de proposer un lieu ouvert à l’interprétation, et à l’appropriation de chacun. Le travail de la lumière par sa force symbolique, est un élément auquel nous apportons une attention particulière. De la même manière la nature nous semble être un moyen d’apaisement et de sérénité. La présence des jardins secs dans les temples japonais participe parfois plus que l’architecture à la grande tranquillité ressentie. La volumétrie du bâtiment de plain-pied est matérialisée par des boites en béton matricé sur lesquelles se pose une toiture en acier blanc, mat pour éviter les reflets. Sous cette grande toiture un grand parvis est mis en place afin d’accueillir au mieux le « public » venant se recueillir. Il organise distinctement les deux entrées du programme : le crématorium et le funérarium.


— VALLET de MARTINIS —


— VALLET de MARTINIS —

Les Ardillo En cours / Gironde / Mérignac / 2016 Surface : 4 300 m² Coût travaux HT : 5 800 000 € Maître d’ouvrage : Mesolia Et Aq’prim Architecte mandataire : Vallet de Martinis Bureau d’étude techniques : Cétab Ingénierie Crédit photo : Sébastien Teulad (perspectives)

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Appel d’offre pour la reconvertion du quartier « des Ardillos » à Mérignac. Création de l’atelier des Ardillos autour du maitre d’ouvrage avec 5 équipes d’architectes, 1 urbaniste et 1 paysagiste. Dans un territoire périurbain, entre le centreville de Mérignac et la rocade, le projet s’intègre dans un site en mutation. Il est élaboré comme un bâtiment compact. Cette compacité répond à des objectifs techniques pour limiter les déperditions mais

aussi à des enjeux de rationalité. Tous les logements se développent dans de grands parallélépipèdes. L’enveloppe extérieure du projet est composée de manière unitaire pour renforcer la lecture d’un même volume recueillant les unités de vie. La vêture est prévue en bardage métallique ondulé de teinte sombre. Les occultations et châssis auront la même apparence de façon à homogénéiser l’aspect « monolithique » des logements. Les balcons et coursives se détacheront par contraste de matérialité. En effet, les oscillations, engendrées par les multiples décalages selon les niveaux, seront traitées de manière plus minérale, comme un ruban façonné. Ces éléments seront en béton blanc matricé, constituant les gardecorps périphériques de ces balcons et circulations extérieures. L’écriture architecturale repose ainsi sur cette dichotomie de couleurs et matérialités, très clair et très simple, mettant en valeur des éléments communs à tous les bâtiments mais aussi en s’inscrivant dans la pluralité des projets composant ce site.



Violaine trolonge architecte

restructuration des bâtiments c & D du lycée Victor louis à Talence (33) Réalisé / Gironde / Talence / Août 2013 Surface : 5 000 m² Coût travaux HT : 3 300 000 € Maître d’ouvrage : Conseil régional d’Aquitaine Architecte mandataire : Violaine Trolonge Architecte associé : Olivier Carcaly Bureau d’étude techniques : Serge Domeneger Crédit photo : David Helman

Mission de base + DIAG + signalétique + SSI + CEM + TDS + ALT + Démarche environnementale. Isolation des façades par l’extérieur + changement des menuiseries + Mise en place de brise soleil. Remise en état des aménagements intérieurs : salle de classe & espaces de circulation. Amélioration de l’accessibilite et de la sécurite (redistribution des espaces en rez de chaussé).

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— Violaine trolonge architecte —


— Violaine trolonge architecte —

RéNOVATION DE L’AMPHITHéâTRE DE L’ATHéNéE DE BORDEAUX (33)

Réalisé / Gironde / Bordeaux / Janvier 2013 Surface : 327 m² Coût travaux HT : 590 500 € Maître d’ouvrage : Marie de Bordeaux Architecte mandataire : Violaine Trolonge Bureau d’étude techniques : ITH Autre intervenant : Emacoustic (acousticien) Crédit photo : NC

Mission de base +OPC Rafraîchissement & Mise en accessibilité PMR : - Création d’une rampe - Création de fauteuils - Remise aux normes électricité (éclairage / sono) - Mise en place d’une boucle magnétique - Traitement acoustique

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— Violaine trolonge architecte —


why architecture

Les Nids En Cours / Gironde / Bordeaux / Juillet 2014 Surface : 340 m² (PLA) - 390 m² (SHON) Coût travaux HT : 580 000 € Maître d’ouvrage : Aquitanis Architecte mandataire : Whyarchitecture Bureau d’étude techniques : AIA (structure), Freelance (électricité) Crédit photo : Whyarchitecture

Le bailleur social Aquitanis était installé dans la Cité des Aubiers. Il déménage pour un bâtiment neuf et nous confie (par MAPA) la transformation d’une partie de leurs bureaux en logements, avec la création de balcons. Par ailleurs, le quartier entame sa rénovation et la volonté d’en montrer les premiers signes de renouveau est partagée par tous les acteurs. Le quartier des Aubiers emprunte son nom à la partie jeune du tronc de l’arbre, juste sous l’écorce. C’est cette strate nouvelle, se greffant sur le noyau dur, dont il est question. Elle se devra d’être plus souple et organique, plus adaptée à son environnement humain que le contexte actuel. La poétique de l’angle droit gagnera à se confronter à cette esthétique plus naturelle. La rigueur géométrique et la fraîcheur aléatoire se répondront, se compléteront.

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Catalogue de l’exposition Architecture + Paysage en Aquitaine. Édité à Bordeaux en Septembre 2014 par le 308, Maison de l’Architecture d’Aquitaine. Exposition produite par le 308, Maison de l’Architecture d’Aquitaine en collaboration avec la Fédération Française du Paysage sur la base d’un appel à projets auprès de l’ensemble des architectes et paysagistes d’Aquitaine.

Maison de l’Architecture d’Aquitaine

Coordination, Maison de l’Architecture d’Aquitaine : Pascal Teisseire, Président ; Adrien Maillard, Directeur de projet ; Hélène Le Bert, Stagiaire en communication Design graphique, Tabaramounien : Yasmine Madec & Damien Arnaud  La Maison de l’Architecture d’Aquitaine bénéficie du soutien de la DRAC Aquitaine, du Conseil régional d’Aquitaine, de la Communauté urbaine de Bordeaux, de la Ville de Bordeaux et de ses partenaires : VM Zinc Umicore, CESA, Unikalo, Technal, Cegelec, Nilsen, Vetisol, Immersion, Clairsienne, Legrand, Mosa, Sylvania, Square, Isola Sud Ouest, CUPA Pierres. Maison de l’Architecture d’Aquitaine 308 avenue Thiers — 33100 Bordeaux 05 56 48 83 25 / ma@le308.com / www.le308.com




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