Le Magazine de l'Union - 66

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ÉDITORIAL

ÉCONOMIE

LE POINT SUR

LUC CHATEL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP P. 3

BUDGET 2015 : LE BUDGET DE TOUS LES DANGERS P. 16

POLITIQUE FAMILIALE : HARO SUR LES FAMILLES ! P. 22

Le

Magazıne de l’Unıon

www.u-m-p.org

ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE L’UMP LE 29 NOVEMBRE ET LE 6 DÉCEMBRE 2014

VOTEZ ! ››› Scrutin électronique

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HERVÉ MARITON

NICOLAS SARKOZY

NUMÉRO 66 I OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014  I 5 EUROS I ISSN 2117-0991

BRUNO LE MAIRE


Courrier des lecteurs l www.u-m-p.org

VOUS AVEZ LA PAROLE PAR LETTRE OU PAR COURRIEL, PAR TÉLÉPHONE OU SUR LE SITE INTERNET, TOUS VOS MESSAGES CONTRIBUENT À FAIRE AVANCER L’UMP. J’ai 71 ans, je suis veuve depuis seize ans, j’ai élevé trois enfants. Le 1er septembre, j’ai reçu mon imposition pour 2014. J’ai été effarée ! Les socialistes ont fiscalisé les retraités qui ont eu trois enfants et plus ? En 2012, je ne payais pas d’impôt. En 2013, j’ai reçu un avis de 400 €. Et, pour 2014, 912 € ! Cela veut dire que je vais donner plus d’un mois de ma retraite aux impôts. Cela m’a mise en colère. Quand cela va-t-il s’arrêter ? E.L. – Cambrai

Je ne comprends pas “ l’obstination qu’ont les socialistes à vouloir sortir du nucléaire. Notre parc nous garantit une indépendance énergétique inégalée. Ils prévoient de tout saborder,

en brandissant la transition énergétique qui se traduit concrètement, dans nos territoires, par d’horribles forêts d’éoliennes… fabriquées hors de France. Petit espoir cependant, l’hésitation de Ségolène Royal qui n’a pas, bizarrement, inscrit dans sa loi de transition énergétique la fermeture de Fessenheim, pourtant programmée pour 2015 ! L.L. – Vénissieux

Il est plus que temps d’agir contre la politique désastreuse que mène François Hollande. Tout notre quotidien est affecté. Que cela soit dans le travail quand il nous a supprimé l’exonération fiscale pour les heures supplémentaires. À cette baisse du pouvoir d’achat, il a ajouté

le matraquage fiscal. Il veut régir la société en modifiant les lois sur la famille, jusqu’à les éreinter financièrement en s’attaquant maintenant aux allocations familiales. Le pire, c’est que nous ne comprenons ni son cap, ni son objectif. Sauf à affaiblir économiquement la France et les Français ! J.D. – Sedan

En suivant à la télévision “ les actualités politiques, je m’aperçois que les journalistes citent de plus en plus souvent le nom de Marine Le Pen. Il ne faudrait pas oublier que le Front national ne se porte jamais aussi bien que lorsque la gauche est au pouvoir. Souvenons-nous de la proportionnelle mise en place à

l’Assemblée nationale par François Mitterrand. Et de la proportionnelle mise en place au Sénat par François Hollande. Le résultat est devant nos yeux. P.F. – Louhans

Et voilà maintenant que “ l’on nous inflige une taxe sur la majoration des retraites pour les parents de trois enfants ou plus. Le résultat pour moi est une augmentation nette de mes revenus de 1 800 €, ce qui se traduit par une augmentation d’impôt­ importante. En partant à la retraite, nous savions que nos revenus allaient baisser. Sans savoir que ceux qui se parent des habits du « social » et de l’« humanité » allaient tout casser, pierre après pierre. F.G. – La Roche-sur-Yon

Le coin du livre politique LES 12 TRAVAUX DE L’OPPOSITION Avec cet ouvrage, le premier parti d’opposition porte collectivement un projet appuyé sur une vision à long terme. Ces 12 travaux de l’opposition, rédigés par d’anciens ministres et Premiers ministres, exposent une autre vision de la France, proposent un nouveau regard sur sa place en Europe et dans le monde, livrent les pistes d’une reconstruction ambitieuse de son économie, de son éducation, de sa justice, et invitent à bâtir ensemble la France nouvelle. ➜ Les 12 Travaux de l’opposition, collectif, Flammarion, septembre 2014, 15 €.

Magazıne

Le

de l’Unıon

Photo de couverture : DR

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Clin d’œil

Les Éditions de l’Union, 238, rue de Vaugirard, 75015 Paris. Directeur de la publication : Philippe Gustin. Rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des Études. Service adhésion de l’UMP : 01 40 76 60 09 Service abonnements : 01 40 76 27 16. Courriel : umpmagazine@club-internet.fr Abonnement annuel : 10 euros. Dépôt légal : 4e trimestre 2014. Commission paritaire : 0615 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014


l Éditorial www.u-m-p.org

LE 29 NOVEMBRE, MOBILISONS-NOUS ! PAR LUC CHATEL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP

Notre victoire aux élections sénatoriales a permis au Sénat de basculer à droite : c’est, pour le pays, un événement politique majeur ; pour notre famille politique, un pas décisif vers la reconquête. C’est la transformation de la formidable vague bleue des municipales du mois de mars. Et, pour François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls, un camouflet cinglant. Avec cette victoire de notre famille politique, les grands électeurs, nos élus locaux, ont même amplifié le rejet exprimé par les Français en mars dernier. Oui, mes chers amis, la reconquête est en marche ! Mais la reconquête passe aussi par notre congrès du 29 novembre prochain avec, dans moins de quarante-cinq jours, l’élection d’un nouveau président pour notre mouvement. C’est une étape majeure qui doit ouvrir une nouvelle ère pour notre famille politique. Ma mission, aux côtés d’Alain Juppé, de Jean-Pierre Raffarin et de François Fillon, c’est de créer les conditions d’un rassemblement très large derrière celui que nos militants porteront à la tête de notre mouvement. Secrétaire général de l’UMP, il y a pour moi une exigence : faire en sorte que nous ayons une élection équitable, incontestable, apaisée… loin, très loin du fiasco de nos tristes batailles internes de l’année 2012. En veillant notamment au respect de l’impartialité de l’« appareil ». En commençant par moimême. Évidemment, quand on fait de la politique, on ne peut pas rester neutre. Mon choix est fait. Mais je suis secrétaire général et, à ce titre, organisateur du scrutin : qui comprendrait que je puisse faire campagne pour l’un des candidats ? J’ai d’ailleurs eu l’occasion de rappeler cette exigence d’impartialité aux permanents de l’UMP et je veux leur rendre hommage ici, pour ce professionnalisme

SOMMAIRE

P. 2 : Courrier des lecteurs. P. 3 : Éditorial. P. 4-5 : Dossier. Élection à la présidence de l’UMP : le 29 novembre et le 6 décembre 2014, votez !

P. 6-7 : profession de foi   d’Hervé Mariton P. 8-9 : profession de foi   de Nicolas Sarkozy P. 10-11 : profession de foi   de Bruno Le Maire P. 12-15 : Les permanences

qui permettra de faire de ce congrès un succès pour notre famille politique. Mais aussi pour leur mobilisation sans faille et les efforts qu’ils ont su déployer dans cette phase de redressement de l’UMP que nous avons engagée ensemble. Nous faisions face à tous les risques – et d’abord au risque de voir notre mouvement disparaître. Pour la première fois, une grande formation politique a fait la transparence totale sur ses finances. Et engagé un plan d’économies sans précédent, en installant une logique d’entreprise à tous les étages. Logique d’exemplarité également : seulement 20 % de nos parlementaires payaient leurs cotisations, cent jours plus tard ils sont plus de 80 %. Il reste moins de cinquante jours avant notre congrès et désormais, c’est vous qui avez la parole. C’est vous et vous seuls qui élirez le prochain président de notre mouvement. Depuis cent jours, j’ai entamé un tour de France de nos militants, allant à votre rencontre dans les Bouches-du-Rhône, après le Doubs, le Rhône, les Alpes-Maritimes, la CharenteMaritime, la Corse, la Loire-Atlantique… Je veux vous remercier pour votre formidable mobilisation. Votre mobilisation est à l’image des adhésions qui sont de retour depuis l’été avec, certaines semaines, plus de 500 adhésions en moyenne par jour. Des Françaises et des Français qui nous rejoignent pour écrire, avec nous, une nouvelle page de notre histoire politique. Parce qu’ils ont compris que l’enjeu dépasse de loin la seule question de notre parti. Il s’agit désormais de notre pays. Devant l’échec des socialistes, devant surtout l’extrême gravité de la situation pour la France, nous incombe la responsabilité immense de porter à nouveau une ambition pour le pays et un espoir pour les Français. Le 29 novembre, mobilisons-nous ! ❚ DR

Mes chers amis,

UMP à votre service P. 16-17 : Économie. Budget 2015 : 2 000 milliards d’euros de dettes P. 18 : Actualité. Lutte contre le terrorisme : unis dans un même combat

P. 19 : Défendre et agir. Le Sénat rebascule à droite P. 20-21 : Décryptage. Ces Français qu’on pousse à l’exil P. 22-23 : Le point sur. Haro sur les familles ! P. 24 : Bulletin d’adhésion

Ce numéro comporte un encart jeté.

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Dossier I ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE L’UMP

Le 29 novembre et le 6 décembre 2014

VOTEZ ! ➜ Dans moins de 45 jours, les militants éliront le prochain président de l’UMP. C’est une étape importante pour la vie interne de notre parti. C’est aussi un moment clé de la vie politique de notre pays, puisque c’est à l’UMP qu’incombe le devoir de préparer l’alternance face à un PS en décrépitude et un FN qui n’a que l’outrance comme programme. Nous devons être à la hauteur des espoirs que les Français placent dans la droite et le centre droit afin de redresser notre pays qui s’est enfoncé dans la crise. Pour cela, l’élection, dont le premier tour aura lieu le 29 novembre, doit être une grande réussite démocratique. Cela passe par une exemplarité totale et une forte participation. Vous trouverez dans ce numéro toutes les informations pratiques pour participer au scrutin, qui sera électronique, ainsi que les professions de foi des candidats qui vous permettront d’effectuer votre choix en toute liberté. À vous de voter !

QUI SONT LES CANDIDATS ?

LES DATES À RETENIR

La Haute Autorité a constaté que Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire ont tous trois recueilli les 13 parrainages parlementaires et les 2 681 parrainages d’adhérents à jour de cotisation nécessaires pour être candidats à la présidence de l’UMP. Vous trouverez leurs professions de foi (dans l’ordre résultant du tirage au sort auquel a procédé la Haute Autorité) dans ce numéro de la page 6 à la page 11.

15 octobre-27 novembre : campagne officielle pour le 1er tour Du 28 novembre, 20 h au 29 novembre, 20 h : 1er tour 30 novembre4 décembre : campagne officielle en cas de 2nd tour

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DR

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C. LESAGE

Du 5 décembre, 20h, au 6 décembre, 20h : 2nd tour éventuel

Vous pouvez retrouver toutes les informati

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www.u-m-p.org/congres-2014/accueil

OÙ TROUVER VOTRE NUMÉRO D’ADHÉRENT POUR VOTER ? Selon l’année de votre adhésion, vous possédez une de ces trois cartes :

Votre numéro d’adhérent

Votre numéro d’adhérent

Votre numéro d’adhérent

Votre numéro d’adhérent ne vous sera pas envoyé ultérieurement et vous en aurez besoin pour voter. Si vous n’avez pas votre carte, rapprochez-vous, sans attendre, de votre fédération départementale pour obtenir votre numéro d’adhérent.

QUI PEUT VOTER ? Tous les adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2013 ou au 30 juin 2014. 268 236 personnes seront ainsi appelées à désigner le prochain président de l’UMP.

www.u-m-p.org. Au mois de novembre, vous recevrez à votre domicile les codes personnels qui vous permettront de voter, conservez-les précieusement !

Le scrutin se déroulera par Internet. Il sera accessible, via n’importe quel ordinateur, Smartphone ou tablette à l’adresse suivante : www.presidentump2014.fr ou à partir du site de l’UMP :

Pour voter, vous aurez également besoin de votre numéro d’adhérent. Si vous ne l’avez pas, demandez-le dès maintenant à votre fédération, il vous sera indispensable ! Référez-vous au mode

d’emploi ci-dessus pour trouver votre numéro d’adhérent sur votre carte. Si vous ne disposez pas d’un ordinateur, vous pourrez vous rendre dans une permanence UMP près de chez vous où des ordinateurs seront mis à votre disposition. La liste et les horaires d’ouverture de ces lieux de vote se trouvent dans ce numéro aux pages 12 à 15.

ons sur l’élection du prochain président de l’UMP sur www.u-m-p.org/congres-2014/accueil

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Dossier I Profession de foi

HERVÉ

MARITON La droite des convictions POUR ME JOINDRE l Adresse : 5, rue PaulPons, 26400 Crest l Téléphone : 04 75 76 71 34 l Adresse mail : ump2014@ herve-mariton.net l Site Web : www.herve-mariton.net l Facebook : Hervé Mariton l Twitter : @HerveMariton l Retrouvez mes déplacements : www.herve-mariton. net/rencontres

L’élection à la Présidence de l’UMP est une étape cruciale pour le redressement de notre parti. Elle nous permettra d’être mieux audible dans l’opposition, de mieux nous préparer pour retrouver la confiance des Français, pour gagner les élections et réussir l’alternance. Depuis l’annonce de ma candidature, le 5 juin dernier, j’ai multiplié les rencontres sur le terrain pour entendre vos préoccupations et partager avec vous ma vision pour l’UMP et pour la France. Je poursuivrai ces rencontres qui témoignent que, si l’UMP est pauvre dans ses finances, elle est riche de ses militants.

Président de l’UMP, je ne serai pas candidat aux primaires.

Ma démarche est claire : je souhaite servir l’UMP. L’UMP a été créée en 2002 après l’élection présidentielle, non pour servir un homme mais pour installer dans la vie politique française une formation de droite solide, efficace et durable. Je me consacrerai pleinement à ma mission. Président de l’UMP, je ne serai pas candidat aux primaires, telle est la condition indispensable à l’unité de notre famille politique. Je m’engage à gérer le parti de manière rigoureuse, transparente et collégiale, afin de regagner votre confiance et celle des Français. L’UMP ne peut pas continuer d’aller de crise en crise, sous peine de disparaître. Votre énergie et votre enthousiasme sont grands, mais le rendement de la machine n’est pas bon. Je serai aussi attentif à l’amélioration du fonctionnement de notre maison commune : des cartes d’adhérent qui arrivent rapidement, un site Internet véritablement interactif, l’identification et la promotion des jeunes et des nouveaux talents, la formation dans les fédérations des militants et des cadres, de réels moyens pour les fédérations obligeant à une rigueur assumée au siège. L’organisation des primaires présidentielles sera loyale, impartiale. Je serai ensuite au service de celui ou celle que vous aurez choisi. Pour gagner, ensemble.

Je suis le candidat des convictions, dans leur vigueur et dans leur constance.

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Je suis le candidat des convictions, dans leur vigueur et dans leur constance. Les idées que je défends comptent plus que ma personne, elles structurent mon engagement politique depuis de nombreuses années et je n’en ai pas 6

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CHRISTOPHE LESAGE

varié. Je me situe au cœur de la droite, en assumant pleinement la promotion du travail, de l’entreprise, de la liberté et la défense de nos valeurs et de notre identité. Nous devons être à la fois conquérants et rassurants, c’est-à-dire capables de nous engager dans la compétition économique mondiale pour garantir notre niveau de vie et ardents à défendre nos valeurs pour préserver notre mode de vie.

www.herve-mariton.net

Une lourde responsabilité nous incombe : regagner la confiance des Français, en nous préparant solidement à exercer le pouvoir le moment venu. Notre aptitude à redresser le pays passe par notre capacité à redresser notre parti. Cela suppose de mettre le projet en tête de nos priorités et de s’attacher à sa bonne mise en œuvre. Ce que nous disons, nous le ferons. François Hollande aura démontré aux Français les dangers de l’ambiguïté et des contradictions. C’est par la pertinence et la clarté de nos propositions que l’UMP pourra assurer la reconquête électorale. Retraite à 65 ans et suppression totale des régimes spéciaux, suppression des 35 heures en allégeant considérablement le droit du travail, réduction des dépenses publiques de 130 milliards d’euros pour baisser les impôts et se désendetter, service civique obligatoire, droit du sang, abrogation de la loi Taubira, reconnaissance de la famille, retour à la double peine et aux peines planchers pour les multirécidivistes… Je n’ai pas peur d’avancer des propositions vigoureuses pour redresser notre pays. Elles font parfois débat en notre sein. Les militants voteront et trancheront par référendum interne ; chacun saura ce que sont nos positions. Elles nous engageront. Le temps est venu de faire primer la force des convictions, le sérieux et le dévouement au sein de la classe politique, afin de retisser un lien de confiance avec les Français. En étant l’un des parlementaires les plus actifs et les plus engagés, j’ai prouvé que je possédais ces qualités et je souhaite les mettre au service des militants de l’UMP. Nous partageons des convictions fortes, alors votez pour moi dès le 29 novembre prochain. Nous pèserons sur l’orientation future de notre famille politique, nous garantirons son succès et nous préparons l’avenir de la France.

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BIO EXPRESS Ingénieur de formation, né à Alger, j’ai été successivement conseiller municipal, conseiller régional, député puis maire de Crest, dans la Drôme. J’ai gagné ma circonscription et ma commune sur la gauche. Je sais qu’en politique rien n’est jamais facile, rien n’est jamais acquis. Parlementaire actif, je suis porte-parole du groupe UMP à la commission des Finances et j’ai mené le débat contre la loi Taubira sur le mariage pour tous. Je suis marié et père de quatre enfants.

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Dossier I Profession de foi

NICOLAS

SARKOZY

Rassemblons-nous, pour la France Tout au long de ma vie, je me suis senti proche de tous ceux Depuis le 6 mai 2012, je vois notre pays perdre pied. Au lieu qui, comme vous, se battent pour leurs valeurs et leurs idées, de renforcer notre économie, on a étouffé nos entreprises et donnent tout sans rien attendre en retour. Je ne pouvais et les Français sous le poids des impôts et des contraintes. pas laisser notre mouvement dans une telle situation. Au lieu d’encourager le travail, on a supprimé les heures supplémentaires. Au lieu de veiller à la sécurité de nos Je suis candidat à la présidence de notre famille politique compatriotes, on a démantelé tout ce que nous avions mis parce que je veux qu’ensemble en place et tourné le dos à nous proposions aux Français la fermeté. Au lieu de réguJe suis candidat à la présidence de un nouveau choix politique. ler l’immigration, on a assisté notre famille politique parce que je veux passivement à l’explosion de qu’ensemble nous proposions aux Français Avec l’expérience qui est la mienne, avec le recul que ces l’immigration irrégulière. Au un nouveau choix politique. deux dernières années m’ont lieu de défendre la laïcité, on permis de prendre, avec ma passion de la France, je veux a fermé les yeux sur les dérives du communautarisme. Jamais que nous incarnions une alternative crédible qui permettra les Français n’ont autant douté de la capacité de notre pays à notre pays de retrouver la maîtrise de son destin. à maintenir son rang.

Dans le même temps, les militants de l’UMP assistent consternés au triste spectacle de notre famille politique qui affiche ses divisions, au lieu de mobiliser toutes ses forces pour lutter contre un pouvoir totalement imperméable à la réalité du monde contemporain. J’ai consacré ma vie à la France. Jamais je ne me résignerai à ce que le découragement et le désarroi l’emportent. Jamais je n’accepterai que notre pays devienne un acteur secondaire. Jamais je ne laisserai le fatalisme l’emporter. Jamais je ne me déroberai devant mes responsabilités.

Cette alternative, nous devons la proposer à partir de bases résolument novatrices. La situation est trop grave pour que nous puissions imaginer réussir avec les idées du passé. Si vous m’accordez votre confiance, nous créerons ensemble, dans un délai de trois mois, les conditions d’un vaste et nouveau rassem­blement qui s’adressera à tous les Français désireux de permettre à la France de reprendre son rang dans le monde et de renouer avec la prospérité et l’espérance. Ce vaste rassemblement, nous le doterons d’un nouveau mode de fonctionnement. Notre famille politique a toujours

POUR NOUS JOINDRE

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l Adresse : 13, rue du DocteurLancereaux, 75008 Paris l Téléphone : 01 45 63 07 61 l Adresse mail : nicolas.sarkozy@sarkozyump.fr l Site Web : www.sarkozyump.fr l Facebook : facebook.com/ nicolassarkozy l Twitter @nicolasSarkozy

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eu ses différentes sensibilités. Toutes devront s’y sentir non seulement accueillies, mais, bien plus profondément, respectées, même si l’unité doit être notre priorité. Nous le doterons d’une véritable équipe, parce que la conduite d’un parti ne peut être un exercice solitaire. Elle devra faire émerger une nouvelle génération, autour de tous ceux qui apportent depuis plus longtemps leur expérience et leur talent.

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www.sarkozyump.fr qu’au lendemain de l’élection à la tête de notre famille politique nous devrons tous nous retrouver. Nous le ferons avec cette conviction profonde que la France a un avenir, pour peu que ses responsables politiques lui en donnent les moyens.

Enfin, nous le doterons d’un projet adapté à l’ampleur et à l’urgence des défis que notre pays doit relever. Les enjeux sont majeurs : baisse des impôts et réduction des dépenses Le temps d’un nouveau départ pour notre famille politique publiques, revalorisation du travail et de l’entreprise, encouest venu. J’ai besoin de vous pour le construire. Plus votre ragement à l’innovation, protection de notre environnement soutien sera fort, plus vite nous et valorisation de notre patriLe temps d’un nouveau départ pour pourrons tourner la page des moine, lutte contre l’assistanat, réforme du modèle social, notre famille politique est venu. J’ai besoin difficultés du passé. réforme de l’école, soutien des de vous pour le construire. Plus votre familles, rétablissement de la soutien sera fort, plus vite nous pourrons Nous avons un long chemin à parcourir. Mais ce que nous sécurité, maîtrise de l’immigra- tourner la page des difficultés du passé. avons à faire est tellement tion. Ce projet, nous le bâtirons important, ce que nous pouvons réussir, tellement détercollectivement, à partir des valeurs qui nous ont toujours minant, que rien ne pourrait justifier le renoncement. Il en réunis : le travail, la responsabilité, le mérite, l’autorité, la va de l’avenir de notre famille politique. Mais il en va surtout liberté. Nous devrons proposer des solutions nouvelles et de l’avenir de la France. courageuses, car il en va du sursaut de notre pays. Le génie français n’est pas un vain mot : la France a trop de potentiel, les Français trop de talents pour nous satisfaire de demisolutions, de facilités, d’échappatoires. Il nous faudra aller au bout de nos idées : promettre mais surtout tenir.

Ensemble, bâtissons la formation politique du xxie siècle ! Nous le ferons avec détermination et enthousiasme, avec le souci permanent d’apaiser les tensions et la volonté de nous retrouver autour de ce qui nous unit. Nous le ferons en associant tous ceux qui, dans le respect des autres, veulent s’engager pour nos idées. Nous le ferons en gardant à l’esprit

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Dossier I Profession de foi

BRUNO

LE MAIRE Le renouveau est à droite Depuis le 11 juin dernier, je suis candidat à la présidence de notre mouvement. Je suis candidat pour porter le renouveau nécessaire à notre famille politique. Je suis candidat pour vous redonner votre fierté de militer. Je suis candidat pour que tous ensemble, nous redonnions un espoir à nos compatriotes, accablés par deux années de gestion socialiste sans cap, sans vision, sans résultat.

Je suis candidat pour vous redonner votre fierté de militer. Je suis candidat pour que tous ensemble, nous redonnions un espoir à nos compatriotes, accablés par deux années de gestion socialiste sans cap, sans vision, sans résultat.

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Depuis deux ans, notre UMP a été affaiblie par la guerre des chefs et par des scandales financiers sans précédent. Mais notre base reste puissante : les victoires aux élections municipales de mars et la reconquête du Sénat en septembre le montrent. Ces victoires électorales, nous vous les devons et je vous en suis reconnaissant. Quand il a fallu repartir au combat, vous vous êtes mobilisés. Quand il a fallu rembourser les dettes, vous avez répondu présents. Il aurait été tellement plus facile de quitter le navire ! Et pourtant, vous êtes restés. Partout en France, vous avez résisté aux critiques et aux doutes. Votre engagement depuis deux ans a été sans faille. Vous avez été solides comme le roc. Et nous ferions disparaître notre UMP ? Nous vous ferions porter à vous le chapeau de nos propres responsabilités ? Jamais. Notre UMP doit retrouver sa crédibilité, elle ne doit pas disparaître. Notre UMP peut changer de nom si vous le décidez, elle ne doit pas changer de militants. Notre UMP doit clarifier son positionnement politique, elle ne doit pas céder aux sirènes des grands chamboulements qui ajouteront de la confusion à la confusion.

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Mon projet est clair : tourner la page des scandales financiers, assainir nos comptes, renforcer les fédérations en vous donnant la parole et le pouvoir 10

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www.brunolemaire.fr de décision sur toutes les investitures, repérer et former les candidats pour les prochaines élections cantonales et régionales de 2015, élaborer un vrai projet de droite républicaine. Oui, entre un Parti socialiste moribond et un Front national aux aguets, je veux construire avec vous un grand parti de droite républicaine, fort et respecté. L’UDI sera un partenaire pour nous. Je ne veux pas de fusion : fusion veut dire confusion. Je veux que nous retrouvions notre identité de droite républicaine, avec nos valeurs, nos convictions, nos propositions. Nous voulons un État régalien fort et des règles respectées, pour lutter contre la délinquance et contre cette immigration illégale qui menace notre cohésion nationale ? Affirmons-le. Nous voulons plus de liberté pour les entrepreneurs ? Faisons-le. Nous sommes affligés par les faiblesses de notre Éducation nationale ? Mettonsla au cœur de nos ambitions pour la France. Vous avez droit à un Président disponible : je le serai. Vous avez droit à un Président qui rassemble : je rassemblerai. Vous avez droit à un Président qui vous écoute et qui vous respecte : depuis des mois que je suis en campagne, je vous écoute et je vous respecte.

Je veux que nous retrouvions notre identité de droite républicaine, avec nos valeurs, nos convictions, nos propositions. Chers amis militants,

Le 29 novembre prochain, vous choisirez le Président de notre parti, celui qui devra préparer les élections locales de 2015 et les primaires de 2016. Ne confondez pas les échéances. Le 29 novembre prochain, vous pouvez apporter la preuve à la France entière que le conservatisme est à gauche, et le renouveau à droite.

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BIO EXPRESS 11 juin 2014 : se déclare candidat à la présidence de l’UMP Depuis 2007 : député de l’Eure De juin 2009 à mai 2012 : ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire De décembre 2008 à juin 2009 : secrétaire d’État aux Affaires européennes 2005 : conseiller politique puis directeur de cabinet du Premier ministre Âge  : 45 ans

CONTACTS l Adresse : Association Avec BLM 89, bd Raspail, 75006 Paris l Téléphone : 01 43 25 55 49 l Adresse mail : contact@bruno lemaire.fr l Twitter : @Bruno_LeMaire l Site Web : www.brunolemaire.fr

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Dossier I SCRUTIN ÉLECTRONIQUE

LES PERMANENCES À 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 2A 2B 21 22

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Département Ain Aisne Allier Alpes-de-Hautes-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Ardèche Ardennes Ariège Aube Aude Aveyron Bouches-du-Rhône Calvados Cantal Charente Charente-Maritime Cher Corrèze Corse-du-Sud Haute-Corse Côte-d’Or Côtes-d’Armor

Adresse Permanence départementale, 51 avenue Alsace Lorraine 01000 Bourg-en-Bresse Permanence parlementaire de Charles de la Verpillère, 4 rue du Docteur Méhier 01150 Lagnieu Permanence parlementaire d’Etienne Blanc, 73 avenue des Thermes 01220 Divonne-les-Bains Permanence parlementaire de Damien Abad, 158 rue Anatole France 01100 Oyonnax Permanence parlementaire, 1 rue Alexandre Bérard 01500 Ambérieu-en-Bugey Permanence parlementaire de Michel Voisin, 21 rue de la Croix Colin 01750 Replonges Permanence départementale, 22 rue Roger Salengro 02000 Laon Permanence de circonscription, 19 rue du Gouvernement 02100 Saint-Quentin Salle polyvalente, 13 ter rue Aristide Briand 02620 Buironfosse Salle de la Mutualité 4 rue Petrot Labarre 02200 Soissons Espace Louvroy, rue Racine 02470 Neuilly-Saint-Front 4 rue Barathon 03100 Montluçon Permanence UMP, 13 avenue Pasteur 03500 Saint-Pourçain-sur-Sioule Restaurant L’Arena, Chemin Desteil 04200 Peipin Bureau de Jean Cointe, 38 route des Eyssagnières 05000 Gap Bureau de Philippe Sezanne, 31, avenue du Général de Gaulle 05100 Briançon Permanence UMP, 27 avenue Jean Médecin 06000 Nice Permanence UMP, 17 avenue de la Résistance 06140 Vence Permanence UMP, 24 place aux Aires 06130 Grasse Permanence UMP, Place de la Mairie 06500 Menton Permanence UMP, 84 avenue de Nice 06800 Cagnes-sur-Mer Permanence UMP, 6 rue Sadi Carnot 06400 Antibes Permanence UMP, 5 rue Louis Blanc 06400 Cannes Permanence UMP, 589 avenue de Cannes 06210 Mandelieu-la-Napoule Permanence UMP, 88 boulevard Sadi Carnot (entrée B) 06400 Cannes Permanence UMP, 56 place du Logis 06580 Pégomas Permanence départementale, 16 les Domaines de la Gare Le Stephenson (1er ét.) 07100 Annonay 72 avenue du Petit Bois 08000 Charleville-Mézières Permanence parlementaire de Jean-Luc Warsmann, 11 rue Carnot 08200 Sedan Chez Jacqueline Rougé, Le Vignoble, 68 route de Roquefixade 09000 Foix Chez Marc Dutrénois, 5 chemin de la Cavalerie 09100 Pamiers Chez Christian Huertas, 10 boulevard Noël Peyrevidal 09200 Saint-Girons Permanence départementale, 20 rue Claude Huez 10000 Troyes 37 boulevard Docteur Ferroul 11100 Narbonne 47 rue Aimé Ramond 11000 Carcassonne Permanence UMP, 5 bd de la République 12000 Rodez Permanance UMP, 24 avenue de la République 12100 Millau Permanence parlementaire de Valérie Boyer, 50 avenue des Caillols 13012 Marseille Permanence parlementaire de Dominique Tian, 486 B rue Paradis 13008 Marseille Permanence de Richard Miron, 53 rue Alphonse Daudet 13013 Marseille Fédération UMP, 39 rue Sainte-Cécile 13005 Marseille Permanence de Nicolas Isnard, Salon Avenir, 24 bd Lamartine 13300 Salon-de-Provence Permanence parlementaire de Bernard Deflesselles, 44 bd Bertolucci 13600 La Ciotat Permanence de Richard Mallié, 20 rue Jules Ferry 13120 Gardanne Permanence parlementaire de Christian Kert, Le Galice Mirabeau 11 rue Louise Colet 13090 Aix-en-Provence Permanence UMP 1 av. Marius-Auguste Peyre – ZI. La Grand Colle 13110 Port-de-Bouc Permanence d’Alexandre Gallese, 9 rue Lacépède 13100 Aix-en-Provence Permanence parlementaire de Bernard Reynes, 34 av. du Gal de Gaulle 13160 Châteaurenard Permanence UMP, 1 rue Plan Bédoin 13410 Lambesc Permanence départementale, 17 rue Varignon 14000 Caen Permanence UMP, rue Marie Maurel 15000 Aurillac Permanence d’Alain Marleix, 4 avenue Tallandier 15200 Mauriac Permanence d’Alain Marleix, 35 rue Sorel 15100 Saint-Flour Permanence départementale, 37 rue Minage 16000 Angoulême Permanence parlementaire Didier Quentin, 86 bd de Lattre de Tassigny 17200 Royan Chez Jeanine Bouit, 9 rue des Mirambelles 17580 Le Bois-Plage-en-Ré Chez Anne-Marie Chaudun, 5 avenue Porte Neuve 17000 La Rochelle Permanence UMP, 61 avenue Lafayette 17300 Rochefort Chez Jacques Castagnet, 4 rue Louis Audpuin Dubreuil 17400 Saint-Jean-d’Angély Maison des Associations – Salle Louis Lumière, rue Cormier 17100 Saintes Chez Danielle Poireau Phelippeau 17360 Saint-Martin-de-Coux Permanence parlementaire d’Yves Fromion, 4 rue du Château 18700 Aubigny-sur-Nère Permanence UMP, 11 rue de Séraucourt 18000 Bourges Maison des Associations 5 allée des Vignes 18200 Saint-Amand-Montrond Permanence UMP, 59 rue du Maréchal Joffre 18100 Vierzon 8 quai Baluze 19000 Tulle 11 avenue de Paris 19100 Brive Permanence départementale, 17 cours Napoléon, 20000 Ajaccio Permanence départementale, 10 avenue du Maréchal Sebastiani 20200 Bastia Permanence départementale, 38 boulevard de la Marne 21000 Dijon Permanence, 6 place Carnot 21200 Beaune 4 boulevard Clemenceau 22000 Saint-Brieuc

Horaires d’ouverture 9 h-17 h 9 h-13 h 9 h-13 h 9 h-13 h 9 h-13 h 9 h-13 h 10 h-16 h 10 h-16 h 10 h-16 h 10 h-16 h 10 h-16 h 10 h-17 h 10 h-17 h 9 h-18 h 10 h-12 h – 16 h-18 h 10 h-12 h – 16 h-18 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 10 h-12 h 10 h-13 h 10 h-13 h 9 h-17 h 9 h-17 h 9 h-17 h 10 h-19 h 10 h-18 h 10 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 10 h-18 h 9 h 30-18 h 10 h-18 h 8 h 30-20 h 9 h-13 h 8 h-18 h 9 h-13 h 10 h-18 h 10 h 30-16 h 9 h-18 h 9 h-12 h 9 h-12 h 9 h-18 h 9 h-12 h – 14 h-18 h 9 h-12 h – 14 h-18 h 9 h-12 h – 14 h-18 h 10h18h 9 h-18 h 10 h-12 h – 14 h-16 h 10 h-12 h – 14 h-18 h 10 h-20 h 10 h-12 h – 14 h-16 h 10 h-12 h 30 – 15 h-17 h 8 h-20 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h 30-12 h – 14 h 30-19 h 8 h-18 h 9 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h

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VOTRE SERVICE 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 48 49 50 51

Département Creuse Dordogne Doubs Drôme Eure Eure-et-Loir Finistère Gard Haute-Garonne Gers Gironde Hérault Ille-et-Vilaine Indre Indre-et-Loire Isère Jura Landes Loir-et-Cher Loire Haute-Loire Loire-Atlantique Loiret Lot Lozère Maine-et-Loire Manche Marne

Adresse 6 avenue des Combattants 22600 Loudéac 25 place Duguesclin 22100 Dinan 2 rue du Capitaine Moure 23140 Cressat Permanence départementale, 8 rue Thiers 24000 Périgueux Permanence de Bergerac, 25 rue neuve d’argenson 24100 Bergerac Mairie de Brantôme, bd Charlemagne 24310 Brantôme Permanence de Sarlat, 4 rue Magnanat 24200 Sarlat Permanence départementale, 11 place Victor Hugo 25000 Besançon Permanence UMP, 7 rue de la Viette 25200 Montbéliard Permanence parlementaire d’Annie Genevard, 5 rue du Parc 25300 Pontarlier Salle des Sociétés, rue Barral 25500 Morteau Permanence départementale, 51 rue Denis Papin 26000 Valence Permanence UMP, 49 place du Fust 26200 Montélimar Permanence d’Hervé Mariton, 5 rue Paul Pons 26400 Crest Permanence parlementaire d’Hervé Mariton, 28 rue des Déportés 26110 Nyons Salle du Bar, Ensemble Charles Bringuier, place du 19 mars 1962 26300 Chatuzange-le-Goubet Salle Jules Ferry, 9 boulevard Dubus 27300 Bernay 34 bis rue d’Albuféra 27200 Vernon Hall des expositions, 26, avenue du Maréchal Foch 27000 Evreux Permanence d’Olivier Marleix, 7 rue Saint-Martin 28100 Dreux Permanence de Laure de la Raudière, 78 rue de la République 28110 Luce Espace Grands Projets, Théâtre de Cornouaille, Esplanade François Mitterrand 29000 Quimper Permanence départementale, 38 rue Algésiras 29200 Brest Hôtel Les Grands Voyageurs, 9 place Jean Jaurès 29900 Concarneau Permanence UMP, 8 quai de la Fontaine 30000 Nîmes Permanence départementale, 6 rue Gabriel Péri 31000 Toulouse Permanence UMP, 21 allée Lagarasic 32000 Auch Permanence départementale, 11 cours Xavier Arnozan 33000 Bordeaux 8 avenue d’Assas 34000 Montpellier 9 rue de l’Egalité 34300 Agde 6 avenue du 22 aout 1944 34500 Béziers Permanence Isabelle Le Callennec, 2 place du Général de Gaulle 35500 Vitré Permanence départementale, 1 rue de Baudrairie 35000 Rennes Maison des associations, 35 rue Ernest Renan 35400 Saint-Malo Permanence départementale de la Fédération, 88 avenue Charles de Gaulle 36000 Châteauroux Permanence départementale, 11 boulevard Heurteloup 37000 Tours Permanence parlementaire de Claude Greff, 4 bis rue Jules Ferry 37400 Amboise Chez Valérie Gervès, 44 rue des Lys 37600 Loches Salle Claude Monet, rue du Général Leclerc 37510 Ballan-Miré Hôtel de Ville, Salon Ronsard, Parc de la Pérraudière, 37540 Saint-Cyr-sur-Loire Maison des Associations 45 rue Jean-Jacques Rousseau 37500 Chinon Permanence départementale, 9 place Paul Vallier 38000 Grenoble Permanence départementale, 38 rue Lecourbe 39000 Lons-le-Saunier Permanence départementale 17 rue Marcel Aymé 39100 Dole Permanence UMP, 2 rue du Général Leclerc 39300 Champagnole Permanence départementale, 39 avenue Victor Hugo 40100 Dax Groupe UPLC 19 rue d’Angleterre 41000 Blois Permanence de Patrice Martin-Lalande 4 place de la Paix 41200 Romorantin Permanence départementale, 24 rue de la Résistance 42000 Saint-Etienne 1 rue Courbon Brioude 42700 Firminy 3 avenue Grégoire Chapoton 42170 Saint-Just-Saint-Rambert Permanence Yves Nicolin, 4 rue Molière 42300 Roanne Permanence départementale, 1 place aux Laines 43000 Le-Puy-en-Velay Permanence parlementaire de Laurent Wauquiez, 2 rue des Alliés 43200 Yssingeaux Permanence parlementaire de Jean-Pierre Vigier, avenue Victor Hugo 43100 Brioude Permanence départementale, 10 rue Gaëtan Rondeau 44200 Nantes Bureau de Claire Hugues, 7 rue Didier Bérini 44210 Pornic Salle des Floralies, place des Salines 44500 La Baule Hôtel de Châteaubriant, 30 rue du 11 novembre 44110 Châteaubriant Permanence départementale, 54 rue de la Bretonnerie 45000 Orléans 39 rue Joffre, 46000 Cahors 41 rue Colomb 46100 Figeac Permanence parlementaire, 3 allée Piencourt 48001 Mende Permanence départementale, 72 rue Rablais 49000 Angers 45 route de Villedieu 50000 Saint-Lô 2 boulevard Léon-Jozeau-Marigné 50300 Avranches 11 boulevard Mendès-France 50100 Cherbourg-Octeville Chez Jean-Manuel Cousin, 22 rue Eléonor Daubrée 50200 Coutances Chez Hélène Besnard, 1 route de la Ferme 50700 Valognes Permanence parlementaire d’Arnaud Robinet, 9 place Royal 51100 Reims

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Horaires d’ouverture 11 h-16 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 9 h-19 h 9 h-19 h 9 h-19 h 9 h-19 h 8 h-20 h 8 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 8 h-20 h 8 h-20 h 8 h-20 h 8h - 20h 9 h 30-12 h 30 14 h-18 h 10 h-15 h 10 h-15 h 10 h-15 h 9 h-18 h 8 h-20 h 9 h-20 h 9 h-19 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h-20 h 9 h 30-12 h 30 10 h-12 h 10 h-12 h 30 9 h 30-12 h – 14 h-17 h 10 h-18 h 8 h-20 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 8 h-20 h 14 h-18 h 14 h-18 h 9 h-13 h 9 h-19 h 9 h-12 h – 14 h-18 h 9 h-12 h – 14 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 9 h-19 h 30 9 h-19 h 30 9 h-19 h 30 8 h-18 h 9 h-13 h 9 h-18 h 10 h-16 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-12 h 30 9 h-12 h 9 h 30-19 h 9 h-13 h 10 h-13 h 10 h-13 h 10 h-13 h 10 h-13 h 9 h-16 h

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Dossier I 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78

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Département Haute-Marne Mayenne Meurthe-et-Moselle Meuse Morbihan Moselle Nièvre Nord Oise Orne Pas-de-Calais Puy-de-Dôme Pyrénées-Atlantiques Hautes-Pyrénées Pyrénées-Orientales Bas-Rhin Haut-Rhin Rhône Haute-Saône Saône-et-Loire Sarthe Savoie Haute-Savoie Paris Seine-Maritime Seine-et-Marne Yvelines

Adresse Permanence parlementaire de Catherine Vautrin, 8 rue de Venise 51100 Reims Permanence parlementaire de Philippe Martin, 15 bis rue des Archers 51200 Epernay Permanence départementale, 1 rue Pasteur 51000 Châlons-en-Champagne Mairie de Loisy sur Marne, 98 rue de Choiset, 51300 Loisy sur Marne Permanence parlementaire, 6 rue Bouchardon 52000 Chaumont Permanence UMP, 15 rue du Docteur Despres 52100 Saint-Dizier Permanence départementale, 13 bis rue Jules Ferry 53000 Laval Permanence départementale, 63 rue Saint Georges 54000 Nancy 21 rue Pierre Albert Labro 54400 Longwy 13 place Léopold 54300 Lunéeville 1 rue Saint-Waast 54200 Toul Permanence parlementaire du sénateur Gérard Longuet, 53 rue Martelot 55000 Bar-le-Duc Permanence départementale, 31 rue du Maréchal Leclerc 56000 Vannes Permanence départementale, 4 rue Christian Pfister 57000 Metz Permanence d’Anne Grommerch, 9 place du Marché 57100 Thionville Permanence d’Alain Marty, 16 rue de la Gare 57400 Sarrebourg Hôtel Mercure, rue Félix Barth 57600 Forbach Permanence départementale, 1 avenue du Général de Gaulle 58000 Nevers Permanence rue de Caudry (à l’arrière du 79 avenue Villars) 59400 Cambrai Permanence départementale, 216 rue de Solférino 59000 Lille Permanence de Jean-François Mancel, 18 rue Beauregard 60000 Beauvais Permanence d’Eric Woerth, 9 avenue du Maréchal Foch 60300 Senlis Salle annexe de la mairie de Compiègne, 4 rue de la Surveillance 60200 Compiègne Permanence d’Edouard Courtial, 45 rue du Pont de Pierre 60600 Clermont Permanence départementale, 2 place Charles de Gaulle 61000 Alençon 441 bis rue de l’Impératrice 62601 Berck-sur-Mer Permanence départementale, 12 rue Cardinal 62000 Arras Permanence de Natacha Bouchart, 172 boulevard Gambetta 62100 Calais Permanence départementale, 8 rue Blatin 63000 Clermont-Ferrand 20 rue Hellenie 63200 Riom Permanence UMP, 5 rue du Maréchal Joffre 64000 Pau Permanence UMP, 9 rue Guy Petit 64200 Biarritz Permanence départementale, Résidence Cordoba 1er étage 2 rue de l’Harmonie 65000 Tarbes Permanence UMP, 53 avenue du Général de Gaulle 66000 Perpignan 16 rue Eugène Delacroix 67200 Strasbourg 53 route de Bischwiller 67301 Schiltigheim 5 rue Roswag 67604 Sélestat 8b allée Jean-Pierre Carl 67120 Molsheim 9 rue de la Gare 67700 Saverne 14 rue de Phalsbourg 67260 Sarre-Union 12 allée des Peupliers 67160 Wissembourg 10 rue Emile Schowoerer 68000 Colmar Permanence UMP, 52 rue du Sauvage 68200 Mulhouse Permanence parlementaire de Philippe Cochet, 13 rue Jean Moulin 69300 Caluire-et-Cuire Permanance UMP, 36 rue Racine 69100 Villeurbanne Permanence parlementaire de Michel Terrot, 8 rue Victor Hugo 69600 Oullins Permanence UMP, 5 rue Vauban 69006 Lyon Bâtiment municipal, Maison des sociétés, square Grimma 69500 Bron Permanence parlementaire de Patrice Verchère, 24 avenue du Général de Gaulle 69170 Tarare Permanence parlementaire de Bernard Perrut et Elisabeth Lamure, 227 boulevard Gambetta 69400 Villefranche-sur-Saône Local UMP, 9 rue Victor Hugo 69700 Givors 20 place Pierre Renet 70000 Vesoul Mairie, 1 place St Pierre 70300 Luxeuil Permanence UMP, 30 rue Vanoise 70100 Gray Permanence départementale, 38 rue du Général Leclerc 71100 Chalon-sur-Saône Fédération UMP, Résidence Concorde 43 avenue du Général de Gaulle 72200 Le Mans Permanence départementale, 91 bis rue d’Angleterre 73000 Chambéry Hôtel Golden Tulip 16 av. Charles de Gaulle 73100 Aix-les-Bains Permanence parlementaire d’Hervé Gaymard 5 place Ferdinand Million 73200 Albertville Hôtel Saint Georges 341 rue de la République 73300 Saint-Jean-de-Maurienne Permanence départementale, 59 avenue de Genève 74000 Annecy Permanence parlementaire de Martial Saddier, 111 rue du Pont 74130 Bonneville Permanence parlementaire Virginie Duby-Muller 7 place de la Libération 74103 Annemasse Permanence parlementaire Marc Francina 5 rue de l’Hôtel de Ville 74200 Thonon-les-Bains Permanence parlementaire Sophie Dion, 108 place Charles de Gaulle 74300 Cluses 6 rue d’Alger 75001 Paris 125 rue de Crimée 75019 Paris 38 rue Molitor 75016 Paris 6 rue de la Reine Blanche 75013 Paris Permanence départementale, 8 place de la Haute Vieille Tour 76000 Rouen Permanence UMP, 27 rue Edouard Herriot 76600 Le Havre Permanence UMP, 10 rue de la Boucherie 76200 Dieppe 35, rue Cornillon 77100 Meaux 202 rue Grande 77300 Fontainebleau 4 rue Hugues le Grand 77160 Provins Permanence Franck Riester, 39 rue Yvette Troispoux 77120 Coulommiers Permanence d’Yves Albarello, Appartement 001, 64 rue Jean Jaurès 77410 Claye-Souilly 91 avenue général Leclerc 77170 Brie-Comte-Robert Permanence départementale, 8A rue de la Ceinture 78000 Versailles Permanence Valérie Pécresse, 13 rue Paulhan 78140 Vélizy Permanence Henri Guaino, Résidence Orsay, 8 square Surcouf 78150 Le Chesnay Permanence Jacques Myard, 36 avenue de la République 78500 Sartrouville

Horaires d’ouverture 9 h-16 h 10 h-16 h 9 h-16 h 10 h à 16 h 10 h-17 h 10 h-17 h 10 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 10 h-16 h 10 h-17 h 10 h-16 h 9 h-18 h 10 h-17 h 9 h-13 h 9 h-20 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 10 h-18 h 9 h-18 h 9 h-19 h 30 9 h-12 h – 14 h-18 h 9 h-12 h – 14 h-17 h 9 h-12 h – 14 h-17 h 9 h 30-12 h – 14 h-18 h 9 h 30-12 h – 14 h-18 h 8 h-19 h 10 h-18 h 9 h-19 h 9 h 30-17 h 9 h-12 h 10 h-12 h – 14 h-16 h 9 h 30-12 h 9 h 30-12 h 9 h 30-12 h 8 h 30-17 h 30 10 h-20 h 9 h-16 h 9 h-12 h 9 h-12 h 9 h-16 h 9 h-17 h 9 h-12 h 9 h-17 h 9 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 10 h-18 h 9 h 30-18 h 10 h-18 h 9 h-18 h 30 10 h-18 h 10 h-12 h 9 h-18 h 9 h-18 h 10 h-16 h 9 h-12 h 10 h-16 h 10 h-16 h 10 h 30-20 h 9 h 30-18 h 10 h-18 h 10 h-12 h – 16 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 9 h-18 h 10 h-16 h 10 h-17 h 9 h-17 h 30 10 h 30-18 h 8 h-18 h 10 h-19 h 10 h-13 h – 16 h-19 h 10 h-13 h – 16 h-19 h 10 h-13 h – 16 h-19 h 10 h-13 h – 16 h-19 h

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Département 79 Deux-Sèvres 80 Somme 81 Tarn 82 Tarn-et-Garonne 83 Var 84 Vaucluse 85 Vendée 86 Vienne 87 Haute-Vienne 88 Vosges 89 Yonne 90 Territoire-de-Belfort 91 Essonne 92 Hauts-de-Seine 93 Seine-Saint-Denis 94 Val-de-Marne 95 Val-d’Oise 971 Guadeloupe 972 Martinique 973 Guyane française 974 La Réunion 975 Saint-Pierre-et-Miquelon 976 Mayotte 977 Saint-Barthelemy 978 Saint-Martin 986 Wallis-et Futuna 987 Polynésie française 988 Nouvelle-Caledonie

Adresse Horaires d’ouverture Permanence Pierre Morange, 1A rue St Christophe 78100 Saint-Germain-en-Laye 10 h-13 h – 15 h-18 h Ecole La Garenne, salle extension restaurant Allée des Bleuets 78480 Verneuil-sur-Seine 10 h-12 h 30 – 16 h-19 h 3 Place St Jacques 78200 Mantes 10 h-13 h – 15 h-19 h Permanence Sophie Primas, 13 bis rue Charles de Gaulle 78410 Aubergenville 11 h-16 h Permanence de Jean-Frédéric Poisson, 40 bis av. Foch 78120 Rambouillet 10 h-12 h – 16 h-18 h Mairie, place du Général de Gaulle 78990 Elancourt 15 h-18 h Permanence D. Douillet et K. Olive, 147 rue du Général de Gaulle 78300 Poissy 10 h-13 h – 16 h-19 h Permanence départementale, 18 bis rue de la Gare 79000 Niort 9 h-17 h Salle Rey, rue Paon 80200 Péronne 10 h-12 h – 14 h-16 h 18 rue de la Prévoté 80140 Oisemont 10 h-12 h – 14 h-16 h 9 rue Lamartine 80000 Amiens 10 h-12 h – 14 h-18 h 41 boulevard Montebello 81000 Albi 8 h-18 h 13 rue Gambetta 81100 Castres 8 h-18 h Permanence départementale, 1 place Guibert 82000 Montauban 9 h-20 h Centre culturel, 24 rue de la Solidarité 82200 Moissac 9 h-20 h Immeuble Le Concorde, 280 av. Maréchal Foch 83000 Toulon 9 h à 19 h 52 Cours La Fayette 83000 Toulon 9 h – 19 h Salle Beausoleil – RD 558 – 83310 Grimaud 9 h à 13 h 17, rue du peyron 83700 Saint-Raphaël 9 h-18 h 30 42, rue Docteur Ciamin 83600 Fréjus 9 h/18 h 30 13 rue Victor Hugo 83270 Saint-Cyr-sur-Mer 10 h – 16 h 89 rue de la République 83140 Six-Fours 9 h – 19 h 9 avenue Lazare Carnot 83300 Draguignan 9 h – 18 h Hôtel Mercure, 2 rue Ferruce Quartier Balance 84000 Avignon 9 h-18 h Permanence parlementaire de Jean-Claude Bouchet, 33 cours Sadi Carnot 84300 Cavaillon 9 h-18 h Permanence Jean-Michel Ferrand, 232 boulevard du Maréchal Leclerc 84200 Carpentras 9 h-18 h Permanence UMP, 82 avenue Charles de Gaulle 84100 Orange 8 h-18 h Permanence parlementaire de Julien Aubert, 41 rue des Marchands 84400 Apt 9 h-18 h 5A rue Victor Hugo 85000 La Roche-sur-Yon 9 h-18 h 8 square Montaigne 85300 Challans 9 h-18 h Bureau du Centre du Lavoir, rue des Bains Douches 85500 Les Herbiers 10 h-12 h – 14  h -17 h Chez Richard Bonnet, 26 rue du Désert 85200 Fontenay-le-Comte 9 h-11 h 48 rue Carnot 86000 Poitiers 8 h-20 h 15 Grand Rue 86500 Montmorillon 8 h-20 h 39 Grand-rue de Chateauneuf 86100 Châtellerault 8 h-20 h Permanence UMP, 8 avenue de la Libération 87000 Limoges 9 h 30-18 h Permanence départementale, 3 rue des Noires Halles 88000 Epinal 10 h-12 h – 14 h 30-18 h Permanence parlementaire de François Vannson, 1 rue Baugru 88200 Remiremont 8 h-12 h Permanence parlementaire de Gérard Cherpion, 47 rue de la Bolle 88100 Saint-Dié-des-Vosges 8 h-12 h – 14 h-20 h Permanence UMP, 15 rue Paul Bert 89000 Auxerre 9 h-13 h Permanence de Marie-Louise Fort, 36 rue de l’Épée 89100 Sens 9 h-13 h Permanence départementale, 4 rue Georges Clemenceau 90000 Belfort 8 h-19 h Permanence départementale, 49 bd Aristide Briand 91600 Savigny-sur-Orge 9 h-20 h 123 rue de Gournay 91100 Corbeil-Essonnes 9 h-20 h Maison des Larris – PMI, 8 rue des Ecoles 91650 Breuillet 13 h 30-18 h Salle Bérégovoy, 9 rue de Lyvette 91160 Longjumeau 9 h-12h30 h Maison du Parc (derrière la poste), rue Amodru 91190 Gif-sur-Yvette 10 h-17 h Caveau Jazz Espace S. Allende, rue S. Allende 91120 Palaiseau 10 h-17 h Salle Jules Ferry (derrière la mairie), 91800 Brunoy 14 h-18 h Foyer Guégan, place d’Oberkirch 91210 Draveil 8 h-20 h Salle des Glaises, rue des Processions 91240 Saint-Michel-sur-Orge 10 h-20 h Château de Valnay, route de Chalo-Saint-Mars, 91150 Etampes 9 h-12 h 97 avenue Achille Peretti 92200 Neuilly-sur-Seine 8 h-20 h 43 rue Trébois 92300 Levallois 9 h-20 h 7 rue Louis Blanc 92170 Vanves 9 h-18 h 2 rue Pierre Baudry 92140 Clamart 9 h-19 h 12 rue Hervet 92500 Rueil-Malmaison 10 h-18 h 177 avenue de la Division Leclerc 92160 Antony 9 h-18 h 23 place de l’Eglise 92290 Châtenay-Malabry 9 h-18 h 17 rue du Général Leclerc 93110 Rosny-sous-Bois 9 h-12 h – 14 h-18 h 7 rue Isidore Nerat 93600 Aulnay-sous-Bois 9 h-12 h – 14 h-18 h Fédération UMP, 35 rue du Général Leclerc 94000 Créteil 8 h-20 h Permanence UMP, 21 rue Eugène Galbrun 94130 Nogent-sur-Marne 9 h-19 h Permanence UMP, 101 rue Louis Talamoni 94500 Champigny-sur-Marne 9 h-12 h – 14 h-19 h L’Escale, salle polyvalente, 2 bd de Friedberg 94350 Villiers-sur-Marne 9 h-19 h Permanence départementale, 1 rue Saint Flaive 95120 Ermont 9 h-20 h Permanence parlementaire de Philippe Houillon, 11 place de l’Hôtel-de-Ville 95300 Pontoise 9 h-18 h Maison de L’Isle-Adam, rue de l’Abbé Breuil 95290 L’Isle-Adam 9 h-18 h Salle communale, 69 rue Chantepuits 95220 Herblay 9 h-18 h Salle polyvalente, rue de la République, Bourg de Saint-François 8 h-15 h Hôtel Impératrice, place de la Savane 97200 Fort-de-France 9 h-15 h Les Verrières de la Madeleine 2260 route de la Madeleine 97300 Cayenne 8 h-12 h Permanence départementale UMP, 6 bis boulevard Vauban 97400 Saint-Denis 8 h-18 h Permanence UMP, 66 rue Victor le Vigoureux 97410 Saint-Pierre 8 h-18 h 32 rue Maréchal de Lattre de Tassigny 97500 Saint-Pierre 10 h-16 h 22 rue Maevatana Mtsapéré 97600 Mamoudzou 8 h-18 h Pas de bureau Permanence de Daniel Gibbs, Im. Computech – 1er é. 23 rue du port de Galisbay 97150 Saint-Martin 9 h-14 h Table d’hôte de Mme Ana Kuaola, RT1 Aka’aka, District de Hahake 98600 Wallis 9 h-13 h Pas de bureau Permanence du MPC, 8 rue Louis Blériot, rdc de la Tour Isle de France, 98800 Nouméa 9 h-17 h Permanence du Rassemblement, 13 rue de Sébastopol, Centre ville, 98800 Nouméa 8 h-16 h 78 rue des Cocotiers, Boulari, 98809 Mont-Dore 8 h-16 h

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Économie I BUDGET 2015

2 000 MILLIARDS D’EUROS D ➜ Bien loin des effets d’annonce de Manuel Valls,

le budget présenté par le gouvernement pour 2015 s’inscrit dans la droite ligne des exercices précédents : les impôts sont maintenus à leur niveau record et rien n’est fait pour maîtriser sérieusement la dépense publique. Ce laxisme budgétaire menace directement la souveraineté financière de la France et l’avenir des générations futures.

Des sanctions de la part de la Commission européenne ?

Nous sommes donc bien loin des engagements de campagne de François Hollande et des engagements européens de la France. Aussi, la Commission européenne pourrait rejeter d’ici à la fin du mois le projet de budget 2015 présenté par la France et demander qu’il soit modifié afin de respecter les engagements en matière de réduction des déficits. Seule l’Autriche­a jusqu’ici subi une telle humiliation en devant modifier l’an dernier sa loi de finances au nom de la discipline budgétaire collective et sous la menace d’une sanction. De plus, ces prévisions sont fondées sur des « hypothèses trop favorables » a estimé le Haut Conseil des finances publiques. Le gouvernement attend 1 % de croissance en 2015, puis 1,7 % en 16

2016 et 1,9 % en 2017. Pour rappel, celle-là devrait être de 0,4 % en 2014. De son côté, l’Insee a baissé vendredi 3 octobre sa prévision de croissance moyenne en France en 2014 à 0,4 % et prévenu que le PIB ne devrait progresser que de 0,1 % au troisième comme au quatrième trimestre. Estimé à 87 milliards d'euros Le résultat final devrait en 2015, le déficit public donc être bien plus alarmant devrait déraper et atteindre 100 milliards d'euros. et la France risque d’être particulièrement surveillée par les investisseurs, au risque d’aggraver au PIB, depuis plus de cinquante ans. encore la situation. Cette situation rend impossible toute diminution de nos déficits publics et, Baisse des dépenses publiques : par conséquent, de notre dette. la grande illusion Si les collectivités locales et l’État En 2014, les dépenses publiques fran- contribueront modestement à l’effort, çaises représentent 57,7 % du PIB (envi- les dépenses sociales seront en augmenron 1 200 milliards d’euros), en hausse tation, en dépit de la moindre inflation, de 1 point par rapport à 2012. Elles ont avec, par exemple, la revalorisation de atteint leur niveau le plus élevé, rapporté 2 % du RSA socle. GAILLARD/REA

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lors que François Hollande s’était engagé à réduire le déficit public à 3 % en 2013 et à 0 % en 2016, le budget présenté creuse encore la dette du pays, avec un déficit à 4,3 % en 2015 : notre dette augmentera donc de 90 milliards d’euros, pour dépasser un chiffre vertigineux (Insee octobre 2014) : 2 000 milliards d’euros­. Rapportée à la richesse nationale, elle se monte à 95,1 % du PIB (contre 12 % en 1974, 20 % en 1981, 50 % en 1994 et 60 % en 2002). Par comparaison, la moyenne de l’Union européenne est de 86 % et celle de l’Allemagne est à 78 %. Désormais, c’est le seuil d’une dette dépassant les 100 % du PIB qui se profile et le retour à l’équilibre budgétaire est reporté au plus tôt à 2019.

LES PROPOSITIONS DE L’UMP

Baisser les dépenses publiques Pour baisser la dépense publique, un plan vigoureux pour l’État, les collectivités locales et la Sécurité sociale, avec notamment : Non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (hors régalien). l

l Fin

de l’emploi à vie systématique dans la fonction publique. l Réduction l Loi

du mille-feuille territorial.

de financement des collectivités territoriales avec une norme

d’évolution de dépenses (bonus/malus sur les dotations de fonctionnement selon la gestion). l Adoption

d’une règle d’or sociale : indexation des prestations sociales sur la croissance et non sur l’inflation (hors retraite et minima sociaux) et obligation de voter un projet de loi de financement de la Sécurité sociale en équilibre. l Cession

d’au moins 5 % du parc de logements sociaux, avec un droit d’achat pour les locataires.

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Valérie Pecresse,   le 1er octobre

C’est un budget pour rien […] extraordinairement décevant. Il n’y a aucune baisse d’impôts, aucune baisse de déficit, et sur les dépenses, beaucoup d’interrogations. On nous promet des baisses de dépenses pour les collectivités locales, mais on ne nous donne aucune garantie que l’État ne va pas provoquer une hausse des impôts locaux immédiatement.

Gilles Carrez,   le 2 octobre

J’ai eu le sentiment qu’ils laissaient partir les déficits, qu’ils n’avaient plus de prise sur les choses. Il n’y a pas de véritables économies. Ils font l’hypothèse que la dépense va augmenter quoi qu’il arrive dans les trois ans qui viennent de 100 milliards d’euros, et qu’avec leurs efforts elle n’augmentera que de 50 milliards d’euros.  DR

2 000  milliards d’euros

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François Fillon,   le 1er octobre C’est un budget qui n’est pas sincère, qui tourne le dos à tous les engagements de la France en matière de réduction des déficits, et malheureusement, c’est un budget qui va provoquer ce que le ministre du Travail redoute, c’est-àdire un effet récessif.

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taux de prélèvements obligatoires sera quasi stable en 2016 et 2017, à 44,5 et 44,4 % du PIB. Malgré la suppression de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu, le taux de prélèvements obligatoires ne sera pas favorable pour les ménages. En effet, ce que le Premier ministre donne d’une main, Bercy le reprend de l’autre par les nombreuses mesures qui viennent contrebalancer l’annonce­de la suppression de la première tranche de l’impôt­ sur le revenu : alourdissement de la fiscalité sur le gazole, montée en puissance de la taxe carbone, relèvement des cotisations de retraite, hausse de la contribution au service public de l’électricité, augmentation Le gouvernement prévoit de réaliser de la redevance télé. Par ailleurs, cette 21 milliards d’euros d’économies l’année mesure va avoir pour effet de renforcer prochaine, et 50 milliards d’ici à 2017. l’hyperconcentration de l’impôt sur le revenu et faire porter l’efÀ ce stade, le gouvernement fort fiscal davantage sur les n’est pas capable de détailler LE CHIFFRE classes moyennes. le contenu de ses économies. Ce qui est certain, c’est qu’il Faute de respecter le pacte ne s’agit pas de réduction de de stabilité et les engagedépenses, mais d’un ralentisments pris, la France épuise sement de la hausse naturelle son capital de confiance et le mond’une année sur l’autre. Cette C’est s’isole de plus en plus au sein tant vertigineux subtilité permet à Manuel atteint par notre de l’Union européenne. En Valls de dire qu’il baisse la dette. Cette fuite effet, ni le budget annoncé, dépense publique, sans le faire en avant est dan- ni les promesses de réducgereuse et hypo- tion du déficit public ne réellement. l’avenir correspondent aux engaLes seules économies thèque des générations gements pris au printemps certaines viendront d’une futures. dernier. remise en cause de la politique La France a déjà bénéficié de deux familiale, avec la division par trois de la « prime de naissance » à compter du reports pour ramener son déficit budgédeuxième enfant. Aucune réforme struc- taire sous la barre des 3 % du PIB. Lors turelle n’a pour l’heure été annoncée. du premier en 2013, la France faisait partie des 24 pays en « procédure de Impôts : attention déficit excessif ». À la fin de l’année, aux hausses cachées ! ils ne seront plus qu’une dizaine et, en Après les augmentations d’impôts 2017, la France risque de se retrouver records du début de quinquennat, le définitivement seule. ❚

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DE DETTES

ILS ONT DIT

Éric Woerth,   le 1er octobre

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Il y a toujours une bonne raison, des excuses pour ne pas faire des réformes de fond. L’unique solution pour réduire la dette de la France, c’est la baisse des dépenses publiques, la baisse du déficit.

Laurent Wauquiez,   le 1er octobre

Ce qui me gêne dans ce budget, c’est que je crains que ce ne soit une nouvelle saignée pour les classes moyennes et que ce gouvernement soit très hypocrite quand il dit qu’il baisse les impôts : il reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre.

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Actualité I www.u-m-p.org

LUTTE CONTRE LE TERRORISME

UNIS DANS UN MÊME COMBAT ➜ L’assassinat de notre compatriote Hervé Gourdel est un acte

lâche et barbare qui ne doit pas demeurer impuni. C’est l’ensemble de la communauté nationale qui ressent ce deuil avec une très grande émotion. Notre détermination à lutter sans faille contre Daech en sort plus que jamais renforcée. Le gouvernement doit mobiliser tous les moyens en sa possession pour assurer la sécurité de nos compatriotes présents à l’étranger.

Quid de la Syrie ?

La coalition la plus large possible est nécessaire pour combattre Daech, afin d’éviter de tomber dans le piège du conflit des civilisations. Il ne s’agit pas d’une guerre entre civilisations, mais d’une guerre pour la civilisation, contre

La France a-t-elle encore les moyens de ses ambitions ?

Une nouvelle fois, l’Europe est absente en tant que telle d’une grande

L’opération « Chammal » se poursuit en

Irak. Deux avions de combat Rafale volent Une opération militaire, pour une mission de reconnaissance après sans autorisation expresse avoir décollé de la base Al-Dhafra, aux Émirats arabes unis. du Conseil de sécurité, est concevable si l’Etat agressé fait appel à nous. Cela peut les nouveaux barbares. Le caractère crise internationale. Notre pays ne donner un cadre légal à une intervention crapuleux de Daech, dont les membres, risque-t-il pas, en raison de la disproen Irak. Mais qu’en est-il de la Syrie ? loin de défendre un idéal, portion des forces, d’être Le 18 septembre, François Hollande une religion, une civilisa- LE CHIFFRE relégué au rang de simple déclarait que les frappes françaises ne tion, cherchent à s’enrisupplétif des États-Unis C’est le nombre concerneraient pas ce pays. Son ministre chir personnellement par dans cette opération ? de Rafale engagés de la Défense a semblé le contredire le le crime et divers trafics, dans le combat contre À force de rogner massi­ 25 septembre. Tout cela donne l’impres- ne doit pas être oublié. La Daech. Une frégate anti- vement dans le budget de la aérienne est éga­lement sion d’une certaine improvisation. Bien participation de 10 pays présente dans le golfe défense, a-t-on encore les évidemment, frapper Daech en Irak et pas arabes à la coalition, Arabo-Persique. moyens de mener plusieurs en Syrie n’a pas de sens d’un point de l’asso­cia­tion, même indiopérations à la fois ? Le vue militaire, opérationnel. Néanmoins, recte, de l’Iran sont nécessaires. gouvernement doit rapidement sortir de En effet, une victoire militaire n’est ces contradictions et refaire de la polila question de la légalité d’éventuelles frappes en Syrie se pose. rien sans processus politique concomitant. tique de défense une priorité nationale. ❚

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ace à une nébuleuse terroriste, l’option diplomatique n’est malheureusement pas de mise, seule l’option militaire est pertinente. L’UMP soutient donc la décision du président de la République de procéder à des frappes aériennes pour neutraliser Daech. Pour autant, les conditions d’une intervention doivent être bien pesées et précisées. Notre tradition diplomatique est que la France intervienne sous mandat des Nations unies. Le blocage persistant du Conseil de sécurité, qui nous ramène aux heures sombres de la guerre froide, n’est pas satisfaisant.

Il faut d’ores et déjà se plonger dans l’après-conflit En Irak, nous sommes confrontés à un État quasiment failli. Tout est à refaire : reconstruire un consensus national, sortir du communautarisme exacerbé, assurer la sécurité, remettre un État en ordre de marche. Toutes les puissances de la région devront être associées au processus de sortie de crise.


l Défendre et agir

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ÉLECTIONS SÉNATORIALES 2014

LE SÉNAT REBASCULE À DROITE ➜ Peu à peu, la France redevient bleue. Conséquence de l’historique vague des municipales de mars dernier et du rejet toujours plus fort de la politique de la gauche, le Sénat, perdu en 2011, vient de rebasculer à droite. Le Sénat sera un lieu d’opposition à la politique de François Hollande et Manuel Valls, ainsi qu’un laboratoire pour préparer l’alternance.

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l y a un an, le gouvernement, comme s’il n’y avait pas d’autre urgence dans notre pays miné par le chômage et la dette, avait modifié le mode de scrutin du Sénat de manière à favoriser la gauche (minoration du

poids électoral des petites communes et introduction de la proportionnelle dans les départements qui élisent trois sénateurs) et à conserver la main sur la Haute Assemblée. Malgré cette tentative manifeste de tripatouillage électoral, la droite et le centre ont largement remporté les élections du 28 septembre 2014 et regagné la majorité au Sénat.

La droite et le centre avaient six sièges de retard sur la gauche, ils ont désormais 34 sièges d’avance. Cette victoire très nette est la conséquence directe de la vague bleue des municipales de mars 2014, où la droite et

le centre avaient gagné 166 communes de plus de 9 000 habitants, du jamaisvu dans toute l’histoire de la ve République. L’ampleur très nette de la défaite de la gauche montre combien les grands électeurs – les élus locaux qui élisent les sénateurs – ont voulu

À SAVOIR 348 : c’est le nombre total de sénateurs. 178 : c’était le nombre de sièges à pourvoir lors des élections du 28 septembre. 136 : c’est le nombre de sénateurs que compte désormais le groupe UMP. 87 000 : c’est le nombre de grands électeurs qui étaient appelés à voter pour les sénateurs. 6 : c’est le nombre de sénateurs qui représentent les Français établis hors de France. 6 ans : c’est la durée du mandat des sénateurs.

sanctionner la politique illisible du gouvernement, en particulier en ce qui concerne les collectivités : avec notamment une baisse des dotations, mais une

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hausse des charges (réforme des rythmes scolaires) ou une réforme territoriale inintelligible (à un an des

Corrèze, département où l’UMP a emporté les deux sièges qui étaient détenus par la gauche.  Jean-Pierre Michel, rapporteur sur le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe, a perdu son siège dans la Haute-Saône. Après la reconquête des villes et villages de France, la reconquête du Parlement a donc commencé. Il faudra

élections régionales, la carte des futures régions n’est amplifier cette dynamique toujours pas connue). de victoire lors des élections Beaucoup de défaites cantonales et régionales symboliques illustrent d’ailde 2015. C’est leurs un rejet ainsi que nous de François LE CHIFFRE préparerons Hollande, de la l’alternance de majorité et de 2017. la politique du C’est le nombre de sièges D’ici là, nous gouvernement. remportés par la droite et le avons besoin  Deux anciens centre aux élections sénaministres, Anne- toriales du 28 septembre. d’un Sénat Il s’agit d’une défaite très porte-voix des Marie Escoffier nette. La gauche n’a pas territoires et et Thierry « limité la casse », comme des Français Repentin, ont elle a tenté de le faire croire. face à la crise. été battus, Une chambre haute qui respectivement dans joue son rôle d’apaisement l’Aveyron et dans la Savoie. dans une société française  Jean-Michel Baylet, fracturée de toutes parts. président du Parti radical Un Sénat qui dénonce les de gauche, allié fidèle du échecs du gouvernement PS, candidat à la primaire et lutte contre tous les de la gauche en 2011, a freins à la croissance et perdu son fief historique en à l’emploi que la gauche Tarn-et-Garonne. s’évertue à créer. Un Sénat  Bernard Combes, qui s’oppose, mais d’abord successeur de François Hollande à la mairie de Tulle, qui contribue à offrir une alternative pour le pays, un et conseiller du président à espoir pour les Français. ❚ l’Élysée, a été battu dans la

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À RETENIR ➜L a droite et le centre ont regagné la majorité au Sénat malgré un changement de scrutin que la gauche avait voté il y a un an, afin d’y conserver le pouvoir. C’est une seconde phase de la reconquête du cœur des Français après la vague bleue des municipales. ➜L ’ampleur de la très lourde défaite de la gauche est un désaveu personnel pour François Hollande et Manuel Valls. ➜A u Sénat, la droite et le centre lutteront contre les effets néfastes de la politique du gouvernement et prépareront l’alternance. 19


Décryptage I COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’EXIL DES FORCES VIVES DE FRANCE

LES FRANÇAIS S’EXILENT, LA GAU  ➜ Il y a six mois, le groupe UMP à l’Assemblée nationale

demandait la création d’une commission d’enquête sur l’exil   des forces vives de France. Quelles mesures pour rendre notre   pays plus attractif au cœur de la mondialisation ? Face à   un Parti socialiste qui préfère regarder ailleurs quand tant de nos compatriotes quittent le pays, nos parlementaires ont été conduits à présenter un « contre-rapport ». Événement rare. Décryptage.

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Cette question se révèle finalement uisque la majorité parlementaire refuse de dire ce que tout le mal connue, alors même qu’elle constitue­ monde voit, puisqu’elle refuse un problème majeur pour l’économie de voir ce que tout le monde voit, les française. Face à ces interrogations légitimes, membres UMP et UDI de la commission d’enquête sur l’exil des forces vives le groupe UMP à l’Assemblée nationale, françaises ont décidé de présenter leurs à l’initiative de Luc Chatel, a demandé propres conclusions, tirées des constats la création d’une commission d’enquête et des observations rassemblés à l’issue sur l’exil des forces vives de France. Celle-là s’est donné pour but d’anades 34 auditions menées entre avril et septembre 2014. lyser précisément le phénomène au cours « Notre objectif est d’en finir avec le des dix dernières années, ses consédéni de la réalité et de proposer des chan- quences sur le plan économique et poligements majeurs afin que les talents fran- tique, et d’avancer des propositions fortes çais puissent s’épanouir sur le territoire qui permettraient à la France de retrouver toute son attractivité. national, afin qu’ils puissent Mais, après six mois contribuer à la création de LE CHIFFRE de travaux, force est de richesses et au développeconstater que le Parti ment de notre pays. » socialiste préfère rester C’est par ces mots que C'est la proportion dans le déni plutôt que débute le « contre-rapport » des plus de 60 ans de regarder la réalité en porté par les parlementaires s’étant expatriés   de l’opposition membres de face. Le rapporteur sociaà l’étranger entre   2011 et 2013.   la commission d’enquête liste a présenté un rapport On dénombre 50 000 sur l’exil des forces vives en total décalage avec les résidents français au de France. travaux conduits durant Maroc où les pensions­ des dizaines d’heures Que s’est-il passé ? françaises des d’audition sous la présiDepuis plusieurs mois, retraités bénéficient de réductions d’impôt dence de Luc Chatel. le sujet de l’expatriation très attractives. Évidemment, à hors de France de jeunes l’heure de la mondialidiplômés, d’entrepreneurs et d’entreprises, d’artistes, de contri- sation, l’expa­tria­tion est loin d’être un buables aisés, occupe les colonnes de mal en soi. Bien au contraire, cela peut la presse nationale et internationale, l’opi- être le fruit d’un choix assumé, une étape nion publique étant elle-même alertée par importante dans la vie de beaucoup de différents signes de départ, soit volon- nos concitoyens. Pour la France, c’est une façon de rayonner à l’étranger. tairement discrets, soit plus évidents. Encore faudrait-il que les Français Un certain nombre de chiffres viennent alimenter ces conjectures au qui partent le fassent pour de bonnes sujet d’un exil croissant des citoyens et raisons, et non par dépit. Alors que le gouvernement et la des entreprises françaises et d’une perte majorité parlementaire chantent avec d’attractivité conjointe de notre pays.

+ 10 %

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Entre 1,7 et 2,5 millions de Français vivent aujourd’hui à l’étranger. Avec une augmentation régulière de 2  à 4 % par an ces dix dernières années. Parmi les destinations favorites, le Royaume-Uni arrive en tête avec la Suisse.

insouciance « Tout va très bien, madame la Marquise… », nous entendons ceux de nos concitoyens qui se sentent obligés de quitter la France pour de mauvaises raisons  : à commencer par l’impression que la réussite y est devenue impossible. Du fait d’une mentalité antitravail et antiréussite, de la pression fiscale absurde, du chômage de masse persistant, de l’absence­de perspectives d’évolution, du poids de la dette sur les générations à venir… L’« exil intérieur »

Cette question représente un enjeu essentiel pour l’avenir de notre nation. Ce n’est pas seulement une question de rentrées fiscales ou de potentiel de croissance. Ce n’est pas seulement un phénomène touchant plusieurs centaines de milliers de Français. C’est un sujet qui touche tous les Français, notamment­ notre jeunesse. En effet, à l’exil de ceux qui partent à l’étranger pour réussir s’ajoute un autre « exil », beaucoup plus large et pernicieux : l’« exil

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CHE REGARDE AILLEURS ! Français peuvent s’épanouir et exprimer tous leurs talents, afin de contribuer à la création de richesses et au rayonnement de notre nation. Comme le souligne le contre-rapport présenté par l’UMP, «  nous voulons que tous les Français se sentent pleinement à l’aise

DR

3 QUESTIONS À

Jones/REA

intérieur », ce découragement d’un nombre croissant de Françaises et de Français, jeunes ou moins jeunes, qui baissent les bras et se résignent à un lent déclassement parce que tous les horizons leur paraissent bouchés sur le territoire national ! Aujourd’hui, on vient en France pour de mauvaises raisons (l’immigration professionnelle est très minoritaire par rapport à l’immigration familiale). En sens inverse, on part de France pour de mauvaises raisons : fuite d’un climat pesant, d’une fiscalité punitive, d’un taux de chômage très fort pour les jeunes, d’une absence de perspectives de croissance… L’exil des forces vives de la nation est d’autant plus insupportable que la France dispose d’un potentiel attractif  exceptionnel : formation, qualité de vie, culture, environnement, infrastructures, équilibre social, excellence de notre système médical, position centrale dans les échanges… Dans la course à l’attractivité, certains pays partent avec des handicaps beaucoup plus lourds que nous. Retrouver notre attractivité, c’est d’abord une affaire de volonté politique. C’est tout l’enjeu des propositions présentées dans le contre-rapport. Il faut s’attaquer sans faiblir aux freins qui nous paralysent : l une culture de la défiance et de l’aversion au risque ; l un système fiscal pénalisant par rapport à nos voisins européens ; l un cadre normatif trop compliqué et trop instable. Voilà pourquoi est proposé un triple changement : culturel, fiscal et normatif. Il s’agit de refaire de la France une terre de réussite, où les Françaises et les

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en France. Nous voulons que chacun puisse s’épanouir, selon ses talents et son mérite. Nous voulons réconcilier la réussite individuelle et collective et refaire de la France une terre de confiance et de réussite ! Il est temps d’ouvrir les yeux sur la réalité et d’agir ». ❚

CLAUDINE SCHMID

Députée des Français de l’étranger pour la Suisse et le Luxembourg et vice-présidente de la commission d’enquête parlementaire sur l’exil des forces vives de France LE MAG : Pourquoi les parlementaires d’oppo­si­tion ont-ils été conduits   à rédiger un contre-rapport à l’issue de cette commission d’enquête ? CLAUDINE SCHMID : Parce que nous sommes en profond désaccord avec les conclusions du socialiste Yann Galut. Loin de la réalité de nos travaux, il est resté dans le déni le plus complet. Si nous avons voulu dénoncer cette logique de déni en présentant un contre-rapport, c’est pour que nos travaux, qui ont été si riches, n’aient pas été vains. Forts de ce travail de plus de six mois et d’une cinquantaine d’heures d’auditions, nous avons les moyens de créer une prise de conscience. « Refaire de la France une terre de réussite ! Nos propositions pour sortir du déni et stopper l’hémorragie » : c’est le titre de notre contre-rapport. LE MAG : Pour vous, la réalité qui est apparue lors des auditions   de la commission d’enquête est tout autre ? C. S. : Oui, nous avons entendu un certain nombre de choses édifiantes. Le président de la commission d’enquête­, Luc Chatel, a parlé d’une véritable omerta. C’est exac­tement ça : beaucoup de dirigeants d’entreprise nous ont en effet expliqué en off qu’il existait une vraie évasion fiscale et une vague de départ importante des centres de décision, mais ils ont refusé de venir témoigner devant la commission d’enquête­. Aujourd’hui, on les terrorise. La gauche préfère traiter ceux qui quittent notre pays de « mauvais Français » plutôt que de chercher à comprendre les raisons de leur départ. LE MAG : Quelle est l’ampleur du phénomène de l’exil des forces vives françaises ? C. S. : Il est très difficile d’accéder à des données chiffrées parce que le pays n’est pas armé des outils nécessaires pour mesurer de manière fiable et régulière le phénomène. La première proposition de notre contrerapport consiste justement à mettre en place une mesure fiable qui pourrait être élaborée par l’Insee associé aux réseaux consulaires, avec l’appui de la direction générale des impôts. Mais on sait que 500 contribuables à l’ISF quittent chaque année notre territoire, que le nombre de départs des foyers dont le revenu fiscal excède 300 000 € a doublé entre 2011 et 2012. Le manque à gagner pour les finances publiques est estimé à 220 millions d’euros­en ce qui concerne l’impôt sur le revenu et à 80 millions en ce qui concerne l’impôt sur le patrimoine. Soit donc un impact négatif de 300 millions au total. Quant aux entreprises et aux investisseurs qui partent, s’ils ne paient plus d’impôts­en France, ils ne créent surtout plus de richesses dans notre pays.

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Le point sur I POLITIQUE FAMILIALE

HARO SUR LES FAMILLES ! ➜ Depuis plus de deux ans,

Parmi les pistes de réforme de la politique familiale que la majorité socialiste étudie actuellement, la modulation des allocations familiales en fonction du revenu ou la diminution de la durée du congé parental pour les mères.

E

n 2013, le taux de dépenses publiques de la France a dépassé 57,1 % du PIB. Aujourd'hui, la dette frôle 100 % du PIB et excède 2 000 milliards d’euros. Chaque citoyen est donc conscient que des efforts doivent être faits en urgence pour maîtriser nos comptes publics et ne pas léguer une dette colossale à nos enfants. Mais les Français ont deux exigences : que les efforts demandés soient justes et efficaces. Or, ce sont l’inefficacité et l’injustice qui sont au rendez-vous de la politique de François Hollande. Inefficacité parce que François Hollande a fait le choix des impôts plutôt que des réformes, ce qui s’est traduit par une augmentation des déficits. Injustice parce que les hausses d’impôts­ou les coups de rabot ont été

MEIGNEUX/SIPA

entre la facilité des hausses d’impôts et le courage des réformes de structure, François Hollande s’évertue à choisir la facilité : les Français en payent tous le prix. Ainsi de la politique familiale, chaque jour détricotée davantage. L’actuelle majorité casse une politique qui fonctionne plutôt que réformer ce qui ne marche pas.

LE CHIFFRE

700 millions d’euros C’est le nouveau coup de rabot que le gouvernement prévoit sur la politique familiale pour l’année 2015, après plusieurs milliards déjà ponctionnés depuis 2012.

mal calibrés. Ainsi, comme il y a du bon et du mauvais cholestérol, il y a de la bonne et de la mauvaise dépense publique. François Hollande a décidé de conserver la mauvaise (préservation des régimes spéciaux de retraite par exemple) et de couper dans la bonne à l’instar de la politique familiale, qui vise à soutenir les personnes qui décident d’avoir des

enfants et à préparer l’avenir en encourageant la natalité. Ce choix est dramatique : les impôts explosent, les familles s’appauvrissent et la dette file. La gauche a présenté aux familles la facture de son incapacité à gérer nos comptes publics dès 2012, en baissant le quotient familial. Elle a poursuivi, en fiscalisant la majoration de pension des retraités parents d’au moins trois enfants et en rabotant à nouveau le quotient familial dès 2014. Et voilà une nouvelle salve fiscale, d’un montant de 700 millions d’euros, est prévue pour 2015, avec la division par trois de la prime de naissance à partir du deuxième enfant, la baisse du complément mode de garde

LA FAUSSE BONNE RÉFORME DU CONGÉ PARENTAL

L

e congé parental est une mesure qui permettait à l’un des deux parents d’interrompre son activité professionnelle jusqu’aux 3 ans de l’enfant, et de bénéficier d’une allocation d’un montant de près de 400 €, avec l’assurance de retrouver son emploi à l’issue du congé. Désormais, le gouvernement prévoit que le congé parental ne pourra pas excéder dix-huit mois

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par parent. Le gouvernement veut faire croire qu’il s’agit d’une mesure en faveur de l’égalité hommes/femmes. C’est mensonger. l Rien n’empêchait les parents de partager entre eux ce congé parental s’ils le souhaitaient. De fait, si 97 % des bénéficiaires du congé parental sont des femmes, c’est notamment pour des raisons économiques, car seulement 25 % des mères

gagnent mieux leur vie que les pères. l C’est une fausse économie, car ces personnes risquent de se tourner au bout de dix-huit mois vers les modes publics de garde qui sont plus coûteux pour l’État (crèche ou complément de libre choix de mode de garde) que la garde parentale. l Cela risque de pénaliser l’insertion professionnelle

des femmes. Si, au bout de dix-huit mois, les femmes n’obtiennent pas de place en crèche, elles n’auront d’autre choix que de quitter le marché du travail pour garder leur enfant jusqu’à ses 3 ans. l Cela concerne en premier lieu des femmes modestes, car le revenu moyen des femmes qui prenaient leur congé parental était de 783 € par mois.

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I Billet d’humeur www.u-m-p.org

L’ENFANT, SIGNE EXTÉRIEUR DE RICHESSE… pour les familles employant une aide à domicile ou une assistante maternelle, la diminution par deux de la durée du congé parental. La mise sous condition de ressources des allocations familiales est désormais soutenue par une majorité des députés socialistes. Pour certaines familles des classes moyennes, l’addition de ces mesures devient insupportable, car ce sont les mêmes personnes qui sont aussi concernées par la hausse des cotisations salariales, la fiscalisation des complémentaires santé, l’alourdissement des charges sur les emplois à domicile, l’augmentation des prix du gaz et des taxes sur le gazole… Tout cela est injuste, car, après impôts et transferts sociaux, à salaire égal, le niveau de vie d’un couple avec trois enfants ou plus est en moyenne inférieur de 25 % à celui d’un couple sans enfants. La famille, siège des inégalités et des déterminismes

Pourquoi la gauche matraque-t-elle ainsi les familles ? Parce qu’elle considère la famille comme un facteur de reproduction des inégalités et des déterminismes. À l’inverse, nous pensons que la famille est un socle de notre société : c’est le premier lieu de transmission des valeurs, de socialisation et d’éducation, de solidarité entre les générations. Ce sont les familles qui travaillent, élèvent des enfants, s'endettent pour se loger, payent les retraites, consomment et investissent… Il faut les aider plutôt que les étouffer fiscalement ! Le risque est de mettre ces classes moyennes dans le rouge et avec elles notre économie, ainsi que la vitalité de notre démographie, l’un de nos meilleurs atouts pour l’avenir. Il est d’ailleurs symptomatique que François Hollande s’attaque à la politique de la famille, qui est pourtant l’une des politiques publiques les plus efficaces et que l’on nous envie à l’étranger, notamment­en Allemagne… On casse une politique qui fonctionne plutôt que réformer ce qui ne marche pas. ❚ NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014

PAR PIERRE-GEORGES CHAROUSSINE *

C

ertains considèrent que la gauche s’attaque à la politique familiale par mesure de rétorsion électorale. « Les familles ne votent pas comme il faut, vengeons-nous par des hausses d’impôts et des baisses d’allocations ! Ça leur apprendra… » D’autres pensent que François Hollande fait payer aux familles leur participation massive aux cortèges de La Manif pour tous. « Après les coups de matraque de Beauvau, ceux de Bercy. Suite logique… ». À ces motifs conjoncturels ajoutons une explication plus fondamentale : et si, pour la gauche, l’enfant était devenu un signe extérieur de richesse, un produit de luxe dont l’entretien doit incomber aux seuls propriétaires… Dans la vision originelle de la politique familiale, chaque enfant est une chance pour l’ensemble de la société, et pas seulement pour la famille qui l’accueille­. Les enfants incarnent l’espérance de toute une nation : ils favoriseront demain la prospérité par leur créativité, leur travail, leur consommation ; ils paieront les cotisations de retraite de ceux qui les précèdent, ils feront rayonner l’héritage d’une civilisation… Il s’agissait donc de neutraliser autant La gauche aime que possible le coût d’un enfant supplémentaire pour une famille, afin d’encoura- bien casser ce ger tous les foyers, quels que soient leurs qui marche. Pour revenus. On ne confondait pas la politique sociale – redistribution verticale, des plus elle, la politique riches vers les moins riches – avec la poli- familiale n’est plus tique familiale, qui relève de redistribution horizontale, afin qu’à revenu égal, le niveau un investissement de vie d’une famille avec enfants ne soit de la nation, mais un pas trop pénalisé par rapport à celui d’un couple sans enfant. En clair, la politique avantage indu versé familiale, c’était reconnaître qu’il serait à des privilégiés. injuste de faire porter aux seules familles le coût financier de leurs enfants qui plus tard contribueront pour toute la société ! Cette vision a porté ses fruits, comme en témoigne notre démographie plus dynamique que le reste de l’Europe. Malheureusement, la gauche aime bien casser ce qui marche. Pour elle, la politique familiale n’est plus un investissement de la nation, mais un avantage indu versé à des privilégiés : « Qu’est-ce qu’une naissance sinon le choix de privilégiés qui satisfont leur désir d’enfant ? Peu importe d’ailleurs si l’enfant­ est acheté après GPA ou PMA au grand supermarché mondial des bébés zéro défaut… » Dans cette perspective, pourquoi la solidarité nationale viendrait-elle en aide à toutes les familles ? La seule justice qui vaille se limite à prendre aux classes moyennes pour donner aux plus modestes, les plus riches fuyant à l’étranger. Et peu importe si, à force d’être lâchées, les familles perdent confiance en l’avenir. Peu importe si la démographie française se dégrade. Des brillants experts de Terra Nova vous expliqueront alors qu’il suffit de compenser le déficit démographique naturel par un surcroît d’immigration. Quitte à piller les pays d’origine. Quitte à dépenser des milliards pour favoriser l’intégration de nouveaux arrivants. Quand on vous dit que la France est gouvernée par des génies… ❚

* Pseudonyme d’un haut fonctionnaire. 23


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