Hors-série Pratique des Arts Spécial PASTEL

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PA S T E L

PRATIQUE

HORS-SÉRIE

DESARTS HORS-SÉRIE

Nouveauté

J.-C. Peyrouny teste la gamme Caran d’Ache

EXTRAIT

PA S T E L

Grace Paleg Peindre avec la lumière

Actualité 2012

Richard Heitz

TOUR D’HORIZON

30 années de recherche picturale

DU PASTEL Portrait, paysage, nature morte…

Sophie Amauger

ENQUÊTE GUIDE PRATIQUE EXCLUSIF CRAYONS • S. Burbaloff : ses portraits en glacis PASTEL : • Un regard criant de vérité en 13 étapes PANORAMA DU MARCHÉ

• Réussir son sujet en plein air • Pastels maison : la recette de S. Trueman

Ruben Belloso Jeune prodige du portrait grand format

L 14854 - 27 H - F: 9,90 € - RD

La nature décryptée

HS N° 27 - JUIN 2012

CH : 14 FS - GR : 9,50 €- PORT. CONT. : 9,50 €- SPM : 9,50 €- DOM : 8 €- TOM : 1350 CFP - CAN : 14 $ CAN - MAR : 68 DH - MAY : 10,50 €- BEL : 9,50 €- ESP : 9,50 € - LUX : 9,50 €- TUN : 9,500 DTU- CFA SURFACE : 5500 CFA

Les rendez-vous à ne pas manquer


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Grace Paleg

22 Bill James Les couleurs vibrantes d’un pastelliste qui œuvre aussi à l’aquarelle.

Pastel, mon beau pastel Le revoilà, comme chaque année, avec les beaux jours et les nombreux festivals et expositions qui s’annoncent : votre rendez-vous pastel, désormais bien installé au début de l’été, et dont le cru 2012 que nous vous présentons est de très bonne facture. Vous y découvrirez des artistes aussi talentueux que Ruben Belloso Adorna et ses portraits fixant votre regard, comme pour traverser le miroir magique des frères Grimm et témoigner du temps qui passe, à la recherche peut-être d’une beauté éternelle ? Une beauté que Richard Heitz a trouvée, lui qui aime par-dessus tout le contact de la matière, le repli intérieur, pour garder tous ses sens en alerte sur un monde extérieur qu’il façonne, tel un sculpteur, depuis plus de trente ans.

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Avec Sophie Amauger, vous retrouverez presque l’univers du célèbre film Microcosmos : cette observatrice inspirée, en quête permanente d’une certaine réalité poétique, cherche à retranscrire dans un souci d’équilibre les différents cycles de la vie. Chantre de la lumière, elle nous entraîne dans son monde, évocateur de nos liens invisibles avec la nature. Sally Trueman nous invitent à partager ses peintures sensuelles, où de corps dénudés en fleurs délicates, la caresse de la brise et du soleil est presque perceptible. Encore une fois, comme dans le conte qui nous inspire, attention de ne pas croquer la pomme… Enfin, parce que sans cela nous ne ferions pas complètement notre travail de journaliste, nous proposons à votre œil de technicien notre banc d’essai des nouveautés en matière de pastel, que vous lirez avec intérêt et même gourmandise. Avant de vous retrouver cet été sur les nombreuses expositions, que nous saluons ici, un grand merci à la communauté des pastellistes de nous lire de plus en plus nombreuse. La rédaction

À TOUS LES PASSIONNÉ(E)S : Ne manquez pas notre 1re grande croisière pastel du 15 au 24 octobre 2012, 39 heures de stages animés par des artistes, une aventure inoubliable pour vivre votre passion. Rendez-vous en page 42/43 de ce magazine ou sur notre site www.pratiquedesarts.com pour retrouver toutes les informations sur ce voyage. Dernière minute : réservez avant le 30 juillet et recevez en cadeau un DVD sur le pastel.

2 Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

30

Sally Trueman

Sophie Amauger


8 Bill Baker 4

ACTUALITÉS Les événements de l’été

8

BILL BAKER Une démarche humaniste

14 RICHARD HEITZ

44 SHEILA GOODMAN Le chemin vers l’abstraction

48 SOPHIE BURBALOFF Entre dessin et peinture

55 GUIDE PRATIQUE

Explorer la matière

20 GRACE PALEG Jeux de lumière

78 LIBRAIRIE 83 CARNET D’ADRESSES

24 RUBEN BELLOSO Portraits surdimensionnés

30 SOPHIE AMAUGER Rendre visible l’invisible

36 SALLY TRUEMAN D’une rive à l’autre

48

Sophie Burbaloff

44 Sheila Goodman

24 Ruben Belloso Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

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B I L L

BAKER

Humanisme et peinture Artiste hors norme, Bill Baker parcourt le monde à la découverte d’autres cultures. De ses rencontres humaines, il ramène des images chaleureuses et hautes en couleur. Entre deux pérégrinations, ce pastelliste globe-trotter a pris le temps de répondre à nos questions. Texte : Laurent Benoist / Photos : © Bill Baker.

PORTRAIT Né en 1961, Bill Baker commence à peindre à l’adolescence, mais exerce plusieurs métiers – musicien, entrepreneur – avant de se consacrer totalement à la peinture à partir de 2000. Complètement autodidacte, il éprouve depuis toujours une vive fascination pour les populations indigènes du monde, tentant d’en rendre leur dignité et leur nature joyeuse malgré les dures conditions de vie. Bill Baker a reçu de nombreux prix, notamment lors de la New Mexico Arts Exhibition et de la National Pastel Exhibition, et vit à Albuquerque, au Nouveau-Mexique.

8 Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL


The Tarahumara of the Sierra Madre.

Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

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G R A C E

PALEG

Jeux de lumière La maîtrise du pastel saute aux yeux de tous ceux qui ont la chance de contempler les œuvres de cette artiste australienne. Pourtant, Grace Paleg aborde son art avec une modestie exemplaire, même si elle concède, avec le temps, avoir enfin appris ce que signifie voir, véritablement, et commencé à comprendre les subtilités de la lumière.

J

J’ai suivi des études artistiques et des cours particuliers de peinture à l’huile, mais aucune formation spécifique aux pastels. Je me considère comme une apprentie pastelliste. Au début de mon « apprentissage », je pensais arriver à une certaine maîtrise, dans ce qui était pour moi une nouvelle technique, en l’espace d’une dizaine d’années. Au fil du temps et de ma pratique, j’ai réévalué le temps nécessaire en me disant que, finalement, il me faudrait peut-être vingt ans… Cela fait maintenant quarante-cinq ans que je m’y attelle et malgré mon expérience, j’ai l’impression, chaque jour, d’avoir de nouvelles choses à mettre en œuvre, de découvrir encore toutes les possibilités que m’offre le pastel. Après toutes ces années de pratique, je me sens toujours comme une débutante. Je me demande même si je verrai le bout de mon apprentissage dans le temps qui m’est encore imparti ! Il me reste

20 Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

beaucoup de travail. À chaque nouvelle peinture, j’ai toujours cette même impression de n’être qu’au tout début du chemin.

Une leçon d’observation Pourtant, j’ai découvert que mon regard, ou plutôt ma capacité de voir, s’était aiguisée. Je vois plus clair aujourd’hui… d’un point de vue artistique, car je porte toujours des lunettes! Mais plus sérieusement, il est un fait que je ne mets plus de lunettes pour peindre. J’ai compris que ce que je vois, ce que je ressens, ce qui pénètre ma conscience, en bref mon regard d’artiste, ne dépend nullement de l’observation de détails : ce qui importe c’est la façon dont l’œil appréhende la lumière. Comparez une image photographique et l’image effectivement perçue, vous verrez que nos yeux sont supérieurs à l’appareil photo, même le modèle le plus sophistiqué qui soit. Je pense qu’en

ce qui me concerne, cette capacité est le résultat des nombreuses années passées à peindre les natures mortes. À force d’observer la même image pendant des journées entières, mes yeux ont développé une sensibilité accrue.

La compréhension vient avec le temps et le travail C’est pour cette raison, et fort de mes quelque vingt années d’expérience de l’enseignement, que je conseille d’aiguiser son sens de l’observation grâce aux natures mortes. De plus, ce choix de sujet – et l’utilisation de la lumière artificielle – libère des contraintes du temps (dans les sens climatique et temporel du mot !). À l’issue des stages de nature morte que j’anime, mes élèves me font souvent les mêmes remarques : à force d’observer, ils s’ouvrent à la beauté, renouvellent leur regard et leur sens esthétique.


Ci-dessus :Ocean and Air by Candelight. 39 x 67 cm. Composition installée en lumière artificielle.

Autumn Pears. 60 x 100 cm.

Ci-dessous : Ocean and Air in Sunlight. 35 x 70 cm. Composition installée en lumière naturelle ouest.

Un même sujet, deux lumières Observer, c’est prendre en compte la lumière… et se rendre compte que sa qualité intrinsèque modifie notre perception et influence nos impressions. Dans ces deux images, j’ai peint les mêmes objets, disposés de façon identique, mais bien des personnes rechignent à admettre qu’il s’agit de la même nature morte ! Ci-dessous : Dans l’hémisphère Sud, on nous conseille de privilégier la lumière du sud. J’ai la chance d’avoir plusieurs sources de lumière naturelle et en fait ma préférée vient de l’ouest. À un moment précis de la journée et pendant un court laps de temps, un rayon lumineux traverse mon atelier dans son intégralité. J’ai donc positionné ma nature morte dans cette bande lumineuse et j’ai réalisé cette deuxième version d’Ocean and Air.

Quelques photos ont été nécessaires pour capturer l’image avant que le soleil ne disparaisse, mais l’observation à l’œil nu est toujours primordiale, surtout dans les plus fortes lumières, car ces zones de luminosité plus intense posent des problèmes à l’appareil photo. Ci-dessus : J’ai installé ma composition sur une table à hauteur des yeux puis j’ai positionné l’éclairage. La lumière est entièrement artificielle (une lampe avec une ampoule d’une puissance de 100 W). Remarquez comme la lumière artificielle de la lampe s’atténue en traversant l’espace, alors que la lumière de soleil garde toute son intensité d’un côté à l’autre de la composition.

Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

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S O P H I E

AMAUGER Lauragais, l’arrivée en fanfare. 70 x 35 cm.

Rendre visible D

l’invisible C’est au sud de Toulouse que Sophie Amauger a trouvé matière à une œuvre riche et entière : la représentation de la nature et ses jeux de lumière.

Depuis qu’elle s’est installée il y a près de deux ans en plein cœur du Lauragais, Sophie Amauger a renoué avec son amour de la nature. C’est dans les collines ondoyantes, où ploient sous le vent d’autan les herbes et les blés, qu’elle puise son inspiration première. En Charente où elle vécut, comme en Haute-Garonne, elle a fait de la nature son atelier. Ici, Sophie Amauger a retrouvé ses réflexes et sa pratique suit désormais un processus immuable : « Ma peinture se déroule en deux temps. Viennent d’abord les premières couches – que je compare en plaisantant à du barbouillage ; ce sont des étapes laborieuses qui requièrent effort et concentration. Il faut recouvrir la surface, venir nourrir la feuille ou le Pastel Card, tout en réfléchissant à l’étagement des plans, aux emplacements des lumières… et apporter de la profondeur, donner une perspective dans une étendue d’herbe, quelque chose qui n’en a pas forcément. Pour ce faire, je joue avec les températures des couleurs : les tonalités


Bocage à Noirmoutier 2. 70 x 35 cm.

Texte et photos : Laurent Benoist.

Au parc Monceau. 70 x 35 cm.

chaudes avancent, les froides reculent. » Le plus dur est fait. Vient ensuite la seconde étape, plus gratifiante – mais aussi plus critique ! « La cerise sur le gâteau, si je puis dire, consiste à amener la lumière, à créer une trouée lumineuse, affermir les ombres qui, par contraste, donneront des éclats plus importants. Il faut faire preuve de vigilance, car on ne peut revenir en arrière, au risque d’avoir au final un pastel trop chargé, laborieux. »

Dire plus avec moins La lumière et sa retranscription sont ainsi deux éléments fondateurs d’une pratique issue d’une observation scrupuleuse de la nature. « Peut-on dire que je magnifie la nature ? Oui, sans doute, dans la mesure où j’en rajoute pour aller dans le sens de ce que je vois. Mais s’il est bien une chose que je ne me permettrais jamais d’inventer, c’est bien la lumière. Je ne pourrai pas la créer ex nihilo si je ne l’ai pas

« Ici, le défi était de faire cohabiter harmonieusement les deux grandes parties du tableau – l’herbe au premier plan et les frondaisons dans la partie supérieure. Si j’avais laissé toute l’étendue gazonnée en pleine lumière, le premier plan n’aurait pas été intégré à l’ensemble ; aussi ai-je pris le parti d’ajouter ces ombres qui zigzaguent et qui emmènent le regard vers le haut, dans le foisonnement d’ombres et de lumière du feuillage traité avec une touche plus pointilliste. »

PORTRAIT De 1980 à 1985, Sophie Amauger suit une formation initiale aux Beaux-Arts de Rennes, puis une formation complémentaire à l’École d’arts graphiques Brassart de Tours. De 1986 à 2000, elle travaille dans la publicité comme maquettiste. Elle entreprend par la suite une formation en technique d’enduits décoratifs au musée du Trompe-l’œil à Périgueux. Elle crée alors des fresques et des projets sur des espaces culturels. Depuis 2000, Sophie Amauger se consacre entièrement au pastel en extérieur, guidée par la lumière et ses effets. CONTACT www.sophieamauger.com


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EN PRATIQUE

Guide pratique 56 RICHARD HEITZ Dynamiser un paysage

65 SHEILA GOODMAN Une œuvre décryptée

58 RUBEN BELLOSO Un regard criant de vérité

66 Sophie Burbalof Portrait de jeune femme

62 SOPHIE AMAUGER Un coin de campagne entre figuration et abstraction

68 Test / Jean-Charles Peyrouny La nouvelle gamme Portrait de Caran d’Ache

64 SALLY TRUEMAN Sa recette des pastels maison

72 Dossier / Wim Verhelst Un panorama des crayons pastel

55


EN PRATIQUE RUBEN BELLOSO

MATÉRIEL

- Une plaque de médium enduite de gesso acrylique et de poudre de pierre ponce teintée gris clair - Pastels Rembrandt - Crayons Pastel CarbOthello.

PALETTE

Pour la peau : tons ocre et chair, rosé, orangé, brun clair, brun foncé. Pour l’œil : blanc cassé, bleu clair, gris foncé, brun.

Faire naître un regard Quand Ruben Belloso exécute un portrait, c’est avant tout le regard qui l’attire. Il y cherche la vie, tente d’y sonder la psychologie de la personne et ses états d’âme. Voyons comment le pastel se plie à cette investigation. Sur le médium enduit, je trace une esquisse en calant les grandes lignes 1directrices du sujet : l’implantation du sourcil, les bords de la paupière inférieure et supérieure, la caroncule lacrymale, l’iris et la pupille de l’œil, la ride du front, qui donne une limite à l’observation de la moitié de ce regard. J’utilise un crayon pastel gris un peu plus foncé que le fond en dessinant très légèrement sans appuyer sur le support.

MON MATÉRIEL

Je réalise toujours des fonds préparés en appliquant un mélange de gesso acrylique et de poudre de pierre ponce sur un support de bois, de médium, de carton fort ou de papier aquarelle de fort grammage. Ensuite, j’aime les teinter de gris foncé ou clair, une couleur froide qui fait ressortir les tons chauds de la peau. J’emploie plusieurs marques de pastel au cours de l’élaboration de mon tableau en fonction de la saturation des couleurs et de leur caractère tendre ou dur : pastels Rembrandt, Girault, CarbOthello. Je ne fixe pas mes pastels pour plusieurs raisons : je trouve que le fixatif change les couleurs ; l’utiliser sur les formats gigantesques me reviendrait trop cher, il m’en faudrait des litres ! De toute façon, tout l’excédent de pastel est déjà tombé lorsque je relève le tableau car je travaille à plat pour économiser le maximum de pastel. Enfin, j’encadre les œuvres dans une sorte de boîte qui préserve un espace entre le pastel et le Plexiglas. Je n’utilise pas de verre, car c’est bien trop dangereux et trop lourd à transporter eu égard aux formats choisis. D’ailleurs, certaines galeries refusent les vitres en verre de grand format.

58 Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

« J’apprête toujours le support de mes pastels avec un mélange de gesso acrylique et de poudre de pierre ponce provenant d’une roche volcanique aux propriétés abrasives. Le mélange gessopierre ponce assure l’accroche du pastel. » Je nourris le sujet des différentes teintes basiques de la peau et de l’œil 2en prenant soin de placer dès à présent les clairs et les sombres. Les clairs se trouvent sur les reliefs (arcade sourcilière latérale, ourlets des deux paupières, poche sous les yeux,). Les foncés indiquent la profondeur (pli des paupières, ombre de la paupière sur le blanc de l’œil, rides d’expression). Les teintes médianes font le lien entre les valeurs de tons. Des hachures de bleu clair vont servir de sous-couche à la teinte du blanc de l’œil.


Par Catherine Desvé. Photos : Virginie Merle.

Toutes les couleurs principales de l’œil et de son environnement sont posées. Je cherche les teintes de la pupille et du contour de l’iris en choisissant Pour l’instant, l’iris sans vie n’est qu’un gris sombre sans modulations, tout différents tons de gris foncé. Je redessine avec un crayon brun les limites 3comme 4 le blanc de l’œil. Ce travail préalable permet de nourrir le support, extérieures des paupières pour faire ressortir le volume de l’œil tandis que d’ailleurs ce sont les pastels les plus tendres (Rembrandt) qui ont été utilisés. Après cette phase, une observation plus approfondie peut être menée.

j’obscurcis d’un léger gris estompé au doigt le blanc de l’œil.

Je vais maintenant affiner le rendu de la peau autour de l’œil en créant un réseau de fines hachures déposées lentement et de façon précise au crayon 5pastel. D’une texture plus dure que le bâton de pastel Rembrandt, le crayon

est travaillé plus en détail, j’en cherche les tons marron-gris ainsi que reflets. Je tente, dans le choix des tons, de rendre l’ombre de la paupière 6sur lesL’iris l’iris. C’est aussi sur ce sombre que je pourrai poser, en jouant sur le contraste,

CarbOthello reste à la surface de la couche précédemment nourrie de pastel tout en la laissant apparente.

les éclats de lumière avec un crayon gris clair.

Pratique des Arts SPÉCIAL PASTEL

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