VIVRE LE BASSIN 13 (version numérique)

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l’homme qui sublime les chefs ! LÈGE-CAP-FERRET

ARCACHON

Pâtisserie de ma fille,

STARCK a encore frappé !

Édouard, le sellier aux mains d’argent LA TESTE

Pauline fait bruncher

les bébés BIGANOS

À TABLE ! avec Thomas Iglesias

Léopold, le Géo

Trouvetou

du Bassin CAP-FERRET

LE TEICH

Des cosmétiques à base de laitance

d’huîtres GUJAN-MESTRAS

Les caleçons

upcyclés

d’Émie LA TESTE

L 11962 - 13 - F: 5,00 € - RD

VIVRE LE BASSIN Le magazine des gens du Bassin — Trimestriel — Mars / Avril / Mai 2024

Maxime,



ÉDI TO

Directeur de la publication Rédacteur en chef Yann Crabé infos@vivrelebassin.fr Administration et finance Marjorie Batikian marjorie@vivrelebassin.fr Direction artistique & Design graphique Grand National Studio hello@grandnationalstudio.com RÉDACTION Journalistes & photographes Pascal Bataille, Patrice Bouscarrut, Bertrand Dumeste, Ineh, Laurence Joly, Jean-Christophe Lauchas, Sabine Luong, Mélanny Rodrigues, Chloé Vaché Secrétaire de rédaction Isabelle Calmets ABONNEMENTS Vivre le Bassin www.editionsvivre.fr marjorie@editionsvivre.fr VIVRE LE BASSIN est édité par Capitale Publishing SARL de presse au capital de 5 000 € Siège social 55, boulevard Pereire 75017 PARIS RCS Nanterre 517 815 908 Gérant : Yann Crabé PUBLICITÉ & PARTENARIATS Contact : 06 08 68 33 88 partenariat@vivrelebassin.fr Distribution France MLP Numéro commission paritaire CPPAP : 0324 K 94831 ISSN : 2781-8357

Vivre le printemps ! L e printemps est là sur le bassin d’Arcachon, apportant avec lui sa vague de nouveautés… Créations originales, activités palpitantes, dans ce numéro, il y en a pour tous les amoureux de notre beau Bassin.

Du côté d’Arcachon, les gourmands seront aux anges avec la nouvelle pâtisserie conçue par Starck pour la famille Téchoueyres qui s’agrandit, toujours avec ce même goût pour l’excellence visuelle et gustative ! À La Teste, le jeu incontournable de ce printemps, BattleKart, fait son entrée fracassante sur le Bassin. Enfants et adultes se retrouvent sur les pistes de ce jeu innovant et électrisant, un Mario Kart grandeur nature sans bruit ni odeur d’essence, on a hâte de tester cette nouveauté. Sur le port de Meyran, trois amis transforment la laitance d’huître en élixir de jeunesse et vise le monde… Un élixir que l’attendrissant Francis, du haut de ses 86 printemps, a d’ailleurs dû tester tant son peps nous transporte dans son univers de précision de maquettes navales. Plus à l’est, c’est au Teich que les amoureux de la table pourront enchanter leurs papilles avec l’ouverture de Naissain, et Biganos n’est pas en reste, en faisant désormais bruncher les bambins avec leurs mamans. Et au nord, Lège vous livre les secrets de Maxime, ce talentueux

© Art6sens - Cathy Malabat

Vivre le Bassin Centre commercial Les Miquelots Boulevard des Miquelots, 1er étage 33260 LA TESTE-DE-BUCH

Yann Crabé

photographe de chefs, lui-même shooté en couverture de ce numéro par son illustre tonton, Gérard Rancinan, que je remercie au passage pour son adorable participation à ce numéro. J’en profite pour vous donner également rendez-vous chez nous à l’Annexe, notre nouveau bureau, un lieu hybride situé à La Teste où vous pourrez siroter les jus de fruits fraîchement pressés par Lolo, déguster les cookies faits maison de Camille et tapoter votre clavier tout en dégustant les cafés torréfiés de notre championne de France, Mel Badets. Vous l’aurez compris, en ce printemps 2024, le bassin d’Arcachon se réinvente et s’anime de mille et une façons pour combler toutes les envies et chacun trouvera pour sûr son bonheur dans ce petit coin de paradis. Bienvenue dans cette saison pleine de promesses et de découvertes !

IMPRIMERIE ROTIMPRES Girona, Espagne Photo de couverture Gérard Rancinan La reproduction, même partielle, des textes, photos et illustrations est interdite sans l’autorisation de CAPITALE PUBLISHING. Le contenu des textes n’engage que la responsabilité de leurs auteurs respectifs.

facebook.com/ vivrelebassin Le papier de ce magazine est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. pefc-france.org

instagram.com/ vivrelebassin 003

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SOMMA I RE

© Jean-Christophe Lauchas

© Mélanny Rodrigues

© Jean-Christophe Lauchas

V I V RE L E BASSI N P R I NTEMPS 2024

Culture —

La Spin Table s’invite dans nos salons p. 08 Franck Fournier, l’art au bout des doigts p. 10 De la techno sur le Bassin p. 14

Food —

Naissin, une table de caractère p. 24 Des rhums arrangés aux saveurs d’ailleurs p. 28 La famille s’agrandit p. 32

Mer —

Le patrimoine maritime mis en valeur par Francis p. 40

Portfolio — Maxime Gautier p. 44

Sport Bien-être —

Mode Déco —

Dans le monde de Naperla p. 76

La Voile bleue et son surprenant sellier p. 57

Une console de jeu grandeur nature avec BattleKart p. 84

Pimp your slip p. 60

Enfants —

Mamoon, l’entraide par tous les moyens p. 80

Anaïs & Ivo, les rois de la réno p. 64

Quand baby brunch p. 90

Green —

(Em)portées par la danse p. 92

+

Sao Design, une déco qui roule p. 68 Léopold, l’inventeur poète du Cap-Ferret p. 72

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Le billet de Pascal Bataille p. 98


ARCHIK S’INSTALLE SUR LE BASSIN Une nouvelle vision de l’Art d’Habiter s’installe sur le bassin d’Arcachon. Agence immobilière & d’architecture, ARCHIK vous accompagne dansvos vosprojets projetsimmobiliers immobiliersde detransactions, transaction, dans delocations locationssaisonnières saisonnièresetetde derénovations. rénovation. de

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Culture ×

“La culture est le miroir où l’homme se contemple et se reconnaît.”

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© Sabine Luong

La Spin Table s’invite dans nos salons JEU D’INTÉRIEUR. Mais quel est donc ce concept qui a germé dans l’esprit de notre agitateur d’idées, Fabrice Duffour ? Bien qu’à la retraite, Fabrice Duffour, l’inventeur des bateaux Beacher et des pare-battages écologiques permettant un stockage interne, vient de déposer le brevet en Europe de la Spin Table. C’est en regardant un volumineux baby-foot traditionnel que ses méninges, toujours en action, ont imaginé un jeu plus petit pouvant s’adapter aux pièces de vie peu spacieuses. Grâce au designer Fabien Rondet, le babyfoot devient la Spin Table, un objet circulaire de 20 kg, de 90 cm de circonférence, avec des barres en rayon, amovibles, portant seulement quatre figurines, deux déflecteurs qui évitent à la balle de poursuivre la même trajectoire, ainsi que deux buts. Le jeu se joue à deux et est idéal pour les petits espaces et les bars. Un autre avantage, c’est qu’il y a plusieurs designs : en bois, plexiglas, en bois exotique, en laque ou en carbone. Il est même possible de rajouter un plateau en plexiglas transformant le jeu en table d’apéro, en jeu d’échec, de dames ou de carum (le billard indien qui se joue avec les doigts). Tout est possible. Fabriqué localement, la Spin Table est diffusée par Marc-Alexandre Renoux. Alors, si le cœur vous en dit, vous pouvez aller tester ce jeu qui est en place au Club Paradiso à Pyla-sur-Mer. SL Marc-Alexandre Renoux : 06 87 55 66 44. Fabrice Duffour : 06 45 47 58 20. 008


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Texte & Photos Sabine Luong

Franck Fournier, l’art au bout des doigts Que ce soit avec un couteau ou un pinceau, il y a tant de créativité dans le cœur de Franck Fournier que chaque geste accompli est en recherche d’harmonie. Peintre et boucher Avec Franck Fournier, il faut que ce soit beau, même lorsqu’il s’adonne à son métier de boucher qu’il exerce actuellement à Marcheprime sous l’enseigne Le marché de Pauline. Les clients se laissent aisément tenter par ses pièces en forme de cœurs tranchés dans l’entrecôte (ou le faux-filet) ou ses rôtis fourrés avec ses nœuds des plus esthétiques. Son étal est beau et alléchant. Il attire le regard et titille les papilles. Son couteau ethnique fétiche trouvé dans une brocante ne le quitte pas.

Il fait tout avec, par des gestes assurés et emplis de bonnes intentions. Son truc, c’est le partage en toute pudeur et il n’est pas exclu que des dégustations de bons produits soient ponctuellement organisées, histoire de célébrer son plaisir du goût. Oui, l’homme est pudique et discret. Les mots ont du mal à sortir et il a tant de choses au fond de l’âme à exprimer que le dessin a été son échappatoire dès l’âge de 10 ans lorsqu’il a commencé à prendre le train seul, ballotté entre la Bretagne 010

où vivaient ses grands-parents qui l’ont élevé, et ses parents divorcés restés en région parisienne. Révéler que c’est sa vie parfois cabossée, ses tripes, ses sentiments, ses peines d’amour impossible, ses espoirs, ses rencontres, ses bonheurs qui sont exprimés sur ses toiles, n’est pas aisé.

Plusieurs styles Parfois croquis, pour sublimer la beauté des courbes d’une femme, pour traduire en peinture tous les mystères qu’engendre une relation entre deux êtres, il se laisse happer


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“J’aimerais trouver un local, où je pourrais peindre, partager de bons produits, rencontrer les gens, exposer d’autres talents.”

vers un style plus géométrique qui mêle, emmêle, entremêle et démêle des visages et des yeux omniprésents, un peu comme dans l’art cubique de Picasso. Franck fait les choses comme elles viennent sans se classer dans un style. Tout va du cœur à son pinceau sans être passé par les codes des écoles d’art, et c’est peut-être cela qui interpelle le contemplateur. Chacun, en fonction de son vécu, y trouvera un miroir et de nombreux symboles à décoder pour pénétrer l’univers de cet artiste sensible autodidacte au talent fou. Longtemps il n’a fait des toiles qu’en noir et blanc. Aujourd’hui la couleur inonde ses tableaux. Les bleus à l’âme, les rouges colère, les jaunes soleil…

Ses premières expositions et des projets en vue Concernant son art, il a fait des rencontres lorsqu’il habitait Paris et livrait du beau monde. La fille de Picasso lui a même vendu une toile. Son vœu serait de pouvoir s’adonner davantage à la peinture. Son amie, Melle Sou, qui a 012

totalement flashé sur son travail, lui a organisé sa toute première exposition il y a deux ans au Club Paradiso dans lequel il a exposé trois fois déjà. Mario, du restaurant L’Escalumade, n’a pas hésité à l’exposer dans son restaurant. On peut voir ses toiles chez son amie de L’atelier B Sabine de la rue du Port. Et dernièrement, le Tekoa, place Jean Hameau, s’est laissé séduire. Pour exposer, il faut que le courant passe, qu’une relation de confiance s’établisse, un lien affectif, amical. Il adore pardessus tout faire des expositions privées en petit comité chez des particuliers comme cela s’est fait cet été à Marcheprime. « J’aimerais trouver un local, où je pourrais peindre, partager de bons produits, rencontrer les gens, exposer d’autres talents. » On lui souhaite de créer cet endroit où transparaîtra son univers, mêlant son amour du goût et du beau, en toute bienveillance. 07 53 20 73 05 FB : Franck Fournier Instagram : francko92600


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De la techno sur le Bassin

Après avoir fait ses gammes dans les plus belles brasseries parisiennes, passé en revue tous les aspects d’une relation clientèle soignée et redynamisé pas moins de quatre affaires, Anthony Delon Luciani, désormais à la tête du ZamZam, devient le pionnier dans la promotion des musiques électroniques sur le Bassin. Des bars aux boites de nuit, retour sur la genèse d’un coup de poker réussi !

Texte & Photos Melanny Rodrigues (sauf mentions)

D

élaissant les fauteuils Chesterfield et les caves à cigares du Pacha, le bar lounge dont il avait la gérance à Aurillac, sur les recommandations d’un ami, le jeune Cantalou déménage à Arcachon et décide d’y ouvrir un restaurant dédié aux spécialités de sa région. Il est accoutumé à fidéliser ses habitués, mais la trop forte saisonnalité de la place des Marquises le pousse très vite vers de nouveaux investissements. Le chef d’entreprise flaire une bonne affaire et investit dans un petit établissement à la

réputation sulfureuse, niché au cœur de la zone industrielle de La Teste, avec la volonté de le faire renaître sous une autre identité. Après plusieurs mois de doute, mais galvanisé par la suggestion d’Enaho, un DJ d’origine francocolombienne, il propose un after dans la continuité des Scènes musicales organisées par la ville et voit se presser dans son bar une foule de noctambules jusque-là absents. Techno, trance, dub, reggae, loin de l’ambiance feutrée de ses précédentes adresses, il saisit tout le potentiel de son bar : le ZamZam est né.

Premier succès Convaincu par le projet d’Antoine et Enzo, les créateurs de la marque Under venus le rencontrer lors de cette même soirée, Anthony 014

leur laisse carte blanche dans l’organisation de leur premier événement et enregistre plus de 400 entrées, là où ils en espéraient 100. Porté par le succès fulgurant de cette collaboration naissante avec les deux Teichois, l’entrepreneur professionnalise son offre en investissant dans un système son et lumière digne des plus grands clubs. Biblique, agencé sous une voûte cathédrale, l’emplacement central de la cabine de mixage rappelle sans aucun doute celui des boiler rooms où l’artiste en posture de saint fait danser son public à 360°. Approché par de nombreux collectifs notamment grâce à la générosité de son accueil, le ZamZam profite de sa notoriété pour programmer chaque week-end des têtes d’affiche venues des quatre coins de France.


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Pour les petits et les grands Déjà perçue comme une institution, cette petite scène émergente à laquelle on prête « la même aura qu’au Bagus » sensibilise les curieux aux musiques alternatives, fédère les amateurs de tous bords et offre un tremplin de choix aux jeunes artistes qui souhaitent s’y produire. Prisée par toutes les générations, cette boite de nuit se forge rapidement une très bonne réputation dans le paysage nocturne local en étoffant ses soirées de propositions originales, inclusives, familiales et saines. Flash tattoos, live painting et stand de truffade, ce plat typique de sa région natale… le ZamZam

reprend les codes des warehouses bordelaises transposés à l’échelle humaine du bassin d’Arcachon. Si depuis mai dernier, le Cantalou, porteur d’un projet solide, et son équipe veillent sur les fêtards sans qu’il y ait de débordements, ils sont désormais aussi sollicités par les parents pour organiser des boums d’anniversaire pour leurs bambins. Cookies préparés par sa compagne Camille, alias Mimi Cookie, boissons à volonté, chaises musicales, karaoké, le Zam Kids offre aux enfants la version édulcorée d’une discothèque de jour pour faire la fête comme les grands, en toute sécurité ! instagram.com/le_zamzam

© Santo Gomes

© Santo Gomes

“La chance appartient à ceux qui sont volontaires et qui font !”

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L’univers onirique de Sophie Jourdan

Quand on pénètre dans l’atelier de l’artistepeintre Sophie Jourdan, c’est un univers joyeux et dépaysant qui s’offre à nous.

Texte & Photos Sabine Luong

C

ette artiste voyageuse qui a besoin de respirer d’autres odeurs, de se frotter à d’autres cultures pour y puiser une énergie créative, de s’inspirer de savoir-faire traditionnels, se laisse souvent tenter par des objets chinés aux quatre coins du monde desquels elle s’entoure pour peintre. Son goût pour l’art et la décoration, ajouté à son travail minutieux aux multiples techniques, sur des tableaux ou des objets qui se parent des couleurs de l’arc-en-ciel, donnent une atmosphère chaleureuse à l’endroit. Parfois muse de la photographe Karin Legros, un très beau portrait trône.

Un monde féerique coloré Sophie, issue du monde de la décoration et de l’architecture 019

d’intérieur, n’a pas voulu s’encombrer des codes couleurs. « Contrairement à ce que l’on a voulu m’enseigner, je trouve que l’on peut mélanger toutes les couleurs entre elles et si l’harmonie n’y est pas, c’est la faute du peintre. Je me considère comme une figurative libre. Reproduire la réalité ne m’intéresse pas. Les photographes le font déjà très bien. » Son travail se fait toujours par série. Quels que soient ses thèmes (ville, jungle, cirque, portraits, paysages, abstrait, animaux…), c’est un univers propre à elle, un monde féerique coloré, onirique, universel et uni qui s’extrait de son imagination avec une patte pointilliste bien reconnaissable. Quand elle expose, elle ne fait pas qu’accrocher des toiles à des cimaises. Non. C’est une ambiance, un univers qu’elle livre au public. Il y a des


EXPOSITIONS Le nouvel endroit dit l’Annexe aux Miquelots, séduit par sa personnalité aussi pétillante que son travail, a tenu à inaugurer la première exposition de son travail au mois de février. Sophie sera en exposition du 22 au 26 juillet à la « M » de la Ville d’Hiver sur le thème de la jungle avec des ateliers prévus pour les enfants.

“J’aime quand c’est varié. Je ne tiens pas à être l’artiste toute seule dans son atelier. Car ce qui me plaît c’est la découverte et le partage. Sortir de ma zone de confort.” tableaux, certes, mais aussi un mixage des choses qui l’animent. Et même si elle vit sur le Bassin depuis plus de vingt ans (après avoir quitté Paris et Bordeaux), qui lui fournit la quiétude et la lumière, on verra plutôt des palmiers que des pins dans ses œuvres.

En recherche de partage Sophie aime travailler en collaboration, pour mêler ses idées et adapter son travail à un projet commun. Cela a pu donner une série de produits dérivés tels que mugs, paréos, foulards, tee-shirts, sacs, lampes et même des

planches de surf. Il n’est pas exclu de voir quelques reproductions de ses tableaux sur plexiglas, distribués par son éditeur grossiste, CM Création, dans des magasins de décoration un peu partout dans le monde. « J’adore les partenariats. J’en profite pour lancer un appel à qui voudrait collaborer avec moi sur un projet mettant en scène mes tableaux… sur un fauteuil, des objets, je peux retravailler un meuble, une table… J’ai même illustré un livre audio, Wayan et les bambous magiques. J’aime quand c’est varié. Je ne tiens pas à être l’artiste toute seule dans son atelier. Car 020

ce qui me plaît c’est la découverte et le partage. Sortir de ma zone de confort. » D’ailleurs, son souhait serait de faire des stages de peinture chez elle où elle donne déjà des cours. « Le but serait que les personnes puissent trouver leur style, pas forcément copier le mien. Comme un cours d’art-thérapie. Et j’aimerais aussi organiser des expositions hétéroclites où les métiers d’artisans d’art auraient toute leur place. » 06 76 75 66 33 - sophiejourdan@orange.fr www.sophiejourdan.com FB et Instagram @sophie.jourdan.artiste


Food ×

“La nourriture est le langage universel de l'amour et de la convivialité.”

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Le cookie sous toutes ses formes

Faire des cookies et en vivre, c’était un rêve ? Pas du tout, j’ai fait des études dans le commerce, sans vraiment aimer. J’ai toujours adoré la cuisine. Vivant à Dax, je voulais trouver un métier tout en m’occupant de mes enfants. J’ai alors eu l’idée de proposer des brunchs à domicile. On me disait très souvent qu’ils étaient bons mais que mes cookies étaient encore meilleurs. Quand êtes-vous arrivée sur le Bassin ? Je venais souvent ici en week-end, je trouvais que c’était un endroit très inspirant et apaisant, avec une qualité de vie exceptionnelle, et en plus il y avait plein de choses pour les enfants. J’ai fait le choix de m’y installer en 2022. Et en arrivant ici, à l’école où était mon fils, lors de réunions de parents d’élèves, j’apportais des cookies. Toutes les mamans les trouvaient excellents et elles m’ont poussée à les vendre. Elles ont été convaincantes ? J’ai beaucoup réfléchi et j’ai constaté qu’il n’y avait pas ce genre de gourmandises sur le Bassin. C’est là que j’ai décidé de me lancer

© Jean-Christophe Lauchas

Elle aime créer, cuisiner et faire plaisir. Ses cookies sont exceptionnels ! Camille Gaxie, jeune Gujanaise, a décidé d’en faire son métier et de faire plaisir aux gourmands en créant Mimi Cookie.

Mimi Cookie, 06 31 74 64 85, instagram @mimi_cookie_sud_bassin

et de me mettre à mon compte en janvier 2023. Perfectionniste, j’ai beaucoup travaillé pour que ce projet aboutisse. J’ai communiqué via les réseaux sociaux, avec de jolies photos et vidéos et ça a vite démarré. Le jour où j’ai ouvert mon Instagram, j’ai eu ma première commande ! Ces cookies ont l’air savoureux ! Ces cookies proposés à des prix très raisonnables sont cuisinés avec des produits de qualité, je les veux gourmands, colorés, beaux et bons. J’en propose une vingtaine de sucrés différents, et quatre ou cinq salés à déguster chaud pour l’apéritif ou dans une salade. 02 2

Où les trouve-t-on ? Je les propose principalement à la vente sur commande. Je participe aussi au P’tit Mercat au Teich et on peut aussi les déguster à l’Annexe VLB aux Miquelots à La Teste. Qui est votre clientèle ? Tous les gourmands qui ont envie de se faire plaisir, mais aussi lors des anniversaires des petits, de mariages, de réunions… Je suis très chanceuse, j’ai des clients fidèles. Une entrepreneuse heureuse ? Oui vraiment et je mesure la chance de faire un métier que j’aime tout en m’occupant de mes enfants et qui me permet de faire plaisir. JCL




La famille s’agrandit Feutrée et chaleureuse, idéalement située sur la place des Marquises, la Pâtisserie de ma fille est la nouvelle adresse gourmande de la famille Téchoueyres. Dans la continuité de la Co(o)rniche, d’Ha(a)ïtza et du café Ha(a)ïtza, la dernière-née du groupe s’émancipe de la côte pylataise pour conquérir le cœur et les papilles des Arcachonnais. Texte & photos Melanny Rodrigues

I

maginé par Philippe Starck en l’honneur de l’arrivée prochaine de la petite fille de Thomas Téchoueyres, ce bel établissement met en avant les délicieuses créations du chef Anthony Prunet ainsi qu’un concept pluriel de salon de thé, brasserie, où venir se régaler tout au long de la journée. Découverte de ce lieu hors norme et rétrospective d’une amitié qui dure depuis plus de quinze ans, entre William, Sophie, leur fils Thomas et le célèbre designer français. L’histoire commence en 2010 à l’ouverture de la Co(o)rniche, cet hôtel-restaurant à la vue imprenable dont on ne cesse de complimenter les charmes. Confié par son propriétaire à William Téchoueyres avec la conviction que cet enfant du cru saurait en préserver l’authenticité, ce lieu d’âme connaîtra sa plus belle

­ étamorphose grâce à l’architecte m visionnaire Philippe Starck. Il a suffi d’une nuit à ce dernier pour dessiner les plans de l’endroit que l’on connait aujourd’hui, et c’est tout naturellement que la collaboration entre l’ancien ailier du XV de France et le designer se

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­ oursuit. En 2016, avec la restaup ration d’Haïtza et en décembre dernier, avec l’extension arcachonnaise de la Pâtisserie de famille intégrée au sein de l’iconique hôtel néo-basque des années 30. Si la pâtisserie d’Ha(a)ïtza, alliance de modernité et de traditions, a été


pensée avec l’envie de retrouver l’identité des anciennes pensions qui voyaient se presser les familles et leurs gouvernants, dans la même trame, la Pâtisserie de ma fille invite à la détente et à la déconnexion. Habitées par des photos d’époque, à l’image du lieu, les étagères racontent une histoire, celles du Bassin d’autrefois, des parcs à huîtres et de l’insouciance. Tasses géantes, chaises dentelées, tapisserie fleurie, semblable à une maison de poupées, le célèbre décorateur français dépareille la vaisselle et convoque dans chaque détail toute la poésie du passé. Un voyage dans le temps complété avec justesse par les desserts signatures du talentueux et créatif Anthony Prunet. Présentées comme des bijoux, les créations de ce jeune prodige revisitent tout le registre des douceurs de notre enfance et attirent les gourmands avec la même ferveur

Ensoleillée du matin au soir, l’adresse profite également d’une spacieuse terrasse. depuis près de sept ans. Éclairs brillants et longilignes, religieuses pralinées, pavlovas aux framboises, Mont Blanc aux marrons, le champion du monde de cannelés fait honneur à son titre en donnant la forme inédite de sa spécialité au baba et change l’itinéraire des choux craquelins du Paris-Brest en faisant escale au Pyla. Convivial, décomplexé et sans prétention, l’établissement offre des prestations haut de gamme, et 02 6

reflète également toute la simplicité et la générosité que l’on prête à la famille Téchoueyres depuis tant d’années. Orchestrée par Thomas, qui cadre et fédère ses équipes avec autant de rigueur et d’humilité que son père avant lui, la pâtisserie accueille avec la même proximité anonymes et personnalités. Ensoleillée du matin au soir, l’adresse profite également d’une spacieuse terrasse idéale pour déjeuner, boire une coupe de champagne, feuilleter L’Équipe ou profiter de l’effervescence des jours de marché en buvant un café. Offre salée raffinée et cuisinée sur place, service continu, carte de tapas et de cocktails, on ne peut que vous encourager à venir découvrir cette pâtisserie, qui n’en a que le nom !


Pernod Ricard France - SAS au capital de 54 000 000 euros - Les Docks, 10 place de la Joliette 13002 Marseille – 303 656 375 RCS Marseille

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01/06/2023

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Sasha, bartender, prépare un Lillet Tonic

L’APÉRITIF À RÉINVENTER Quelle que soit la recette, Lillet Tonic se déguste toujours frais.


Texte & Photos Melanny Rodrigues

Naissain, une table de caractère Si Simon et Quentin vivent corps et âme de l’ostréiculture depuis plusieurs années, Thomas quant à lui a fait le choix de sublimer le travail de ses frères en le cuisinant. Dans la lignée de l’Aillet à La Teste ou de l’Acacia à Arcachon, à quelques mois seulement de l’ouverture de son premier établissement, le chef Iglesias inscrit Naissain parmi les plus belles tables du Sud Bassin.

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“Quand j’étais petit, après le biberon, je mangeais des huîtres, j’en suis gros consommateur depuis toujours !”

I

nstallé à deux pas de la réserve ornithologique du Teich, ce restaurant sobre et élégant décomplexe les codes de la haute gastronomie, en proposant une carte gourmande, iodée et exotique. Des parcs ostréicoles à l’assiette, immersion au sein d’une famille de passionnés, liés à l’huître et aux plaisirs simples. Fidèle à ses racines espagnoles, Thomas se rappelle les bons moments et la convivialité des grandes tablées de son

enfance pour justifier son amour des jolis mets. Des bancs du lycée hôtelier Condorcet à Arcachon jusqu’au Relais & Château de la Martinique, l’apprenti laisse ses ambitions suivre le soleil et rejoint pendant près de deux ans la brigade du chef Guillaume Bregeat avant de le suivre trois années de plus à Bora Bora. Porté par la confiance de ce mentor de choix, le Testerin forge peu à peu son identité culinaire et travaille comme chef de partie sur un motu lorsqu’il rencontre Sarah, sa compagne, mixologue de formation. Si Tahiti scelle le destin de ces deux amoureux, rigoureux et complémentaires à la vie comme à la tâche, dès 2018, c’est sur le Bassin, dans le rôle de parents que leur histoire se poursuit. Des rangs du Skiff de l’étoilé Stéphane Carrade à la tête des cuisines du Royal Moulleau, le jeune père affirme son style, gagne en indépendance et nourrit à son tour l’envie d’ouvrir son propre établissement, familial et plus intime.

Produits locaux et agrumes Associé à son aîné qu’il sait très admiratif de son parcours, après des mois de travaux sur les fondations de « L’amour 03 0

fou », il laisse émerger un chantier colossal : Naissain, référence logique à l’état embryonnaire de l’huître. Avec l’envie de capter et de fidéliser une clientèle locale, le jeune chef fait le pari risqué d’ouvrir dans le creux de novembre pour permettre à tous de venir s’approprier sa cuisine en dehors de l’effervescence de l’été et devient, dès son lancement, l’adresse la plus prisée du centre-ville teichois. Étroitement lié à ses deux frères, tous deux naisseurs, producteurs d’huîtres naturelles sur le port de La Teste et fournisseurs officiels du restaurant, le chef met à l’honneur la perle de notre territoire en proposant systématiquement sur sa carte une recette originale et complexe de cet emblématique coquillage. Il sublime entre autres l’huître de Galice née sur le Bassin et élevée en Espagne, trait d’union entre ses deux origines, produite par Quentin dans un bouillon de champignons crus, rôtis et confits au yuzu. Inspiré par l’arrivage frais et de saison, Naissain fait évoluer son menu toutes les semaines et sa carte tous les mois, sans manquer de s’adapter aux végétariens. En quête de l’umami, cette cinquième saveur issue de la gastronomie japonaise, Thomas encourage tous ceux qui poussent sa porte à découvrir des goûts neufs, affirmés, tous pour la plupart relevés d’une note d’agrumes. Poulet, pieds de mouton, noisettes ; chocolat, vanille, maïs, de l’entrée au dessert, le chef énonce ses plats tels qu’ils sont, laissant le produit brut annoncer ses propres accords. Assortis d’une belle sélection de vin français et accompagnés par


le pain craquant de la boulangerie voisine, conscient qu’on ne peut briller sans être bien entouré, le chef ne tarit pas d’éloge sur le travail de ses partenaires, jusqu’à les citer en bas de son menu. Maison Bellota, Souris fromagères, Sentier de la mie, sourçés à petite distance de son établissement, il profite de cet écosystème de talents pour faire rayonner ses plats. Seul en cuisine, cet adepte du fait-­maison peut compter sur la polyvalence de Sarah pour lui prêter main-forte, et en salle, c’est Anaëlle son maître d’hôtel qui virevolte pour être aux petits soins de 30 convives qu’ils accueillent midi et soir. Le couple mise sur un lieu pensé comme une cabane, avec l’authenticité d’un bardage en bois et d’une cuisine ouverte pour conserver ce rapport de proximité intrinsèque à son projet depuis son balbutiement. Naissain, une adresse surprenante dont on ne se lasse pas d’entendre parler et pour laquelle, vous l’aurez compris, il vaut mieux réserver !

Naissain 10 rue Castaings 33470 Le Teich 05 56 22 48 42 @naissain_

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Des rhums arrangés aux saveurs d’ailleurs Mélanges de fruits, de noix ou d’épices, les rhums arrangés signés Darwinn sont une véritable curiosité culinaire. Ils sont fabriqués maison par Jonathan Toledo et Elizabeth Huc dans leur atelier testerin. Rencontre de deux passionnés pour le plus grand plaisir des papilles. Texte & photos Bertrand Dumeste

tique cache également un laboratoire. On y découpe des fruits frais, on mélange au rhum blanc, on fait macérer et bientôt, les bouteilles chatoyantes garnissent les étagères.

L

Le rhum dans les gènes

a porte à peine franchie et c’est le dépaysement assuré, l’appel du lointain. Carnets de voyage, cabinet d’apothicaire, reproduction d’un ancien avion, chez Darwinn, on cultive le rhum arrangé autant que l’éveil des sens. Installée dans la zone artisanale de La Teste depuis juin 2019, la bou-

A priori, rien ne prédestinait Jonathan et Elizabeth à créer Darwinn. Lui a d’abord fait une carrière dans la production audiovisuelle et elle est ingénieure d’étude à l’Inserm. Mais on a beau partir dans de multiples directions, on n’oublie jamais vraiment ses racines. Et celles d’Elizabeth, c’est la Guadeloupe par son 03 2


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père, La Réunion par sa mère. « En somme, le rhum, c’est un peu inscrit dans mes gènes », sourit-elle. L’idée de fabriquer son propre rhum arrangé, comme le shrubb de son père, commence à faire son bout de chemin. « C’est un pari un peu fou, se souvient Jonathan. À un moment, on s’est juste dit : “Pourquoi pas ?” »

Chaque bouteille est vendue au même prix pour que le choix se fasse avant tout sur le goût. Le choix des ingrédients Pour commencer, il leur faut trouver le composant de base de leurs futures recettes : le rhum blanc. Comme Elizabeth est née à BasseTerre, c’est tout naturellement vers la Guadeloupe que se dirigent leurs premières investigations. Partis pour un voyage d’un mois, ils optent très rapidement pour la distillerie Reimonenq, à SainteRose, dont les valeurs familiales et humaines les séduisent, comme un « véritable coup de cœur ». De retour en France, ils tissent également des liens avec plusieurs producteurs locaux, comme Aux jardins de l’Atlantique qui les fournit

Darwinn Original Shop Boutique, ateliers et visites au 1455, avenue du Parc des expositions à La Teste et sur darwinnrhums.com

en fruits frais, Hasnaâ en cacao, Authentic Products en vanille de Madagascar ou les cafés Tchanqués. « Nous travaillons main dans la main avec Mélanie Badets qui nous conseille toujours le meilleur café pour nos recettes. » Enfin, après une longue gestation faite de tâtonnements, d’expérimentations, le produit fini peut naître. Jonathan et Elizabeth, rejoints par Jean-Claude Brillouet qui assure le développement commercial, ont opté pour un rhum filtré, dont les ingrédients solides ont été retirés. En travaillant en cuve, contrairement aux grandes rhumeries qui optent généralement pour un remplissage à la bouteille, ils contrôlent ainsi parfaitement chaque étape de la macération. Aux petits soins de leurs boissons, ils goûtent régulièrement, ajoutent un fruit par-ci, un peu de sucre par-là, dont ils fabriquent même leur propre sirop pour être 03 4

certains de rester en dessous d’une quantité de 5 %. « Chaque recette a une durée de macération plus ou moins longue, explique Elizabeth. Cela dépend des ingrédients et de leur quantité. »

Il y en a pour tout le monde Et des recettes estampillées Darwinn, il y en a pour toutes les papilles ! Pas moins de 28 (dont cinq de rhum non filtré pour répondre à la demande de certains consommateurs) se disputent la place sur les étagères de la boutique. Du classique bananevanille au plus original mélange poivrons-safran en passant par un spécial Canada, sirop d’érable-noix de pécan, l’ambition affichée est de faire voyager le consommateur. D’ailleurs, chaque bouteille est vendue au même prix pour que le choix se fasse avant tout sur le goût. Et ce rhum-là a un goût de « revenez-y ».


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De Fernande à Gaston avec Baptiste Laporte Quand adolescent il se baladait dans les rues du Moulleau, Baptiste Laporte n’imaginait pas qu’il y serait un jour à la tête de deux grandes adresses gourmandes incontournables. Son dernier-né, c’est Gaston, un restaurant qui ne fait pas plaisir qu'aux papilles !

Texte & photos Jean-Christophe Lauchas

Hommage à son grand-père Il y avait Fernande, bar et restaurant incontournable dans la rue piétonne du Moulleau ; il y a depuis quelques mois Gaston, un autre restaurant qui se trouve juste en face. À la tête de ces deux lieux gourmands arcachonnais : Baptiste Laporte, un amoureux du Bassin. Fernande, c’est en fait le deuxième prénom de sa maman, et Gaston, c’est son grand-père disparu l’an dernier. « Il était originaire du Tarn, électricien, il a fait la guerre, je l’admirais et ce restaurant lui rend hommage », explique Baptise.

travail à l’école ». Il tombe dans la restauration très tôt et son parcours est riche en expériences. Et puis il y a une rencontre, celle avec le restaurateur William Téchoueyres. « J’ai eu cette chance et il m’a appris tellement de choses », avoue-t-il. Avant Fernande et Gaston, il a fait ses armes en Australie, puis sur le Bassin à L’Hermitage, au Comptoir du Moulleau, La Guitoune, la Co(o)rniche, entre autres, avant de participer à l’ouverture de la Sauvagerie à Pyla-sur-Mer et la création du Blockhaus au pied de la dune du Pilat.

Un beau parcours dans la restauration

Une cuisine d’exception accessible

Un enfant du Bassin ? « J’y suis arrivé à 16 ans et je n’en suis plus jamais reparti », raconte Baptiste Laporte, avant de préciser qu’il a commencé à bosser très jeune, « préférant le

Ouvert il y a seulement un peu moins d’un an, Gaston compte déjà de nombreux fidèles, tous amoureux de sa cuisine d’exception où le produit est roi, avec une carte

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“J'ai l’esprit d’équipe. J’aime que mon personnel soit bien, que mes clients soient bien.”

Gaston restaurant 22 avenue NotreDame-des-Passes 33120 Arcachon 05 57 16 59 11

aux prix accessibles qui évolue en fonction des saisons et des inspirations du chef en cuisine (et associé de Baptiste), Charles Anselyn. Tout est fait maison, c’est raffiné, savoureux et copieux. Côté déco, c’est cosy et convivial, avec une décoration élégante, soignée, et une touche rétro avec des meubles habilement sélectionnés par Baptiste qui adore chiner. Parmi les curiosités : un superbe bar des années 1920, une pièce rare. Des murs en briques apparentes, des tables joliment dressées avec des nappes en tissu et de la belle vaisselle accentuent l’élégance et le côté chaleureux du restaurant. La clientèle aime aussi l’accueil et le service aux petits soins, mais aussi l’ambiance qu’il règne sur les deux terrasses aux beaux jours. C’est un endroit qui vit toute l’année, qui a 03 8

une âme et où on se sent vite bien ; il réserve de belles surprises. Ici, tout le monde a le sourire et l’équipe a l’air épanouie, c’est important pour Baptiste Laporte qui aime l’humain. Il avoue : « J’ai été élevé dans le sport, donc j’ai l’esprit d’équipe et j’aime l’équipe. J’aime que mon personnel soit bien, que mes clients soient bien. » Heureux ? « Ma vie est ici, je suis content d’être au Moulleau et d’avoir ces deux affaires dans cette rue si belle, j’aime mon métier et j’ai toujours le plaisir de faire plaisir », répond ce grand de la restauration, qui, quand il a le temps, profite des plaisirs qu’offre le Bassin, cultivant un certain art de vivre avec un peu de bateau, du paddle, la belote avec les potes, le rugby le week-end, le marché le dimanche midi, et un peu de golf.


Mer ×

“L’océan est une source infinie de mystère et de liberté.”

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Texte & Photos Jean-Christophe Lauchas

Le patrimoine maritime mis en valeur par Francis Francis Dudon est né à La Teste-de-Buch, c’est là qu’il a travaillé comme ostréiculteur. À 86 ans, il se consacre aujourd’hui à la réalisation de maquettes de bateaux. Rencontre avec une figure locale attachante qui a tant à raconter sur l’ostréiculture et ce Bassin qu’il aime tant.

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Il dessine les plans, il découpe, il scie, il assemble, il peint. “C’est un loisir tellement passionnant qui me permet de ne jamais m’ennuyer et de créer.” L’ostréiculture chevillée au corps Sur le port de La Teste-deBuch, c’est une institution, cet ostréiculteur aujourd’hui retraité est un peu la mémoire de ce site emblématique du bassin d’Arcachon. C’est lui qui a créé la Cabane à Pinpin que tous les amateurs de bonnes huîtres connaissent. Il l’aime ce port, et de sa cabane où il vient tous les jours, non loin de la Coopérative maritime, il observe, il se souvient, avec son francparler, il raconte ses souvenirs aux promeneurs de passage, et

quelquefois, la jeune génération lui demande des conseils. « Ce que les ostréiculteurs vivent aujourd’hui, je l’ai aussi vécu quand j’étais en activité, j’ai dû fermer de nombreuses fois et je peux vous dire que c’est très dur », explique Francis Dudon, qui ne semble pas optimiste sur l’avenir de la profession. Pour lui, « ça devient compliqué pour les ostréiculteurs de travailler et de vivre de leur métier. Et toutes ces normes, c’est une aberration ». Il se souvient : « J’ai été le premier sur le port à anticiper et à me mettre aux normes avec la Cabane à PinPin que j’ai 0 42

exploitée pendant quinze ans. J’ai été le premier à avoir la dégustation sur le port. »

Des maquettes étonnantes Francis a eu une grande carrière dans l’ostréiculture, mais également dans le bâtiment et le génie civil qui l’ont fait voyager et amené à réaliser de grands ouvrages comme des barrages en Afrique. De ces années, il lui reste le goût de bâtir, construire, et surtout de travailler le bois, une matière qu’il aime depuis tout jeune. Il y a une vingtaine d’années, l’envie de


réaliser des maquettes de bateaux lui prend. Dans sa cabane, il dessine d’abord les plans, il découpe, il scie, il assemble, il peint. « C’est un loisir tellement passionnant qui me permet de ne jamais m’ennuyer et de créer », avoue-t-il. Son dernier-né, c’est le Dolorosa, la reproduction d’un bateau de pêche espagnol ; il travaille dessus depuis plus de cinq mois. Tout est fait main. Cette maquette, longue de 110 cm, rejoint d’autres merveilles comme une magnifique pinasse (ce bateau qu’il connait tellement bien) et ce fameux ponton qui a tant fait parler.

Lou Pountoun Le ponton ? C’est un ancien bateau, très connu dans les années 1800, à l’époque de Napoléon III,

qui était une sorte de mobilhome flottant qui permettait aux ostréiculteurs du Bassin de séjourner tout près de leurs parcs. En 2010, il décide d’en construire un, à l’identique, dans le but de le faire naviguer et de le montrer afin de laisser une trace dans le patrimoine maritime d’aujourd’hui. Il souhaitait le laisser à la commune en guise de témoignage du passé, pour le montrer à la nouvelle génération. Après quatre années de travaux, avec l’aide de son beau-frère et d’un ami, Lou Pountoun voit le jour. 12 m de long et 4 m de large, parfaitement équipé, c’est une réussite. Accueilli avec enthousiasme par les personnes de responsabilité à la ville et

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au département, mais aussi aux Affaires maritimes, ce bateau fut inauguré en grandes pompes ! Il n’aura cependant qu’une courte durée de vie. Après deux ans à flot, on oblige Francis à le mettre à terre. Lou Pountoun restera quelque temps sur le parking du port sous des platanes. Privé d’eau de mer, le bateau s’est vite abîmé. « La municipalité n’en voulait plus, et le syndicat mixte m’a alors demandé de le faire démolir, ce qu’ils ont fait… il y a trois ans », se souvient avec tristesse Francis, très déçu. Pour lui, « c’est un échec, c’est dommage, un vrai gâchis ».

asfpm-leponton.wifeo.com Cabane 51 La Teste-de-Buch


PORTFOLI O

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Maxime Gautier, quand la photographie rencontre la cuisine 045

© Gérard Rancinan

Photos Maxime Gautier

Texte Sabine Luong


PORTFOLI O

Maxime Gautier, photographe autodidacte originaire de Bordeaux, apporte à ses clichés une touche toute particulière, héritée de ses années passées derrière les fourneaux en tant que cuisinier. Mais son parcours est également marqué par l’influence de son oncle, le célèbre photographe Gérard Rancinan, qui a su nourrir sa passion et stimuler son imagination.

© Gérard Rancinan

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ort de son inspiration familiale et de son expérience en cuisine, Maxime allie ses deux passions pour créer des images uniques, empreintes d’une atmosphère singulière. Après avoir travaillé dans de grandes cuisines en Italie, à Paris et à Londres, il rejoint le service photographique du journal Paris Match. Pendant sept ans, il apprendra l’importance de chaque image, sélectionnant avec rigueur celles qui sauront capturer l’essence même d’un reportage. C’est ensuite en tant que photographe freelance qu’il décide de prendre son envol. Passionné par la cuisine et la photographie, Maxime rêve de réaliser des reportages culinaires authentiques, loin des clichés habituels. Son objectif est de figer l’atmosphère d’une cuisine en pleine action, capturant les gestes des chefs avec précision et émotion en les figeant dans leur contexte. « Quand je shoote un chef spécialisé dans le poisson, je veux le voir les pieds dans la mer ! se plaît-il à préciser. On doit tout de suite comprendre ce qu’il se passe. » Parmi ses projets les plus marquants, ses shootings avec le célèbre chef Philippe Etchebest. Capturant l’intensité et la passion du chef à plusieurs reprises dans son environnement de travail, Maxime parvient à transmettre toute l’émotion et l’authenticité de la star des émissions Cauchemar en cuisine et Top Chef à travers ses photographies. Un voyage en Thaïlande lui ouvre de nouvelles perspectives, l’amenant à explorer la passion pour la cuisine, qu’elle soit pratiquée par de grands chefs ou dans la street food. Ainsi naît son projet « Kitchen Stories », un livre mettant

en lumière les chefs contemporains à travers des photographies saisissantes. Son travail attire l’attention des magazines prestigieux Polka et 3 étoiles, lui offrant une reconnaissance tant sur le plan artistique que dans le monde de la gastronomie française. Modeste malgré cette consécration, Maxime poursuit son envie de capturer l’essence de la cuisine dans ses images, partageant ses reportages avec les particuliers, les restaurants mais pas que… Bien ancré localement (il réside à Lège), l’Office de commerce et de l’artisanat de La Teste046

de-Buch le missionne, en 2022 puis en 2023, pour mettre en avant les commerçants de la commune via la campagne « C’est mon commerçant »… Ses clichés décalés et ses mises en scène originales seront affichés dans toute la ville… Une belle récompense ! C’est donc tout naturellement que nous le retrouvons en couverture de ce numéro, magnifié sous l’œil aiguisé et bienveillant de son oncle Gérard Rancinan que nous remercions ! Maxime Gautier maximegautier.com


Le Chef Philippe Etchebest, Restaurant Le Quatrième Mur, Bordeaux, France

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PORTFOLI O

Le chef Jérôme Palayer, Restaurant El Chiringuito, Ibiza

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Le Chef David Rathgeber, Restaurant L’Assiette, Paris, France

Le Chef Antonello Sciolti, Chef à Domicile, Paris, France Le Bassin à marée basse avec ses grandes étendues de sable

Une histoire de bulle sur un livre

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Le Chef Luca Appino, Pizza Massilia, Bangkok, Thailande

Le Chef Thomas Morel, Le Pavillon des Boulevards, Bordeaux, France

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Le Chef Frédéric Ottaviani, Le Moulin de Charlot, France

Le Chef Jérémy Prévost, Restautrant Loco By Jem’s, Bordeaux, France Une histoire de bulle sur un livre

Le Bassin à marée basse avec ses grandes étendues de sable

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PORTFOLI O

Le Chef Thomas Morel, Le Pavillon des Boulevards, Bordeaux, France

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La Chef Souad Ezzahidi, Table Madada, Essaouira, Maroc

Le Chef Aomar El Habbadi, Le Jardin des Douars, Essaouira, Maroc

Une histoire de bulle sur un livre

Le Bassin à marée basse avec ses grandes étendues de sable

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Mode Déco ×

“La mode et la déco sont les reflets de notre personnalité et de notre créativité.”

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Texte & photos Jean-Christophe Lauchas (sauf mentions)

La Voile bleue & son surprenant sellier À la tête de La Voile bleue, à La Teste-de-Buch, le sellier Édouard d’Assuncao, qui excelle dans son métier, avec des prestations dans le domaine de l’automobile, du nautisme, de la décoration, de l’ameublement et autres. Poussez la porte de son atelier qui réserve de jolies surprises !

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© DR

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“Je fais un métier-passion très diversifié qui colle à ma personnalité, mon exigence principale, c’est que le client soit content.”

Compétences multiples

Savoir-faire et créativité

Le métier de sellier est en perpétuelle évolution. À l’origine spécialiste du cuir pour fabriquer des pièces indispensables à l’équipement d’un cheval, le sellier travaille aujourd’hui de nombreux matériaux souples et ses compétences s’étendent dans l’industrie automobile ou nautique, la maroquinerie ou l’ameublement. À La Teste-de-Buch, le spécialiste c’est Édouard d’Assuncao, à la tête de La Voile bleue dans l’espace industriel et commercial. Le recouvrement de sièges pour des voitures, des selles pour motos, une nouvelle vie pour un fauteuil, une toile de store pour un commerce, des coussins et aménagements pour bateaux, une bâche de piscine, de la maroquinerie, des banquettes sur une terrasse… ; ses prestations sur mesure sont multiples et s’adressent à une large clientèle, des professionnels et des particuliers.

Édouard, 34 ans, est ce qu’on appelle un personnage au franc-parler et au charisme évident. Jovial, bon vivant, bosseur et très professionnel, il s’est forgé une solide réputation. Son savoir-faire et sa créativité sont reconnus sur le plan local et au-delà. Après onze ans passés en Corse durant lesquels il a appris son métier et s’est mis à son compte en 2014 en créant son entreprise, ce gars du Nord est venu s’installer sur le Bassin en 2018, avec une ambition : pouvoir continuer à exercer son métier. Mission accomplie avec l’aide de son compagnon Thomas.

et il a l’amour du travail bien fait, ça se voit. « Je fais un métier-passion très diversifié qui colle à ma personnalité, donc je ne regarde jamais l’heure et mon exigence principale c’est que le client soit content », explique le jeune artisan, passionné et plein d’enthousiasme, avant d’avouer « aimer le beau, les jolis tissus et toiles, toucher et travailler le cuir ». Son atelier ? C’est aussi un lieu de vie et d’échanges, on y vient pour le conseil, pour passer commande, mais aussi pour l’ambiance qu’il y règne, la bonne humeur. Juste à côté, Édouard a même aménagé un jardin joliment décoré, avec une grande table et des chaises, un barbecue… et des poules ! Ses clients adorent ! L’avenir ? « Je me sens vraiment bien ici, dans mon atelier, sur le Bassin, j’ai une clientèle fidèle et très gentille, je suis un entrepreneur franchement heureux et j’ai tellement envie que ça dure », répond Édouard, les yeux qui pétillent.

Un atelier pas comme les autres Dans son atelier de La Teste-deBuch, il passe beaucoup de son temps, il y reçoit ses clients, il y crée avec différentes matières, des tissus, du cuir, de la mousse, il coupe, il assemble, il colle et pique à la machine. L’homme est perfectionniste 05 9

La Voile bleue 24 rue Nicolas Appert à La Teste-de-Buch 06 35 30 73 38


Pimp your slip Texte et photos Melanny Rodrigues

Inspirée par le prénom d’une petite Népalaise rencontrée au cours de sa vie de nomade, sous l’impulsion d’Émie Delepine, Ojü a d’abord trouvé son incarnation dans de minutieuses compositions florales avant de devenir une ligne de caleçons upcyclés.


I

ntrépide et inventive, c’est en voulant habiller les fenêtres du Mercedes 508 qu’elle rénove avec son compagnon que la jeune Testerine découvre la couture. De fil en aiguille, après avoir cousu des housses de sièges et des rideaux pour toutes les saisons, à l’affût du moindre accroc, elle relève le défi de créer ses propres vêtements. Sacs, petits hauts, pantalons, la créatrice parchemine les draps et les nappes approvisionnés par Jocelyne, sa maman, et à la demande de son amoureux, imagine son premier prototype de caleçon. Portée par l’engouement provoqué par ce modèle, elle investit dans une machine à

coudre, ­professionnalise son geste et se positionne sur ce marché de niche, avec pour objectif d’habiller tous les petits culs du bassin d’Arcachon.

Du neuf avec du vieux Du patronage à la confection de ses étiquettes, avec une préférence certaine pour le Vichy, les couleurs pastel et les motifs fleuris, la couturière offre une seconde vie à des tissus anciens, en revalorisant le linge de maison qu’elle chine dans les brocantes ou dans les vide-greniers. Elle complète les finitions de ses pièces assemblées en toutes petites séries, patchworks, bicolores et singulières, par les boutons empruntés dans les collections

“La couturière offre une seconde vie à des tissus anciens, en revalorisant le linge de maison qu’elle chine dans les brocantes ou dans les vide-greniers” 061


de sa grand-mère. Intemporelles, parfois assorties d’une chemisette, ses créations, unisexes, déculpabilisent les filles d’emprunter les sous-vêtements de leur moitié ; elle sont personnalisables à l’infini à partir des coupons dont elle dispose. La créatrice vous offre également l’opportunité de faire perdurer la valeur affective de votre linge de famille en le transformant, sur mesure, en pièce unique, à porter au lit comme à la ville.

Rien ne se perd Inscrite dans une démarche écoresponsable, Ojü convertit les chutes en nœuds et en chouchous de toutes tailles, dont certains, texturés, sont cousus à partir de cravates en soie. Si pour l’instant, sa gamme se résume à ces trois produits phares, cette autodidacte entend bien étoffer son vestiaire en proposant des collections mixtes, évolutives en fonction de ses trouvailles et de ses inspirations. Motivée par ses premières commandes sur le marché de Noël de Musettes en décembre dernier, la jeune créatrice espère pérenniser son activité en implantant son ouvrage dans les salons de coiffure et les concept stores de toute la région.

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Anaïs & Ivo, les rois de la réno Ériger de charmantes suites cosy et confortables à partir de ruines, c’est le pari fou que se sont lancés Anaïs et Ivo Silva en rénovant les fondations d’un ancien élevage de canards situé au fond de leur jardin. Texte & photos Melanny Rodrigues (sauf mentions)

C

onvaincus par le potentiel touristique de la région, en vue de financer leurs propres travaux, ces deux responsables dans la grande distribution ont engagé toutes leurs économies dans la réhabilitation de cette bâtisse pour la métamorphoser

en deux splendides dépendances. Contraction de leurs deux prénoms, Anaïs et Ivo imaginent alors Ivona Vacances, un ensemble de cinq logements insolites répartis sur trois communes et récompensés par les Imaginaterres, un label qui salue les rénovations à faible impact écologique.

© DR

Le début de l'aventure De la conception des plans jusqu’à leur application, l’ancienne graphiste spécialisée dans l’aménagement d’espaces amorce leur projet avec un sens du détail digne d’une architecte. Puis, le soir, le weekend et les jours de repos, c’est ensemble que les deux amoureux s’activent sur le gros œuvre porteur de leur construction. Plomberie, électricité, menuiserie… Formé sur le tas, le couple restaure, colmate, répare et, après plus d’une année de travaux, inaugure ses premiers logements, très vite assortis d’un immense jacuzzi à privatiser. Rustiques et chaleureux, 064

situés à quelques coups de pédales du parc ornithologique du Teich, la Cabane du littoral et le Cabanon doré offrent un ancrage de choix pour des surprises inoubliables et romantiques.

Autre lieu, autre ambiance Propulsé par les fortes demandes, le duo investit alors dans une maison des années 60, en plein cœur de Gujan. Dans une démarche d’optimisation, ils scindent ses 50 m2 de surface en deux appartements parfaitement équipés dans lesquels ils projettent deux univers plus urbains et très atypiques. Ainsi, si le Coquillage s’inspire de l’univers poudré de la Petite Sirène avec son lit prolongé d’une baignoire et sa décoration iodée, le Cap 80 offre quant à lui un saut dans le temps à des voyageurs qui y retrouvent les marqueurs forts de leurs souvenirs de jeunesse. Borne d’arcade, néons, ghetto blaster, robots Moulinex fonctionnels et dans leurs


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et Netflix ­s upplantent alors les balades bucoliques sur les ports environnants.

Des meilleurs restaurants aux plus beaux points de vue, proches de leurs vacanciers, les amoureux ne lésinent pas sur les recommandations. Brunchs, location de mobylettes, de paddles et de vélos livrés à domicile, vol en ULM, séances de réflexologie plantaire, ces acteurs d’un tourisme durable, entourés de professionnels compétents, proposent à leurs locataires des vacances clé en main à tarifs privilégiés. Jamais lassés de leurs efforts, c’est avec la volonté de créer la parfaite maison de vacances que les deux bricoleurs abordent leur plus gros chantier : la rénovation complète d’une demeure de douze couchages sur la côte de Mimizan. La maison est située à quelques minutes de l’océan, avec piscine, salon cinéma, billard, et inspirée par les formes organiques des tapisseries colorées des années 70 et l’esprit surf de cette même époque. Le couple nous promet là sa plus belle réalisation et espère ­enregistrer ses premières

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emballages d’origine, Anaïs et Ivo chinent du « vrai vieux » sans ne jamais négliger le confort de leurs hôtes. Conscients des caprices de la météo locale, le tandem pense chacun de ses logements pour que les locataires aient de quoi s’occuper en cas d’intempéries. Jeux de société, rétroprojecteurs

Des vacances de rêve

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ivonavacances.fr @ivona_vacances 06 21 34 09 03

réservations dès le mois de juin. En parallèle de ce joyeux chantier, à l’image de la sublime villa de Porto Vecchio dont ils gèrent l’agenda, les deux entrepreneurs proposent également un service de conciergerie assoupli et sans frais qui vise à décharger les propriétaires. N’hésitez pas à les appeler pour leur confier vos biens les plus originaux !


Green ×

“Vivre vert, c’est cultiver l’avenir en harmonie avec la nature.”

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Sao Design, une déco qui roule Adolescent, Maxime Martin rêvait de décoller le plus haut possible. Désormais trentenaire, le skateur transforme ses planches usagées en de magnifiques œuvres d’art sans s’être éloigné de ses premières ambitions. Décoratives, utiles et écologiques, toutes les pièces qui sortent de son atelier subliment cet objet symbolique qui grandit avec lui depuis de nombreuses années.

Texte & Photos Melanny Rodrigues

L

’histoire commence aux abords du collège où, dans le sillon de sa grande sœur Bérengère, le jeune Gujanais s’initie au skate et découvre les sensations liées à cette pratique. Encadré par des anciens, tels que Jérôme Dupont dit « tonton » ou Nico de Ollie les Petits, il affine son style et parfait ses figures sur les différents modules de la région, de l’anneau de vitesse de Gujan à ceux du skate park de Bonneval. Galvanisé par ses progrès, malgré un poignet cassé, il monte sur son premier podium en 2011 et se fait très vite repérer par Kannibal, sponsor pour lequel il roulera pendant près de six ans.

Une matière noble Loin des courbes de la piste, c’est dans son garage cette fois que le jeune homme s’adonne à sa deuxième passion, le bricolage. Ainsi, s’il commence par fabriquer

du mobilier avec des palettes, c’est grâce à un prototype de stabilisateur pour GoPro que lui vient l’idée de revaloriser ses planches dormantes. Plusieurs épaisseurs d’érable les composent. Très appropriée pour réaliser du mobilier et des objets durables, cette essence noble, souple et résistante, assure la longévité de toutes créations. D’un point de vue pratique, la forme des planches, galbée et concave, semble difficile à apprivoiser, mais l’artisan, méthodique, les scinde en cinq morceaux qu’il utilise, du « nose » au « tail », dans leur intégralité. Une fois poncés, les sept plis de bois dévoilent les couleurs vives, fanées par l’usure, qui font la singularité de cette matière première, unique et originale. Taillés en baguettes, collés et assemblés à la main selon un protocole précis, ils donnent vie à des objets pratiques, tels que des planches apéritives ou des dessous de verres, ou plus contemplatifs, tableaux et cartes du Bassin, déclinables sous 069


Pour remercier les skateurs consciencieux, il fabrique des boards sur mesure à partir de ceux dont ils ont fait don. différents formats. Tables basses ou meubles tambours, certaines de ses constructions, massives, nécessitent jusqu’à une quinzaine de skates et plus de 24 heures de travail. Par ailleurs, suivant la philosophie acquise lors de ses études de cuisine, l’artisan ne laisse rien se perdre et détaille des porte-clés minimalistes dans les plus petites chutes de bois.

De nouvelles fonctionnalités Pour l’heure, s’il complète sa « planchothèque » sur les parks en fin de sessions, grâce aux réseaux sociaux ou parmi ses amis, le créateur souhaite instaurer un système de fidélité visant à remercier les skateurs consciencieux : il fabrique des boards sur mesure à partir de ceux dont ils ont fait don. À l’image de l’hippocampe imaginé pour le Pitt, certaines de ses 070

réalisations habillent déjà les murs de plusieurs établissements du Bassin. Ce créateur imaginatif ne se repose pas sur ses acquis et ne cesse de trouver de nouvelles fonctionnalités à ses planches en retraite. Des queues de baleine sculptées dans un bloc en collaboration avec Benjamin Labassa, des décapsuleurs testés en conditions réelles par les barmans du V&B, des trophées spécialement conçus pour récompenser des compétitions de skate… Persévérance, détermination, dépassement de soi, ces valeurs, communes à la pratique du skate et à l’artisanat, chères au jeune entrepreneur laissent à penser que pour Sao Design, tout ira comme sur des roulettes.

saodesign.fr instagram.com/sao_designer/



Léopold, l’inventeur poète du Cap-Ferret Léopold de Labrousse est un sacré numéro. Entre ses jeux d’échecs réinventés, ses créations de bijoux en pièces d’argenterie, ses fossiles trouvés sur la plage ou encore son nouveau générateur électromagnétique… il ne s’arrête jamais. Avec pour point d’orgue : la récup. Texte & Photos Patrice Bouscarrut

L

éopold est ce que l’on peut appeler… un original. Avec son chapeau de Crocodile Dundee toujours vissé sur la tête, on le retrouve souvent sur son stand au marché du Cap-Ferret ou de Claouey suivant les saisons. On se demande d’ailleurs ce qu’il vend, entre des cuillères d’argenterie tordues, des jeux d’échecs, des pierres à côté d’un microscope. Bizarre. Pourtant cet inventaire à la

Prévert est un petit concentré de ses passions qu’il déploie sur son banc. Il faut reconnaître que Léopold ne recherche pas la fortune en tant que commerçant. « Je fais les marchés depuis seize ans, explique-t-il, j’adore l’ambiance, les rencontres, c’est pour ces raisons que je continue. »

À l’écoute de la planète Mais c’est chez lui, dans son bricà-brac poétique que l’on découvre 072

toute l’ampleur de ce personnage incontournable du Cap-Ferret, installé à deux pas de l’océan. Léopold de Labrousse descend d’une famille à particule. « Oncques ne rebrousse » ( jamais ne recule) est la devise de son clan, « ma grand-mère descend de la branche de Jeanne d’Arc », sourit-il. Aujourd’hui, à 45 ans, la mission de Léopold n’est pas, comme sa sainte aïeule, de bouter les Anglais hors de France,


mais d’être à l’écoute de sa planète et de ses soubresauts. Ce poète toujours en action a comme leitmotivs la récupération, le recyclage, la vie hors du consumérisme et toujours être attentif au monde qui l’entoure. Vous le retrouverez donc souvent sur la plage près de L’Horizon, en train de casser des blocs de béton, dégager des bouts de fer pour redonner à la nature sa pureté originelle et lutter contre l’érosion

à son échelle. Et aussi ramasser des fossiles qu’il propose ensuite d’observer sous son microscope. Un tronc sur la plage ? Il prend ses gouges pour sculpter un parcours de billes dans la masse et ainsi proposer un jeu aux enfants tandis que les parents bronzent au soleil.

Des inventions sans limite Mais Géo Trouvetou dans l’âme, il enchaîne les trouvailles, les plus 07 3

improbables, que l’on retrouve souvent sur son stand sur le marché. Les couverts en argent ? Grâce à sa formation de chaudronnier soudeur, il en fait des bijoux, bracelets, bagues mais aussi des objets uti--les, comme un porte-manteaux, un repose-bouteille, ou encore une balance pour peser les lettres. « J’ai inventé ce système pour une secrétaire, dès qu’une lettre dépasse 20 g, ça bascule », raconte-t-il. Ses


© Leopold de Labrousse

“Je fais les marchés depuis seize ans, j’adore l’ambiance, les rencontres, c’est pour ces raisons que je continue.”

bagues, il les construit pour que sur chaque doigt, elles s’imbriquent entre elles. Ses idées sont infinies et il propose toujours à ses clients des créations sur mesure. Les jeux d’échecs ? C’est sa maîtrise de la marqueterie et du tournage sur bois qui l’ont conduit dans cette voie. Mais avec toujours son brin d’originalité. Des jeux pour non-voyants pour « visualiser » facilement l’échiquier. Et surtout, il imagine une nouvelle pièce. « Il

y a quatre sages, ils se déplacent comme le cavalier, mais en diagonale. C’est ce qui manquait à ce jeu », explique Léopold. Son échiquier, qui passe de 64 à 100 cases, intéresse déjà des spécialistes français de ce sport qui sont en train de le tester. Dernière idée ? Avec ses connaissances en électronique, place à l’expérimentation d’un générateur électromagnétique, avec des bobines, des aimants et un tube en Pyrex. « J’en avais marre de tomber en 074

rade d’énergie. Il suffit de l’agiter et on peut allumer un feu, recharger son téléphone, avoir de la lumière. 20 secondes de mouvement et on a 3 minutes de lumière, ça peut être très pratique en montagne, dans les zones totalement isolées. Je me suis bien pris la tête pour le créer mais je pense que je vais pouvoir bientôt en proposer sur le marché. » Décidément, l’imagination de Léopold n’a aucune limite. art-et-action.fr


Sport Bien-être ×

“L’équilibre entre le corps et l’esprit est la clé du bonheur durable.”

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Dans le monde de Naperla

Nutritive, complexe et hypocalorique, la consistance de la laitance d’huître divise les amateurs durant la période estivale, pourtant, elle regorge de propriétés anti-âge régénératrices et reminéralisantes peu courantes appelées Ostréaline. C’est en partant de cette découverte que Nathan Faure, Guillaume Rouvin et Alexis Arevalo ont eu l’idée de concevoir, en marge de leurs vies professionnelles respectives, une gamme de cosmétique saine et novatrice en lien avec le coquillage emblématique de notre région.

Texte & Photos Melanny Rodrigues

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fficient dans tous les domaines de la logistique à la communication, ce dynamique trio place cet élixir de jouvence au cœur de tous ses assemblages et donne naissance, après deux ans de conception, à Naperla, une routine beauté visionnaire toute droit venue des années 2300. Accompagnés dans le développement de leur marque des professionnels issus du milieu pharmaceutique, c’est sur les conseils d’un panel d’océanographes que ces trois enfants du coin élaborent un minutieux processus qui leur permet de capter la laitance des huîtres, sans avoir à leur ôter la vie. Inventé par Nathan dont la famille est ostréicultrice depuis plusieurs générations, ce procédé unique en France garanti sans souffrance pour le mollusque est

une véritable révolution technique, brevetée depuis par les trois associés. Extraite dans leurs viviers sur le port de Meyran, filtrée, congelée, nettoyée et déshydratée, la précieuse semence réduite en poudre devient alors une matière première de choix. 076

Un bijou pour la peau Imaginée comme si la Terre avait perdu toutes ses ressources, en réponse aux prévisions de changement climatique, Naperla se place comme un antidote naturel, imparable contre les agressions du soleil, du froid et œuvre activement


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contre le vieillissement de la peau. Contraction de « nature », « perle » et « Arcachon », Naperla concentre le meilleur de notre patrimoine décliné sur dix produits, éco-pensés et haut de gamme. Brume, lotion, sérum, masque, huile, crèmes, gommage, texturées, généreuses et rafraîchissantes, toutes leurs formulations garantissent un fort taux de naturalité dont l’efficacité est certifiée par un laboratoire français compétent. Créatifs et ambitieux, avec la volonté de se démarquer de l’offre existante, les trois amis ont fait le choix de développer une identité unique en son genre qui s’étend de l’intitulé des produits jusque dans leur composition. Communs à toutes leurs références, les bienfaits de l’Ostréaline associés aux principes actifs du tamanu de Polynésie et à ceux des plantes endémiques du Bassin préviennent

l’apparition des rides dès les premières utilisations et offrent un coup d’éclat immédiat à toutes les carnations.

Sur le Bassin et au-delà Lumen, Oya, Ury, Syra, Filae, Olyne, si chacune de leurs recettes entretient un lien étroit avec des œuvres de science-fiction, elles n’en sont pas moins performantes et donnent à penser que les trentenaires ont d’ores et déjà réussi le pari de s’implanter dans l’univers très concurrentiel de la

“Trois mecs qui se lancent dans la cosmétique, c’est peu commun mais on avait envie de surprendre !”

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cosmétique naturelle. Entourés par de nombreuses praticiennes, dont certaines, à l’image de la facialiste Gloria Abelians, développent des rites de soins dédiés à leurs produits, ces entrepreneurs en herbe espèrent d’ici la fin de l’année réussir à distribuer leur gamme au-delà des frontières du Bassin, dans les pharmacies, les spas et les hôtels de prestige avec l’ambition de s’étendre très vite sur le marché mondial, américain et asiatique. @naperla.cosmetics



Mamoon, l’entraide par tous les moyens Depuis un an demi, Laetitia accompagne les femmes à se sentir bien à l’aide de multiples techniques.

Texte & Photos Sabine Luong

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Ma plus belle formation a été l’école de la vie. » Ainsi s’exprime l’Audengeoise Laetitia, maman de deux enfants, accompagnatrice bien-être de son entreprise Mamoon. C’est après un bac médico-social et un CAP petite enfance qui lui a permis de travailler dans une crèche en tant qu’auxiliaire pendant onze ans, que Laetitia s’est fortement intéressée au développement psychologique et cognitif, à cette relation qu’il y a entre le corps, le cœur et l’esprit. Pourquoi telle émotion apparaît à ce moment-là, pourquoi le corps psychosomatise ? L’engrenage du comprendre s’est alors mis en marche. Tout était bon pour avancer vers la connaissance et s’en servir dans le seul but d’aider l’autre à atteindre ce bien-être auquel chacun aspire. 080

Numérologie, Fleurs de Bach, oracles et lithothérapie Formée à Bordeaux en numérologie par Rose-Marie Mayo, qui tient son savoir d’un maître tibétain, elle découvre alors que les chiffres liés à notre nom et notre date de naissance permettent de mieux se connaître, peuvent donner des directives sur les chemins de vie à emprunter et aident à déceler nos missions de vie. Mais cela ne suffisait pas à Laetitia pour asseoir sa crédibilité et se définir en tant qu’accompagnatrice bien-être. Alors elle a fait une formation au centre du Docteur Bach. Elle étudie les 38 élixirs regroupés en sept catégories d’émotions, et se lance dans la composition d’élixirs pour répondre, au plus près, aux attentes de chacun après entretiens. Un


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pied dans toutes ces techniques alternatives, cette autodidacte très proche de la nature s’est formée en lithothérapie, profondément convaincue du pouvoir des énergies des pierres et des mouvements des lunes pour les recharger. Avec ses pierres, elle compose des bijoux pour les personnes qui viennent la

voir, tels que mallas et bracelets qui peuvent atténuer peurs et blessures, renforcer la confiance et l’estime de soi. Avec sa nature altruiste et sensible, empathique et dévouée qui lui permet de ressentir les choses et les gens, Laetitia pratique les oracles et les cartes de tarot qu’elle interprète avec son intuition médiumnique et son cœur.

Cercle de parole de femmes, seule ou en collaboration Libérer par la parole, accompagner avec des bains sonores (carillons, bâton de pluie, bols tibétains), des rituels d’intentions, des exercices de respiration, de tapping pour gérer les

“Je suis persuadée que ma mission de vie est de transmettre et d’aider, surtout les femmes. Je suis totalement dans la sororité. Ce que je souhaite c’est faire tomber les masques, libérer les charges mentales afin d’aligner le cœur et l’esprit.” émotions, ou de mouvement au sol pour libérer les tensions du corps (à reproduire chez soi) n’est pas exclu. Si les besoins sont plus complexes et la dépassent, elle n’hésite pas rediriger les personnes vers des professionnels adaptés aux problématiques. Et surtout, ce qu’elle tient à développer, ce sont ces cercles de parole, d’adolescents ou de femmes, parfois en collaboration avec Caroline, sa prof de yoga qui amène 0 82

son tambour chamanique, ou d’autres professionnelles du bien-être. Durant ses séances, se déposent et se libèrent par la parole ou des silences méditatifs les poids encombrants qui freinent le cheminement vers le bonheur d’être soi. FB et Insta : _mamoon_n Mamoon33980@outlook.fr 07 62 05 91 51 Intervient au Centre Santé 3000 à Biganos et en visioconférence



Une console de jeux vidéo grandeur nature avec BattleKart

Le phénomène BattleKart débarque sur le Bassin, l’alliance parfaite du karting électrique, du jeu vidéo et de la réalité augmentée. Tentez l’expérience inédite et riche en sensations et amusements, vous y reviendrez forcément !

Texte & Photos Jean-Christophe Lauchas

Entre karting et jeux vidéo Il y a bien évidemment la plage pour se détendre et s’amuser, mais le bassin d’Arcachon manque de toute évidence de propositions ludiques et d’activités de loisirs en intérieur. Partant de ce constat, Benjamin Rochette, son épouse Émilie et sa sœur Charline ont eu l’idée de créer l’événement avec l’ouverture de BattleKart. « Nous avons d’abord eu un coup de cœur pour cet emplacement spacieux, avec une belle façade et un grand parking, et ensuite nous sommes tombés sur ce concept qui nous a de suite séduits », expliquent ces entrepreneurs dynamiques qui avouent être des amoureux du Bassin. BattleKart a été créé par un Belge en 2015. Le concept, qui a déjà séduit près d’un million

de joueurs, est présent en France et à l’étranger ; il fait son arrivée sur le Bassin, c’est le premier à s’implanter dans le sud de la France. Il ouvrira fin mars-début avril à La Teste-de-Buch, dans la zone d’activités. 084

Effet waouh garanti ! Le concept est simple et novateur : sur 1 500 m2 de piste, au volant d’un kart 100 % électrique, les participants peuvent s’adonner à toute une série de jeux projetés au sol en temps réel grâce à la technique


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s’amusent, c’est une activité accessible à tous qui se vit en toute sécurité. C’est vraiment du pur loisir. » Pour info, il n’y a pas besoin de mettre une combinaison ou un casque ; un système anti-collision permet de piloter tranquillement. La condition pour jouer : mesurer au moins 1,45 m.

Buzzer comme à la télé Les propriétaires veulent que ce soit un lieu de vie agréable. Un grand bar avec un écran géant de 7 m2 est à disposition et permettra de se retrouver de façon conviviale. Côté

“Notre volonté est d’ouvrir ce lieu à un large public, en groupe, en famille ou entre amis, toutes les générations pour toutes les occasions. Le but est de vraiment se marrer.”

de réalité augmentée. Les pilotes d’un jour se retrouvent dans l’obscurité et peuvent ainsi s’immerger dans un Mario Kart grandeur nature, dans une version revue et corrigée du célèbre jeu mobile Snake, dans un jeu de foot où on peut frapper la balle avec son kart, ou encore se retrouver dans la plus grande table de billard virtuelle. Six modes de jeu sont proposés. En fait, on ne joue pas au jeu vidéo mais dans le jeu vidéo ! L’effet waouh est garanti ! 10

karts sont à disposition et chaque partie dure environ 15 minutes. Tous ceux qui voudront repartir avec un souvenir seront comblés puisqu’une borne photo sera à leur disposition. « Notre volonté est d’ouvrir ce lieu à un large public, en groupe, en famille ou entre amis, toutes les générations pour toutes les occasions. Le but est de vraiment se marrer », précisent Benjamin, Émilie et Charline. Même si on n’a jamais fait de kart ? Ils sont catégoriques : « Oui, même les novices 086

ludique, sont également prévus deux espaces de Quiz Room. Il s’agit en fait de salles de jeu dans un décor inspiré des plateaux télé avec des jeux de quiz adaptés à votre groupe et à votre culture générale. Là encore, on se retrouve en immersion dans une émission de télé, face à un pupitre avec buzzers, sous des projecteurs, avec la voix de la présentatrice, et on répond à des questions. Ce jeu multigénérationnel est conçu de manière à stimuler la réflexion et à créer une saine émulation entre les participants, entre fou rire et compétition. BattleKart La Teste-de-Buch 1051 boulevard de l’Industrie 06 73 53 60 78 battlekart.com/fr/arcachon et sur les réseaux sociaux


Enfants ×

“Les enfants sont les joyaux précieux qui illuminent nos vies de leur innocence et de leur spontanéité.”

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Pépite AIRE DE JEU. Du côté de GujanMestras, la boutique Les Enfants d’abord vient étoffer le paysage commercial local. Elle apporte une alternative aux grandes enseignes parfaite pour les parents en quête de cadeaux pour enfant, uniques et qualitatifs. Ce concept store longtemps imaginé par Lucie Bouic (ancienne infirmière), a vu le jour sous l’impulsion de son époux. Ensemble, ils ont métamorphosé un local du cours de Verdun en une jolie boutique au style épuré et accueillant. Sur les étagères, les jouets en bois, les jeux de construction, les loisirs créatifs ou encore les créations locales tout comme le portant présentant une sélection de vêtements et d’accessoires tendance pour les plus petits sont choisis à travers le prisme de son expérience de maman de trois enfants de 12, 9 et 2 ans. Du mardi au samedi, Lucie vous accueille dans son univers où l’amour du jeu et de la créativité se mêle à l’authenticité des créations locales. Ineh 24 cours de Verdun, Gujan-Mestras​ Instagram : @les_enfants_d_abord

© DR

Le showroom des kids SECONDE VIE. Début décembre, la Cazaline Fidji Ymanette ouvrait son showroom d’achat-revente, Not so little, dans la zone d’activité de La Teste-deBuch. Ce tout nouvel espace consacré aux articles pour enfants offre aux parents une alternative éthique et abordable pour habiller les petits de 0 à 12 ans. Not so little, c’est « 90 % de seconde main, des invendus de boutique, quelques marques de jouets neufs et même de la déco ». L’idée de la créatrice, ellemême mère de trois enfants, est de « donner une nouvelle vie aux affaires car nos petits grandissent tellement vite ! Alors, je propose aux parents de racheter le dressing de leurs enfants. Ils m’apportent leur sélection en accord avec la charte du showroom. Les articles non sélectionnés sont remis à une association après décharge ou tout simplement récupérés par les parents dans les dix jours qui suivent. » Bien loin du dépôt-vente, la créatrice sélectionne méticuleusement chacune des pièces qui conjuguent style, durabilité et qualité. Ineh 1455 avenue du Parc des expositions, La Teste Instagram : @notsolittle_kids_store – 07 45 01 98 03 088



Quand baby brunch (sur le Bassin)

Pépite spéciale parents de bouts de chou : une fois par mois, la Boïenne Pauline Sauter vous concocte une matinée dominicale aux petits oignons ! Rencontre avec la créatrice de Baby Brunch Bassin.

Texte Ineh Photos DR

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es mots s’enchaînent, l’envie de transmettre se ressent. L’infirmière puéricultrice Pauline Sauter est une vraie passionnée. Une passionnée de bébés. « Je veux les aider. Ils n’ont pas la voix pour être entendus. C’est leur petit corps qui parle. Et beaucoup de parents sont perdus, ils ne savent pas comment faire. Il faut juste leur montrer le chemin. » Et pour ce faire, vous avez lancé un nouveau concept. Oui, les Baby Brunch Bassin. Je cherchais un moyen d’aider les mamans de tout-petits à rompre la solitude dans laquelle elles se retrouvent parfois après leur accouchement. J’ai eu l’idée de les rassembler autour d’un baby brunch également ouvert aux papas.

Comment se déroule cette rencontre ? Un dimanche matin par mois, nous nous retrouvons à Biganos dans un espace aménagé pour leur confort et celui de leur bébé. Aux beaux jours, tout se déroulera en extérieur, pourquoi pas sur une plage. J’annonce une thématique comme le portage ou l’éveil musical, par exemple. Mais, c’est beaucoup plus que cela. C’est beaucoup d’échanges avec des confidences sur leur passage à la maternité, la manière dont elles ont vécu leur accouchement, le début de l’allaitement… C’est très enrichissant. Et dans le même temps, il y a les enfants qui évoluent au centre de la pièce en motricité libre. C’est chouette de les observer, de voir les interactions entre eux… Puis, il y a le brunch… De délicieuses mignardises sucrées et salées préparées par mon compagnon qui est chef de cuisine. Dans 090

le futur, on s’imagine bien organiser des sortes de garden-parties sur la plage avec le chef qui préparera devant les mamans. Quelle est votre expérience vous permettant de vous sentir aussi à l’aise pour animer une telle rencontre autour de la parentalité ? Je suis infirmière puéricultrice et, ses huit dernières années, j’ai travaillé comme maternity nurse partout dans le monde. J’accompagnais des familles en vacances, je suivais des mamans entrepreneuses et m’occupais des enfants 24 h/24 et ce, depuis la maternité. Je suis formée à la communication gestuelle associée à la parole, au portage physiologique, au massage de bébé, au sommeil du tout-petit et à la diversification alimentaire. Au quotidien, j’interviens à domicile auprès des parents. De plus, j’ai l’intention d’inviter des spécialistes de l’allaitement, de la sophrologie… car il faut tout un village pour élever un enfant, une communauté entière pour s’élever.


Baby Brunch Bassin 182 allée du Papyrus, Biganos 06 50 54 28 36 Instagram : @baby.brunch.bassin

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Texte Ineh Photos DR

(Em)portées par la danse Avec Mado Tessier et Aurélie Aïdam, l’art du portage se met en scène, et la danse devient le fil conducteur d’une relation unique entre maman et bébé. Rencontre avec deux passionnées qui offrent aux mamans et à leurs tout-petits un moment inoubliable de partage et de bien-être.

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ussi loin qu’elles s’en souviennent, la danse a toujours fait partie de leur vie. Quand l’une se formait dans les studios de Lomé, la capitale togolaise, l’autre enchaînait les écoles de danse du bassin d’Arcachon. « J’ai touché à plein de trucs. J’ai fait du classique, du jazz, du contemporain, du cabaret, des danses urbaines et j’ai découvert le semba et la ginga avec Aurélie », confie Mado Tessier, l’enfant du pays. Aurélie Aïdam, c’est sa prof de danse, une véritable passionnée. Aujourd’hui à la tête de son propre studio de danse, Le Studio du club situé à Gujan-Mestras, elle enseigne les danses angolaises :

la kizomba, le semba, le tarraxinha, la ginga et le flow corporel. « C’est de l’expression corporelle pour se reconnecter à son corps. Avec le flow corporel, on ne cible pas la performance mais le bien-être », explique la professeure. Mado est doula. La Gujanaise sème des « Graines de bien naître » autour d’elle en proposant de l’accompagnement en périnatalité et parentalité à domicile ou dans l’espace cocooning qu’elle dispose au Centre de santé de Biganos. Ensemble, elles nourrissent l’envie de « sortir les jeunes mamans de leur quotidien et de leur permettre de pratiquer une activité physique pour elle, tout en ayant leur bébé ». 092

Danser avec bébé « Nous nous sommes dit que faire de la danse-portage pour les mamans en alliant les compétences de monitrice de portage physiologique de Mado à mes compétences de danseuse pourrait être une belle proposition. J’ai grandi au Togo et ai moi-même porté au dos mes petits cousins ; le portage est pour moi quelque chose d’hyper naturel. » C’est ainsi qu’à la mi-décembre, nous les retrouvions en compagnie de cinq mamans et leurs bébés pour une séance de ginga à laquelle Anaïs, jeune maman arcachonnaise a


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“La ginga est une danse africaine particulièrement adaptée à la danse-portage.”

Graines de bien naître Mado Tessier 06 62 90 90 44 Instagram : @grainesdeBienNaitre33 Le Studio du club 153 route des Grands Lacs Gujan-Mestras Aurélie Aïdam 06 95 14 24 28 Instagram : @lestudioduclub.gujan

participé : « C’était la deuxième fois pour moi. Cela fait du bien de faire une activité pour soi avec bébé et de bouger son corps. En plus, cela m’a permis d’apprendre de nouvelles techniques de portage car je n’avais jamais porté sur le dos. » Pari gagné ! Le combo danse et portage a conquis les participantes du jour. Il faut tout de même préciser que Mado n’en est pas à son coup d’essai. Il y a de cela trois ans, en compagnie de Julie Pannier-Desrivières, professeure de danse à La Testede-Buch, elle embarquait les jeunes mamans sur le front de

mer de Pereire pour une séance de danse iodée. « Le concept était différent. Nous étions en extérieur, nous nous échauffions au sol sans bébé et ne pratiquions pas la même danse. »

Des mouvements adaptés Avec Aurélie Aïdam, les mamans découvrent la ginga, une danse africaine particulièrement adaptée au portage, comme elle le souligne : « Le corps est ancré au sol et nous effectuons essentiellement des mouvements du bassin car la danse demande d’avoir le buste assez stable. Ce qui la rend très adaptée pour la danseportage. Les bébés sont bercés et détendus contre leur maman qui s’amuse et danse. C’est radical, tout le monde profite ! » Ce à quoi Mado ajoute : « Cela permet aux mamans de faire une activité sportive et en même temps douce, adaptée à la période de vie qu’elles traversent (le post-partum), dans le respect de leur corps, partagée avec leur bébé et d’autres mamans avec lesquelles elles peuvent créer du lien. » 094

Mado Tessier et Aurélie Aïdam

Un temps pour soi Les deux comparses envisagent désormais une formule plus adaptée et accessible. « L’idée est de leur apporter un accompagnement à l’installation au portage sans toute la théorie en amont. Nous leur proposerons un atelier danse portée régulier de 1 h 30, une fois par mois avec prêt de matériel. Une initiation au portage d’une demi-heure sera proposée en supplément, aux novices, en amont des cours. » Au Studio du club, Aurélie et Mado offrent un nouvel espace chaleureux et bienveillant orienté vers les mamans qui, le temps de quelques pas de danse, peuvent créer du lien dans cette période intense de leur vie, faire une activité physique tout en douceur et passer un moment convivial avec leurs tout-petits.


Retrouvez l’actualité de Wit Fm

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07/03/2024 17:05


L’Annexe, le nouveau tiers-lieu du Bassin Notre magazine Vivre le Bassin, qui aime mettre en valeur les hommes et les femmes qui font du bassin d’Arcachon ce qu’il est, a désormais son siège dans un lieu hybride situé aux Miquelots à La Teste-de-Buch.

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ans cet espace de 300 m2 devraient se croiser les rédacteurs de Vivre le Bassin, les animateurs des webémissions produites sur place, mais aussi toutes les personnes qui souhaitent travailler dans un lieu chaleureux, grâce au mobilier savamment chiner localement pour favoriser des rencontres atypiques.

Un lieu de rencontres en accès libre

Ouvert à tous, des espaces sont prévus pour pouvoir travailler avec un wifi haut débit, seul, avec ses amis ou ses collaborateurs. Et, cerise sur le gâteau, un bar sert des produits locaux à prix mini tels que les cafés torréfiés par la Testerine Mélanie

Badets, ou la bière artisanale Laca Boïates. Vous y trouverez également les cookies de Mimi Cookie, il est même possible de grignoter un bout pour la pause déjeuner.

Location de salles

Sur ces 300 m2, 85 m2 sont dédiés aux réunions professionnelles avec une capacité de 24 à 30 personnes assises autour de trois tables en pin massif réalisées par un Woodies, un artisan local, et jusqu’à 80 personnes assises en format conférence. Cet espace peut être modulable en une ou deux salles selon la demande. L’une de 50 m2 peut accueillir 16 personnes assises, l’autre de 35 m2 prévoit 8 personnes. Quant au côté technique, rétroprojecteur, enceinte/ 096

micro et paperboard sont en option. L’ensemble des 300 m2 peut être privatisé jusqu’à 120 personnes, lors d’un cocktail professionnel ou pour un lancement de produit (parking de 400 places).

Donner de la visibilité aux talents du Bassin

Ici, les échanges se veulent à la fois professionnels et culturels. Aussi, ponctuellement, artistes, artisans et professionnels du bien-être auront la possibilité de louer l’espace pour organiser des prestations. Vivre le Bassin se charge à la fois de la communication de l’événement qu’il diffusera sur tous ses supports médiatiques (réseaux sociaux, magazine, webradio) et de l’organisation du vernissage. SL

Ouverture du lundi au vendredi de 8 h à 15 h Centre commercial des Miquelots, 1er étage, 33260 La Teste-de-Buch 05 56 83 19 08 info@lannexe-vlb.fr www.lannexe-vlb.fr


Sonia Le Tortorec, Corinne Wartel et Marie-Jo Le Tortorec, Stan Bernardi et sa fille

Fabienne Claverie, Laetitia Lespinasse, Pénélope Poupel et Anne Roudaud

Pauline Di Noto en famille

Sabine Luong, Marine Thibault et Melanny Rodrigues

Nicolas Flori, Clément Raufaste et Frédéric Lab

M. le Maire Patrick Davet et Céline Bobacher

Photos © Laurence Joly

INAUGURATION DE L’ANNEXE

Phu-Phong Truong Truong, Yann Crabé, Auguste et Victor Davet

Greg Perez, Aurélie Besse, Fred Grenier et Édouard D’assuncao

Mardi 19 décembre, de nombreux invités s’étaient déplacés pour assister à l’inauguration de l’Annexe. L’occasion de découvrir la fresque murale de Fanny Marianna, la tapisserie XXL de Pauline Di Noto et les superbes tables en bois de Clément Raufaste. Remerciements particuliers à notre partenaire Lillet qui concoctait les cocktails.

Photos © Mint Studio / Chloé Vaché

LES MUSETTES Mardi 30 janvier, près de 120 femmes entrepreneuses, artistes, créatrices du Bassin et de ses environs se rejoignaient au sein de l’Annexe pour découvrir les valeurs et le programme 2024 de l’association Musettes. Un moment de partage entre femmes mais pas que… quelques Museaux s’étaient tout de même invités :)

Réunion Musettes à l’Annexe

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LE BI LLET DE PA S C A L BATA ILLE

“Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne”*

© Patrice Bouscarrut

nécessaires ? Vous voudriez graver à jamais sur le papier la mémoire de trois générations, l’histoire d’une entreprise, les mystères et le vécu d’une maison, d’un lieu patrimonial ? Elle vous offre son talent d’écriture pour transformer ces souvenirs en un livre aussi fidèle qu’éternel. L’émotion vous empêche de trouver le mot juste pour rendre hommage à un proche disparu ou à un couple qui s’unit ? Elle rédige, au plus près de vos intentions, le discours qui émouvra tous ceux qui vous écoutent. Vous avez passé tellement de temps à relire vos productions écrites que vous n’avez plus la distance nécessaire pour analyser la cohérence de vos textes et y repérer les erreurs ? Avec bienveillance et rigueur, elle polira cette pierre encore brute pour en faire jaillir le diamant qu’elle recelait. Comme l’« ami Pierrot », au clair de la lune ou sous le soleil des Landes, elle vous ouvre sa porte et vous prête sa Plume de pin** pour écrire un mot, un texte, une biographie, pour que vous deveniez enfin la star de votre vie, pour que l’origine de cette association ou l’atmosphère d’une demeure familiale ne soit jamais oubliée. Elle associe son amour de

L

a vie est souvent généreuse avec moi, notamment quand elle me nourrit de belles rencontres avec des personnes aussi différentes que passionnantes. Ainsi, il y a quelques semaines, m’a-t-elle donné le bonheur de rencontrer une jeune femme qui exerce l’un des plus beaux métiers qui soient : elle est écrivain ! Mais pas ce genre

­ ’écrivain que l’on croise d dans les salons du livre, d’Arès à Arcachon. Non, elle, sa particularité est d’être écrivain privé et biographe. Elle écrit pour les autres, au nom des autres, sous le nom des autres. Vous rêvez de retracer votre étonnant parcours de vie, celui de votre mère, de votre grand-père, mais vous ne disposez pas du temps ou des compétences 09 8

la langue et sa passion pour les aventures humaines en mettant son don à notre disposition. Peut-on imaginer plus jolie occupation, et plus nécessaire aussi peut-être, en ces temps où l’on partage tout en instantané sur les réseaux sociaux, mais où tout s’y efface encore plus vite ensuite, y compris et surtout la mémoire de nos aînés, de nos réalisations, de nos parcours de vie, cette mémoire qu’il faudrait justement s’attacher à transmettre et à préserver précieusement. À l’heure où notre belle langue française se paupérise et où le bonheur de lire semble de moins en moins partagé par la jeune génération, quelle belle idée que chacun d’entre nous puisse devenir un livre… Il y a tellement de gens qui se croient utiles et qui ne servent à rien. Et quelques autres qu’on pourrait imaginer superflus et qu’on aurait pourtant tellement de bénéfice à côtoyer. Alors, si vous avez la chance de croiser le chemin d’un écrivain privé, ne soyez pas modeste, parlez-lui de vous, de ce proche si méritant, de ce territoire que vous voulez faire revivre, de cette structure qui vous tient tellement à cœur… Si même Bruno le Maire peut publier un livre, pourquoi pas vous ? *Citation de Colette. ** Plume de pin, écrivain privé.


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