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Le mot du Carré -Colonnes

Choisir une situation. Partir à la rencontre. Comprendre les usages. Et, finalement se rapprocher…

Voilà ce que nous avons partagé avec le Collectif Umarell durant toute cette recherche-action. La Scène nationale Carré-Colonnes est située sur des territoires dont les spécificités géographiques, humaines et sociales influent sur l’ancrage et les liens qu’elle noue avec les habitant.e.s, les personnes, les publics. Implantés à Saint-Médard et à Blanquefort, nous sommes en prise constante avec les enjeux d’un territoire périurbain. Un pied dans la métropole bordelaise et un autre dans le Médoc, nous n’avons de cesse d’inventer des récits artistiques et des espaces communs.

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Notre projet artistique et culturel interroge la relation entre Art & Nature, il contribue ainsi à développer les imaginaires de demain, à accompagner de manière sensible les transitions sociétales. Il est inclusif, il prend soin, il va vers tous.tes. Investir l’espace public, revisiter le quotidien et rendre accessible les parcours artistiques et les contextes est notre engagement. C’est dans ce cadre que la Scène nationale s’est associée au 308 – Maison de l’Architecture de Nouvelle-Aquitaine pour faciliter la tenue de la résidence « Un trou dans la raquette » qui avait pour objectif d'interroger la relation au pavillonnaire dans le quartier Beauminé, ici, chez nous à Saint-Médard.

Ainsi, aborder les autres, différemment à l’aide de la FABicyclette d’un jeune collectif d’architectes, inviter les passants à habiter plus intensément l’espace public, en prenant place dans une drôle de maison sans mur activée par la Cie Vollubilis, accueillir en résidence l’artiste archer-tecte Charbel Samuel Aoun sont autant d’aventures, de croisement, de formes artistiques hybrides qui font l’art d’aujourd’hui : joyeux, humain, relationnel.

Il nous est apparu évident de nous associer à cette aventure et d’apporter notre soutien à Johanna, Antonin et Camille. De ce travail dans ce « Lotissement Remarquable », nous retenons une nouvelle manière d’envisager les projets, de véritables échanges avec les habitantes et habitants pour susciter encore et toujours davantage de liens. Ces liens qui nous unissent et qui nous plaisent notamment de tisser avec celles et ceux qui croient en de nouvelles dynamiques.